Un retour attendu… le tien !
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Samizdat

Un retour attendu… le tien !

Alain Gendron



«Un homme avait deux fils. Le plus jeune lui dit : Mon père, donne-moi ma part d’héritage, celle qui doit me revenir un jour.
Et le père fait le partage de ses biens entre ses fils. Quelques jours plus tard, le cadet ramasse tout ce qui est à lui et part au loin dans un pays étranger. Là, il gaspille sa fortune en menant grande vie. Quand il n’a plus un sou vaillant, une grande famine survient dans ce pays-là et il commence à connaître les privations.

Alors il va se faire embaucher par l’un des propriétaires de la contrée. Celui-ci l’envoie dans sa ferme garder les cochons. Le jeune homme aurait bien voulu apaiser sa faim avec les cosses des carouges que mangeaient les bêtes, mais personne ne lui en donnait.

Alors, il fait un retour sur lui-même et se met à réfléchir à sa situation. Il se dit : tous les travailleurs agricoles de mon père peuvent manger autant qu’ils veulent alors que moi, je suis ici à mourir de faim ! Je vais me mettre en route, j’irai trouver mon père et je lui dirai : Mon père, j’ai péché envers Dieu et envers toi. Je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils. Accepte-moi comme l’un de tes ouvriers.

Il se met donc en route pour se rendre chez son père. Comme il se trouve encore à une bonne distance de la maison, son père l’aperçoit; il est pris d’une profonde pitié pour lui. Il accourt à la rencontre de son enfant, se jette à son cou et l’embrasse longuement.

Le fils lui dit : – Mon père, j’ai péché envers Dieu et envers toi, je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils.

Mais le père dit à ses serviteurs : – Allez vite chercher un habit, le meilleur que vous trouverez, et mettez-le lui; passez-lui une bague au doigt et chaussez-le de sandales. Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez-le. Nous allons faire un grand festin et nous réjouir, car voici mon fils : pour moi, il était mort, et voilà qu’il est revenu à la vie; il était perdu, et voici je l’ai retrouvé.

Et ils commencèrent à se réjouir et à festoyer.»
(Luc, chapitre 15:11-24)



























La vie sans limites

De nombreuses personnes s’imaginent que leur existence est un bolide qu’ils peuvent lancer à fond de train sur les routes du plaisir. Tout comme le fils prodigue de cette histoire racontée par Jésus, ils s’empressent d’amasser tout ce que la vie peut leur apporter, pour aussitôt rejoindre les voies qui doivent les mener au bonheur.

La génération des années 60 et 70 est ainsi, sans doute, celle qui a parcouru les plus larges horizons à la recherche de l’accomplissement de soi. Toutefois l’univers des drogues, de l’alcool, de la liberté sexuelle et des nouvelles religions qu’elle a explorée ne s’est révélé être qu’un affreux désert parsemé d’oasis aux sources polluées. L’oasis de paix et de liberté s’est transformé en cauchemar de confusion et de dépendance, et ces eaux amères ont amené à ceux qui s’y sont abreuvé toutes sortes de maladies physiques et psychologiques (troubles reliées à l’usage des drogues ou maladies transmises sexuellement).

Dans ses efforts pour goûter au bonheur, l’humanité a démontré qu’elle était prête à tout. À tout, sauf peut-être à la seule chose qui s’impose vraiment: rentrer en soi-même comme le fit le fils prodigue, et tenter un retour vers la source de sa véritable identité — une relation personnelle et vivante avec son créateur.









Le chemin étroit, mais sûr

Partout au travers de ses pages, La Bible contient des éléments qui contrastent avec les conceptions religieuses mises de l’avant par les hommes.

Bien qu’elle affirme la culpabilité de l’humanité devant un Dieu saint et juste, elle seule présente l’image d’un Dieu qui offre un large pardon à ceux qui veulent bien croire en Lui et accepter sa révélation.

À la base de tous les maux qui affligent la race humaine, le péché n’est pas qu’une liste d’actions défendues ou immorales, mais une attitude de rébellion et d'indépendance envers Dieu, comme celle de nos premiers parents décidant d’aller à l’encontre du SEUL commandement qu’il leur était demandé de garder: «vous ne mangerez point du fruit de la connaissance du bien et du mal; car du jour où vous en mangerez, vous mourrez.» (Genèse 2:17)

Dieu a cependant offert sa solution à notre problème : «Oui, Dieu a tant aimé les hommes qu’Il a donné son Fils, son unique, pour qu’aucun de ceux qui se confient en lui ne soient perdu, mais que chacun accède à la vie éternelle.» (Jean 3:16)

Il est écrit ailleurs que... «en Christ, c’était Dieu en personne qui réconciliait le monde avec lui-même, ne tenant plus compte du péché des hommes.» (1 Corinthiens 5:19)

Nous n’avons plus besoin de demeurer plus longtemps sur nos chemins de misère, mais nous pouvons à nouveau emprunter le chemin de la vie véritable. La seule chose que Dieu demande de ses enfants, c’est qu’ils acceptent d’être réconciliés avec lui, non pas selon leurs conditions, mais selon Les siennes.

Tel le fils de notre histoire qui, à bout de ressources, décida de revenir vers son Père en admettant ses torts. Sans faire de reproches, le père a réintroduit le fils dans sa dignité première. Incroyable, n’est-ce pas ? Point de colère de la part du Père, ni d’efforts à faire pour mériter son amour.

Combien de fils et de filles continuent pourtant d’errer loin de la maison du Père, gaspillant leur vie à courir après des illusions. La paix, la joie, le pardon, la liberté véritables sont disponibles à ceux qui veulent seulement rentrer à la maison et être réconciliés avec Dieu. En empruntant le chemin du retour, tu entendras peut-être les bruits d’une fête préparée en prévision d’un retour attendu : LE TIEN !

Pour poursuivre ton chéminement, tu peux communiquer avec une église dans ta région via le bottin.