Napoléon Lafontaine
À vrai dire, le livre de la Genèse nous fourni que quelques indices à ce sujet, rien qui ressemble à un cahier de charges ISO-9001... On présente donc un cadre large, mais peu de détails précis sur les mécanismes en cause. Pour expliquer le Déluge, en particulier comment ça s'est passé, plusieurs modèles du Déluge existent actuellement chez les créationnistes. Il faut avouer qu'aucun n'a l'aval de tous alors ce n'est pas le moment d'être dogmatique sur ces questions. Certains modèles comportent des éléments communs, d'autres s'excluent l'une l'autre. Il ne faut donc pas croire que le mot de la fin a été dit sur cette question.
Au début du 19e siècle, à une époque où la transition vers une géologie complètement actualiste n'était pas acquise, le géologue français Georges Cuvier a proposé une théorie comportant, avant le Déluge de Noé, une série d'inondations multiples. Cuvier était d'avis qu'au début de toutes choses Dieu avait créé toutes les espèces vivantes et que par la suite, la Terre avait expérimenté une série d'inondations violentes causées par la montée des niveaux marins. Dans ces inondations, la majorité des plantes et animaux avaient été décimés, mais il y eut toujours des régions isolées épargnées et à partir desquelles la vie a pu reprendre à nouveau. La dernière de ces inondations a été le Déluge de Noé, décrit dans le livre de la Genèse. Dans ce cas ce fut une inondation globale, mais les êtres vivants furent épargnés sur l'Arche.
De l'avis de Cuvier, chacune de ces inondations a déposé au moins une strate de sédiment. Ces strates pouvaient êtres séparés par plusieurs centaines d'années, ou, dans certains, une série d'inondations regroupées ensemble, mais séparées par plusieurs centaines d'années des inondations subséquentes. Chaque crue ou groupe d'inondations pouvait donc correspondre à une période géologique. Peut-être ces inondations ont été plus fréquentes avant le Déluge et elles pourraient également avoir été considérer des avertissements pour le monde antédiluvien. Ce modèle comporte une certaine difficulté à expliquer pourquoi différents organismes ont tendance à être trouvés, de manière systématique, dans différentes couches de strates. Par ailleurs, lorsque sur le plan philosophique les scientifiques se sont convertis en plus grand nombre à des conceptions matérialistes, l'intérêt d'une théorie géologique donnant quelque crédibilité au récit de la Genèse est devenu quasi nul. Depuis, les thèses de Cuvier sont devenues un artefact de l'histoire de la science. Comme le disait le physicien Laplace[1] : “ Nous n'avons pas besoin de cette hypothèse sire! ”
Dans une des premières études créationnistes, The Genesis Flood (1961), par le théologien John C. Jr. Whitcomb et l'hydrologiste Henry M. Morris ont proposé la thèse du triage hydrologique. Cette thèse affirme que l'ordre des fossiles déposés par le déluge de Noé, en particulier ceux d'organismes marins, peut être expliqué par un processus de triage hydrologique. En général, donc les organismes de même taille seront déposés dans les mêmes strates (devenant par la suite des fossiles) et c'est ce que nous observons. Les organismes plus lourds et ayant des formes plus hydrodynamiques se retrouveront à des niveaux inférieurs. Un autre facteur noté plus tard par les créationnistes est le zonage en termes d'écosystèmes. Selon ce principe, les strates ne représentent pas des époques géologiques séparées par les millions d'années, mais plutôt des écosystèmes différents que les eaux du Déluge auraient englouties à tour de rôle. Évidemment en termes d'altitude, les écosystèmes marins sont les plus bas et il est tout à fait logique de penser qu'ils auraient été les premiers à être engloutis aux étapes initiales du Déluge. Si donc les organismes marins se retrouvent en général dans les parties inférieures de la colonne géologique, cela ne doit donc avoir rien d'étonnant. Évidemment, le triage hydrologique et le triage par écosystème sont deux explications qui ne s'excluent pas.
Un autre détail proposé par Whitcomb et Morris est le concept d'une canopée de vapeur au-dessus de l'atmosphère terrestre. Sur quoi s'appuie ce concept? Et bien sûr quelques versets généralement négligés en Genèse 1: 6-8, Lors de la création initiale, on y mentionne la séparation des eaux au 2e jour.
"Dieu dit: Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux. Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi. Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le second jour."
