Ce qui est arrivé à un chrétien au cours de son doctorat est choquant et honteux, mais sa situation était loin d’être unique.

David F. Coppedge - Creation - Evolution Headlines

Corey Miller a finalement décidé de raconter son histoire. Sur son chemin vers un doctorat en philosophie, il a été bloqué, persécuté, censuré et humilié à plusieurs reprises. Pourquoi? Parce qu'il ne pouvait pas remplir les conditions d’admission? Non, il a intitulé son article dans The College Fix, "J'ai été contraint d'abandonner mon programme de doctorat à cause de ma foi ouverte en Jésus-Christ. Voici mon histoire." Passer d'étudiant de premier cycle au doctorat en tant que chrétien était une bataille continuelle. Voici quelques-uns des types de censure et de persécution qu'il a endurés:

• On lui a dit de ne pas partager ses vues chrétiennes dans une classe de première année, et ont lui a donné un F.
• Il a reçu des appels bidon à 3 heures du matin de ses camarades se moquant de sa foi.
• Il a été appelé schizophrène et délirant par son professeur de psychologie.
• Il a déposé par un conseiller diplômé athée et interdit de poursuivre ses études de doctorat.
• En tant que professeur auxiliaire, il a été menacé par des professeurs et des étudiants.[1]
• Forcé d'aller à l'étranger pour compléter son doctorat.

"Après ces expériences en tant qu'étudiant de premier cycle, diplômé, et professeur, j'ai réalisé à quel point les universités peuvent être hostiles à tous les niveaux de la strate si vous ne croyez pas les bonnes doctrines. L'enseignement supérieur est devenu si profondément sécularisé qu'un point de vue alternatif est étranger, importun, attaqué et expulsé. Finalement, j'ai terminé mon doctorat en théologie philosophique à l'Université d'Aberdeen en Écosse en 2014."

Les censeurs étaient implacables. Lorsque Miller a parlé ouvertement de sa foi, il a été censuré. Quand il a été discret au sujet de sa foi, il a été démasqué et censuré. Lorsqu'il a essayé l'approche du cheval de Troie (entrer dans le monde universitaire et devenir l'un des leurs), il a été démasqué et censuré. Cela n'avait rien à voir avec ses qualifications. La raison en était le biais intolérant, et profondément antichrétien dans le monde universitaire:

Les enquêtes montrent souvent que le ratio professeurs libéraux/conservateurs pour les personnes de plus de 65 ans qui se préparent à la retraite est de 12:1. Pour les nouveaux étudiants de moins de 36 ans, il est de 23:1. Dans certains départements, il est littéralement de 70:1. Il y a une lumière au bout du tunnel et c'est un train qui approche.

Les marxistes, les militants LGBT, et les gauchistes ont carte blanche pour vendre leur salade sur la plupart des campus universitaires. Les chrétiens, cependant, sont victimes de harcèlement, de persécution et de censure. Compte tenu de son expérience, Miller a décidé de faire quelque chose à ce sujet.

Au lieu d'une approche cheval de Troie, je me bats aujourd'hui en utilisant un assaut frontal intégral. Peu de temps après avoir obtenu mon doctorat, je suis devenu président et chef de la direction de Ratio Christi: Campus Apologetics Alliance.

Miller considère la situation comme un combat, non seulement pour la liberté de défendre la foi chrétienne sur les campus universitaires, mais aussi pour préserver l'existence même d'une voix chrétienne. C'est un combat pour notre culture et notre civilisation aussi, prévient-il.

Nous croyons non seulement en la défense de la foi, mais également en la défense de la capacité de la défendre, qu’il s'agisse de codes de parole, de zones de parole, de déni de fonds sur le campus ou de politiques alternatives pour tous les arrivants où nous ne pouvons pas obtenir l’approbation de clubs si nous insistons pour que nos dirigeants soient chrétiens.

Nous avons été impliqués dans au moins 17 procédures judiciaires, avons remporté une victoire fédérale dans une université et récemment remporté une autre victoire ce mois-ci.

