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Samizdat

L'âge de la terre[1]

 



Louis C. Boné

La première chose qu'il faut souligner en parlant de l'âge de la terre est que, normalement il n'y a pas de conflit entre l'enseignement de la Bible que nous habitons une jeune terre, et les découvertes de la vraie science.

Pourquoi est-il si important de savoir si la terre est jeune ou vieille ? Pourquoi le facteur temps est-il si important pour nous ?

Si nous considérons ce qui se cache derrière cette question nous comprendrons très facilement son importance. La réponse se cache derrière la question des origines.

Est-ce que Dieu est notre Créateur, ou est-ce que nous ne sommes que le produit du hasard et de la matière ? Il y a deux vues irréconciliables concernant le commencement des choses : Création ou évolution ? Si la terre est vieille de seulement quelques milliers d'années, l'évolution ne peut être vraie, parce qu'elle a besoin de temps, de beaucoup de temps.

L'évolutionniste pourtant ... paraît croire qu'avec suffisamment de temps toute chose va, ou peut arriver et même en effet, arrive. Par exemple, la théorie de l'évolution nous apprend qu'une sorte d'amphibien (souvenons-nous que le crapaud est un amphibien)[2] s'est transformé en homme en une période de quelques 350 millions d'années. Ceci n'est pas vu comme un conte, mais en tant qu'un fait scientifique ! Il paraît comme si l'énorme période de temps en cause engourdi notre raisonnement pour que nous puissions croire l'incroyable. [3]

La réponse à la question fondamentale des origines est très importante pour nous à cause de l'effet qu'elle a sur notre comportement, notre vie dans la société et aussi sur le type de société dans laquelle nous vivons.

Et nous allons démontrer pleinement que la terre est vieille de seulement quelques milliers d'années et par conséquence que l'évolutionnisme est un conte pour adultes.

Mais parce que l'évolution est soutenue par la foi de beaucoup de scientifiques, le profane croit qu'il y a des raisons scientifiques pour croire en l'évolution, et à cause de cela il doit y avoir des raisons scientifiques pour rejeter la Bible et par conséquence Dieu.

Tous les problèmes de société que nous avons aujourd'hui sont la conséquence directe de l'acceptation de l'évolution en tant qu'explication scientifique concernant l'origine des choses. En effet, la violence, le non-respect de l'autre, les actes de terrorisme, la rébellion, l'avortement, le concubinage, l'homosexualité, et bientôt l'euthanasie et la pédophilie, tout cela est possible et acceptable si Dieu n'existe pas. Notre société “ fais ce qu'il te plaît ” est le résultat direct du rejet de Dieu et de l'acceptation de la “ théorie ” de l'évolution en tant que référence sine qua non concernant nos origines.

L'histoire commence avec l'invention de l'écriture et les documents laissés de ces temps éloignés ne viennent que d'il y a quelques milliers d'années seulement. La date de tout événement qui a eu lieu avant doit être déduite indirectement par extrapolation d'un ou plusieurs processus présents aujourd'hui.

Mais pour y arriver il faut poser plusieurs suppositions, qui ne restent que des suppositions :

Tout d'abord, il faut connaître les conditions exactes dans lesquelles cet événement s'est produit (ce qui est impossible, puisqu'il n'y avait aucun témoin oculaire). Ensuite, il faut supposer que ce système était dès le début un “ système clos ” pour que d'autres événements extérieurs ne puissent s'ingérer dans le processus (une autre impossibilité, puisque dans la nature il n'y a pas de “ système clos ”). Et à la fin, il faut que la présupposition de l'évolution uniformiste soit appliquée pour supposer que ce processus a toujours opéré de cette façon-là à travers les âges (impossible, puisque tout processus est statistique par nature et toute chose change et dans le temps et dans l'espace chaque fois que l'un des facteurs qui contrôlent le processus, varie ou change).


Regardons alors à la question fondamentale : Création ou évolution ? Quel est l'âge de la terre ?

Nous avons déjà vu que l'âge de roches sédimentaires est défini par les “ fossiles index ” (fossiles caractéristiques), l'âge desquels est à leur tour défini par la présupposition de l'évolutionnisme.

Nous allons rentrer maintenant un peu plus dans les détails en posant la question simple : comment la science date-t-elle les roches ? Pour répondre à cette question nous allons tout d'abord voir quelles sont les méthodes que la science n'utilise pas pour ce faire.

1. Les roches ne sont pas datées selon leur apparence – des roches supposées âgées ne paraissent pas nécessairement vieilles (dense et compactes) et des roches supposées jeunes ne paraissent pas nécessairement jeunes (inconsistantes et meubles).
2. Elles ne sont pas datées selon leur caractère pétrologique – schistes, granites, calcaires, conglomérats, grès argiles... se trouvent dans tous les “ âges ”.
3. Elles ne sont pas datées selon leur contenu minéralogique – il n'existe aucune relation entre les minéraux que l'on peut trouver dans une roche et son âge.
4. Elles ne sont pas datées selon leur caractéristique structurelle – les failles, les plissements, les cassures n'ont aucun rapport avec la chronologie des roches.
5. Elles ne sont pas datées selon les roches adjacentes – des roches de tous “ âges ” peuvent reposer sur d'autres roches d'un “ âge ” tout à fait différent.
6. Elles ne sont pas datées selon leur superposition verticale – de nombreux cas '“ dordre interverti ” sont assez communs. La restructuration stratigraphique confirme cet état de fait.
7. Elles ne sont pas datées selon une méthode radiométrique – en effet, l'échelle géologique et les âges approximatifs de toutes les couches fossilifères ont été établis (inventés) bien avant l'invention de la datation radiométrique. Une autre raison est, bien sûr, le manque de fiabilité de ce type de datation.
8. Elles ne sont pas datées selon leurs caractéristiques physiques – il n'y a rien dans le contenu d'une roche qui peut être utilisé pour déterminer son “ âge ”.
9. Elles ne sont pas datées selon leur contenu fossilifère total – un grand nombre de fossiles, les restes d'organismes que l'on trouve encore vivants de nos jours avec les mêmes caractéristiques et apparences.

Alors, que reste-t-il à la géochronologie pour la détermination de l'âge d'une roche ? Quel est l'élément qui détermine l'âge supposé d'une roche ?

“ Dans chaque strate sédimentaire certains fossiles semblent être caractéristiquement abondants : ces fossiles sont connus sous le nom de “ fossiles index ” (fossiles caractéristiques). Si dans une formation quelconque un de ces fossiles est trouvé, il est facile de dater cette couche particulière, et de la lier à d'autres découvertes dans d'autres endroits éloignés, contenant les mêmes espèces. ”[4]

Les “ fossiles index ” sont des restes d'organismes, généralement des invertébrés marins, qu'on suppose avoir été prédominants géographiquement, mais pour une courte période de temps. Et à partir de cette supposition, leur présence dans une roche est une preuve suffisante de la datation exacte de cette roche. Mais comment le géochronologiste connaît-il l'âge du “ fossile index ” ? La réponse de cette question est : par la présupposition de l'évolution. Voilà le raisonnement circulaire, ou la “ tautologie ”, dont nous avons déjà parlé.

