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Samizdat

Pourquoi plusieurs écoles
chrétiennes délaissent Dieu[1].




Sacha Arsenault

Pourquoi est-ce qu'en général les écoles qui se disent chrétiennes délaissent de plus en plus Dieu ? Telle est ma question.

Je ne voulais pas que cette dissertation soit entachée d'une fierté malsaine, mais je cherchais à connaître la vérité. Étant humaine, j'avoue que cela demandait un certain combat et qu'il fallait nécessairement que je m'en remette à Dieu pour trouver de la bonne manière ce qui est vrai. J'ai foi en Dieu. En réalité, je ne savais point la réponse, mais cela travaillait fort au-dedans de moi. Je me demandais si c'était que lorsque l'on s'applique vraiment à bien analyser, critiquer et raisonner (cela s'applique davantage au écoles supérieures en théologie) l'on arrive habituellement à se rendre compte qu'on est dans l'erreur au sujet de la Parole de Dieu et on s'en éloigne par la suite. Par contre, en faisant cette recherche, j'ai été touché profondément par plusieurs aspects que je n'avais pas remarqués dans ma propre vie et qui risquaient, si je continuais ainsi, de m'enliser davantage. De plus, cette étude a même éloigné des doutes qui me revenaient souvent à l'esprit. Lisez ceci avec honnêteté et examinez-vous vous-même, afin de chercher à plaire au Seigneur et à devenir de plus en plus comme il le désire.

Énormément de passages bibliques y sont écrits, même si le texte prend ainsi une apparence plus condensée, afin que ce soit la Parole de Dieu qui travaille en vous. Cependant, quelques points sont séparés, afin qu'il y ait plus de clarté, mais en réalité, ceux-ci s'entrelacent énormément entre eux dans la vie de tous les jours. Il y est mis de l'avant l'exemple que nous a laissé l'histoire des États-Unis, puis la rébellion volontaire à l'égard de Dieu, les moyens de séductions et finalement, ce que les gens des écoles chrétiennes devraient faire pour être dans la bonne voie.

Histoire
Il y a de cela quelques centaines d'années, l'éducation supérieure des États-Unis était presque entièrement privée et chrétienne. Bien entendu, elle n'était pas nécessairement chrétienne dans le sens commun de nos jours où ce genre d'écoles intègre l'étude de la foi et des cours de Bible. Par contre, celles-ci étaient quand même fondées par des églises, dirigées par des bureaux de clergé et devaient posséder des étudiants reliés à des églises chrétiennes.

Toutefois, pendant la guerre civile américaine de 1861 à 1865[2], le gouvernement fédéral a entrepris une énorme législation, Land Grant College Act, pour financer l'établissement d'écoles professionnelles. Ceci avait comme but premier de promouvoir des méthodes scientifiques à l'agriculture qui seraient alors bien utiles. Ensuite, ces écoles d'État ont élargi leurs horizons en enseignant plusieurs autres vocations comme l'ingénierie, l'entraînement des professeurs, les arts mécaniques...

Entre 1862 et 1910, le développement soudain d'un grand nombre d'écoles d'État a causé de sérieux problèmes financiers à l'éducation supérieure privée chrétienne. Le revenu de cette dernière était principalement basé sur le nombre d'inscriptions, le soutient des églises et les dons. Celui-ci a donc baissé de beaucoup étant donné la migration des élèves vers les écoles d'État plus riches et plus tard, l'argent de certaines églises qui a plutôt servi à entretenir les campus chrétiens des écoles séculières. De plus, ayant moins de finances, elle ne pouvait pas beaucoup se payer des enseignants chrétiens et reconnus comme étant de qualité supérieure, car l'État leur offrait un plus gros salaire et les professeurs pieux, prêts à travailler pour Dieu avec peu de salaire sont rares. Comme conséquences négatives, cela a mené encore plus d'élèves vers les établissements d'enseignement de l'État et les dons financiers (ceux-ci ne provenant pas seulement des églises) aux écoles sont majoritairement envoyés vers celles du gouvernement puisqu'elles semblaient obtenir plus de prestige. Cette situation précaire des écoles chrétiennes a fait en sorte, comme une compagnie d'aéroport, qu'elles ne pouvaient se permettre d'avoir trop de sièges vides sans être en danger de fermer. Toutefois, le nombre d'inscriptions scolaires n'augmente pas seulement les revenus, mais aussi les coûts. Comme Melissa Morris-Olson écrivait en 1997 : “ L'augmentation des inscriptions auprès des collèges et des universités n'a pas nécessairement résulté en des améliorations au niveau des conditions financières. ”[3] La raison est que ne pouvant pas être très contingentées, ces écoles privées se trouvaient dans l'obligation d'accepter les étudiants ayant besoin de plus d'entretien. Alors tristement, ce sont ces écoles avec peu d'argents et recevant le moins de dons qui devaient s'occuper de tels élèves. Tout cela a donc amené l'éducation supérieure privée chrétienne des États-Unis dans une spirale qui la dirigeait droit au gouffre.

