Francis Schaeffer[1]
Aujourd'hui, nous devons tenir bon au sujet de l'Écriture, sans faire de compromis, et ceci pour deux raisons: d'abord et avant tout, c'est seulement ainsi que nous pourrons rester fidèles à l'enseignement que la Bible donne sur elle-même et à ce que le Christ dit d'elle. Cette raison à elle seule devrait suffire, mais il est encore un autre motif: nous devons nous attendre à vivre des moments difficiles, aussi bien nous-mêmes que nos enfants spirituels et selon la chair. Si nous n'avons pas une compréhension solide de ce qu'est l'Écriture, nous ne serons pas équipés le moment venu.
Le christianisme n'est plus l'idéologie dominante en Occident et ne sert plus de fondement à notre législation. Nous nous trouvons à un moment où l'humanisme triomphe dans les domaines de l'éthique, des valeurs et du droit. Notre société ne possède plus que des valeurs relatives, basées sur des moyennes statistiques.
La Réforme, en affirmant fortement l'importance de la Bible, en disant que tout ce que l'Écriture enseigne est la révélation divine, a doté la société de structures spécifiques et y a fait éclore la liberté. Voici pourquoi les pays qui ont connu la Réforme ont pu jouir de libertés extraordinaires - telles que le monde n'en avait jamais connues auparavant - sans que surgisse le chaos, car le droit et la morale reposaient sur un fondement commun, l'enseignement biblique. Mais cette situation n'existe plus, et il est impossible de comprendre la société actuelle si nous ne voyons pas ce qui s'est passé. Si nous regardons le passé, il apparaît, par exemple, que c'est à partir de la fin des années 30 que le point de vue chrétien est devenu minoritaire aux États-Unis et qu'il ne recueille plus le consensus en éthique et en droit.
Le christianisme biblique enseigne, essentiellement, que l'on ne peut se trouver en présence du Dieu saint que sur la seule base de l'oeuvre accomplie par Christ. Comme son oeuvre est parfaite, il est inutile, et même impossible, d'y ajouter quoi que ce soit. Cependant, là où le christianisme fait l'unanimité comme ce fut le cas dans les pays de la Réforme (et aux États-Unis il y a encore quelques années), il apporte avec lui un bon nombre de bénédictions secondaires, c'est-à-dire, par exemple, la jouissance sans désordre de libertés extraordinaires, car les absolus fournissent un cadre au sein duquel s'exerce la liberté. Mais dès que ce cadre est ôté, comme c'est le cas aujourd'hui, les forces nées de la Réforme deviennent destructrices et conduisent la société au chaos. C'est ainsi que nous pouvons comprendre ce qui s'est passé dans les années 60, car c'est à partir de ce moment que nous avons vu réellement où va une société qui abandonne toute perspective chrétienne.
Au cours des années 70 et 80, la plupart des gens, les jeunes et les aînés, ne disposent plus que de faibles valeurs: la paix et la prospérité personnelles. Je ne parle pas ici de la paix du coeur, mais plutôt une insensibilité aux problèmes des autres, ceux du voisinage immédiat ou ceux du monde entier. Etre en paix personnellement, cela signifie mener une vie, quelqu'elle soit - bourgeoise ou «hippie», cela n'a grand importance - sans soucis majeurs, sans préoccupations de ce qui pourra advenir de fâcheux à ses enfants ou à ses petits-enfants. La prospérité consiste en une accumulation toujours croissante de biens matériels, indice d'une vie réussie. Ces deux objectifs, malgré leur faiblesse, s'imposent aux jeunes et aux moins jeunes de notre culture.
