D'autres tissus mous trouvés dans
un fossile d'oiseau du Crétacé

David F. Coppedge
publié le 24 mars 2017 Creation-Evolution Headlines (traduction Fabrice Bect)

Refusant de reconnaître leur erreur, même devant une refutation flagrante, les paléontologistes évolutionnistes prennent pour acquis que les tissus mous peuvent survivre pendant des millions d'années.

Des scientifiques ont fait le constat de tissus mous de la partie inférieure de la patte arrière d'un oiseau du Crétacé. Écrivant dans Nature Communications , Jiang et al. disent,

Ici, nous rapportons la préservation au niveau cellulaire de tendons et de tissus comme le cartilage de la partie inférieure du membre inférieur de Confuciusornis du Crétacé précoce. Les tendons fléchisseurs digitaux traversaient des cartilages, des crêtes cartilagineuses et des crêtes sur le côté plantaire du tibiotarque distal et du tarsométatarse proximal, comme dans les oiseaux historiques. En particulier, les structures fibrocartilagineuses et cartilagineuses sur la surface plantaire de l'articulation de la cheville de Confuciusornis peuvent indiquer une position plus accroupie des membres postérieurs. La reconnaissance de ces tissus mous spécialisés dans Confuciusornis est rendue possible par notre combinaison d'imagerie et d'analyses chimiques appliquées à un fossile exceptionnellement préservé.

La première période du Crétacé date de 146 à 100 millions d'années selon l'interprétation darwinienne. Leur attention ne porte pas sur le fait remarquable que "des tissus mous exceptionnellement préservés" se retrouvent sur une créature qu'ils croient âgée de plus de cent millions d'années Darwin, mais sur ce qu'elle peut leur dire sur l'évolution des oiseaux. Malheureusement, ce fossile ne les aide pas à cet égard. L'oiseau s'accroupissait à peu près comme le font les oiseaux modernes.

Les membres postérieurs des dinosaures théropode ont changé sensiblement dans la lignée menant aux oiseaux historiques, devenant plus "accroupis" en association avec des changements de la forme du corps et de la dynamique de la démarche. Cette évolution posturale comprenait des changements anatomiques de la patte et de la cheville, altérant les bras momentanés et le contrôle des muscles qui manipulaient le tarsométatarse et les doigts, mais le moment de ces changements est inconnu.

Mais ne sont-ils pas honteux d'admettre que les tissus mous, que l'on a longtemps pensé se décomposant rapidement, soient encore présents sur ce fossile?

Ici, nous documentons un fossile d'un oiseau du début du Crétacé, Confuciusornis sanctus, qui a quelques tissus mous remarquablement bien conservés autour de son articulation de la cheville. Des analyses microscopiques de ces tissus indiquent qu'ils comprennent des tendons ou des ligaments, des fibrocartilages et des cartilages articulaires, la microstructure étant évidente au niveau cellulaire. D'autres analyses chimiques révèlent que même certains des résidus moléculaires originaux de ces tissus mous peuvent subsister, tels que des fragments d'acides aminés tirés du collagène, en particulier dans le fibrocartilage. Par ailleurs, des données empiriques s'accumulent démontrant que, dans des circonstances exceptionnelles, certaines biomolécules peuvent survivre pendant plusieurs millions d'années.

Cette dernière phrase comporte 8 références, dont trois en rapport avec les travaux de Mary Schweitzer, qui a choqué le monde en 2005 avec des photographies de tissus mous élastiques sur un os de T. rex. Ces auteurs disent que "Trois types de tissus mous sont reconnaissables", incluant des fibrilles de ligament, des fibrilles entrelacées de cartilage et du cartilage articulaire. Le papier en accès libre présente des photographies du tissu noirci. L'un des collaborateurs est Roy Wogelius de l'Université de Manchester, qui a rapporté en 2011 la présence de mélanine dans un fossile.

Dans leur analyse chimique, les neuf auteurs ont comparé les tissus mous avec des échantillons modernes de collagène et ont trouvé une correspondance étroite. "Ces spectres FTIR et la cartographie impliquent que les résidus d'acides aminés sont peut-être présents", disent-ils.

La presse populaire a répété le mème que les tissus mous peuvent survivre pendant des millions d'années. Phys.org <https://phys.org/news/2017-03-ancient-fossil-reveals-evolution-bird.html> affirme: "Ces résultats concordent avec une masse croissante de preuves que, dans des conditions spéciales, certaines molécules biologiques - y compris même des acides aminés ou des protéines partielles - peuvent survivre pendant des millions d'années dans le registre fossile."