Si l'étendue porte le nom ciel, alors il faut constater que ce verset mentionne la création d'eaux au-dessous de l'étendue (ou du ciel) c'est-à-dire des eaux au-dessus du ciel. Mais quelles sont ces eaux au-dessus du ciel?
De l'avis de Whitcomb et Morris, ces versets indiquent qu'avant le Déluge, il y avait une canopée de vapeur ou couche de vapeur d'eau au-dessus de l'atmosphère et cette nappe était responsable des quarante jours et nuits de pluie mentionnés dans le récit de la Genèse. Par ailleurs, des canopées de vapeur sont connues ailleurs dans le système solaire créent un effet de serre réchauffant la planète en question de manière uniforme. La planète Vénus, par exemple, comporte une canopée de vapeur importante. Il faut noter que l'existence d'une telle canopée produit un effet de serre, augmentant l'absorption de la chaleur solaire et, par ricochet, augmentant la température à la surface de la planète. Sur la Terre d'alors, pas de caps glaciaires aux pôles et l'on aurait retrouvé un climat tempéré, voir tropical partout, même dans les régions arctiques et antarctiques (là où il est très froid aujourd'hui). Mais nous en discuterons plus en détail dans une autre section de ce dossier.
Initialement, on a avancé que les quarante jours de pluie du Déluge avaient eu une seule source, soit une zone de vapeur d'eau dans la haute atmosphère, une canopée (comme il en existe sur Vénus). Étudié par Dillow, les difficultés de cette approche ont conduit à l'abandon de l'hypothèse proposée par Whitcomb et Morris, car des calculs effectués ont établi qu'une telle couche de vapeur (capable de produire quarante jours de pluie) aurait comme résultat un effet de serre si puissant que la température à la surface de la Terre aurait été insupportable pour toute forme de vie[2]. Bien que l'idée originale de la canopée proposée par Whitcomb et Morris ait été abandonnée, plusieurs créationnistes sont d'avis qu'une canopée de vapeur plus petite a bien existé, mais qui n'a pu contribuer qu'un faible pourcentage de la pluie lors du Déluge. Pour une discussion plus poussée de la question, cliquez ici.
La théorie des hydroplaques (Hydroplate theory) proposée par l'ingénieur américain Walt Brown, affirme qu'avant le Déluge, environ 50% de l'eau des océans actuels était contenue alors dans des sources souterraines, une nappe phréatique immense située environ à 15 km sous la surface. Un seul supercontinent aurait couvert la surface de la Terre, où l'on retrouvait aussi quelques petites montagnes et de petits océans. La théorie des hydroplaques réfère à un verset obscur dans le livre de la Genèse . La Bible affirme que les eaux du Déluge avaient deux sources.
"L'an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent" (Gen 7:11).
La théorie des hydroplaques situe donc le grand abîme, une nappe phréatique immense, sous la croûte terrestre supérieure. Bien que cette théorie postule des conditions climatiques antédiluviennes fort différentes de celles qui prévalent actuellement, ces conditions fournissent justement une explication plausible pour une inondation couvrant toute la surface de la Terre et des traits géophysiques observables aujourd'hui tel le parallélisme entre fosses océaniques et chaînes de montagnes. Si par contre on postule un monde semblable à celle qui existe actuellement, même la fonte complète des calottes glaciaires risque de ne pas fournir assez d'eau pour couvrir toute la surface de la Terre.
