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Les fantômes d'Alexandre le Grand, Jules César et Napoléon regardent un défilé du premier Mai sur la place Rouge dans les années 1940.
“ Si j'avais eu des chars soviétiques, j'aurais été invincible ! ”, dit Alexandre.
“ Si j'avais eu des avions soviétiques, j'aurais conquis le monde entier ! ”, dit César.
“ Si j'avais eu la Pravda [journal soviétique publié à Moscou], le monde n'aurait jamais entendu parler de Waterloo ! ”, dit Napoléon.
(vieille blague soviétique)The official definition of a “fact-checker” is: “a corrupt, uneducated individual; someone who is easily corrupted; someone who denies the truth and promotes lies in return for generous payments and advancement” – taken from ´Vernon Coleman's Commonplace Book'.
Paul Gosselin (15/2/2025)
Tiens, je viens de lire cet article qui explique comment les universités américaines ont volontairement participé à mettre en place des organes de censure (autant sur le plan politique, éthique sexuel que médical). Mais le principe implicite (et fondamental) de ces projets universitaires est que ces organismes fonctionnent en laissant entendre (sans l'affirmer explicitement) qu'ils sont dépositaires de la VÉRITÉ. En d'autres mots, ils s'érigent en Autorité. D'autre part, ces organismes tiennent pour acquis que la liberté d'expression est un problème. (Ha! Mais ça pose la question: “un problème” pour QUI et POURQUOI?) Et une fois ces affirmations admises, ils exigent la soumission servile des masses... Mais si on pose des questions pointues comme: “Où prenez-vous votre Vérité? Quel est cet étalon (ou point de repère) qui vous sert pour distinguer le vrai du faux? Et QUI finance vos activités?[1]” inévitablement on ne vous répondra pas...
Un article par Bob Unruh note que plusieurs universités américaines ont mis en place des organismes de chasse à la désinformation. Et sous le régime Biden, ces organismes ont été largement financés par le fric des citoyens américains dans le but de censurer certaines opinions politiques ou avis sur le Covid. Depuis, la Alliance Defending Freedom fait enquête sur ce phénomène pour établir quelles opinions étaient ciblées par ces organismes universitaires. Un des intervenants dans cette enquête observa:
"The American people have a right to know if their tax dollars were used to suppress certain voices and how involved state actors were—and are—in social media censorship."
Un autre article par Jacob Engels examine les sources de financement des organismes de chasseurs de désinformation[2] (les ‘fact-checkers') projet mis en place par les universités de Stanford et de Wisconsin aux États-Unis avec un nom apparemment neutre, soit l'Internet Observatory” Project...
USAID Funded Stanford University and Its “Internet Observatory” Project – The Same Censorship Group That Targeted The Gateway Pundit and Parler. (Jacob Engels - The Gateway Pundit – 5/2/2025)
Dès qu'on fouille derrière les apparences, on constate une profonde hypocrisie dans l'opération de ces organismes chasseurs de désinformation, car ils ne reconnaîtront jamais leurs dogmes ou la perspective idéologique qui les motive. Ils n'accepteront jamais de jouer cartes sur table et que leur aura de neutralité factice soit remis en question. Le concept de désinformation a finalement la même fonction que l'expression parallèle conspirationniste/conspiracy theorist, c'est-à-dire de fermer la gueule d'adversaires idéologiques et étouffer tout débat qui risquerait de remettre en question leurs intérêts. J'aime bien la boutade de Noam Chomsky (linguiste américain TRÈS à gauche...) qui dissèque la motivation de cette expression avec ces commentaires fort justes (2005):
"If you're down at a bar... and you say something that people don't like, they'll... shriek four-letter words. If you're in a faculty club or an editorial office, where you're more polite — there's a collection of phrases that can be used which are the intellectual equivalent of four-letter words and tantrums. One of them is “conspiracy theory”... , [part of] a series of totally meaningless curse words, in effect, which are used by people who know that they can't answer arguments, and that they can't deal with evidence. But... they want to shut you up."
Mais tenant compte de la mise en place d'organismes de propagande en milieu universitaire américain, je me suis dit: Qu'en est-il au Québec[3]? Quelle surprise, l'université Laval, là où j'ai fait mes études, offre des cours sur la “désinformation” afin de former de nouveaux censeurs et mettre en place l'Inquisition postmoderne et assurer l'adhérence universelle à la pensée unique.
