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Samizdat

Ne leur pardonnez pas! Ils savaient très bien ce qu'ils font.
par Jean-Michel Jacquemin-Raffestin.

Compte rendu de lecture





Ne leur pardonnez pas! Ils savaient très bien ce qu'ils font. par Jean-Michel Jacquemin-RaffestinPaul Gosselin (14/1/2025)

Je dois faire un aveu, lorsqu'un ami m'a filé le livre de Jean-Michel Jacquemin-Raffestin Ne leur pardonnez pas! Ils savaient très bien ce qu'ils font (2022) j'avais déjà lu des centaines d'articles sur la crise du Covid (à ce sujet voir le Dossier Covid), les critiques des politiques des autorités et en ai même rédigé quelques-uns moi-même. Je n'étais donc pas très motivé à lire une brique aussi massive, mais en ouvrant le livre au hasard au chapitre 3, j'ai lu jusqu'à la fin. Ceci dit : je n'ai toujours pas lu les deux premiers chapitres...

Mais quel pavé ! Et même si j'avais beaucoup lu sur le sujet, Jacquemin-Raffestin m'en a beaucoup appris. Raffestin a donc abattu un boulot colossal en rassemblant en peu de temps autant d'informations utiles.[1]

Touchant le titre : Ouais, je sais qu'il s'agit d'une paraphrase un peu perverse d'un dire du Sauveur, mais je suis bien d'accord avec l'ironie sous-jacente, car en effet la secte de Davos au pouvoir en Occident sait TRÈS bien ce qu'elle fait. Il est temps de se rendre compte que leurs politiques pendant la crise du Covid n'étaient PAS le fruit “d'erreurs” dues à la confusion, mais des décisions délibérées... Le titre est donc un cri du cœur pour que justice soit faite... Mais jusqu'ici leurs complices dans le système de justice les gardent à l'abri de tous comptes à rendre juridiques.

Dans ce livre Jacquemin-Raffestin examine de près l'efficacité des mesures oppressives mise en place pendant la crise du Covid et le refus par les autorités médicales des traitements alternatifs pour le Covid. Plusieurs chapitres examinent le vaccin[2] anti-Covid. Et vers la fin J-R examine la situation hors de l'Occident, où certains pays comme Israël qui ont vacciné massivement et d'autres ont ignoré les directives de l'OMS et ont opté pour des traitements alternatifs. Et touchant l'affirmation que le vaccin anti-Covid est “ sûr et efficace ”, au chapitre 16 J-R met en lumière la longue liste de fraudes et de mensonges du principal producteur de ce produit, soit Pfizer. TOuchant la servilité des médias (et des masses), J-R lâche: « Rappelez-vous en 1945, ce sont les maquisards et résisitants qui ont sauvé la France, pas les collabos ni les soumis! » p. 560

Entre autres, dans Ne leur pardonnez pas! il est question de l'influence de Bill Gates, ce même Gates milliardaire (qu'on dit “philanthrope”) qui est finalement la source réelle des politiques de l'OMS (car depuis quelques années il en est le financier principal)... Cette question est importante, car les politiques de l'OMS sont considérés comme force de loi par la majorité systèmes de santé des pays Occidentaux. Et même un grand nombre de politiciens traîtres ont voté pour abdiquer tout pouvoir décisionnel national sur la santé à l'OMS. Bien entendu, les politiciens qui signent de tels accords trahissent leurs citoyens et abdiquent la souveraineté de leurs nations...

Touchant la logique génocidaire touchant les programmes de vaccination promus par Bill Gates aux Indes et en Afrique, Jacquemin-Raffestin note (2022: 142)

Et si on examine la situation en Afrique Jacquemin-Raffestin observe (2022: 143)

Si pour certains parler des “projets génocidaires” de Gates peut sembler farfelu, il leur serait profitable de regarder le vidéo d'un TED Talk qui date de 2010 où Gates lui-même parle ouvertement de ses projets génocidaires/réduction de population... Les affirmations de Gates sur le contrôle des populations se retrouvent à 4 minutes...

https://www.ted.com/talks/bill_gates_innovating_to_zero#t-605

Il se peut que certains puissent se souvenir d'allégations sorties au début de la crise du Covid que les vaccins anti-Covid pouvaient comporter le poison du graphène. Eh bien, Jacquemin-Raffestin examine cette question au chapitre 6. Entre autres il affirme non seulement que le vaccin anti-Covid le comporte du graphène (entre autres pour enrober et protéger l'ARN Spike du système immunitaire qui fait son travail normal), mais que même avant la crise du Covid on avait commencé d'ajouter le graphène aux les vaccins antigrippe administrés tous les automnes aux vieux... Et J-R va jusqu'à affirmer que le graphène peut être ajouté comme additif à la nourriture... Rien de très rassurant...