Abattre, réduire au silence, et censurer les sceptiques de Darwin

Un de nos collaborateurs, Jerry Bergman, a alerté le rédacteur en chef de CEH sur l'histoire de Miller publiée le 22 mai. Le Dr Bergman en sait beaucoup sur la persécution des chrétiens et des créationnistes dans les milieux universitaires. Pendant 30 ans, il a rassemblé des études de cas similaires à celles de Miller, et les a publiées dans des livres et des articles. Son premier livre majeur sur le sujet, Slaughter of the Dissidents: The Shocking Truth About Killing the Careers of Darwin Doubters (2008, 475 pages), avec 45 critiques avec cinq étoiles sur Amazon, a choqué les lecteurs avec des récits de plus de dix personnalités qui ont souffert de l'injustice et de la censure des darwinistes dans les milieux universitaires et dans la presse.

Ainsi va l'université, ainsi va la culture. L'université est l'institution la plus influente de la civilisation occidentale. De là viennent nos médecins, avocats, dirigeants politiques, journalistes, artistes, enseignants de l'enseignement primaire et secondaire et même futurs professeurs. Staline a dit un jour que "les idées sont plus puissantes que les armes à feu. Nous ne laisserons pas nos ennemis avoir des fusils, pourquoi devrions nous les laisser avoir des idées?" Et Abraham Lincoln a déclaré, "la philosophie dans la salle de classe d'une génération sera la philosophie du gouvernement dans la suivante." - Corey Miller

Le deuxième livre de Bergman, Silencing the Darwin Skeptics: The War Against Theists (2012, 385 pages) a ajouté cinq longs récits supplémentaires de victimes, plus des courts récits de 15 autres. En outre, ce livre a interpellé des institutions spécifiques pour violations persistantes des droits des "sceptiques de Darwin" - un terme plus large que celui de chrétien, de créationniste ou de théiste. Les sceptiques de Darwin incluent tous ceux qui doutent du consensus séculier selon lequel l'évolution darwinienne est capable d'expliquer le monde et l'univers. Bergman montre également pourquoi les appels adressés aux organisations juridiques typiques censées protéger nos droits (ACLU, NEA, et AAUP) échouent généralement, car ces organisations sont tout aussi hostiles que les darwinistes universitaires, de même que les tribunaux. Les discussions sur les tactiques utilisées par ces totalitaires pour ridiculiser et réduire au silence ceux qui refusent de plier le genou devant Saint Darwin sont les plus intéressantes de ce livre. Bergman compare ces tactiques à celles utilisées par les nazis.

"Les chrétiens ont largement fondé l'université en tant que caractéristique principale de la civilisation occidentale. Mais aujourd'hui, nous nous battons pour notre droit d'exister sur le campus. Les élites modernes ne se soucient d’aucune manière de la marginalisation des chrétiens. Mais les chrétiens qui dorment plutôt que de se battre pour notre droit, sacrifient non seulement notre voix, mais celle de la civilisation occidentale."- Corey Miller

Le troisième livre de la série, Censoring the Darwin Skeptics: How Belief in Evolution Is Enforced by Eliminating Dissidents (2018, 495 pages), contient tout le nouveau matériel, fournissant une forte clé de voûte à l'intégralité de la trilogie. Huit nouvelles études de cas sont présentées en détail, mais avant elles, Bergman révèle la tactique des censeurs. Pendant dix chapitres, il décrit la censure généralisée à l'encontre des sceptiques de Darwin dans notre société et comment les responsables le font partout, en utilisant une tactique à la fois subtile et flagrante. Par exemple, les librairies et les bibliothèques cachent des ouvrages sur le dessein intelligent écrits par des scientifiques titulaires de doctorats dans la section consacrée aux religions, mais présentent des ouvrages darwinistes rédigés par des athées comme Richard Dawkins dans la section consacrée aux sciences. Les journalistes s'emparent du texte standard pro-Darwin, d'un texte anti-créationniste pour leurs articles, et s'appuient sur les points de discussion darwinistes pour débattre de points de vue sceptiques sur le darwinisme. Les écoles donnent des mauvaises notes aux et vont même jusqu'à évincer les élèves qui essaient de présenter du matériel non darwinien en classe. Les universités refusent les subventions, les résultats de recherche et l'accès Internet aux sceptiques de Darwin. Les assemblées législatives des États refusent l'accréditation aux institutions qui souhaitent enseigner le créationnisme ou l'ID. Les pairs examinateurs refusent de publier des résultats critiques à l'égard de Darwin (cette tactique et la censure préalable des manuels scolaires garantissent que les étudiants et les chercheurs ne sont jamais exposés à d'autres idées). Avec toute cette documentation troublante, Bergman demande également, "L'évolution théiste est-elle une solution?" La réponse, étonnamment, est "Non." Les dogmatistes exclusivement darwiniens sont tout aussi hostiles aux partisans du compromis!