Il en allait autrement dans les années 60. À cette époque-là, les jeunes espéraient sincèrement améliorer leur vie, étant bien conscients de l'emprise sur la société des concepts de «paix» et de «prospérité» personnelles, mais leurs solutions n'étaient pas adéquates. Ils ont maintenant fait volte-face et abandonné toute espérance, devenant complètement apathiques. La plupart d'entre eux ont fini par s'approprier les faibles valeurs de la vie de leurs aînés. Telle est la situation, aussi bien chez nous qu'à l'étranger. De plus, nous commençons à voir une élite autoritaire remplir le vide ainsi créé et imposer des valeurs arbitraires. C'est dans ce cadre que nous, chrétiens respectueux de la Bible et nos enfants, nous devons nous préparer à vivre des jours difficiles. Le temps de la facilité est terminé pour les chrétiens évangéliques et, seule, une pensée solidement enracinée dans l'Écriture pour leur permettre de résister à la pression de cette culture envahissante, fondée sur le relativisme. Il faut se souvenir que ce qui a permis aux premiers chrétiens de tenir face à l'opposition de l'empire romain, ce sont les absolus qu'ils avaient reçus d'un Dieu infini et personnel dans l'Ancien Testament, et la révélation dans la personne du Christ et dans le canon, alors en formation, du Nouveau Testament.
Cependant, même si leur nombre grandit aux États-Unis et dans le monde entier, les chrétiens évangéliques ne sont pas unis pour défendre une position forte concernant les Saintes Écritures. C'est pourquoi j'en ai parlé dans une communication, lors du Congrès International pour l'Évangélisation Mondiale, tenu à Lausanne en 1974, dont voici un extrait:
«Nous devons l'affirmer: pour que les évangéliques méritent leur nom, il ne faut pas compromettre notre doctrine de l'Écriture. Que nous sert-il de croître numériquement si, en même temps, une bonne partie d'entre nous amoindrit l'essentiel, c'est-à-dire la Bible.
Nous devons constater avec tristesse qu'en certains endroits, Facultés de théologies ou autres institutions de ce genre, ainsi que chez certaines personnes, bien que portant le nom d'évangéliques, on observe une appréciation amoindri de l'Écriture. Voilà le problème: La Bible dit-elle la vérité, étant infaillible en tout ce qu'elle dit, même quand elle parle de l'histoire et du cosmos, ou alors ne fournit-elle une sorte de révélation que lorsqu'elle aborde des sujets religieux ?
Le coeur de la théologie néo-orthodoxe existentialiste, c'est que la Bible nous donne le moyen de faire des expériences religieuses, mais que, lorsqu'elle touche des domaines vérifiables, - savoir l'histoire et la science, elle contient des erreurs. Mais nous devons malheureusement constater que cette façon d'envisager l'Écriture s'est infiltrer dans des cercles dites évangéliques, de sorte que maintenant, l'on enseigne une théologie néo-orthodoxe, existentialiste sous le nom de théologie évangélique.
Il nous faut donc maintenant savoir si la Bible nous révèle une vérité propositionnelle (c'est-à-dire, une vérité que l'on peut exprimer sous forme de propositions) quand elle nous parle de l'histoire et du cosmos, donc quand elle fait part des événements se déroulant avant Abraham, dans les onze premiers chapitres de la Genèse, ou si elle n'a de valeur que lorsqu'elle traite de sujets purement religieux. T. H. Huxley, biologiste, ami de Darwin, le grand-père d'Aldous et de Julian Huxley, écrivit en 1890 qu'il prévoyait que dans un avenir pas trop éloigné, la foi serait détachée des faits, surtout en ce concerne la période pré-abrahamique de l'histoire, et que cette foi triompherait à jamais. Cette citation est surprenante, car elle date de 1890, c'est à-dire avant la naissance de la philosophie et de la théologie existentialistes. Elle témoigne d'une perspicacité remarquable. Je suis certain que pour Huxley et ses amis, cette phrase était une sorte de plaisanterie, car ils comprenaient bien que s'il fallait séparer la foi de tout fait et surtout de l'histoire pré-abrahamique, elle ne serait plus qu'une forme supplémentaire de ce que l'on appelle aujourd'hui un «trip[2]».
Il se trouve malheureusement qu'aujourd'hui, non seulement des théologiens néo-orthodoxes existentialistes, mais également des personnes qui se disent évangéliques, accomplissent la prophétie faite par Huxley. Il s'agit aussi bien de théologiens affirmant que tout n'est pas révélation dans la Bible que de scientifiques disant que l'Écriture n'enseigne rien (ou alors, peu de choses) sur le cosmos.