De l'avis du géophysicien américain John Baumgardner[3], le Déluge n'était pas qu'un brassage massif d'eaux, mais a été également une période d'activité géotectonique intense. Selon Baumgardner, lors du Déluge, la Terre a vu des mouvements de plaques tectoniques sans précédent. C'est ce que Baumgardner appelle la "Catastrophic Plate Tectonics" ou la théorie des plaques tectoniques catastrophiques (Globalflood.org)
De l'avis de Baumgardner, lors du Déluge, les plaques tectoniques des fonds océaniques se sont rapidement enfoncées sous la croûte terrestre, une peu à la manière d'un tapis roulant en circuit. Le premier mouvement se passe en surface, mais au bout du circuit, le tapis s'enfonce sous la surface. Ce mouvement initie un courant de convection qui revient en arrière. Le processus peut se comparer à la tectonique des plaques de la géologie orthodoxe, mais se déroule sur un laps de temps beaucoup plus court. L'énergie nécessaire pour initier le processus provient de la gravité terrestre agissant sur le poids excessif de ces plaques froides océaniques par rapport aux roches plus chaudes et moins denses du manteau dans lesquels elles se sont enfoncées. Des décennies d'expériences en laboratoire attestent du fait que, sous pression, le manteau terrestre, aux températures estimées pour l'intérieure de la terre, peut affaiblir par des facteurs de milliards ou plus. Les recherches de Baumgardner ont porté principalement sur des expériences sur superordinateur qui tiennent compte des propriétés des roches silicatées, telles qu'observés dans ces expériences de laboratoire et ajustés aux conditions du manteau terrestre. Ces calculs montrent qu'une instabilité catastrophique peut en effet se produire dans une planète ayant la taille et la structure de la Terre. Sur le plan informatique, Baumgardner a développé une application de modelage 3D du manteau terrestre qui porte le nom TERRA. Ce programme exige du traitement parallèle massif et il est exploité par d'autres chercheurs en géophysique[4].
Un autre modèle du Déluge a proposé d'abord par Roy Holt et développé ultérieurement par des météorologues et géologues tels que Micheal Oard, John Reed, Carl Froede et John Woodmorappe. Il porte le nom de Vertical Plate Tectonics ou théorie des plaques tectoniques verticaux. Pour la résumer rapidement, on peut dire que dans cette théorie, lors du Déluge, la terre et la mer ont échangé leurs places respectives. Pour Oard, l'événement déclencheur du Déluge aurait été une pluie de comètes (qui ont une haute teneur en eau) venant de l'espace. C'est un concept proposé par quelques scientifiques orthodoxes également. Par exemple, le géochimiste français Francis Albarède est d'avis que les océans terrestres se sont formés suite à la collision entre la Terre et des astéroïdes et autres débris glacés, il y a 80 è130 millions d'années. Bon, pour la date de l'événement, les scientifiques orthodoxes et les créationnistes ne s'entendraient pas, mais sur la source de l'eau, il peut y avoir entente. Albarède va plus loin que les créationnistes et affirme que toute l'eau de la Terre a une origine extraterrestre!
Mais, l'envers de la médaille est que quelques créationnistes tels que Walter Brown sont d'avis que les astéroïdes et autres débris glacés du système solaire ont une origine terrestre! Évidemment, la chose peut paraître loufoque au premier coup d'œil, mais il ne faut pas oublier que la Terre est la planète bleue, c'est-à-dire la première source d'eau dans le système solaire. De l'avis de Brown, lors de l'éruption des sources du Grand abîme, aux premières étapes de l'éruption, les fontaines auraient atteint des vitesses dépassant celle nécessaire pour mettre un satellite en orbite. De là l'éjection de pierres et d'eau terrestre dans l'espace. Les composés organiques que l'on retrouve chez ces astéroïdes s'expliqueraient alors par leur origine terrestre. Évidemment, une géologie strictement actualiste ne peut considérer en aucun cas de telles hypothèses.
La théorie des plaques tectoniques verticales implique donc le délaminage des grandes plaques de la lithosphère inférieure vers l'asthénosphère supérieure lors du Déluge. C'est un sujet qui reçoit déjà beaucoup d'attention en géologie orthodoxe depuis quelques années[5]. Cela semble expliquer de nombreux traits observés dans les roches de la croûte terrestre et explique également des caractéristiques de réflexion sismique détectés dans le manteau. Effectivement, le modèle de Baumgardner comporte également certains mouvements tectoniques verticaux. Le délaminage nécessite un ramollissement voire une liquidation du manteau. La liquidation permet les mouvements rapides nécessaires dans le cadre temporel relativement court du Déluge. Une accélération des processus radioactifs peut être citée comme cause, mais cela nous conduit au problème bien connu de la quantité de chaleur énorme produite par cette réaction et sa dissipation subséquente. Possiblement l'accélération des processus radioactifs a été plus intense dans les régions profondes du manteau, laissant le manteau supérieur plus froid . Et ces plaques du manteau supérieur se sont ensuite enfoncées et cette masse plongeant dans l'intérieure de la Terre aurait initié des courants de convection, ce processus aurait été la source des panaches volcaniques[6]? Les panaches volcaniques se concentrent alors à des points chauds qui persistent jusqu'à ce jour, produisant des volcans ou îles volcaniques.