Suite à l'apparition des écoles d'État produisant la désintégration progressive des écoles chrétiennes, une très grande partie de celles-ci ont réagi de trois façons. Premièrement, elles se sont tournées vers de nouvelles ressources financières. Pour ce faire, elles devaient cependant atténuer quelques-unes de leurs croyances particulières et user de compromis. Deuxièmement, elles se sont tournées vers de nouvelles formes de dirigeants: des philanthropes aux poches profondes comme administrateurs et des universitaires en administration au lieu d'hommes de clergé comme président. Troisièmement, elles se sont tournées vers de nouvelles formes de professionnalisme. Pour avoir davantage de prestiges, leur allégeance est devenue envers leur guilde ou discipline professionnelle avant d'être envers l'église qui l'avait fondée.[4]

C'est ainsi que des écoles comme Harvard, Princeton et Yale ont mis Dieu de côté.[5] Pourtant, le Seigneur Jésus-Christ Lui-même a dit : “ sans moi, vous ne pouvez rien faire ”[6]. Dans la suite de ce texte, à l'aide de cet exemple concret que sont les États-Unis, seront examinées les causes qui mènent tant d'écoles à délaisser Dieu.

Rébellion volontaire
En examinant l'histoire américaine, on remarque qu'il est vrai que dans ses débuts, il y avait énormément d'écoles se disant chrétiennes. Toutefois, je suppose qu'un bon nombre d'entre elles comportaient plusieurs non-sauvés, mais chrétiens de nom seulement. Cela me semble assez probable puisque c'était la “ mode ” d'être un chrétien religieux à cette époque[7] et qu'il est écrit : “ car large est la porte et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent. ”[8] Par contre, cela n'empêche pas qu'il devait y avoir un bon nombre de vrais chrétiens, mais plusieurs étaient refroidis.

Bien sûr, les gens étant bien religieux, on priait, allait à l'église et suivait plusieurs règles strictes, mais c'était surtout rendu du formalisme.[9] Il est bien d'obéir aux lois de Dieu

d'être légaliste[12]. Il est cependant mauvais de fonder notre vie sur certaines règles plutôt que sur Jésus-Christ : l'observance de la loi ne peut nous sauver de l'enfer

certains suivent celles-ci de manière hypocrite afin de paraître bon tout en omettant ce qui est plus important (“ Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et vous négligez les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. Il fallait faire ces choses-ci et ne pas omettre celles-là. ”)[14] ; les gens paresseux se contenteront du minimum, n'étant pas animé d'un zèle pour le Seigneur ; finalement, on devient malheureux car ce ne sont que des contraintes si on ne le fait pas en premier à cause de Lui. Les gens ont souvent tendance à faire de cette mauvaise manière au lieu de servir le Seigneur pour Lui plaire, par reconnaissance[15] pour tous ses dons merveilleux et par amour[16] pour Lui[17] (il est bien aussi de passer à l'action par crainte de Dieu, car notre situation envers Lui est comme un enfant qui a besoin d'être corrigé, puisqu'il n'a pas tendance à seulement obéir parce qu'il aime ses parents, pour ensuite, en étant dirigé vers le bien, apprendre à agir plutôt par amour, ce que nous ne pourrons toutefois atteindre parfaitement sur Terre :

En fait, cette épidémie de formalisme généralisé qui a touché les écoles chrétiennes des États-Unis, n'est pas un cas unique. Prenons, par exemple, le peuple d'Israël du temps de Malachie. Celui-ci suivait les ordonnances de leurs pères, mais au minimum et sans se donner entièrement au Seigneur. Il en résultait, que le peuple devenait fatigué d'essayer de suivre l'Éternel, car cela ne donnait pas de résultats positifs. Alors, les Israélites se sont mis à douter de l'amour de Dieu envers eux puisqu'ils ne comprenaient pas que leur manière d'agir irritait le Seigneur. Cependant, Lui dans son grand amour, leur explique leur problème : “ Vous dites: Quelle fatigue ! et vous la dédaignez, dit l'Éternel des armées, et vous amenez ce qui a été dérobé, ce qui est boiteux et malade ; puis vous présentez l'offrande ! L'agréerai-je de vos mains ? dit l'Éternel. ”[20] Ils étaient dans l'erreur, car ils cherchaient leur bien en premier au lieu d'être prêt à faire des sacrifices pour obéir au Seigneur. Il est écrit : “ Fais de l'Éternel tes délices, Et il te donnera ce que ton cœur désire. ”[21] et non pas, attends que Dieu te donne ce qui te plaît, et puis là prend plaisir à Lui.

Le formalisme a conduit plusieurs écoles à sa perte et pour réagir contre cela, on a souvent eu la tendance, ce qui est visible de nos jours aussi, de se tourner vers l'autre extrême. Considérant que l'observance des lois de Dieu est trop pénible, on s'en décourage et de plus, étant las des hypocrites (décrits ci-haut), on la délaisse pour tenter de s'accrocher à la joie seule (on n'a qu'à penser au populaire américain, Billy Graham, qui organise de grandes réunions plaisantes, a donné 650 000 $ à l'université de Vanderbilt, mais qui fait de dangereux compromis au sujet de la Parole de Dieu)[22]. On danse, on loue, on s'amuse, mais on manque de respect flagrant pour la sainteté de Dieu. Pourtant, la Bible enseigne que la vraie joie ne vient pas sans cette dernière :

En abandonnant la sainteté pour la joie, il en résulte quand même la perdition.