Les roches sont datées par les “ fossiles index ” et l'âge des “ fossiles index ” est déterminé par l'évolution. Ensuite, la preuve de l'évolution est l'âge des roches dans lesquelles ces “ fossiles index ” ont été trouvés. Et le tour est joué. Science ou prestidigitation ?

D'après leurs dires, la base de la datation des roches est l'évolution et la seule preuve de l'évolution est l'âge des roches. Ce qui veut dire que la preuve principale de l'évolution est la présupposition de l'évolution ! C'est ça la science ? Ou la science-fiction ?

Nous pouvons voir ainsi que les fossiles ne représentent aucune preuve satisfaisante de datation et qu'il n'y a aucune preuve réelle qu'on puisse trouver dans les roches sédimentaires, ni que la colonne géologique soit valide.

Oui mais, disent les évolutionnistes, la grande épaisseur et la variété des roches sédimentaires demandent de longs âges de déposition et de pétrification. Or, l'existence même des fossiles dans les roches sédimentaires fossilifères est un témoignage fort de la formation rapide de ces roches. Car les organismes morts ne peuvent pas se fossiliser lors de lents processus évolutionnistes : en effet, les agents d'érosion atmosphérique et biologique (bactéries) détruisent rapidement les restes de l'organisme bien avant qu'il puisse se fossiliser.

Comment les roches sédimentaires se forment-elles ? Le grès par exemple. Le sable se transforme en grès uniquement à l'aide d'un agent de cémentation. A la présence d'un tel agent le sable se transforme rapidement en grès tout comme il peut se transformer en béton en présence de ciment et d'eau. Et c'est la même procédure pour la vase, le limon et la glaise qui se transforment facilement en argilite.

La conclusion logique est que la géologie est une preuve de la jeunesse de notre terre et de l'univers.

Regardons maintenant à d'autres “ preuves ” avancées par les évolutionnistes pour prouver la nécessité de longues périodes de formation.

1. L'existence de récifs coralliens fossilisés. Ils sont très différents des récifs d'aujourd'hui. Il n'y a aucune preuve qu'ils soient de véritables récifs, mais plutôt un dépôt “ allochtone ”, c'est à dire, charriés d'un autre endroit. Dans leur livre “ L'origine des roches sédimentaires ”, (p. 410, 1972), H. Blatt, G. Middleton et R. Murray affirment que les anciens récifs ... sont composés largement par de la boue carbonate dans laquelle “ flottent ” les plus grandes parties de squelettes de coraux, et il n'y a pas de preuve d'un cadre organique rigide.

2. Les dépôts gréseux désertiques. Il y a une grande controverse entre les différentes factions évolutionnistes pour déterminer si ces dépôts se sont formés sous l'action de l'eau ou sous l'action du vent. Etant donné que dans certains de ces dépôts se trouvent les cimetières de dinosaures les mieux connus en Amérique du Nord, il devient clair que les dinosaures, qui ne pouvaient pas habiter dans les déserts, étaient amenés à ces endroits par l'action de l'eau. Ce qui indique aussi une déposition et une pétrification rapides.

3. Les dépôts glaciers. Notons d'abord que les moraines[5], qui sont souvent mentionnées comme indicateurs d'une glaciation, peuvent être striées aussi par d'autres causes : notamment par des inondations. En Australie, p.ex., 55 milliards de m3 de roches sédimentaires épaisses, avaient été précédemment pris pour un dépôt d'une période glaciaire. En 1966 on a démontré qu'elles étaient formées par des grandes inondations boueuses.[6]

4. Dépôts de pétrole et d'houille. Des longs âges ne sont pas nécessaires pour la transformation du matériel organique en pétrole, ce qui a été démontré dans les années 1970 par la fabrication de pétrole a partir d'ordures ménagères.[7] Le prof. Melvin Cook conclut : “ Les grands âges normalement attribués dans le passé pour le cycle de carbonisation sont injustifiés ”.[8] Dans son livre il cite aussi l'exemple de madriers de soutènement ayant subis une carbonisation jusqu'au niveau de l'anthracite dans une mine scellée pendant dix ans (p. 217).

5. Les stalactites et les stalagmites. Les stalactites et les stalagmites sont formées par la concrétion du calcaire contenu sous forme de bicarbonate dans l'eau qui goutte. L'élément rocheux forme petit à petit une pointe quand l'eau s'évapore. Beaucoup de ces pics rocheux croissent lentement (10 cm3 par siècle), mais beaucoup d'autres croissent 250 fois plus vite! Il est absurde de dire que tous les stalactites et stalagmites croissent très lentement et sont vieux de millions d'années. Ils sont utilisés par les uniformistes pour indiquer des grands âges pour les grottes calcaires, mais des structures identiques croissent par plusieurs centimètres par an sous des ponts et d'autres constructions humaines, ce qui est assez courant. Tout dépend du flot de l'eau, et même le débit de l'eau peut changer tout le temps. Il n'y a donc aucune raison valable de croire que la croissance lente a toujours été la même pendant des millions d'années. S'entêter à dire que les choses se sont toujours passées de manière uniforme n'a rien de scientifique, c'est plutôt une ineptie.

6. La topographie des paysages. Pour les uniformistes, de grands âges (des millions d'années) sont nécessaires pour la formation d'une plage de sable. Pourtant la nature a prouvé qu'une plage de sable peut être formée en quelques mois seulement. En 1963, par éruption, à 70 km au sud de l'Islande, est apparue l'île de Surtsey. L'année suivante le géophysicien islandais Sigurdur Thorarinson a visité l'île. Voici sa description : “ Il n'a suffit que de quelques mois pour qu'un paysage soit né, si varié et si développé que c'est à peine croyable... Nous voyons ici de grandes plages de sable ... et des rochers escarpés battus par les vagues de la mer. Il y a des bancs de gravier et des lagons, des falaises impressionnantes ressemblant aux Falaises Blanches de la Manche. Il y a des dépressions, des gorges et des plaines vallonnées. Il y a des fractures et des failles, des canaux et des débris de rochers. Il y a des rochers arrondis par le surf, certains presque tout à fait ronds, et plus loin il y a la plage de sable où vous pouvez marcher à marrée basse sans vous mouiller les pieds. ”[9]

Toutes ces caractéristiques ont été formées en quelques mois et pas en plusieurs années, ni même en plusieurs centaines d'années, pour ne pas parler de plusieurs centaines de millions d'années. La seule raison de croire que la terre est vieille est bien la supposition de l'évolution.