Martin Luther a dit: «Si j'annonce chaque portion de la vérité de Dieu le plus fort et le plus clairement possible, sauf précisément ce petit point qu'attaquent le monde et le diable, je ne confesse pas Christ, même si je l'annonce ouvertement. Quand la bataille fait rage, on mesure la loyauté des soldats à leur résistance sur tous les fronts; seulement s'ils flanchent là où l'ennemi attaque, ce courage se transforme en fuite et déshonneur.»
À notre époque, le champ de bataille, c'est l'Écriture. C'est l'heure de la vérité: ou bien nous tenons bon avec l'Écriture, ou bien nous la trahissons.
Voici la première chose à faire, avec amour, mais également avec clarté: on n'est pas vraiment évangélique si l'on ne fait pas de différence entre ceux qui reconnaissent pleinement l'Écriture et ceux qui la mutilent.»
La méthodologie existentialiste s'est infiltrée dans les milieux dits évangéliques; elle domine la philosophie, l'art, la musique et la littérature, le cinéma et la culture en général; elle est également la forme prédominante de la théologie libérale contemporaine. Qu'enseigne-t-elle ? Que dans le domaine de la raison, l'histoire et ce qui concerne le cosmos, - c'est-à-dire, là où la Bible parle de choses relevant du domaine scientifique -, l'Écriture contient de nombreuses erreurs. Mais que nous pouvons, cependant, espérer faire une sorte d'expérience religieuse dans d'autres aspects de l'existence, malgré les erreurs que contient la Bible.
Cette théologie a été malheureusement reprise, il y a peu, sous le nom de théologie évangélique. Voici comment cela a commencé, il y a quelques années: la Bible contient des erreurs quand elle aborde les sujets de l'histoire et du cosmos mais, insistait-on, on peut rester encore fidèle au système de valeurs et aux éléments religieux mentionnés par la Bible. Je vais vous citer les textes de deux auteurs, très éloignés géographiquement, mais tous deux bien évangéliques, pour vous montrer comment on peut affirmer que la Bible contient des erreurs dans le domaine de la raison.
«À notre époque, certaines personnes considèrent que l'inspiration plénière et verbale de la Bible permet d'affirmer son inerrance, non seulement là où elle est fait ouvertement part des puissants actes rédempteurs de Dieu, mais également dans les parties secondaires ou dans des déclarations qui traitent de sujets ne relevant pas de la révélation, comme la géologie, la météorologie, la cosmologie, la botanique, l'astronomie, la géographie, etc.»
Autrement dit, la Bible est divisée en deux parties. Pour bien des gens comme moi-même, cette façon de voir est familière, - on la trouve dans les écrits de Jean-Paul Sartre, Albert Camus, Martin Heidegger et Karl Jaspers, de même que chez les milliers de gens qui ont accepté de suivre la méthodologie existentialiste.
Un autre texte, en provenance d'un autre pays, très éloigné des États-Unis:
«À mon avis, le problème est encore plus considérable, quand on envisage l'extension, posée par les fondamentalistes, du principe de non-contradiction de l'Écriture aux domaines historiques, géographiques et statistiques, qui ne concernent aucunement la question du salut, parce qu'ils appartiennent à l'élément humain de l'Écriture.»
Ces deux textes disent la même chose. Ils établissent une dichotomie, une division. Ils disent que la Bible contient des erreurs, mais que nous devons néanmoins rester attachés à son élément religieux. Voilà comment la méthodologie existentialiste s'est infiltrée dans les milieux évangéliques.
Voyons maintenant ce que la Déclaration de Lausanne déclare sur l'Écriture:
«Nous affirmons l'inspiration divine, la vérité et l'autorité de l'Écriture, tout entière, Ancien et Nouveau Testament: il n'y a pas d'erreur dans tout ce qu'elle affirme; elle est la seule parole écrite de Dieu, et l'unique règle infaillible de foi et de vie.»