Les gens des écoles chrétiennes peuvent choisir de se rebeller, mais Dieu demeure souverain. Cela se voit bien dans cet exemple de la Bible :

Les humains qui tentent de baser leur vie sur les règles seules, de même que ceux qui penchent vers la recherche de la joie seule sont tous, quoique étant opposés, sur la voie ténébreuse de l'endurcissement.

Séduction
Il est très dangereux de s'éloigner de Dieu, même un tout petit peu. Bien sûr, l'Éternel peut châtier celui qu'il aime[25], pour qu'il revienne dans la bonne voie, mais si l'on s'entête, on risque de succomber à la tentation (“ Veillez et priez, de peur que vous ne tombiez dans la tentation; car l'esprit est prompt, mais la chair est faible ”[26]). Ainsi, plusieurs écoles se disant serviteurs du Seigneur Jésus-Christ (trop de personnes se nomment ainsi de manières malhonnête et blasphématoire[27], faisons attention que ça ne soit pas notre cas), ont fini par le délaisser énormément ou complètement, simplement parce que ceux qui en faisaient partie n'étaient par réellement chrétiens ou ont choisi de s'éloigner progressivement de génération en génération.

Dans cette recherche, il en est ressorti que les finances pouvaient souvent être une très bonne tentation pour détruire la chrétienté des écoles (c'est ce qui est d'ailleurs arrivé à la majorité des écoles américaines, comme expliqué aux pages 2 et 3), car comme il est écrit : “ Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre ; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. ”[28]

En étudiant le cas des États-Unis, l'on remarque qu'une très grosse partie des écoles chrétiennes privées de niveau supérieur étaient prises dans une impasse, un problème d'argent qui augmentait en spirale et les menait droit à la perte, humainement parlant. Au lieu de profiter de cette occasion pour se confier en Dieu, Lui crier au secours, le prier avec supplications jour et nuit et même de se repentir (reconnaître que l'on a tort), si c'était nécessaire, de leurs mauvaises voies rebelles, plusieurs se sont endurcis, préférant agir avec orgueil (“ Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. ”[29]) Ils n'ont pas cherché Dieu, mais ont réussi à résoudre leurs problèmes financiers de manière assez efficace sans son aide (voir pages 2 et 3 de ce texte, quatrième paragraphe). Or, en examinant les moyens qu'ils ont utilisés afin de régler cette difficulté, il est quasiment cocasse, mais bien plus malheureux de voir à quel point l'homme peut se mettre mille fois plus dans le pétrin en essayant de régler lui-même ses ennuis. Ceux-ci se sont détournés radicalement du Seigneur en se mettant à faire des compromis avec les autres pour une question d'argent. Dit comme cela, il semble que c'est bien bête d'avoir délaissé Dieu seulement pour cela, mais dans la réalité de tous les jours, cela arrive de manière beaucoup plus subtile, tellement plus subtilement et c'est pourquoi il y a tant de gens qui s'y font prendre (là, je vous en supplie, ne fermez pas vos oreilles, mais examinez, demandez à Dieu de sonder vos cœurs, afin de savoir si vous êtes rendus à ce stade des compromis et faites attention, “ Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. ”[30])

Le mot “ compromis ” signifie “ Arrangement dans lequel on se fait des concessions mutuelles. ”[31] Il n'y a aucun compromis, dans le sens que Dieu changerait, que l'on peut faire avec Lui (“ Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d'en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n'y a ni variation, ni ombre de changement. ”[32]) Bien entendu, si l'on cesse de mal agir envers lui, celui-ci peut se repentir du mal qu'il nous infligeait (“ Si cette nation dont j'aurai parlé, revient de sa méchanceté, je me repentirai aussi du mal que je pensais lui faire. ”[33]) Lui-même reste ainsi le même en haïssant le péché[34] et en restant prompt à la miséricorde.[35] “ Il est vrai que Dieu a laissé une marge de manœuvre dans bien des choses il faut les considérer, prier et s'ajuster à la Parole. ”[36] Néanmoins, ne mettons pas de côté cette Parole de Dieu : “ Quant à ceux du dehors, Dieu les jugera. Ôtez donc le méchant du milieu de vous. ”[37]. Trop de gens plaisent au diable en gardant le silence face au péché qui déplaît au Seigneur tout en faisant croire qu'ils agissent dans l'intérêt de l'harmonisation des dénominations, de la paix, de la distinction, du progrès, de la noblesse, de la compréhension, de la conduite bien élevée, de l'unité, de l'amour et de n'importe quelle autre raison ayant l'apparence d'être bonne tout en étant injuste. Elle est male cette tolérance, souvent nommée libéralisme[38], des choses parmi nous qui vont à l'encontre des ordonnances claires que Dieu nous a données :

etc. Or, plusieurs en tordent le sens

Alors, sous un couvert trompeur, se faisant passer pour la paix et l'amour, plusieurs américains et beaucoup de gens d'aujourd'hui se sont conformés au monde, soi-disant afin de les “ attirer ” à Christ. Faisant ainsi, ils désobéissent directement aux lois de Dieu ou par ricochet, en négligeant ce passage de la Bible : “ C'est pourquoi, si ce que je mange scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, pour ne pas scandaliser mon frère. ”[41] Pourtant, l'amour n'est-elle pas dans la vérité ?

