Jacques Goulet [2] agr. Ph.D
APCQ – Québec
Jean-Paul II
L'éducation de nos enfants...
“ ... quelque chose d'irremplaçable et d'inaliénable qui ne peut donc être totalement délégué à d'autres ni usurpé par d'autres. ” (Familiaris consortio)
“ Durant mon mandat, il n'y aura pas de ministère de l'éducation. ”
Répété 3 fois par Jean Lesage, en mai 1961, Université de Montréal
Création du Ministère de l'éducation
sous le gouvernement libéral de Jean Lesage
Fondation de l'Association des Parents Catholiques du Québec (APCQ) par 1200 délégués en réaction aux premières recommandations de la Commission Parent proposant la déconfessionnalisation du système scolaire québécois
L'APCQ dépose au Parlement une pétition de 100,000 signatures en faveur des institutions privées.
Une loi est votée (loi 56) à l'unanimité des partis politiques permettant la survie de 150 institutions privées.
Rejet à 85% par la population de l'île de Montréal du projet de loi 62 du gouvernement de M. Jean-Jacques Bertrand voulant imposer à toute l'île des commissions scolaires unifiées et neutres.
Rejet du projet de loi 28 du gouvernement Bourassa, tentant lui aussi, d'imposer à toute l'île de Montréal des commissions scolaires unifiées et neutres.
À l'occasion de la loi 71 du gouvernement Bourassa, troisième refus de la population montréalaise de la commission scolaire unifiée et neutre.
Fondation à Montréal du Mouvement Scolaire Confessionnel par une coalition de 20 organismes catholiques
Premières élections scolaires
Consultation du Livre Vert du gouvernement Lévesque sur l'enseignement primaire et secondaire.
Cette consultation qui avait intentionnellement ignoré la confessionnalité scolaire, tourna en un référendum affirmant la volonté de la très forte majorité de la population de conserver ses écoles et ses commissions scolaires confessionnelles.
M. Jacques-Yvan Morin, Ministre de l'éducation, confirma publiquement que 85% de la population voulait le maintien de la confessionnalité scolaire.
L'APCQ présente, au Salon rouge, le Manifeste des Parents Chrétiens au nom d'une coalition de 620 mouvements représentant plus de 1 million de personnes. Ce Manifeste demandait le maintien de notre système scolaire confessionnel et la création d'un secteur “autre”, là où le nombre le justifie.
Présentation d'une pétition de 202,000 signatures à l'Assemblée Nationale (gouvernement Lévesque) par la Coalition pour la confessionnalité scolaire.
Projets de loi 106 et 107 de M. Claude Ryan. Ces deux projets sont une autre étape visant la conversion des écoles confessionnelles en écoles d'État, laïques et neutres.
Recours juridiques contre la loi 107 (anti-constitutionnalité).
On vise à faire reconnaître que la protection constitutionnelle de l'article 93 s'étend à tout le territoire de la province et non seulement aux CS catholiques et protestantes de Québec, de Montréal et aux dissidentes.
États généraux sur l'éducation
Rapport dissident de M. Gary Caldwell
M. Bisaillon, co-président, deviendra sous-ministre au Ministère de l'éducation
Le Québec demande et obtient d'être soustrait de l'application de l'article 93 de la Constitution canadienne garantissant à ses citoyens catholiques et protestants le droit d'administrer leurs écoles.
Adoption de la loi 95 qui impose un Cours d'État obligatoire d'éthique et de culture religieuse entrant en vigueur en septembre 2008.
Modification de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne...
“ ...les parents ou les personnes qui en tiennent lieu ont le droit d'exiger que, dans les établissements d'enseignement publics, leurs enfants reçoivent un enseignement religieux ou moral conforme à leurs convictions, dans le cadre de programmes prévus par la loi. ”
(article 41 de la CQDLP)
“N'ayez pas peur d'être à contre-courant” lance le pape aux jeunes.
[1] - Présenté lundi 4 juin 2007 – Québec
Énoncé de mission (CLÉ)
Nous demandons au gouvernement du Québec de suspendre la mise en application de la loi 95 afin d'y apporter les modifications nécessaires pour que :
1- le cours d'éthique et de culture religieuse de l'état soit optionnel tant à l'école publique que privée;
2- les Églises et les différents groupes religieux reconnus par l'État puissent offrir un enseignement religieux confessionnel à l'intérieur de l'horaire et des infrastructures scolaires en ayant la liberté d'établir le contenu et de choisir les intervenants qui donneront ces enseignements.
[2] - M. Jacques Goulet est professeur en Sciences des aliments à l'Université Laval; il est agronome et possède un doctorat en microbiologie. Il est vice-président de l'Association des Parents Catholiques du Québec et membre de la Coalition pour la Liberté en Éducation.