Une autre découverte de tissus mous

Un article distinct dans National Science Review a rapporté un oiseau fossile encore plus ancien, Eoconfuciusornis, de la formation du Crétacé précoce Jehol en Chine (131-120 millions d'années darwiniens). Phys.org l'appelle "l'oiseau fossile le plus exceptionnellement préservé découvert à ce jour".

Les chercheurs n'ont pas trouvé de fossiles d'autres oiseaux de la période Jehol qui révèlent autant de types de tissus mous (plumes, peau, collagène, follicules ovariens).

Une fois de plus, cependant, l'accent n'est pas mis sur les implications de trouver des tissus mous qui devraient avoir disparus depuis longtemps. Au lieu de cela, ils ne sont excités que par l'évolution des oiseaux.

Ces restes permettent aux chercheurs de créer la reconstruction la plus précise d'un oiseau ancien primitif (ou dinosaure) à ce jour. Cette information fournit une meilleure compréhension de la fonction du vol dans les confuciusornithiforms primitifs et de l'évolution des caractéristiques de vol avancées chez les oiseaux.

"Ce nouveau fossile est incroyable," a déclaré le co-auteur le Dr Jingmai O'Connor. "Avec la quantité d'informations que nous pouvons glaner à partir de ce spécimen, nous pouvons donner la vie à cette vieille espèce. Nous pouvons comprendre comment elle se développait, volait, se reproduisait, et à quoi elle ressemblait. Des fossiles comme celui du biote de Jehol continuent de révolutionner notre compréhension des premiers oiseaux."

Revisiter cette queue de dinosaure retrouvé dans un morceau d'ambre

Il y a eu un débat sur la prétendue queue de dinosaure à plumes trouvée dans l'ambre (voir Creation/Evolution Headlines 12/09/16). Dans la revue Current Biology, Markus Lambertz a énuméré un certain nombre de doutes qu'il avait avec le placement phylogénétique de ce fossile par les découvreurs "à la lumière de leurs implications évolutives de grande portée." Comme il est de coutume dans les débats de journal, Current Biology a également publié la réplique des auteurs de leur identification.

Que faites-vous alors avec les pécheurs qui refusent de reconnâitre leur péché? Au lieu d'incliner la tête dans la honte et quitter la pratique de la science, ils défendent leurs péchés et s'en font une fièreté. Ils disent que cela prouve que les tissus mous peuvent survivre pendant des millions d'années!

Ne vous souvenez-vous pas du choc de ces premières découvertes d'ADN fossile? Personne n'a prédit que les tissus mous subsisteraient même un million d'années, et encore moins 130 millions. Ils démontrent que le culte de Darwin ne peut être falsifié. Ce n'est donc pas de la science (Creation/Evolution Headlines 3/22/17).

Ce que les créationnistes devront faire, c'est d'amasser une longue liste de citations par des autorités de premier plan qui ont fixé des limites strictes à la durée de vie des tissus biologiques et la leur mettre sous le nez. Ils doivent également citer des études empiriques sur les taux de décomposition dans les meilleures conditions. Cela suppose que les évolutionnistes s'intéressent vraiment aux données empiriques, ce qui n'est pas certain.

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Addenda

Le cas de l'ADN de soldats de Première guerre. Souvent l'identification de ces soldats ne peut s'appuyer que sur l'analyse de l'ADN, mais dois tenir compte d'indice matériels non-génétiques (artéfacts, vêtements, etc) qui jouent un rôle déterminant pour identifier les soldats de la Première ou Deuxième geurres. Vici quelque exemples:

PLANCARD, Frédéric (2017) Dans l'ADN du champ de bataille: C'est la première identification par l'ADN sur le champ de bataille de Verdun. Comme Richard III d'Angleterre, le sergent Claude Fournier a retrouvé son identité et va bénéficier d'une reconstitution faciale. L'est Républicain

AFP (2013) L'ADN d'un soldat mort pendant la Seconde Guerre mondiale analysé pour prouver sa nationalité: L'analyse de l'ADN du corps d'un soldat, enterré dans un cimetière allemand de la Manche pendant la Seconde Guerre mondiale, pourrait être celui d'un Canadien disparu il y a 69 ans... 20 minutes