Nous devons faire la paix autant que c'est possible (“ S'il se peut faire, et autant qu'il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. ”)[43], sans oublier qu'il est aussi écrit : “ Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. ”[44] Il est normal que des pécheurs nous méprisent si nous cherchons à plaire à Dieu en premier, à le servir et à suivre ses ordonnances. Au contraire, nous qui sommes sauvés par grâce de Dieu, agissons à notre tour avec un véritable amour envers les perdus : “ Comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l'égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. [...] Et je fais cela à cause de l'Évangile, afin d'y avoir part. ”[45] Même s'il est tentant pour certains de s'acharner à les accuser de leurs voies rebelles envers Dieu nous devons, avec amour et douceur, les évangéliser (“ La haine excite des querelles, Mais l'amour couvre toutes les fautes. ”[46]; “ Mais le fruit de l'Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l'amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance; La loi n'est point contre ces choses. ”[47]) Et puis, nous sommes dans une guerre spirituelle, ne nous laissons pas asservir par le mal

et que l'on puisse arriver à dire, comme Paul, serviteur du Seigneur Jésus-Christ, “ J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. ”[49]

Toutefois, un grand nombre de gens, impatients de recevoir le secours de Dieu ou préférant garder leurs péchés, ont délaissé de plus en plus leur confiance en Dieu pour obtenir de l'“ aide ” du monde. Cela me fait penser au peuple d'Israël qui se tournait vers les idoles pour avoir du renfort au lieu de se tourner vers l'Éternel ou encore, au déclin de Saül. Celui-ci avait absolument besoin du secours de Dieu pour gagner une bataille, mais il s'impatientait tant de l'arrivée du prophète Samuel qu'il a fini par faire lui-même le sacrifice. Ceci allait à l'encontre de Dieu et lui a donc fort déplu. Par la suite, son péché coupant sa communication avec Dieu, il va chercher de l'aide dans le monde (une magicienne à Endor), étant donné que les Philistins menaçaient de faire la guerre contre Israël, au lieu de se repentir.[50] Ces genres de compromis sont loin d'être la solution aux problèmes et plusieurs écoles américaines usant de ceux-ci se sont enfoncées plus profondément et sont devenues très confuses.

Comme l'histoire nous l'enseigne, il est rare que cela soit apparent sur le coup. Il est d'ailleurs écrit : “ Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. ”[52].

Un résultat de la confusion est la perte de l'objectif qu'on devrait viser. Au lieu de vivre d'abord en vue du Royaume de Dieu, plusieurs ont mis l'emphase premier sur d'autres motifs (“ Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. ”)[53] J'élaborerai ici sur deux qui touchent particulièrement les écoles chrétiennes, mais il pourrait y en avoir plusieurs autres.

Le premier est d'agir pour les étudiants prioritairement.

Ce n'est pas pour rien qu'il est écrit de passer à l'action non pour plaire aux hommes, mais à Dieu: “ Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes”[55].

Le deuxième est d'agir pour procurer l'éducation la plus élevée qui soit en premier lieu. Cela est un piège qui habituellement touche encore plus les écoles de niveau supérieur. Il peut en résulter l'acceptation de l'immoralité, afin d'augmenter la connaissance. Par exemple, une université au New Hampshire, Dartmouth,

Il est donc visible que la confusion amène davantage l'école à s'enliser dans le gouffre des compromis qui à son tour augmente la confusion et vice et versa. De plus, la théologie même, qui est l'“ Étude des questions religieuses fondée principalement sur les textes sacrés, les dogmes et la tradition. ”[57], peut devenir un obstacle aux écoles chrétiennes si Dieu n'a pas la première place. L'étude n'étant souvent qu'un effort intellectuel, cela peut rester superficiel et ne pas toucher l'homme profondément. Plusieurs professeurs peuvent avoir une grande connaissance en théorie, sans pour autant consacrer leur vie à Dieu et en avoir eu la pratique. Ils auront davantage le penchant de critiquer la Parole de Dieu de manière destructive au lieu de le faire de façon bénéfique. Comme dans Harvard Divinity School, au Massachusetts qui “ aspire à intégrer cette approche à l'enseignement théologique [...] qui lutte pour comprendre, évaluer, critiquer puis pour affirmer et mettre en pratique ses traditions spécifiques. ”[58], ils auront le penchant dangereux de s'appuyer sur leur propre sagesse au lieu de Dieu (“ Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ”)[59]. Dieu veut toute la place[60], mais en mettant trop l'emphase sur les matières enseignées, les écoles chrétiennes finissent souvent par oublier de préparer les gens au service du Seigneur, ce qui est primordial.