L'auteur de l'Épître aux Hébreux du Nouveau Testament a déclaré, "Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché" (Hébreux 12:4). Pourrait-on en arriver là? L’un des suspects dans la fusillade de l'école du Colorado du 8 mai haïssait les chrétiens et le président Trump, a rapporté WND (voir également cet article de Dreuz.info) mais louait Obama. Son complice était un transgenre, dit le New York Times. Ce n'est pas la première attaque meurtrière en Amérique motivée par la haine antichrétienne, ni probablement la dernière.

La richesse de la documentation de référence fournie par le Dr Bergman dans ces trois grands volumes devrait constituer un appel aux armes. Notre société est fière de la liberté de parole, de la liberté d'expression, et de la liberté de conscience. Tout étudiant ou employé qui remplit les conditions et réussit les tests doit être respecté, mais quand il s'agit de l'évolution, une seule vue est autorisée. Les darwinistes sont des totalitaires rigides. Les étudiants ne sont pas autorisés à remettre en question le darwinisme et le matérialisme scientifique qu’il implique, et s’ils le font, les conséquences sur leur carrière et leur réputation peuvent être désastreuses. Bergman décrit comment David Coppedge a été accusé de "harcèlement" à JPL pour avoir simplement partagé des documents sur le dessein intelligent avec des collègues sympathiques. Pour cette infraction, il a été rétrogradé, menacé et finalement renvoyé, malgré un bon bilan de travail de 14 ans. Se défendre devant le tribunal, même avec l'aide de l'ADF, lui a coûté des dizaines de milliers de dollars et près d'un million de dollars de revenus perdus avant la retraite. Un juge libéral s'est prononcé contre lui sans aucune explication, puis a ordonné à Coppedge de payer 51 000 dollars à JPL. Sans travail et confronté à la chirurgie du cancer, il n'a d'autre choix que de renoncer à son droit de recours en échange de ne pas avoir à payer les frais de justice (comme si les avocats bien payés et l'équipe juridique internationale de JPL avaient besoin de cet argent). "L'affaire Coppedge illustre avec une clarté déchirante," écrit Bergman, "la tromperie et les coups bas en coulisse que nous avons observés de la même manière lors de l'examen de nombreux autres cas présentés dans cette trilogie" (p. 371).

Procurez-vous ces livres, en particulier le plus récent, Censoring the Darwin Skeptics. Sachez ce que les douteurs de Darwin doivent affronter. La même tactique continue aujourd'hui contre les sceptiques de Darwin et contre toute notre histoire culturelle, fondée sur le principe évident que nous sommes "créés égaux," et "dotés par notre Créateur" de droits inaliénables. Mais comme les censeurs de 1984, les darwiniens réécrivent l'histoire selon leurs propres termes, effaçant la mémoire des grands scientifiques s’opposant au darwinisme et utilisant toutes les manigances possibles pour empêcher les étudiants impressionnables d’entendre les alternatives. Renforcé par les syndicats, les avocats, les tribunaux, la presse, les revues, les professeurs et même parfois le gouvernement, l'empire darwiniste totalitaire semble imprenable. La tâche de parler semble décourageante. Bien qu'il nous reste encore quelques moyens pour combattre (comme Internet, avec CEH par exemple), nous devons en tirer parti. Cela aurait-il davantage inspiré l'esprit de Corey Miller selon lequel le moment n'était plus venu d'adopter une approche de type cheval de Troie; c'est le moment pour un assaut frontal complet. Allez-y bien armé, car la connaissance, c'est le pouvoir.