Je dois avouer que la petite phrase « il n'y a pas d'erreur dans tout ce qu'elle affirme» ne représente pas ma contribution personnelle au Congrès de Lausanne. J'ignorais même que cette phrase allait s'y trouver jusqu'à ce que je la vois imprimée dans le texte définitif. Je vais d'abord vous dire pourquoi historiquement cette phrase est convenable si on interprète correctement les termes. Nous ne disons pas que la Bible est sans erreur dans les choses qu'elle n'affirme pas. L'un des exemples les plus clairs se trouve dans le passage biblique bien connu: «L'insensé dit dans son coeur: Il n'y a pas de Dieu». En effet, ce passage ne nous dit pas que la Bible enseigne la non-existence de Dieu. De plus, nous ne disons pas non plus que la Bible est sans erreurs quant aux interprétations humaines qu'on en a faites. Ainsi, en elle-même, cette déclaration est parfaitement correcte. Cependant, j'ai tout de suite compris, en la voyant imprimée, qu'il serait très aisé de la dénaturer. En août 1975 Billy Graham m'écrivait ce qui suit: «Je pensais écrire une brochure sur «tout ce qu'elle affirme», car, pour moi, cela veut dire, la Bible tout entière. Malheureusement plusieurs personnes se sont servies de cette déclaration comme d'une échappatoire».
Comment cela est-il possible ? Simplement, en disant que la Bible «n'affirme» que le système de valeurs qu'elle contient ainsi que certains éléments religieux, de sorte que les gens qui pensent cela peuvent très bien signer la Déclaration de Lausanne, tout en se disant «Mais la Bible n'affirme pas sans erreur ce qu'elle enseigne sur l'histoire et le cosmos».
La méthodologie existentielle est tellement répandue au sein de nombreuses communautés évangéliques que de vieux mots, tels que «infaillibilité», «inerrance», «sans erreur», sont désormais privés de toute signification, à moins de les compléter comme suit: «La Bible est sans erreur, non seulement quand elle enseigne un système de valeurs ou des éléments religieux, mais également quand elle mentionne l'histoire et le cosmos, c'est-à-dire ce qui relève du domaine scientifique».
Ceux qui affaiblissent ainsi l'autorité de la Bible agissent au nom d'une certaine «orientation culturelle», par laquelle, dans les domaines spécifiques de l'histoire et du cosmos, l'Écriture ne fait que réitérer ce qui était communément cru à l'époque. Par exemple, lorsque la Genèse et Paul affirment très clairement qu'Eve provient d'Adam, ce récit, disent-ils, n'est rien d'autre que le reflet de ce que l'on croyait alors. C'est ainsi que non seulement les onze premiers chapitres de la Genèse mais également le Nouveau Testament sont relativisés et perdent leur caractère absolu.
Mais nous devons bien prendre conscience qu'à partir du moment où ce processus commence, il va très loin, ainsi qu'on peut le voir chez certaines personnes se disant encore évangéliques. En effet, ces personnes ont d'abord affirmé que la Bible n'était fiable que lorsqu'elle parle de systèmes de valeurs et d'éléments religieux; mais maintenant ils disent que même les absolus moraux transmis par la Bible sont aussi «contingents en termes culturels» que ses affirmations historiques et cosmologiques. Je vais donner deux exemples, mais il pourrait y en voir d'autres encore.
Je mentionnerai d'abord les facilités accordées au divorce et au remariage. Selon ces théologies, les réglementations bibliques très strictes sur ce sujet dépendent de leur contexte culturel et ne sont, par conséquent, applicables qu'au moment où le Nouveau Testament a été rédigé. Ce que la Bible enseigne à ce sujet et pour d'autres choses encore est donc purement contingent. Il s'en suit que dans certaines Églises, ni les membres, ni les anciens, ni les pasteurs ne se sentent obligés de suivre les ordonnances bibliques qu'ils estiment purement contingentes et nullement absolues.