Souvent l'on s'arrête à l'objectif d'enseigner sans se demander quel est le but ultime de cet enseignement. Pour un chrétien, la motivation première ne devrait être ni pour les gens, ni pour la connaissance pour elle-même, ni pour être le plus performant dans tel ou tel métier, ni pour quoi que ce soit d'autre que pour Dieu. La vanité de ce monde passe, mais Lui est l'Éternel. “ O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! [...] Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui: À lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! ”[61]

Dans la confusion due à tous les compromis dus à l'endurcissement, les écoles se disant chrétiennes se sont de plus en plus laissées aller au courant de pensées de ce monde (“ que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ”)[62] qui les a éloignées encore plus de Dieu et les a menées encore plus profondément dans le pétrin de l'endurcissement.

Au lieu de s'accrocher à la Vérité (“ Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j'ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. ”)[63], les gens ont préféré se fier aux idées de ce monde, ce qui les a menés droit à leur perte. C'est en dialoguant avec des philosophies d'Allemagne venant d'hommes comme “ Immanuel Kant, G. F. Hegel, F. C. Baur, Albretcht Ritschl et G. F. Schleiermacher ”[64] que plusieurs ont remis en question la véracité de la Bible. Rajouté à cela, devinez une pensée majeure de l'époque du déclin des écoles chrétiennes américaines qui a agi comme catalyseur dans leur délaissement de Dieu. Bien entendu, c'est la théorie de l'évolution mis de l'avant par la publication du livre L'origine des espèces de Charles Darwin en 1859[65].

La liste des pensées mondaines est longue et il y en a aussi beaucoup qui peuvent nous influencer de nos jours, même si nous ne nous en rendons pas toujours compte.

Élaborons ici sur quelques-unes des idées de ce monde qui peuvent être subtiles et que nos écoles chrétiennes risquent d'adopter si elles ne se confient pas entièrement en Dieu.

Ainsi, les élèves risquent souvent d'étudier non pas par désir d'agir le mieux possible dans l'endroit où le Seigneur les a placés, mais comme un non-chrétien, “ par crainte que sans diplôme ils n'aient rien à espérer de leur vie que de se retrouver au salaire minimum ”[67].

Ainsi, le matérialisme a, voir notes en bas de page à ce sujet[68], et est encore un fléau pour beaucoup. Lorsque les gens deviennent trop satisfaits et confiants dans leurs ressources matérielles, plusieurs mettent Dieu de côté. Personnellement, ma prière est Seigneur donne-moi assez pour que je ne te maudisse point, mais non pas trop pour que je ne t'oublie point.

De plus, les gens étant souvent tentés d'opter pour la facilité, les chrétiens aussi peuvent se mettre à ne plus suivre les ordonnances de Dieu lorsqu'il les voit comme des contraintes, même si le Seigneur Jésus-Christ a dit : “ Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. ”[69] Les écoles chrétiennes agissant de cette façon attirent plus de gens, mais la médiocrité s'y installe donc. De surcroît,

Si les normes des écoles chrétiennes ne baissent pas au niveau des institutions plus populaires, celles-ci risquent de paraître folles aux yeux du monde[71]. De plus, certains soutiennent que si les écoles prennent, à cause des règles, des décisions à la place des étudiants, ces derniers ne pourront développer de vertu authentique. Ainsi, ces points de vue engendrent souvent ce que remarque Allen Guelzo, professeur de l'université de Gettysburg :

Il est malheureux de voir que le monde peut avoir une énorme emprise sur les chrétiens s'ils ne le rejettent pas d'entre eux[73]. Pourtant, au lieu de lâcher les bons règlements puisque dans le fond, on les trouve trop difficiles ou coûteux, on devrait les conserver. Parce que ceux-ci ne sont pas seulement restrictifs, mais permettent d'enseigner la beauté de la vie chrétienne ; pour ne pas scandaliser les plus faibles[74] ; parce qu'il est bon de suivre Dieu même si le monde nous méprise[75] ; parce que même si les gens, en particulier les étudiants, les suivent sans comprendre toutes leurs raisons d'être, cela leur permet de développer la vertu si importante de la soumission envers les autorités[76] (“ De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d'humilité; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. ”)[77] Or, la pensée populaire de ne pas brimer la liberté de l'autre, en lui empêchant de faire ce qui lui plaît, peut devenir un piège pour les écoles chrétiennes. Toutefois, il est à remarquer que cette dernière idée de notre culture n'est qu'une illusion, car celle-ci ne recherche pas vraiment la liberté puisqu'en réalité, comme mentionné à la page 13 (dernière citation), elle marginalise ceux qui ne font pas partie du cercle du pensable. Elle tend bien plus vers ce qui paraît être le plus facile[78]. Quant aux gens ayant rapport aux écoles chrétiennes, je le répète, ceux-ci doivent faire attention de ne pas être asservis au monde, mais à Dieu[79].

Il est aussi à remarquer que le relativisme s'infiltre énormément dans la pensée chrétienne et bien entendu, dans les écoles. Souvent, on ne s'en rend même pas compte.