En une période de seulement quelques mois le rocher “ vierge ” a été transformé en une île “ mûre ” avec ses plages, ses galets, son sable, sa végétation et beaucoup d'autres caractéristiques qui suggèrent superficiellement un grand âge géologique. Il est clair depuis que l'apparence d'un grand âge ou d'une maturité géologique peut être très trompeurs. Il est clair aussi qu'avec suffisamment de grandes forces, la vitesse de développement géomorphique peut être augmentée considérablement. La validité de la colonne géologique est ainsi basée entièrement sur la présupposition de l'uniformisme. La preuve du volcanisme massif, des processus tectoniques, du métamorphisme et de la fossilisation systématique (en masse) montre un environnement turbulent, plutôt que tranquille pour une grande partie de l'histoire de la terre.

Par curiosité j'ai cherché l'île de Surtsey dans le Larousse pour voir quelle explication il en donne. Peine perdue, cette île n'y est même pas mentionnée. Pourquoi ?

Le 18 Mai 1980, dans l'Etat de Washington aux USA, le volcan Sainte Hélène entra en éruption. C'était une petite éruption pour l'histoire de la terre, mais de la perspective créationniste c'est l'un des plus importants événements géologiques de nos jours.

Des centaines de mètres de sédiments ont été déposés en quelques jours avec l'apparence de longs âges d'après les temps géologiques. Un canyon de plus de 30 mètres de profondeur (1/40 de la profondeur du Grand Canyon) a été érodé en l'espace de 24 heures ! (Un simple exercice pour les enfants de CM2 : En combien de jours le Grand Canyon été-t-il érodé, si la vitesse de l'érosion est restée constante ?) Des forêts fossilisées ont été formées à Spirit Lake (en bas du volcan) qui ont la même apparence que Specimen Ridge en Yellowstone Park (des millions d'années d'après les uniformistes). Une partie des roches ont glissé et ont déplacé les eaux du Spirit Lake produisant des vagues hautes de plus de 250 mètres. A leur retour, des troncs d'arbres et de la terre ont été enlevés et déposés au fond du nouveau lac (87 mètres plus haut) formant un dépôt de plus de 100 mètres d'épaisseur.

Photos du canyon en bas du Mont St Hélène

Pour un géologue uniformiste ces processus rapides ont l'apparence d'un âge de millions et de millions d'années. Et pourtant, nous savons qu'ils s'étaient produits en quelques jours seulement. Les résultats de cette éruption sont une preuve absolue des événements catastrophiques qui prennent une très courte période de temps en lieu et place des traditionnels longs âges enseignés dans nos écoles et universités.

Si vous allez dans le Grand Teton National Park, les rangers vous diront que ses pics ont été formés il y a 20 millions d'années. D'après les calculs uniformistes, pour cette période, il a dû y avoir l'érosion de 7000 mètres de hauteur de la montagne (à peu près de 350 mètres par million d'années). Et pourtant, quand on se promène, ce que l'on voit, ce sont des rochers tombés, érodés, mais très peu de sable ou de la terre fine qui indiquerait une longue période d'érosion. La plaine au pied de ces pics est pleine de lacs avec beaucoup de roches nues et des couches de terre peu profondes. Il n'y a pas de signe de la grande quantité de matériel qui doit être présent après 20 millions d'années d'érosion. Ces montagnes sont apparemment très jeunes, n'en déplaise aux uniformistes.

On peut citer d'autres exemples, non exhaustifs, avec des érosions similaires :

1. Lituya Bay en Alaska, où une vague énorme, produite par un glissement de terrain en 1958 a déboisé la côte jusqu'à une hauteur de 575 mètres d'altitude en quelques minutes.

2. Lake Peigneur en Louisiane : pendant une opération de forage en 1980 dans la roche du fond du lac, le forage a pénétré une mine de sel souterraine où toute l'eau du lac a disparu, causant un drainage qui a produit une structure dendritique[10] de canaux et de ravines dans le lit du lac avec une profondeur de 100 mètres, rappelant fortement le processus similaire lors de l'éruption de St. Hélène.

3. L'eau est connue pour pouvoir éroder rapidement des canaux avec les mesures trouvées au Mont St. Hélène. Dans la nuit du 8 juin 1974, pendant une tempête au Brésil du Sud, l'eau a érodé une vallée de plus de 5 mètres de profondeur, 20 mètres de largeur et plus de 500 mètres en longueur, en 5 minutes seulement.

4. En Nouvelle Zélande, la rivière Waiho a déposé 23 mètres de hauteur de sédiments dans son lit en une longueur de plusieurs kilomètres pendant une seule tempête de haute intensité.

L'analyse de l'érosion dans les cas précités nous amène à nous poser certaines questions. L'érosion est-elle due aux effets cumulatifs des agents agissant lentement et plus ou moins continuellement, ou est-elle due tout d'abord et avant tout par les effets spécifiques dus aux agents catastrophiques qui agissent ponctuellement ? Autrement dit, l'érosion est-elle un processus uniformiste ou catastrophiste ?

Nous allons maintenant jeter un coup d'oeil sur les nombreuses preuves pour une terre jeune. Ces preuves nous viennent de toutes les disciplines scientifiques, y compris la datation radiométrique, qui est pourtant supposée prouver l'ancienneté de la terre.

Commençons par notre système solaire. Il est composé par le soleil, les neuf planètes, leurs lunes, les astéroïdes (trouvés surtout entre Mars et Jupiter), les météores et les comètes. Bien que l'âge du système solaire est censé être de 4.600 millions d'années, il est évident que son âge ne dépasse pas quelques milliers d'années.

1. La première preuve d'un jeune univers, d'un jeune système solaire et par conséquence d'une jeune terre sont les comètes à périodes courtes (2 à 150 ans). Qu'est-ce que c'est qu'une comète ? C'est une énorme boule de glace, de poussière et de débris. Sa queue est le résultat de l'émission de l'énergie solaire sur cette boule, qui souffle les particules et les débris et les désintègre – voilà pourquoi la queue est toujours pointée à l'opposé du soleil. L'effet final de ce processus est que la taille de la comète diminue continuellement et à la fin la comète disparaît. Le temps d'un tour autour du soleil s'appelle période. L'astronome anglais R. A. Littleton a conclut : “ Selon toute probabilité les comètes à période courte ne peuvent survivre plus de 10.000 ans. ”[11] Ces comètes faisant partie de notre système solaire, la conclusion logique des astronomes a été que toutes les parties du système sont du même âge. Ce qui veut dire que la terre est plus jeune que 10.000 ans.

