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Samizdat


Avertissement.

 



Il y a parfois des vies chrétiennes qui démarrent avec des victoires glorieuses et malheureusement terminent avec une catastrophe honteuse. La note qui suit vise un tel cas. Dans le passé j'avais traduit et mis en ligne le témoignage de Darlene Bogle, une chrétienne sortie de la vie lesbienne. Ce témoignage (publié d'abord dans la revue Cornerstone) apparaissait ici avec le titre "Quitter l'hiver: s'éloigner du lesbianisme".

Mais récemment on m'a fait savoir que Darlene Bogle est revenue au lesbiennisme.

Voici une note qu'elle a mis en ligne qui explique son comportement:

En somme Darlene Bogle a subie une tentation et elle y a succombée. L'Ennemi de son âme lui a tendu un piège et elle s'est jeté dedans. D'autres ex-gais chrétiens et des hétéros subissent pourtant des attaques comparables auss,i mais ne succombent pas. Les Écritures nous indiquent que:

Mais plutôt que reconnaître sa faute et la gravité de sa chute pour s'en repentir elle a chercher des moyens de défendre et justifier son comportement. C'est un exemple comme tant d'autres de l'influence de l'idéologie postmoderne qui nous dit qu'on a le "droit d'être heureux(se)". Les mensonges de la religion postmoderne sont puissants et affectent non seulement la génération qui nous entoure, mais un grand nombre d'évangéliques aussi. Lorsqu'on est confronté à une tentation très réelle, si on a bouffé ce présupposé postmoderne du "droit au bonheur" alors tous les autres engagements qu'on peut avoir pris devant Dieu deviennent secondaires face à ce "droit" fondamental au bonheur, le droit à l'orgasme. On se fout alors de la destruction que l'on sème. On se fout alors de la merde que l'on met sur notre témoignage d'alors. Tout ce qui compte c'est que "J'ai le droit d'être heureux(se)!" Mais il faut bien se rendre compte d'une chose, si on ose se donner le nom de chrétien, cela implique avoir des comptes à rendre, d'avoir une vie conforme aux enseignements de Christ, c'est-à-dire à TOUS ses enseignements, non pas uniquement ceux qui nous bénissent ou favorisent notre épanouissement momentanée.

Il ne faut pas s'étonner de retournements de situations comme celle de Darlene Bogle. Pendant deux générations environ dans les églises évangéliques en Occident on a semé une théologie superficielle qui nous affirme qu'on a le "droit" d'être béni(e), alors de tels développements, bien catastrophiques et honteux d'un point de vue biblique, sont le fruit logique de la théologie superficielle que l'on a répandu depuis tant d'années. On a semé de l'ivraie, il ne faut pas s'étonner de récolter de l'Ivraie.

La vie de la compagne lesbienne de Darlene est terminée, mais Darlene B vit toujours. J'ai toujours dit que le seul avantage du chrétien sur le non-chrétien c'est la repentance (saisie par la grâce). Pour le reste, on est fait de la même pâte, sujet aux mêmes tentations. On n'a AUCUNE supériorité intrinsèque. On est tous les enfants déchus d'Adam et Ève. De là, si Darlene Bogle se repends à nouveau de son comportement et des enseignements qu'elle a répandus, la grâce de Dieu est toujours là, mais dans son état actuelle, la voix qu'elle risque d'entendre au dernier Jour peut bien être celle qui dit: "Éloignez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité..."

Dieu seul saît...


Pour le reste, à tous ceux qui ont des sites web chrétiens je veux aviser que jusqu'à ce que j'ai des signes convaincants d'un changement de cap dans la vie de Mme Bogle, je dois retirer son témoignage et je recommande aux autres webmestres évangéliques de cesser de se référer au témoignage de Darlene Bogle comme exemple de conversion.

que Dieu nous secours afin qui nous puissions marcher dans la vérité et dans sa Lumière!


porte toi bien

Paul Gosselin
Webmestre
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"What we want in fact is not so much a father in Heaven as a grandfather in heaven - a senile benevolence who as they say 'liked to see young people enjoying themselves.'"

CS Lewis: The Problem of Pain
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"Tolerance, which in hell is called despair, is the sin which believes in nothing, cares for nothing, seeks to know nothing, interferes with nothing, enjoys nothing, loves nothing, hates nothing, finds purpose in nothing, lives for nothing, and only remains alive because there is nothing it would die for."
(Dorothy Sayers)
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