On peut faire des remarques semblables concernant l'ordre à respecter chez soi et dans l'Église. Des personnes portant le nom d'évangéliques disent, en effet, qu'il faut comprendre ces passages à la lumière de leur contexte culturel.
Autrement dit, la situation a ainsi évolué au cours des cinq à six dernières années: on a commencé par mettre en doute l'exactitude des déclarations bibliques sur l'histoire et le cosmos, en disant qu'il fallait les replacer dans leur contexte culturel, tout en maintenant le système de valeurs bibliques et les éléments religieux. Maintenant, les valeurs elles-mêmes ont rejoint les textes historiques et cosmologiques dans la sphère de la «contingence culturelle». Une fois lancée, rien ne peut arrêter cette démarche. C'est ainsi que la Bible ne fait que répéter ce qui se dit à notre époque et dans notre culture; elle y est ainsi soumise au lieu de la juger.
À partir du moment où des hommes et des femmes, tout en continuant à se réclamer du nom d'évangéliques, commencent à suivre la pente de la méthodologie existentialiste, la Bible cesse, pour eux, d'être la Parole de Dieu sans erreur, ses différentes parties s'en vont l'une après l'autre. Quand on en est parvenu à ce point, que reste-t-il de la Bible ? Uniquement ce que les théologiens libéraux en disaient dans les années 20 et 30, lorsque Gresham Machen parlait de la destruction de la fondation sur laquelle repose le christianisme. Quel est ce fondement ? Le Dieu infini et personnel n'est pas resté silencieux, mais il s'est exprimé sous la forme de vérités propositionnelles (ce que la Bible enseigne), y compris ce qui est dit sur le cosmos et l'histoire, y compris les absolus en matière de morale et d'éléments religieux.
À quoi sert-il aux évangéliques de grandir en nombre si une part croissante d'entre eux en vient à ne plus en mériter le nom ? Si cette attitude dure, l'enseignement de la Bible sur elle-même et ce que Jésus disait de l'Écriture ne seront plus respectés. De plus, ne l'oublions pas, nous et nos enfants, nous ne serons pas prêts pour les moments difficiles en perspective.
En outre, si nous approuvons de telles personnes, nous ne pourrons plus être comme le sel régénérateur pour notre culture, qui estime que la morale aussi bien que le droit sont purement contingents, qu'ils résultent de moyennes statistiques[3].Tel est le signe distinctif de notre époque. Si nous sommes marqués par ce signe, pourrons-nous apporter le sel régénérateur à la génération brisée au sein de laquelle nous vivons ?
Si les évangéliques du monde entier veulent être prêts à affronter les difficultés à venir, ils doivent accepter de se démarquer. Les personnes qui occupent des postes de direction dans les milieux évangéliques doivent avoir le courage de tracer, publiquement, une ligne de démarcation entre ceux qui ont une conception correcte de l'Écriture et ceux qui suivent une méthodologie existentialiste. Si nous n'agissons pas ainsi, nous sapons la route sous les pieds de nos enfants, et nous perdons tout espoir d'être le sel régénérateur dont la culture relativiste environnant a besoin.
Vous ne devez pas attendre que d'autres tracent cette ligne pour vous; c'est à vous d'agir. Je me souviens des années 30, quand j'étais jeune et qu'il y avait tant de dureté et de manque d'amour... On peut très bien tracer une ligne de démarcation avec amour et avec larmes, et dans un climat moins négatif. Ce qui est sûr, c'est que si les responsables que nous sommes, nous le faisons pas, nous sapons l'Église de notre Seigneur Jésus-Christ.
[1]- Avec permission. Publié dans La revue réformée (pp. 22-29 vol. 36 mars 1985) et traduction par Maurice Favez d'un article publié dans la revue Evangel, 2: 3. Il correspond aussi au chap. 5 (The Watershed of the Evangelical World) de son livre No Final Conflict. Pour de plus amples renseignements contactez La faculté libre de théologie réformée; 33, avenue Jules-Ferry; 13100 Aix-en-Provence; France.
[2]- C'est-à-dire une expérience vide de tout contenu (NdT).
[3]- De ce que désire une population donnée. - PG