Roy Holt a proposé initialement que les plaques continentales antédiluviennes aient coulé et aient été recouvertes par des sédiments qui sont devenus des bassins profonds et que la croûte océanique antédiluvienne s'est soulevée. Les masses d'eau se retrouvant sur les plaques océaniques, transformées désormais en continents en phase de soulèvement se seraient écoulées vers de nouveaux bassins. L'enfouissement de zones écologiques peut être considéré dans ce scénario, aboutissant à la production de fossiles caractéristiques des diverses ères de la géologie actualiste. L'eau se précipitant des continents soulevés aurait une capacité phénoménale d'érosion. Plusieurs créationnistes sont d'avis que des traits géologiques majeurs du relief terrestre, tels que le Grand Canyon de l'Arizona, ont été formés rapidement lors des étapes finales du Déluge.
Le géologue créationniste John Woodmorappe, dans son essai Studies in Flood Geology[7], a proposé le modèle des Tectonic Associated Biological Provinces, c'est-à-dire les régions biologiques/tectoniques associées. Ce modèle tente d'expliquer la séparation stratigraphique des fossiles au moyen d'une analyse exhaustive de leur distribution. Ce modèle suppose que l'activité tectonique a joué un rôle majeur dans la position verticale des sédiments et lie la flore et la faune d'une zone géographique antédiluvienne avec des dépôts sédimentaires existants aujourd'hui. Woodmorappe propose quatre régions biologiques/tectoniques associées (RBTA).
Le modèle de Woodmorappe est fondé sur le constat que de nombreuses périodes géologiques ont en commun un grand nombre de familles de fossiles. La région 1 correspond au Paléozoïque inférieur (Cambrien-Dévonien), contenant presque exclusivement des fossiles marins. La région 2 est le Paléozoïque supérieur (Carbonifère - Permien), La région 3 est le Mésozoïque (Trias-Crétacé), tandis que la région 4, inclut les strates les plus élevées du Cénozoïque. Il a été observé que plus de la moitié de la surface des continents de la Terre comporte au mieux deux des quatre RBTAs superposées dans un site particulier. Cela s'accorde bien avec le concept RBTA que les couches sont plus liées à l'écosystème qu'ils représentent qu'avec l'époque de leur déposition, concept pourtant fondamental dans la géologie évolutionniste. Woodmorappe est donc d'avis que le temps n'est pas le facteur le plus important pour expliquer la séquence des données géologiques, mais qu'il faut évoquer plutôt des causes géographiques et tectoniques.
L'astrophysicien autralien Barry Setterfield, pour sa part, est d'avis qu'avant le Déluge il n'y avait pas de canopée de vapeur et que l'éruption des sources du Grand Abîme fut responsable de la formation de nuages ainsi que la pluie pendant le Déluge. Dans le monde antédiluvien, les fontaines du grand abîme[8] irriguaient la surface de la Terre. La pression pour ces fontaines provient de la chaleur produite par la dégradation radioactive dans les profondeurs de la Terre. Contrairement aux autres modèles qui postulent que la majorité des strates et des fossiles ont été formés pendant le Déluge, Setterfield est d'avis qu'aucun fossile n'a été formé à ce moment, car c'était un événement trop destructeur. Les fossiles se sont formés après, c'est-à-dire à partir de l'ère Édiacarien (fin du Précambrien). Setterfield est aussi d'avis que l'événement Péleg représente la séparation des continents dont les collisions ont provoqué le soulèvement de plusieurs chaînes de montagnes (Rocheuses, Andes, Himalayas) ainsi que l'apparition de l'anneau de feu autour du Pacifique (c'est un avis également partagé par plusieurs créationnistes dont Walt Brown). L'allusion dans le livre de la Genèse est brève, mais indique à ce sujet:
Il naquit à Héber deux fils: le nom de l'un était Péleg, parce que de son temps la terre fut partagée, et le nom de son frère était Jokthan. (Ge 10:25)
Mais quittons ces modèles et retournons aux Écritures. Il
est clair qu’en Genèse (7 : 11), le «grand abîme»
est de l'eau. Ce "grand abîme" a "fontaines" qui sont
"brisées", indiquant que les réservoirs se sont fracturées
et ouvertes. Puisqu’une une rivière "sortait d'Éden,"
(Ge 2 : 10-14) nous devons construire nos modèles sur cette observation
qui implique une source d'eau immense et sous pressure. Lors du Déluge,
il serait possible qu’un objet tel un bombardement limité de météores
ou de comètes ait pu percer la croûte terrestre, libérant
de vastes réserves souterraines d'eau sous pression. Leur libération
brise la surface de la terre sèche, la submerge pour ensuite disparaître
dans le vide qui en résulte. Le Déluge est le résultat.