Bien sûr, cette conclusion évidente n'est pas acceptée par les astronomes évolutionnistes. Afin de pouvoir s'en sortir, ils suggèrent que les comètes à période courte sont fournies constamment au système solaire. Voilà pourquoi il y en a toujours. Leurs idées d'alimentation de ces comètes sont tellement ridicules et étranges que l'on s'aperçoit de suite qu'ils s'accrochent à la paille proverbiale pour ne pas sombrer (sauf dans le ridicule). Jugez plutôt !

L'une de ces idées affirme que ces comètes ont été formées par les volcans situés sur Jupiter, en dépit du fait que l'orbite de telles comètes rende totalement impossible cette hypothèse et qu'il n'existe aucun moyen connu permettant à une comète d'être projetée avec suffisamment de vitesse pour échapper à la force gravitationnelle de Jupiter et rester intacte. Beaucoup de miracles sont nécessaires pour ce faire, et non des moindres. Et c'est leur idée la moins ridicule. D'autres acceptent l'idée de Oort : il a suggéré l'existence d'un vaste nuage ou manteau de comètes enveloppant le système solaire et que de temps en temps l'une d'entre elles est attirée à l'intérieur du système solaire. Ce manteau est censé contenir 200.10 puissance 9 (+9 zéros) comètes et être 30.000 à 100.000 fois plus éloigné du soleil que ne l'est la terre (ainsi est-il hors de toute détection possible). Ce nuage n'a jamais été prouvé et cette hypothèse a été renversée par l'astronome R. A. Littleton.[12]

“ L'insensé dit en son cœur : Il n'y a point de Dieu ”. (Psaume 14 :1)

2. La deuxième preuve sont les anneaux de Saturne : ceux-ci sont composés de matière et la taille de ces éléments vont d'un grain de sable à celle d'un immeuble. La division de Cassini n'existe que par l'effet de la gravitation de ses quatre lunes. A chaque révolution, ses lunes aspirent des matériaux qui se trouvent dans la division de Cassini. On a calculé qu'une très courte période de temps suffira pour qu'elle soit balayée. Une des sondes Voyager, en prenant des photographies, a montré que cette division n'était pas encore vide. Ce phénomène ne peut pas avoir eu lieu il y a des millions d'années, sinon il y a longtemps que cette division n'existerait plus.

Depuis longtemps la présence des anneaux a été l'objet d'observations. Christian Huygens a commencé à prendre des mesures. Il a été remarqué que l'anneau intérieur (B) se déplace vers Saturne. L'astronome russe Vsekhsviatsky a fait une évaluation selon laquelle dans 1800 ans (ce qui est relativement court), cet anneau tombera sur la planète (Sky & Telescope, p. 20, juillet 1960). Quelques milliers d'années plus tard, l'anneau A suivra. Il n'est donc pas possible que l'origine de Saturne (et du système solaire) remonte à 4.600 millions d'années, car ces anneaux se seraient écrasés depuis bien longtemps déjà.

3. Io est l'une des lunes de Jupiter avec une taille avoisinant celle de la terre. A la surprise générale, la sonde Voyager a montré qu'elle avait une intense activité volcanique. Le degré d'activité est énorme, puisqu'elle projette les matériaux au point qu'ils se mettent en orbite. Une certaine quantité est éjectée si violemment qu'elle échappe même à l'attraction d'Io pour se perdre dans l'espace. Cette activité volcanique est une preuve de jeunesse. Cette lune se vide tellement qu'elle devrait être très légère. Pourtant, sa densité est l'une des plus importantes que l'on rencontre dans le système solaire. La sonde Voyager a mis en évidence un autre phénomène indiquant un univers jeune : des éclairs de foudre gigantesques partent de Jupiter et vont frapper Io dans une plaine recouverte de sel. Atteignant le sol, des masses considérables de sodium sont vaporisés et mises en orbite. Si l'univers était vieux de plusieurs milliards d'années, la lune Io n'aurait plus de sel, car le rythme des ces éclairs géants est de un toutes les huit secondes!

4. Une autre preuve de la jeunesse de l'univers est la poussière cosmique. Elle tombe sur les planètes avec un afflux de 14 millions de tonnes par an d'après la meilleure étude faite sur le sujet.[13] A cette vitesse et si la terre existait depuis 4600 millions d'années, l'épaisseur de la couche de poussière cosmique sur la terre aujourd'hui devrait être de 56 mètres de profondeur. Aucun indice de cette accumulation n'existe. L'explication courante sur l'absence de cette couche sur la terre est l'érosion et d'autres processus de mélanges différents qui l'enlèvent de la surface.

Mais l'une des caractéristiques importantes de cette poussière est qu'elle contient 2.5% de nickel, qui est un élément rare dans la croûte terrestre et dans les océans. 2.5% de 14 millions de tonnes par an représentent 350.000 tonnes. En supposant que toute la poussière cosmique qui se pose à la surface des terres est drainée dans les océans par les fleuves on trouverait 16 x 10 12 de tonnes de nickel au fond des océans. C'est loin d'être le cas ! En fait, se que l'on trouve c'est la valeur d'environ 9000 ans de déposition. La présence de nickel dans les océans a été estimée à 3.300.000 tonnes seulement.

Pour une meilleure compréhension : si la terre existait depuis 4.600 millions d'années et si l'afflux de la poussière était constant comme aujourd'hui, nous devrions trouver 14 kg de nickel sur chaque cm2 du lit océanique, soit 1400 kg/m2, donc une épaisseur de 2 m ! Même en supposant que tout le nickel sur la terre est exclusivement de provenance extraterrestre, la couleuvre est tellement énorme qu'elle peut tous les avaler avec toutes leurs suppositions, spéculations, fraudes et mensonges.

Bien que les expérimentations de Hans Patterson aient donné le chiffre de 14 millions de tonnes/an pour l'afflux de la poussière cosmique sur la terre, il était “ incliné à trouver que 5 millions de tonnes/an était plausible ” (p. 132). Utilisant ce nouveau chiffre, nous trouvons pour l'âge de la terre un peu plus de 26.000 ans, qui est toujours beaucoup trop loin des 4.600 millions d'années donné par la supposition évolutionniste.

Les anti-créationnistes avancent souvent la quantité de poussière cosmique de 22.000 tonnes/an, valeur donnée en 1972 par J. S. Dohnanyi.[14] Même en utilisant cette valeur, on arriverait à 6 millions d'années et non à 4.600 millions (il leur en manquerait toujours 99.99%). Il est clair que cette valeur a été inventée de toute pièce pour jeter un discrédit sur la vraie science, celle qui proclame la jeunesse de la terre.