Il est aujourd'hui bien commun de dire que l'autre a sa vérité et moi la mienne ou d'entendre que c'est relatif. Nous qui sommes chrétiens sommes tentés de faire des concessions entre déclarer la vérité et le relativisme en suggérant que l'éducation de la vérité, de la Parole de Dieu, est limitée sans l'étude (chercher et vouloir comprendre) essentielle des croyances qui ne sont pas vraies. L'on argumente souvent cette façon de voir en disant qu'un élève recevant seulement l'enseignement de la vérité venant d'un professeur respectable, l'acceptera sans penser et son développement intellectuel cessera à ce point. Plus tard, lorsque celui-ci sera confronté avec des arguments persuasifs contre la vérité qu'il a reçue naïvement, celui-ci s'effritera face aux doutes. Il serait donc mieux qu'il ait déjà été confronté dans son école chrétienne avec tous les points de vue différents, afin qu'il puisse lui-même discerner la vérité et ainsi l'intérioriser pour qu'il ne s'en écarte point. Néanmoins, le problème avec cette idée est qu'il est faux de dire que la vérité saute aux yeux et qu'un élève qui la reçoit avec toutes les autres possibilités pourra éventuellement la recevoir librement. Les mensonges sont dangereux et séducteurs. “ Nous avons oublié ce que tous savaient à un certain moment donné : que la vérité est une chose précieuse, une chose que l'on doit chérir, défendre avec zèle et que l'on doit épouser de façon confiante. Il n'y a aucune raison d'en être gêné... ”[81]

voici quelques conseils bibliques au sujet de l'enseignement :

Il est bon de prévenir les élèves des duperies des idées fausses de ce monde, mais non pas de prendre le risque de leur expliquer toutes les alternatives, incluant la vérité, comme si elles étaient au même niveau, afin qu'ils puissent apprendre à réfléchir par eux-même. Nous avons souvent tendance à nous appuyer sur notre sagesse au lieu de mettre complètement notre foi en Dieu (“ Confie-toi en l'Éternel de tout ton cœur, Et ne t'appuie pas sur ta sagesse ”)[84]. Il est bon de se poser des questions, mais nous ne pouvons tout remettre en question (comme par exemple, la véracité de la Parole de Dieu) et nous devons combattre le doute (depuis le commencement du monde le malin emploie ceci pour notre perte,

Plusieurs perçoivent péjorativement que les écoles chrétiennes soient comme des bulles qui ne représentent pas la réalité de ce monde. Ainsi, ils essaient de favoriser une plus grande ouverture d'esprit, approche, envers les différentes cultures les entourant. Pourtant, il est tout à fait correct que les chrétiens ne soient pas comme les autres : “ Vous êtes le sel de la terre; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi le salera-t-on ? Il ne vaut plus rien qu'à être jeté dehors, et à être foulé aux pieds par les hommes. ”[87] Cependant, celles-ci ne doivent pas se renfermer sur elles-mêmes et chercher leur propre confort, mais viser à chaque jour, l'évangélisation dans le monde en formant les enfants de Dieu dans la vérité

N'agissons pas avec timidité, il est faux de dire que tout est relatif, n'essayons pas de ramener toutes les merveilles de Dieu au rationnel, mais soyons fiers en Dieu : “ que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. ”[89]

Bref, l'orgueil, les tentations, les compromis qui vont à l'encontre de Dieu et de ses commandements, la confusion et puis les pensées influentes de ce monde sont tous causes, seules ou emmêlées, de la séduction de plusieurs écoles chrétiennes vers le mal. “ Adultères que vous êtes ! ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. ”[90]

Bonne décision
Jusqu'ici, ce texte décrit surtout le portrait négatif de ce qui arrive à la majorité des écoles chrétiennes. Ce n'est pas que Dieu soit incapable de les garder dans la bonne voie, mais c'est plutôt que nous ayant donné la liberté de choisir entre lui ou le mal, ce sont nos péchés qui nous éloignent de lui.

Pratiquement, voyez ce texte comme une mise en garde. Ne dites pas de manière orgueilleuse que cela ne vous arrivera pas (souvenez-vous de l'apôtre Pierre qui a dit au Seigneur Jésus-Christ que même au prix de sa vie, il ne le renierait pas ; peu de temps après, la chair étant faible, celui-ci l'a renié trois fois de suite ; c'est alors qu'il a croisé le regard du Sauveur et se rappelant sa parole, il s'est mis à pleurer amèrement son péché)[91]. Si vous avez quelque chose à vous reprocher, repentez-vous

Soyez humbles, Dieu vous aime. Rappelez-vous de ne jamais le laisser de côté, mais au contraire, de mourir entièrement à vous-même afin de Lui laisser toute la place (“ Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi, mais c'est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé, et qui s'est donné lui-même pour moi. ”)[93] Lisez 1 Rois 8 qui relate la prière de Salomon lors de la dédicace du temple et est très touchant concernant le sujet de ce texte.