Par ailleurs Jacquemin-Raffestin cite un truc fort intéressant de Didier Raoult, ce scientifique dissident français qui examine comment le discours officiel sur le vaccin anti-Covid a carrément abusé de la science à des fins idéologiques, c'est-à-dire comme une matraque permettant d'imposer l'obéissance à leurs politiques et de souligner le caractère TRÈS manipulateur de la croyance au vaccin dans le narratif officiel sur le Covid-19. Raoult affirme (cité dans Jacquemin-Raffestin 2021 : 187-188)

En effet, Raoult a tout à fait raison de souligner ce manichéisme manipulateur. Le discours officiel nous a affirmé: Il faut CROIRE au vaccin comme moyen de salut sinon on est un hérétique, c'est-à-dire anti-science, sinon anti-vax[3]. Raoult a tout à fait raison de noter qu'avec un tel discours, on a quitté la science pour la CROYANCE, mais il ne note pas le rôle manipulateur de la culpabilisation dans ce manichéisme, car on appui très fort sur la honte de celui qui ne croit pas au vaccin (qui n'a pas la foi...). Sans doute que nos élites postmodernes ont découvert que ce manichéisme manipulateur/culpabilisant était très efficace pour étouffer tout débat sérieux. Sans doute que des millions de médecins et d'infirmières ont, malgré leur formation scientifique, très rapidement accepté l'invitation au diner de cons du discours provaccin puisque cela les épargnait l'exercice pénible de la raison, du tri des preuves et des arguments et de fouiller leur conscience éthique. Et s'ils ont si vite accepté ce manichéisme manipulateur au sujet des vaccins, cela expose le fait qu'un grand nombre de médecins sont devenus, à peu de choses près, de vulgaires fonctionnaires dont la conscience a été remplacée par leur chèque de paie (facteur intimidation)... Ils ont bien compris que le conformisme servile est NÉCESSAIRE pour leur survie professionnelle.

Ceci dit, Raoult reste malgré tout prisonnier de la camisole de force des Lumières. On le voit bien dans son recours au mantra bien enraciné des Lumières : croyance = religion = mal. Raoult devrait reconnaitre que l'histoire de la science enseigne qu'au 20e siècle, ce sont les idéologies issues des Lumières qui ont imposé la pensée unique et persécuté les hérétiques. Pensons par exemple aux généticiens mendéliens persécutés par l'État stalinien (ayant déclaré science de l'État, les théories sur l'hérédité de Lyssenko) ou encore à Dietrich Bonhoeffer ce pasteur protestant qui a eu le courage de critiquer ouvertement le totalitarisme de Hitler, et ce, au sommet de la popularité d'Hitler c'est-à-dire quelques jours après sa prise du pouvoir. Évidemment, Bonhoeffer fut persécuté et emprisonné par les nazis. On peut penser aussi à Alexandre Soljénitsyne qui fût condamné à une peine de 25 ans au Goulag[4] pour un commentaire dans une lettre privé à un copain sur l'incompétence militaire de Staline. Et à la fin, plusieurs de ces scientifiques mendéliens sous Staline ont crevé dans les camps de travail du Goulag et Bonhoeffer fut exécuté en prison, peu avant la chute du régime nazi. Et toute cette intolérance fut le résultat de CROIRE à des systèmes de croyances  issus des Lumières. Mais évidemment il y a là un tabou intellectuel énorme qui bloque la réflexion de tout français (ou québécois) éduqué... Il semble impossible aux dévots des Lumières puissent d'admettre qu'ils ont une RELIGION et la propagent... Il faut entretenir les illusions, se fermer les yeux solidement et se mentir un peu aussi qu'on n'est PAS un dévot d'une religion matérialiste et qu'on a besoin de “croyances” tout comme les autres... Les œillères des Lumières sont très solides.

En terminant, le livre de Jacquemin-Raffestin donne une excellente vue d'ensemble de la crise du Covid. Son intérêt est qu'il permet au lecteur de rassembler plusieurs morceaux du puzzle et de se faire une idée plus précise des motifs des élites mondialistes qui ont mis en place le narratif officiel du Covid et qui ont été ses plus ardents promoteurs. Même s'il faut s'armer de patience (et que je ne partage pas la prédilection de J-R pour la salade de Rudolf Steiner), je vous encourage à lire Ne leur pardonnez pas!


Références

Jacquemin-Raffestin, Jean-Michel (2022) Ne leur pardonnez pas! Ils savaient très bien ce qu'ils font. [3e édition] Éditions Nouvelle Terre 605 p.

Gosselin, Paul (2021) La nouvelle chasse aux sorcières : La répression de la dissidence médicale en 2021. Paul Gosselin - Samizdat

Gosselin, Paul (2022) La crise du Covid et l'exploitation idéologique de la science: Première partie. (Samizdat)


Notes

[1] - Un bémol : Il y a un petit truc qui me fatigue. Lorsque J-R cite des intervenants dans le débat Covid, il arrive qu'il n'offre AUCUNE information sur la source de cette information afin que le lecteur puisse vérifier lui-même. Ainsi le lecteur critique (de la perspective de Raffestin) sera alors justifié de déclarer que les citations énumérées par Raffestin lui sont sorties de la tête (donc sans valeur)... À long terme, cette négligence nuit à la portée de son travail...

[2] - Voilà un mensonge éhonté qui aurait dû être contesté par TOUTE personne avec une formation médicale, car le “ vaccin anti-Covid ” n'est pas le résultat du processus qui produit un vaccin normal (bactérie/virus désactivé/inerte), mais c'est un traitement génétique avec le potentiel d'effets secondaire pouvant affecter les générations qui suivent. L'expression “ vaccin anti-Covid ” a donc été choisie malgré le mensonge qu'il implique, car ce mensonge manipulateur donne confiance et facilie le marketing de ce produit auprès des masses.

[3] - Et dans la France, toujours sous le joug immuable des Lumières, ça marche à tout coup.

[4] - Et vu les conditions de vie dans le Goulag sous Staline, généralement cela correspondait à une condamnation à mort...