Mais ce qui est encore plus significatif est la présence même de la poussière cosmique dans l'espace interplanétaire. Si l'univers était aussi vieux que les évolutionnistes le prétendent, il ne devrait plus y avoir de poussière cosmique du tout, puisqu'elle aurait été absorbée par le soleil depuis belle lurette. Les particules de cette poussière sont si petites que la pression de la lumière solaire influe sur elles. Cet effet nommé effet de Poyting-Robertson tend à ralentir le mouvement de ces particules qui sont ainsi progressivement attirées par le soleil. Paul Steidl, astronome, a calculé que cette poussière aurait complètement disparue en moins de 10.000 ans.[15] On peut donc remarquer que l'apport de matière des comètes n'est pas suffisant pour compenser la quantité absorbée par le soleil.

Slusher et Duursma concluent [16] : “ ... dans moins de 2.000 millions d'années, le soleil aurait absorbé toute matière plus petite à 183 cm de diamètre à l'intérieur de l'orbite terrestre, plus petite à 8 cm de diamètre à l'intérieur de l'orbite de Jupiter et plus petite à 0.3 cm de diamètre à l'intérieur de l'orbite de Neptune. Etant donné que des particules bien plus petites que celles énoncées ci-dessus seraient toujours en très grande quantité dans le milieu interplanétaire, il semblerait que l'âge du système solaire soit de quelques milliers d'années. ”

La Lune, dépourvue d'atmosphère, n'est en rien protégée des tonnes de poussière cosmique qui fusent sans cesse dans l'espace. Pensant que l'univers était vieux de plusieurs milliards d'années, l'astronome R. A. Lyttleton a calculé qu'il devrait y avoir beaucoup de poussière sur la Lune : celle produite par le bombardement météorique, et aussi celle résultant de la pulvérisation de la roche produite par les radiations solaires. Ses calculs annonçaient 45 km de poussière. Une telle épaisseur représentait un grave problème pour le programme américain de conquête spatiale. Il fallait empêcher que le module lunaire ne s'enfonce dans la poussière. C'est la raison pour laquelle on l'a doté d'une coupelle à chacun de ses pieds. A son retour sur terre, Neil Armstrong fut interrogé par le journaliste Bob Hope. A la question : quelle fut votre plus grande peur dans cette expédition, Armstrong a immédiatement répliqué que sa plus grande peur avait été due à l'épaisse couche de poussière lunaire prévue par les scientifiques. Mais lorsque Neil Armstrong a testé la poussière au bas du L.E.M., il dit à la radio : je peux sentir la roche ferme avec ma botte ! Depuis, plusieurs alunissages ont été réalisés, et chaque fois dans une plaine différente. Même une voiture lunaire a été utilisée : il a toujours été vérifié que la poussière lunaire n'a pas 45 km d'épaisseur, mais atteint seulement quelques centimètres. Confus, les évolutionnistes ont proposé la “ théorie ” de la régolite (rigolote) : une grande activité volcanique aurait recouvert toute la lune d'une chape de lave, enfermant ainsi l'épaisseur de poussière, il y a de cela 3.5 milliards d'années. Bien entendu, cette manière de ne pas reconnaître ses torts ne prouve rien : passer d'une érosion datant de 4.5 milliards d'années à 3.5 milliards, ne change pas les données du problème. Si l'univers était aussi vieux, on ne pourrait trouver une poussière lunaire de quelques centimètres seulement, bien que les roches lunaires sont supposées être encore plus vieilles que les terrestres.

Fait intéressant, les astronautes découvrirent aussi que la Lune possédait un champ magnétique, chose impossible si la Lune avait vraiment l'âge que les uniformistes lui donnent.

Nous voyons que le système solaire nous fournit la preuve scientifique pour la jeunesse de la terre. Elle donne approximativement un âge de moins de 10.000 ans.

5. Une preuve supplémentaire pour un jeune univers est fournie par le témoignage de la datation radiométrique. Regardons d'abord la présence d'hélium dans l'atmosphère terrestre. Dans la croûte terrestre se trouvent de l'uranium et du thorium. Ces éléments se désintègrent en plomb et émettent des particules _ qui sont des noyaux d'hélium-4. Cet hélium traverse assez rapidement la croûte terrestre pour se diluer dans l'atmosphère. Henry Faul[17] montre que l'émanation d'hélium-4 dans l'atmosphère est supérieure à 3 x 10 11 gr/an. Comme l'atmosphère contient 3,5 x 10 15 gr d'hélium-4 un simple calcul donne une période de 11.000 ans. Certains disent qu'on ne peut pas procéder à un tel calcul car de l'hélium-4 peut s'échapper dans l'atmosphère. Bien au contraire, le prof. Melvin Cook[18] a montré qu'il y a de fortes possibilités que de l'hélium-4 pénètre (3 x 10 9 gr/an) actuellement dans l'atmosphère au travers de radiations cosmiques.

La méthode radiométrique la plus utilisée est celle du Carbone 14 (C14). En étudiant en détail la somme de C14 dans la biosphère, il est possible de démontrer que l'atmosphère terrestre n'est pas très vieille.

Dans la haute atmosphère, le nitrogène est transmutée en isotope de carbone, appelé C14 ou radiocarbone. Ce C14 dans l'atmosphère se lie avec l'oxygène et forme le Carbone Dioxyde (CD). Le CD de l'atmosphère est assimilé par les plantes pendant la photosynthèse et ainsi par les animaux qui vivent par les plantes (même les carnivores, en mangeant les herbivores). Quand un organisme meurt, il ne peut prendre plus de C14 et la somme qui est déjà dans son organisme commence à diminuer à cause de la désintégration radioactive. Et c'est grâce à cette désintégration que l'on peut déterminer quand un organisme est mort, si on connaît la concentration initiale de C14 dans l'organisme. C'est la théorie de base derrière la datation au radiocarbone.

Dans cette méthode de datation on suppose que le ratio de C14 avec le Carbone normal (C12) dans l'organisme au moment de sa mort, est le même que mesuré dans les plantes et animaux vivants. Cette supposition aurait été exacte si la terre est si vieille que la production de C14 dans la haute atmosphère est équilibrée par la vitesse de sa disparition de la biosphère – un tel équilibre pourrait se produire après 100.000 ans d'existence, dépendant de la vitesse de production de C14. Il y a preuve scientifique que les deux vitesses ne sont pas en équilibre. Après avoir mesuré ce déséquilibre, le prof. Melvin Cook de l'Université de l'Utah, a conclu que l'atmosphère est d'un âge approximatif de 10.500 ans.[19] D'après lui, il se crée environ 40% de plus de C14 qu'il ne s'en perd. Donc la concentration de C14 est en hausse constante et on est très loin des 100.000 ans nécessaires pour l'instauration de l'équilibre entre le C14 et le C12. Ce qui veut dire que tous les âges supposés vieux doivent être révisé à la baisse, et de beaucoup.