Je pourrais me mettre à décrire tout ce qui est bon de faire et lui est agréable, or j'aimerais bien plus que vous cherchiez vous-même à le servir, avec zèle et passion, Lui le seul vrai Dieu. Dans sa Parole, la Bible, le Roi des rois nous l'a transmis d'une bien meilleure manière que ce que je pourrais décrire dans ce texte.

Gloire à Dieu !

Celui qui avancera dans l'œuvre du Seigneur peut avoir l'air d'un fou aux yeux du monde. Une vraie école chrétienne ne sera pas nécessairement la plus populaire du coin ou la meilleure humainement parlant, elle pourrait être grande ou petite, durer longtemps ou seulement quelques années, toutes ces choses-là importent peu. Ce qui est vraiment important c'est qu'elle ait agi de manière qui plaît à Dieu. “ Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi; vous aurez des afflictions dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. ”[95]

En résumé, cette dissertation a élaboré sur la leçon que l'on retire de ce qui est arrivé à plusieurs écoles chrétiennes américaines, le choix de la voie de la rébellion envers Dieu, les tentations à lesquelles plusieurs succombent et pour finir, sur la décision de ne pas délaisser Dieu que les personnes des écoles doivent prendre.

Pour répondre à la question du pourquoi beaucoup d'écoles chrétiennes délaissent graduellement le Seigneur, concluons que c'est parce que les humains choisissent d'agir ainsi. Dieu est souverain et dans sa Toute-Puissance, il a trouvé bon de laisser l'homme libre de se tourner vers lui ou de pécher. J'aurais pu tenter d'élaborer davantage en essayant de comprendre pourquoi l'homme fait souvent le choix orgueilleux de se détourner de Dieu. Toutefois, j'ai choisi consciemment de ne pas m'aventurer plus profondément dans cette question. Parce qu'ayant compris que ce délaissement n'était ni une faute de la part de Dieu qui est souverain, ni un acte sensé, mais plutôt le résultat de notre propre rébellion orgueilleuse, j'ai préféré continuer à connaître le pourquoi dans le sens de comment les écoles chrétiennes peuvent être séduites par le monde. Je trouvais cela plus pertinent et pratique de donner réponse au sujet de ce texte de manière à avertir les gens des dangers qui guettent celles-ci et enfin, d'écrire sur la bonne décision à prendre.

Pour terminer, je vous laisse une appréciation, une requête personnelle, et une exhortation. Alors, remerciements particuliers à l'Université chrétienne fondamentaliste de Bob Jones qui a bien voulu, en réponse à mes questions, m'envoyer par courrier plusieurs documentations à ce sujet qui m'ont été très utiles. Il est à souligner que j'ai envoyé mes questions en anglais à beaucoup plus, étant donné qu'elles sont majoritaires, d'universités (surtout américaines) assez libérales, mais prestigieuses et qu'en retour, je n'ai quasiment pas reçu d'informations. En ce qui me concerne, j'aimerais que mes frères et sœurs en Christ prient pour moi. Parce qu'en rédigeant cette dissertation, j'ai augmenté ma compréhension et de cela ma capacité à bien juger si telle ou telle voie est correcte. Ainsi, si je m'écarte de la bonne, je pourrais être plus sévèrement jugée que quelqu'un qui le ferait de manière moins consciente, puisque Dieu juge les hommes de la manière dont ils le font. Enfin, je désire vivement que vous vous tourniez vers Dieu. Je vous supplie de vivre pleinement la vie chrétienne.


Bibliographie



Bibliographie des annotations en bas de page de ce texte

Beale, David, Yale University and Divinity School, New Haven, CT, 2002, volume 36, numéro 2, p.81-96 et 2003, volume 37, numéro 2

Côté, Olivier, pièce jointe “ Sacha2 ”, dans courrier électronique dont l'objet est Re : questions, envoyé à Sacha Arsenault, 13 janvier 2006

Dollar, George W., A History of Fundamentalism in America, Caroline du Sud, Bob Jones University Press

Guelzo, Allen, “ Cracks in the Tower ”, dans Books & Culture, 1 juillet 2005, États-Unis, Christianity Today International
Morriss-Olson, Melissa, “ Survival Strategies for Christian Colleges and Universities ”, dans “ Cracks in the Tower ”, 1997, États-Unis, CCCU

“ Histoire des États-Unis de 1776-1865 ”, dans Wikipédia l'encyclopédie libre, page consultée le 30 janvier 2006, http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Etats-Unis_de_1776_à_1865

“ History and Mission ”, dans Harvard University, page consultée le 13 octobre 2005, http://www.hds.harvard.edu/history.html

“ Info des États-Unis ”, dans Ambassade des États-Unis, http://www.amb-usa.fr/az/r/religion.htm

Lalonde, Timothy F., “ L'histoire de l'Église ”, notes du cours Histoire de l'Église II, Québec, à l'Institut Biblique l'ONDÉE de la Capitale, 2005

La Sainte Bible, J. F. Ostervald – version révisée de 1996, Mission Baptiste Maranatha, Ohio, 1999

La Sainte Bible, Louis Segond – édition de 1910 revue, Société biblique canadienne, Corée, 1992

“ Le 19e siècle ”, dans The University of Hong Kong, http://www.hku,hk/french/starters/histoire/lang2002_histoire_19e.htm

