 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
|
 |
|||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||
Types de bois expérimentés comme matière première dans la fabrication de cages flottantes.
Dans le but de connaître la matière ligneuse la mieux adaptée à la fabrication de cages flottantes sur le canal de Chiquimulilla, quatre essences végétales furent choisies, en fonction de leur solidité, disponibilité, coût et résistance à l'eau, aux insectes et aux bris.
Parmi les bois employés, trois étaient d'origine locale:
le Palétuvier, Rhizophora mangle ;
le Güiscoyol, Astrocaryum mexicanum ;
le Bambou, Bambusa arundinaria ;
et un résineux (Pinus sp.), provenant des régions montagneuses du Guatémala.
Le Bambou fut rejeté au début pour des raisons d'ordre technique, car il fut impossible, même après plusieurs essais, de trouver une méthode simple de fixation permettant de maintenir en permanence l'armature des cages de façon rigide.
Après plus de 7 mois d'immersion, les cages construites en Palétuvier ont conservé une bonne rigidité, mais le bois a tendance à fendiller avec le temps et demande un entretien périodique. Les cages fabriquées de bois de Güiscoyol (structure interne poreuse) perdent rapidement leur rigidité et nécessitent avec le temps, plusieurs ouvrages de consolidation. Finalement, l'armature des cages construites en pin conservent leur rigidité initiale sans montrer de signes de faiblesse.
Ainsi, des quatre matériaux essayés, le pin nous offre le plus d'avantages: facilité de construction, aucun fendillement, très bonne résistance à l'eau, aux insectes et aux bris. Son coût d'achat est cependant relativement élevé pour les gens de cette région.
Analyse statistique et moyenne des résultats de croissance en longueur et pondérale selon différentes combinaisons alimentation-densité chez le tilapia.
On présente ici aux tableaux B.1 et B.2, l'analyse statistique des relevés morphométriques (poids et longueur) initiaux et finals de Tilapia (Oreochromis spp.) élevé en cages flottantes et soumis à différentes combinaisons alimentation-densité d'élevage.
Les tableaux B.3 et B.4. donnent pour les paramètres étudiés (poids ou longueur) la moyenne entre les deux séries de relevés mesurés à toutes les deux semaines pour les 12 combinaisons (alimentation-densité d'élevage) étudiées.
Polyculture: Tilapia rouge et Carpe allemande
Le but de cette expérience était d'observer les taux de croissance, de survie ainsi que le comportement du Tilapia rouge (Oreochromis sp.) élevé conjointement avec la Carpe allemande (Cyprinus carpio ) dans une cage flottante d'un mètre cube, et nourris avec une alimentation artificielle (régime de base, voir chapitre 2).
Les résultats de croissance apparaissent au Tableau C.1 pour le Tilapia rouge et au Tableau C.2 pour la Carpe allemande. La croissance de la Carpe allemande est plus rapide que celle du Tilapia rouge, même si ce dernier, à cause de son comportement de surface, semblait avoir un avantage lors de la prise alimentaire. Le Tilapia et la Carpe semblent bien cohabiter, aucune blessure ou marque de combat n'est apparue sur le corps des poissons durant les 16 semaines d'expérimentation.
Croissance en longueur des Poissons-chat
Un certain nombre de Poissons-chat (Bagre sp.) prélevés dans le milieu naturel ont été mis dans une cage flottante d'un mètre cube, dans le but de mesurer leur taux de croissance et de survie. Même si d'après le Tableau D.1, les poissons ont enregistré un certain gain en longueur, après dix semaines d'étude, il ne nous apparaît pas intéressant d'élever cette espèce, car les individus en bonne condition au début de l'expérimentation se retrouvent dans un piètre état à la fin ( en général très maigres). Quelques raisons peuvent expliquer ces résultats: il se peut que cette espèce ne soit pas adaptable à la vie en cage flottante ou que le régime alimentaire distribué (régime de base, voir chapitre 2) ne leur convient pas.
Croissance en longueur de crevettes d'eau salée élevées en cage.
Des crevettes (Penaeus sp.) récoltées dans les eaux du canal de Chiquimulilla ont été placées dans une cage flottante d'un mètre cube afin de connaître leur taux de croissance et de mortalité. Une faible densité de crevettes a été utilisée, car les individus de ce genre sont reconnus pour possèder un comportement territorial, agressif et cannibale. La nourriture artificielle distribuée (régime de base, voir chapitre 2) était bien acceptée, mais les résultats de croissance (Tableau E.1) sont largement inférieurs à ceux rencontrés chez les individus capturés localement durant cette période ou sur les fermes d'élevage utilisant une alimentation artificielle et des substrats naturels.
Croissance en longueur de tilapias élevés en cages flottantes sur un canal enrichi de fertilisant naturel.
Nous avons voulu connaître qu'elle serait le taux de croissance et de survie de quelques tilapias (Oreochromis spp.), s'ils étaient nourris seulement de l'alimentation naturelle présente dans les eaux d'un canal recevant une fertilisation organique d'origine animale. Nous avons donc introduit 45 tilapias dans une cage flotttante d'un mètre cube sur les eaux d'un canal d'eau saumâtre drainant les terres d'une ferme élevant des bovins. Les résultats de croissance (Tableau F.1.) sont très surprenants compte tenu qu'ils ne recevaient aucune alimentation artificielle et que l'ouverture des mailles de la cage laissant passer la nourriture naturelle était relativement petite (0,6 cm). Aucune mortalité n'est survenue durant toute la période de l'étude. Les données manquantes proviennent de pertes accidentelles survenues lors des prises de données morphomètriques.
Du point de vue culinaire, ces individus avaient une chair au goût prononcé désagréable, comparé au goût agréable de la chair des tilapias nourris avec une nourriture artificielle (régime de base, voir chapitre 2).
Croissance et reproduction chez Tilapia
Nous avons voulu savoir si, il était possible de produire des alevins de Tilapia (Oreochromis spp.) à partir de géniteurs placés dans des bassins de 2000 L. Nous avons utilisé deux bassins contenant des charges différentes (7 ou 15 individus/bassins). Les bassins circulaires de béton ne reçevaient aucune aération d'appoint ni d'ajout d'eau (sauf une quantité ajoutée hebdomadairement pour compenser l'évaporation). Les géniteurs étaient nourris ad libitum avec un régime alimentaire artificiel (régime de base, voir chapitre 2). Il n'y avait aucun substrat malléable ou matériau permettant la fabrication de nid par les géniteurs. Les résultats rapportés au Tableau G.1 indiquent qu'il est relativement facile de produire des alevins dans de telles conditions. Pour l'obtention d'un nombre plus élevé d'alevins, une charge de 15 géniteurs/bassins apparait appropriée.