De la Genèse nous savons qu'avant le Déluge il y avait cette couche épaisse de vapeur dans l'atmosphère qui agissait comme un écran protecteur contre les rayons cosmiques et qui ne permettait pas la formation de C14. A l'époque du Déluge cette couche s'effondra et à partir de ce moment là, les conditions favorables pour la production de C14 étaient présentes parce que la nitrogène atmosphérique n'était plus protégée du bombardement des rayons cosmiques. Nous pouvons donc calculer le moment du Déluge par le commencement de la production de C14.

6. Une autre discipline scientifique confirmant la jeunesse de notre terre est l'étude du champ magnétique. C'est l'un des plus importants arguments démontrant positivement la jeunesse de la terre.

La dégradation du champ magnétique terrestre constitue un processus mondial, mesuré avec précision depuis plus de 170 ans.[20] Le champ magnétique terrestre n'est pas soumis aux changements déterminés par l'environnement puisqu'il est généré depuis l'intérieur de la terre.

Le moment magnétique de la terre est dû à des courants électriques circulant à l'intérieur du noyau terrestre (que l'on sait constitué de métal en fusion). Comme on ne connaît aucun mécanisme susceptible de maintenir ces courants, le moment magnétique de la terre se dégrade.

Il est reconnu que le principal champ magnétique de la terre se dégrade rapidement. Les valeurs du moment M du champ magnétique (en ampère – mètre2) et celle du champ Bo (en tesla[21]) pour la période allant de 1835 à 1965 sont représentés sur les courbes ci-dessous :

Courbe en tesla

Nous voyons que la valeur du moment M en ampère – mètre2 en 1835 était de 8.558. Un siècle plus tard il était de 8.088, et en 1965 il était de 8.017.

 

Courbe en ampère – mètre

 

La valeur du champ magnétique en tesla en 1835 était de 3.309, en 1935 de 3.128 et en 1965 de 3.100. Ce qui veut dire que les valeurs du moment M et celle du champ magnétique se dégradent à la même vitesse presque constante.

Il n'est pas possible que des matériaux magnétisés en permanence soient la cause du moment magnétique de la terre car premièrement, cela nécessiterait une intensité d'aimantation plus grande que celle obtenue à l'intérieur de la croûte terrestre, et deuxièmement il n'existe aucune aimantation dans les matériaux à l'intérieur du noyau, car la température élevée qui y règne détruit toute magnétisation.

Comme il n'existe aucune dynamo ou autre source d'énergie à l'intérieur de la terre qui peut générer ces courants, le courant qui existe dans le noyau doit se dégrader de façon exponentielle (continuelle). Donc il diminue inexorablement et exponentiellement, avec une diminution semblable à la fonction exponentielle.

La demi-vie de cette dégradation est d'environ 1400 ans. Cela veut dire que dans 1400 ans la valeur du champ magnétique terrestre sera égale à la moitié de sa valeur actuelle et qu'il y a 1400 ans elle était deux fois plus grande.

Cela montre que pour un âge d'un millions d'années on atteint pour la force du champ magnétique une valeur impossible et pour un âge de 20.000 ans on atteint une intensité de 18.000 gauss (1 tesla = 10.000 gauss). Avec un tel champ il n'est pas possible que le noyau terrestre ait pu rester cohérent malgré l'effet Joule (dégagement de chaleur) qui aurait accompagné les courants produisant un champ aussi puissant. Les 20.000 ans sont donc une limite impossible à dépasser si on veut rester cohérent scientifiquement parlant.

Les évolutionnistes n'acceptent pas cela et croient à l'hypothèse de la dynamo : il existe dans le noyau en fusion de la terre une dynamo qui génère les courants électriques depuis environ 5 milliards d'années. Il faut comprendre qu'il n'existe pas de mécanisme connu, capable de générer le courant électrique dans l'hypothèse de la dynamo, qui serait d'ailleurs égal à 6 milliards d'ampères !

Le champ magnétique se dégrade donc à une vitesse observable. Une extrapolation uniformiste 'prédira quil y a 8.000 ans à peine, le champ magnétique terrestre était égal à celui d'une étoile magnétique (et cet argument n'est pas affecté par le renversement du champ magnétique). D'ailleurs Barnes, lui, déclare qu'il y a 10.000 ans la terre avait un champ magnétique aussi fort qu'une étoile magnétique et il estime qu'ainsi l'âge de la terre ne pourrait pas être supérieur à 10.000 ans.

Les évolutionnistes affirment également que le champ magnétique terrestre a connu de nombreuses modifications, changeant la polarité à maintes reprises du nord au sud et inversement. Ils se basent sur le paléomagnétisme affirmant que les changements de polarité du champ magnétique, que l'on trouve en descendant dans les strates successives des couches géologiques, sont la preuve que le champ magnétique terrestre a changé. Mais il n'y a aucun mécanisme qui permettrait de faire changer la polarité du champ terrestre ; mais même s'il avait existé on peut montrer que ce champ ne se serait inversé qu'une seule fois. D'autre part, la distribution verticale de la polarité que l'on trouve dans les strates change en fonction du lieu géographique.

“ Il existe de nombreux champs magnétiques locaux qui peuvent influer fortement sur les mesures effectuées dans une région. Ainsi, penser que le magnétisme résiduel dans une série de roches pourrait être utilisé pour déterminer la direction ou la force magnétique de l'ensemble du dipôle de la terre, est une extrapolation naïve poussée à l'extrême. ”[22]

La seule base réelle de cette dynamo hypothétique, ainsi que le magnétisme résiduel est le besoin évolutionniste d'éviter les implications claires d'une terre jeune, soutenue fortement par toutes les données connues, ainsi que par toutes les lois physiques. Il est clair que ceux qui font la propagande de l'évolutionnisme n'ont pas des données substantielles expérimentables pour appuyer leurs spéculations.[23]

6. La preuve suivante de la jeunesse de l'univers est la vitesse de la lumière. D'après ce que nous venons de voir, nous aurions un univers âgé de 20.000 ans. Or, nous savons aujourd'hui qu'il y a des étoiles et des galaxies à plus de 20.000 AL (Année Lumière, la distance que parcourt la lumière en 1 année à 300.000 km/sec). Ainsi si l'univers n'a que 20.000 ans, comment une étoile peut-elle se trouver à plus de 20.000 AL ?

Il y a plusieurs solutions proposées par les scientifiques pour expliquer ce problème qui n'en est pas un. Nous allons prendre les deux les plus intéressantes et les plus réalistes.