On peut postuler que des éruptions magmatiques à très grand
échelle se sont produits plus tard, au Pléistocène, lorsque
a eu lieu la catastrophe Pélagien (Ge 10 : 5) qui a séparé
les continents et formé les chaînes de montagnes actuelles.
[1] - (Hugo 1987: 686) “ M. Arago avait une anecdote favorite. Quand Laplace eut publié sa Mécanique céleste, disait-il, l'empereur le fit venir. L'empereur était furieux. " - Comment, s'écria-t-il en apercevant Laplace, vous faites tout le système du monde, vous donnez les lois de toute la création et dans tout votre livre vous ne parlez pas une seule fois de l'existence de Dieu! - Sire, répondit Laplace, je n'avais pas besoin de cette hypothèse.”
[2] - Exception faite, possiblement, de quelques micro-organismes capables de supporter des températures très élevées. Pour les recherches touchant la canopé, voir:
Morton, Glenn R. (1979) Can The Canopy Hold Water? Creation Research Society Quarterly Volume 16, Number 3 December (abstract)
Dillow, Joseph C. (1983) The Vertical Temperature Structure of the Pre-Flood Vapor Canopy. pp. 7-14 Creation Research Society Quarterly Volume 20, Number 1 June, 1983 (abstract)
Walters, Tracy W. (1991) Thermodynamic Analysis of a Condensing Vapor Canopy. Creation Research Society Quarterly Volume 28, Number 3 December (abstract)
Vardiman, Larry (2003?) Temperature Profiles for an Optimized Water Vapor Canopy. Institute for Creation Research
Canopy theory - Creation Wiki
Canopy Theories. Douglas Cox (1996)
[3] - Longtemps chercheur aux laboratoires de Los Alamos.
[4] - Mais qui éviteront évidemment de mentionner les recherches d'un «hérétique» créationniste tel que Baumgardner.
http://ct.gsfc.nasa.gov/insights/vol14/story1.htm
[5] - À ce sujet, voir :
G.F. Davies (2000) Dynamic Earth: Plates, Plumes, and Mantle Convection. Cambridge Univ. Press
Schubert, Turcotte, and Olson (2001) Mantle Convection in the Earth and Planets. Cambridge Univ. Press
D.L. Anderson (2007) The New Theory of the Earth. Cambridge Univ. Press (manuel avancé)
McKenzie, D.P. (1978) Active tectonics of the Alpine-Himalayan belt: the aegean Sea and surrounding regions, Geophysical Jour. Roy. Astron. Soc., 55: 217-254.
Bird, P. (1979) Continental delamination and the Colorado Plateau, Jour. Geophys. Res., 84: 7561-7571.
Houseman, G.F., et. al. (1981) Convective instability of a thickened boundary layer and its relevance for the thermal evolution of continental convergent belts, Jour. Geophys. Res., 86: 115-116.
Loosveld and Etheridge (1990) A model for low-pressure facies metamorphism during crustal thickening, Jour. Metamorphic Geol., 8: 257-267.
Kay, R.W., and Kay, S.M., (1993) Delamination and delamination magmatism, Tectonophysics, 219: 177-189.
Bird, P., and Baumgardner, J. (1981) Steady propagation of delamination elements, Jour. Geophys. Res., 86: 4891-4903.
Et sur le web, le site MantlePlumes.org
[6] - La formation des îles Hawaii, par exemple, est considérée lié au glissement de la croûte terrestre au-dessus de ces panaches volcaniques. L'Icelande semble un cas semblable.
[7] - John Woodmorappe (1999) Studies in Flood Geology : A complilation of research studies supporting Creation and the Flood, 2nd éd. Institute for Creation Research (El Cajon, Calif.)
[8] - À ce sujet, voir :
Roy, Allen (1996) Fountains of the Great Deep: The Primary Cause of the Flood. pp. 18-22 Creation Research Society Quarterly Volume 33, Number 1 June, (abstract)