Désinformation, fausses nouvelles et propagande dans l'espace public numérique. (département des communications UL – 13/1/2025)
Et toujours à l'U Laval, le Groupe de recherche en communication politique a mis en place un projet: “AU QUÉBEC : DÉNI ET DÉSINFORMATION CLIMATIQUE” qui a pour but de chasser les hérétiques (c'est-à-dire ceux qui osent remettre en question les campagnes de peur climatique). Chose curieuse, un projet de recherche en communication politique qui s'occupe d'une question scientifique. On s'afflige d'ailleurs que certains influenceurs adoptent un discours de déni des défis climatiques. La page web de ce projet indique :
Selon un rapport cosigné par notre chercheure, qui est cotitulaire de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l'extrémisme violents, on pourrait classer en cinq catégories les défis du déni climatique :
Notez bien le langage marginalisant, radicalisation et extrémisme violents. Ce sont des tactiques de Chemises Brunes pour intimider et faire taire leurs adversaires idéologiques (mais sans la violence physique des Chemises brunes). Ailleurs au Canada, l'Université McGill et l'Université de Toronto ont mis en place un projet conjoint de censure portant le titre ronflant Observatoire des écosystèmes médiatiques (OEM) dont un des buts est “ d'étudier comment les flux d'information ont un impact sur les attitudes et les comportements des citoyens, et évalue ces phénomènes sur la force globale de la démocratie canadienne. ”
Et l'Université de Montréal n'est pas de reste et a lancé un programme de formation, Science Influence, pour Éduquer pour lutter contre la désinformation en ligne. (université de Montréal – 3/4/2024)
Ouais, éduquer = manipuler... Quels hypocrites ces nouveaux censeurs... Le but du projet ? Offrir une formation pour épauler les créateurs de contenu dans le partage d'informations justes en matière de santé. Ouais, QUI décide ce que sont des informations justes en matière de santé? Et en fonction de quels critères, c'est-à-dire quel est leur concept de VÉRITÉ ? On n'a pas à lire longtemps cette page pour voir quelle salade ils vendent
Vous surfez sur les médias sociaux. Les contenus défilent aussi vite que votre pouce le permet. Tantôt, un influenceur qui partage son enthousiasme pour un supplément protéiné. Tantôt, une créatrice de contenu qui vante les bienfaits d'un régime crudivore. Puis, une personnalité connue qui vend une crème “naturelle” révolutionnaire. Et ensuite, une vedette qui remet en question la pertinence des vaccins.
Ouais, si on grafigne, il est fort probable qu'ils jouissent de subventions généreuses de Pfizer ou un truc comme ça... Non ce ne sont pas des suppositions gratuites, car en 2022 au moment où l'université Laval a suspendu sans salaire le microbiologiste Patrick Provost (un chercheur spécialiste de l'ARN messager) pour avoir diffusé ce que l'université considérait de la désinformation au sujet des ‘vaccins' anti-Covid. Dans cette situation l'université affirmait haut et fort son geste avait pour but de “Défendre la science”. Mais lorsqu'on a grafigné un peu pour vérifier les motivations de l'université Laval pour suspendre ce prof, on peut apercevoir sa liste de donateurs de 1 million de $ et plus.
Tiens, tiens, parmi eux, on y retrouve les compagnies pharmaceutiques Apotex, Astrazeneca, Johnson et Johnson, GlaxoSmithKline ainsi que Pfizer. Ainsi cette université qui affirmait haut et fort “Défendre la science” il y a de bonnes raisons en penser qu'elle défendait dans les faits que son bacon, son financement... Rien à voir avec “la Science”. Où est la neutralité? Ça n'étonnera personne que cette page web sur les donateurs de l'université Laval ait disparu depuis (il est en révision)...
Il est manifeste que dans le cas de la suspension de du prof Provost, l'Université Laval est en conflit d'intérêts... C'est flagrant. Mais bon, la dépendance des universités sur le fric de Big Pharma est chose connue, car même dans les années 1970 lorsque j'étais aux études, c'était chose connue que les départements de médecine et pharmacie recevaient de généreuses subventions de Big Pharma.