La première est que la lumière prend, ce qu'on peut appeler un “ raccourci ” à travers l'espace. Il y a deux concepts en ce qui concerne la “ forme ” de l'espace intersidéral. Le premier est celui de la ligne droite (Euclidien), le deuxième est celui de la courbe (Riemannien). Basé sur beaucoup d'observations c'est le deuxième qui a été mis en avant, avec une deuxième évidence, notamment que le radius de la courbe de l'espace est de 5 AL.

En utilisant le concept riemannien pour définir le temps dans lequel la lumière va parcourir la distance jusqu'à nous à partir des points dans notre propre système solaire, les scientifiques se sont aperçus qu'il n'y a pratiquement aucune différence dans le temps en ce qui concerne l'utilisation des deux concepts. Mais, si en donnant à la distance euclidienne une valeur infinie, pour l'étoile la plus éloignée de nous, le temps que la lumière va prendre pour arriver jusqu'à nous ne prend que 15,71 AL.

DISTANCES EUCLIDIENNE ET RIEMANNIENNE[24]

Euclidienne en AL
Riemannienne en temps normal
1
0,997
4
3,81
10
7,85
30
12,5
100
14,7
1000
15,6
10.000
15,7
infinie
15,71

Ce qui veut dire que quelque soit l'endroit où l'étoile se trouve, sa lumière nous parvient en moins de 16 AL, c'est-à-dire en moins de 16 années de notre temps terrestre.

La deuxième solution, qui en fait est complémentaire à la première, est que la vitesse de la lumière a été beaucoup plus rapide dans le passé qu'aujourd'hui. Elle se comporte un peu comme la lumière d'un feu d'artifice, qui au début sort d'un coup et ensuite diminue de plus en plus. Ce qui veut dire que la lumière des étoiles éloignées est arrivé beaucoup plus rapidement que ce que la vitesse actuelle nous le fait croire. Il y a aussi des scientifiques qui pensent que la lumière dans l'univers dans ses débuts était beaucoup plus rapide qu'aujourd'hui. L'un d'eux, le portugais Joao Magueijo, a même émis “ la théorie de la lumière super rapide ”.[25]

Un scientifique australien, Barry Setterfield[26] a démontré qu'il existe des preuves que la lumière se déplaçait plus rapidement dans le passé et que sa vitesse a décrûe rapidement dans un premier temps et ensuite de façon progressive jusqu'à un niveau constant.

Entre 1675 et 1976 il a été procédé à 52 déterminations de la vitesse de la lumière. Entre 1675 et 1960 la baisse de la valeur de la vitesse est de plus de 1500 km/sec (1675 – 301.300 km/sec ; 1960 – 299.790 km/sec).

Setterfield a effectué, par ordinateur, la recherche de la meilleure courbure s'accordant avec les données. Et il a trouvé que le moment où la lumière a commencé à diminuer est l'an 4082 av. J.-C.

Les limites physiques et astronomiques laissent entendre que la vitesse de la lumière n'a pas pu dépasser 100.000 millions km/sec, il y a quelques milliers d'années. En 1987 Setterfield et Norman ont publié dans la revue internationale de Standford[27] un article où ils ne considèrent pas seulement le déclin de la vitesse de la lumière mais aussi les changements de la constante atomique. Des mesures de la constante de Planck suggèrent que la vitesse de la lumière a atteint un minimum absolu entre 1975 et 1980 et depuis remonte légèrement. Avec ces remarques, un simple calcul montre que la lumière de la galaxie M-82, qui se trouve à une distance de 3 x 10 13 km environ (=1.000.000 AL si l'on suppose la vitesse de la lumière constante égale à 300.000 km/sec), atteint la terre en moins d'une demi-journée. Une autre conséquence est que la lumière a pu nous atteindre du point le plus éloigné de l'univers en moins de 10.000 ans.

Une fois de plus, nous voyons que le problème de la lumière n'en est pas un du tout, mais encore un essai de la part des évolutionnistes à discréditer la Parole de Dieu. Mais comme d'habitude leurs armes se retournent contre eux.

7. Il y a beaucoup d'autres problèmes que l'hypothèse évolutionniste soulève et auxquels elle ne peut répondre.

Tout d'abord, le problème de la petite rotation du soleil. Le soleil qui contient plus de 99% de la matière du système solaire ne contient que 2% du moment angulaire.

Ensuite, le problème de la distribution du moment angulaire dans les systèmes planète-lunes, où la planète porte la plus grande partie du moment angulaire, alors que c'est exactement l'inverse qui se passe dans le système soleil-planètes où les planètes ont la plus grande partie du moment angulaire.

Troisièmement, les problèmes associés aux orbites des planètes. Les planètes ont toutes les orbites presque circulaires et toutes ces orbites se trouvent presque sur le même plan (approximativement le plan de l'équateur du soleil. Certaines planètes ont des orbites excentriques et inclinées.

Quatrièmement, le problème de la rotation rétrograde d'Uranus et de Vénus. Bien que toutes les planètes tournent autour du soleil en avant, deux d'entre elles, tournent en arrière sur leur axe. Il n'y a à cela aucune explication naturelle satisfaisante.


Conclusion

Il y a un grand danger à essayer de calculer l'âge de la terre à l'aide des observations actuelles. On ne pourrait avoir la bonne réponse que si les choses s'étaient vraiment passées toujours de la même façon.

Or, nous savons que de nombreux grands changements sont intervenus sur la terre depuis le commencement. Nous savons que de grands volcans, glaciers et fleuves ont existé, comme il n'y a plus d'équivalent aujourd'hui. Nous savons aussi qu'après le Déluge le climat a énormément changé par rapport à celui d'avant le Déluge. Des nouvelles montagnes, plus hautes, se sont levées ; des nouveaux océans, plus profonds, se sont formés ; des continents ont été engloutis. Comment peut-on dire, ou même supposer que rien n'a vraiment changé depuis le commencement (2 Pi. 3 : 3 – 6).

“ La probabilité intrinsèque d'une théorie diminue quand les nombres de suppositions (événements non observés), qui doivent être invoqués, augmentent. C'est un principe général en science moderne que l'explication nécessitant le plus petit nombre de suppositions doit toujours être adoptée. Nous devons choisir toujours la plus simple explication d'un phénomène, mais jamais à l'exclusion de certaines évidences. La théorie scientifique la plus probable est celle qui explique tous les faits observés de la façon la plus simple. ”[28]

Et nous devons nous élever contre la géologie uniformiste non parce qu'elle manque de probabilité, mais parce qu'elle simplifie considérablement le problème en ignorant l'évidence contraire, ou en changeant sa nature par des procédés non scientifiques.