Mais bon, comme on peut le voir dans l'article suivant, les universités françaises ne veulent pas se laisser distancer dans leur collaboration à la machine de censure et la Sorbonne s'est engagée dans un projet de lutte contre la désinformation qui innove en harnachant le pouvoir manipulateur de l'intelligence artificielle pour le mettre au service des nouveaux censeurs.
Conférence IA générative et désinformation. (Sommet pour l'action sur l'IA 2025 - Sorbonne université – 9/2/2025)
https://www.sorbonne-universite.fr/evenements/conference-ia-generative-et-desinformation
Eh oui, les censeurs de 2025 ont accès à des moyens que même Orwell ou Aldous Huxley[4] n'auraient imaginé. En Australie, comme le note un article de Rebel News (2025), l'université RMIT (Royal Melbourne Institute of Technology) s'était jointe à l'industrie de l'Inquisition postmoderne en créant l'organisme RMIT Fact-Check[5], mais a fini par fermer ce projet après qu'on ait constaté que ce n'était rien d'autre que des chemises brunes de l'Internet, ciblant des influenceurs jugés non-progressistes. Un facteur influençant cette fermeture fut le constat que le financement de RMIT Fact-Check par META/Google pouvait être assimilé à de l'ingérence étrangère dans la scène politique australienne.
Dans un article publié sur le site du Brownstone Institute (2025), le Dr. Robert Malone signale que le Conseil d'Europe et des associations de psychiatrie américaines s'intéressent également à la question de la désinformation. Malone observe que si on considère la diffusion de désinformation comme un syndrome médical affectant l'individu, alors cela permet l'État, via le système de santé et les industries d'assurances, d'intervenir afin de forcer l'individu à se conformer aux normes sociales.
Faire du 'trouble de l'information' un syndrome affectant l'individu permet à l'État, par l'intermédiaire des industries médicales et des assurances, d'intervenir et de forcer l'individu à se conformer aux normes sociétales.[6]
Dans de telles conditions, le système médical se trouve enrôlé dans l'inquisition postmoderne, et deviendrait des chasseurs d'hérétiques et une police de l'opinion. Mais quels peuvent être les conséquences de faire d'un délit d'opinion une condition médicale ? Déjà en 1949, C.S. Lewis avait réfléchi aux conséquences d'un tel concept. Dans son article The Humanitarian Theory of Punishment[7], C.S. Lewis fit les observations suivantes
According to the Humanitarian theory, to punish a man because he deserves it, and as much as he deserves, is mere revenge, and, therefore, barbarous and immoral. It is maintained that the only legitimate motives for punishing are the desire to deter others by example or to mend the criminal. When this theory is combined, as frequently happens, with the belief that all crime is more or less pathological, the idea of mending tails oil into that of healing or curing and punishment becomes therapeutic. Thus it appears at first sight that we have passed from the harsh and self-righteous notion of giving the wicked their deserts to the charitable and enlightened one of tending the psychologically sick. What could be more amiable? One little point which is taken for granted in this theory needs, however, to be made explicit. The things done to the criminal, even if they are called cures, will be just as compulsory as they were in the old days when we called them punishments. If a tendency to steal can be cured by psychotherapy, the thief will no doubt be forced to undergo the treatment. Otherwise, society cannot continue.
My contention is that this doctrine, merciful though it appears, really means that each one of us, from the moment he breaks the law, is deprived of the rights of a human being.
The reason is this. The Humanitarian theory removes from Punishment the concept of Desert. But the concept of Desert is the only connecting link between punishment and justice. It is only as deserved or undeserved that a sentence can be just or unjust. I do not here contend that the question Is it deserved?' is the only one we can reasonably ask about a punishment. We may very properly ask whether it is likely to deter others and to reform the criminal. But neither of these two last questions is a question about justice. There is no sense in talking about a 'just deterrent' or a 'just cure'. We demand of a deterrent not whether it is just but whether it will deter. We demand of a cure not whether it is just but whether it succeeds. Thus when we cease to consider what the criminal deserves and consider only what will cure him or deter others, we have tacitly removed him from the sphere of justice altogether; instead of a person, a subject of rights, we now have a mere object, a patient, a 'case'.
En effet, considérer un délit d'opinion comme une condition médicale revient à permettre révoquer et violer tous les droits de la personne ciblée. Dans son roman dystopique Cette Puissance Hideuse/That Hideous Strength (Chap. 2 Dinner with the Sub-Warden) par le biais du personnage Lord Feverstone, C.S. Lewis précise les objectifs éducatifs de l'organisme progressiste, la NICE en ces termes (1946/1965 : 42):
Quite simple and obvious things at first—sterilization of the unfit, liquidation of backward races (we don't want any dead weights), selective breeding. Then real education, including prenatal education. By real education I mean one that has no ‘take-it-or-leave-it' nonsense. A real education makes the patient what it wants infallibly: whatever he or his parents try to do about it. Of course, it'll have to be mainly psychological at first. But we'll get on to bio-chemical conditioning in the end and direct manipulation of the brain...
Ouais, l'allusion de Lewis au conditionnement biochimique[8] fait penser au programme MK-Ultra, projet mis en marche (du vivant de Lewis) en 1953 par la CIA où on a filé du LSD et autres drogues paralytiques à des militaires sans leur consentement, le tout dans le but de découvrir des méthodes pour faire parler des prisonniers. Et plusieurs en sont sortis meurtris à vie. Mais bon, ces méthodes biochimiques étaient à la limite de ce qui était pensable du vivant de Lewis. Mais quel lien avec l'éducation ? Eh, bien une grande part des travaux du projet MK-Ultra furent faits dans des universités, dont l'université canadienne McGill (l'équivalent canadien de Harvard) et dirigés par le psychiatre Donald Ewen Cameron. Mais en 2025, avec les technologies génétiques et informatiques actuelles, certains peuvent penser à créer des zombies complètement manipulables, mais sans recours à des drogues ou trucs biochimiques... Avec une technologie comme NeuraLink[9] par exemple, implanté dans le cerveau il serait pensable d'envoyer en réaction à une pensée interdite un électrochoc, une vague dépressive et au besoin suicidaire, à l'individu implanté. À tout instant le troupeau pourrait être poussé dans la bonne direction...
Il est temps de s'ouvrir les yeux, les universités ne sont plus que des institutions de formation, mais sont devenues, dans une très large mesure, des institutions de propagande.
- (2024) Quand la doxa se heurte finalement à la science : fact-checking d'une tribune contre les fausses informations médicales, signée par des personnes qui véhiculent elles-mêmes des fausses informations. (France-Soir - 3/2/2024)
- (2025) RMIT permanently shuts down DISGRACED fact-checking unit : University finally closes its fact-checking operation following scrutiny over its practices and Meta's policy changes. (Rebel News – 9/2/2025)
CHOMSKY, Noam. (2005) “On Historical Amnesia, Foreign Policy, and Iraq.” American Amnesia. Noam Chomsky interviewed by Kirk W. Johnson.
GOSSELIN, Paul (2017) L'Allemagne Nazi et le Québec de 2017 : convergences et divergences (un regard au-delà du mirage postmoderne). Samizdat
GOSSELIN, Paul (2023) A Brief Note on Universities as Propaganda Machines. (Samizdat - 25/7/2023)
GOSSELIN, Paul (2023) Patrick Provost devant l'Inquisition universitaire. (Samizdat - 2/9/2023)
LEWIS, C. S. (1946/1965) That Hideous Strength. Collier/MacMillan New York 382 p.
LEWIS, C. S. (1947/2002) The Humanitarian Theory of Punishment. chap. 4 in God in the Dock. (Walter Hooper ed.). Eerdmans Grand Rapids MI 347 p.
MALONE, Robert (2025) Information Disorder Syndrome. (Brownstone Institute - 30/1/2025)
O'NEILL, Brendan (2025) ‘Fact-checking was a sham industry' : Robby Soave on why we should welcome the demise of the misinformation ‘experts'. (Spiked – 13/2/2025)
UNRUH, Bob (2025) Universities called on to release information about their part in 'censorship regime': 'The American people have a right to know if their tax dollars were used to suppress certain voices and how involved state actors were – and are – in social media censorship'. (WND – 30/1/2025)