Que faire alors avec nos “ frères ” évolutionnistes théistes ? Ils acceptent les grands âges géologiques uniformistes et à partir de là, ils sont coincés jusqu'à être obligé d'accepter le hasard et la sélection naturelle comme des processus valables et dont Dieu s'est servi pour faire évoluer tout ce qu'Il a créé. Ils ont alors inventé la théorie restitutionniste (Gap Theory), la théorie de la création progressive, celle de la double révélation, celle du cadre, la néo-orthodoxie, celle du chaos, celle de la collision, celle du jour/âge (Day/Age), et l'hypothèse de la nébuleuse primitive que nous allons étudier brièvement un peu plus loin.

A toutes ces “ théories ” nous opposons la Parole de Dieu, et notamment deux raisons principales pourquoi la jeunesse de la terre est si importante pour celui qui croit en Dieu et Sa Parole. Ce ne sont pas des raisons scientifiques, elles sont déjà développées dans ce chapitre. Nous savons que la science humaine est seulement une interprétation de la preuve et peut, et en effet, change tout le temps. Comme nous l'avons vu, la science corrobore le fait de la jeunesse de la terre, mais ici je voudrais ajouter des raisons bibliques au bénéfice de ceux qui s'appellent des chrétiens, et pourtant ne croient pas ce que la Bible dit clairement.

La première raison biblique pour une terre jeune est la mort avant le péché. La Bible est très claire que la mort était un résultat direct du péché d'Adam. Comment alors pouvons-nous accepter la mort dès le début de la création ? Si nous acceptons une vieille terre, nous devons accepter l'existence de la mort longtemps avant Adam, puisque les évolutionnistes théistes se conforment à la demande des longs âges nécessaires pour que l'évolution puisse avoir lieu. Leur réponse est que la mort venant d'Adam était seulement spirituelle. Si c'est le cas, alors ils doivent expliquer comment nous pourrions avoir une meilleure place dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre, qu'Adam et Eve en Eden. Rappelons-nous que dans la nouvelle création “ le loup habitera avec l'agneau... ” (Esaïe 11). Ceci ne peut arriver dans le monde que ceux, qui croient en une vieille terre, décrivent avant l'arrivée d'Adam. Dieu aura utilisé la mort comme un processus positif pour l'amélioration de la vie dans tous les scénarios évolutionnistes ? Dans ce cas là, la mort a été un processus créatif utilisé par Dieu ! Ce n'est pas le Dieu de la Bible.

La deuxième raison est l'expression “ c'était très bon ”. A la fin de chaque jour, Dieu a dit que Son processus créatif était bon et à la fin du sixième jour les Ecritures disent : “ Dieu vit tout ce qu'Il avait fait et voici, c'était très bon. ” (Genèse 1 : 31). Toute chose créée était très bonne. Sans aucune exception. Cette expression implique une Création parfaite sans péché, sans mort, sans rébellion... Tous les processus “ vieille terre ” ont la chute de Satan, la mort, le péché et toute autre sorte d'imperfections présents avant la fin du sixième jour. Ce qui implique que les déclarations claires de la Bible, soient n'étaient pas “ tout ce qu'Il avait fait ” ou bien n'étaient pas réellement “ très bonnes ”. Ainsi la position “ vieille terre ” est en opposition directe avec les paroles claires de la Bible.

La position “ vieille terre ” est une hérésie à cause de ces deux violations très claires de la Parole de Dieu. Ces deux conflits sont réels et pas seulement une interprétation du sens des mots. La mort avant la chute d'Adam et une Création imparfaite avant la fin du sixième jour sont une violation très concrète de la nature et du caractère de Dieu, comme Il se révèle dans la Bible.

Nous connaissons tous imparfaitement notre Dieu, mais ce qu'Il dit dans le récit de la Création est tellement clair qu'on ne peut pas se tromper, pourtant on peut être aveuglé. Et c'est notre droit et notre devoir de demander à ceux de nos frères, qui s'écartent de la saine doctrine, de vouloir se réconcilier avec Dieu en acceptant ce qu'Il dit dans Sa Parole. Amen ! “ Celui qui méprise la parole se perd. ” Prov. 13 : 13).


Le grand mensonge ou l'évolutionnisme dans tous ses états.

Notes

[1] - Extrait du livre “ Le grand mensonge ou l'évolutionnisme dans tous ses états. volume I” (le Chapitre XVII) par Louis C. Boné.

CREATIONNISME BIBLIQUE
Louis C. Boné
5, rue de l'Achillée
13800 Istres
France.
Tel: +33 4 42 55 02 53

[2] - En parlant du conte de fées du crapaud transformé en prince par le bisou d'une princesse.

[3] - Monty White, How old is the Earth? pp. 13 et 14, 1985.

[4] - J. E. Ransom, Fossils in America, p. 43, 1964.

[5] Moraine : ensemble des roches écrasées, transportées ou déposées par un glacier ou une inondation.

[6] - J. F. Lindsay, Journal of Sedimentary Petrology, vol. 36, pp. 719-732, 1966.

[7] - Larry Anderson, Oil made from garbage, Science Digest, vol. 74, p. 77, 1973.

[8] - Melvin Cook, Prehistory and Earth Models, p. 214.

[9] - Surtsey, Almenna, Reykjavik, 1964.

[10] - Se dit d'un réseau fluvial très dense et régulièrement ramifié.

[11] - Mysteries of the Solar System, Clarendon Press, Oxford, p. 110, 1968.

[12] - Idem.

[13] - Hans Patterson, Cosmic Spherules and Meteoritic Dust, Scientific American, vol. 202, p. 123, février 1960.

[14] - Interplanetary Objects in Review: Statistics of their Masses and Dynamics, Icarus, vol. 17, pp. 1 – 48, 1972.

[15] - The Earth, the Stars and the Bible, p. 60.

[16] - The Age of the Solar System, pp. 84 – 85.

[17] - Nuclear Geology, John Wiley, New York, 1954.

[18] - Where is the Earth's Radiogenic Helium?, Nature, vol. 179, p. 213, 1957.

[19] - Prehistory and Earth Models, p. 1 et suivantes.

[20] - Henry Morris, Science, Scripture and the Young Earth, 1985.

[21] - Tesla: unité d'induction magnétique.

[22] - Henry Morris, Science, Scripture and the Young Earth, p. 28, 1985.

[23] - Pour une étude plus poussée sur ce sujet, consultez : Dr. Thomas G. Barnes, Origin and Destiny of the Earth's Magnetic Field, 1983.

[24] - P. Moon & D. E. Spencer, Binary Stars and the Velocity of Light, publié dans le Journal of the Optical Society of America, vol. 43, pp. 635 – 644, 1953.

[25] - Newsweek, 10 mars 2003, p. 46.

[26] - The Velocity of Light and the Age of the Universe.

[27] - The Atomic Constances, Light and Time, South Australia, Standford Research International, 1987.

[28] - Prof. E. H. Andrews, God, Science & Evolution, Evangelical Press, p; 108, 1980.