Le petit Robert, rédaction dirigé par A. Rey et J. Rey-Debove, Paris, Éditions Dictionnaires LE ROBERT, 1990

Les croyances françaises ”, dans Aupairinfrance, http://www.aupairinfrance.com/access.asp?art=2902

“ Londres ”, dans Karavel, http://lycos.karavel.com/533/320/informer_detail.htm

“ L'origine des espèces ”, dans Evene, page consultée le 30 janvier 2006, http://www.evene.fr/livres/livre/charles-darwin-l-origine-des-especes-6615.php

“ Our Mission ”, dans Dartmouth University, page consultée le 13 octobre 2005, http://www.dartmouth.edu/home/about/mission.html

Tate, Joel Tom, “ Three Ways to Make or Break a Christian College ”, dans Touchstone, juin 2004, St. James, Fellowship of St. James

Tocqueville, Alexis, De la démocratie en Amérique, France, Gallimard, 1961

Ward Jr., Mark, pièce jointe “ WardMarkReplyToQueryRegardingDigressionInChristianEducation ”, dans courrier électronique dont l'objet est Re : question, envoyé à Sacha Arsenault, 9 janvier 2006


Bibliographie de quelques autres références utilisées, mais non inscrites directement dans cette dissertation


“ Academics ”, dans Louisiana Baptist University, page consultée le 14 octobre 2005, http://www.lbu.edu/macacademic.html

Golden, Daniel, “ A Test of Faith ”, dans The Wall Street Journal Online, page consultée le 7 janvier 2006, http://online.wsj.com/article_email/SB113659805227040466-lMyQjAxMDE2MzA2NzUwOTc4Wj.html

“ History of McMaster ”, dans McMaster University, page consultée le 13 octobre 2005, http://www.mcmaster.ca/welcome/history.cfm

“ Home ”, dans Bob Jones University, page consultée le 14 octobre 2005, http://www.bju.edu/

“ Our History ”, dans Brown University, page consultée le 13 octobre 2005, http://www.brown.edu/Administration/Admission/gettoknowus/ourhistory.html

“ Princeton's History ”, dans Princeton University, page consultée le 13 octobre 2005, http://www.princeton.edu/pr/pub/ph/05/03.htm

Trost, Theodore Louis, “ Douglas Horton and the Ecumenical Impulse in American Religion ”, dans Harvard University, page consultée le 13 octobre 2005, http://www.hup.harvard.edu/catalog/TRODOU.html

“ Yale's History ”, dans Yale University, page consultée le 13 octobre 2005, http://www.yale.edu/about/history.html


Notes

[1] - Travail présenté au professeur Timothy F. Lalonde dans le cadre du cours d'histoire de l'Église II pour l'Institut Biblique l'Ondée de la Capitale, le 4 février 2006

[2] (Aux États-Unis, la guerre d'indépendance dure de 1775-1783 et la guerre civile ou de sécessions de 1861-1865.) “ Histoire des États-Unis de 1776-1865 ”, dans Wikipédia l'encyclopédie libre, page consultée le 30 janvier 2006, http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Etats-Unis_de_1776_à_1865

[3] Morriss-Olson, “ Melissa, Survival Strategies for Christian Colleges and Universities ”, dans “ Cracks in the Tower ”, 1997, États-Unis, CCCU, p.4 (traduit de l'anglais)

[4] Les informations qui précèdent dans le développement sont grandement inspirées de : Guelzo, Allen, “ Cracks in the Tower ”, dans Books & Culture, 1 juillet 2005, États-Unis, Christianity Today International, par. 11-14

[5] Plusieurs informations au sujet de ces écoles se retrouvent dans ces textes : Dollar, George W., A History of Fundamentalism in America, Caroline du Sud, Bob Jones University Press, p.91-93 (Harvard) et p.176-180 (Princeton) ; Beale, David, Yale University and Divinity School, New Haven, CT, 2002, volume 36, numéro 2, p.81-96 et 2003, volume 37, numéro 2, p.73-82

[6] La Sainte Bible, J. F. Ostervald – version révisée de 1996, Mission Baptiste Maranatha, Ohio, 1999, Jean 15:5b (à moins d'indication contraire, cette version sera utilisée tout au long de ce texte)

[7] (À cette époque, l'Angleterre, avec l'anglicanisme comme religion d'État, était encore une très forte puissance qui avait le contrôle sur plusieurs mers et territoires au travers du monde. Même si son principal rival, la France, avait séparé la religion catholique de l'État par la proclamation du Concordat en 1801, cette séparation est devenue officielle seulement en 1905, la papauté avait encore beaucoup de pouvoirs. Aux États-Unis, la religion occupe une place importante, toutefois il n'y a jamais eu de religion officielle, la séparation de l'église et de l'État est établi par le 1er Amendement à la Constitution de 1787.) Ces informations proviennent : “ Info des États-Unis ”, dans Ambassade des États-Unis, http://www.amb-usa.fr/az/r/religion.htm ; “ Londres ”, dans Karavel, http://lycos.karavel.com/533/320/informer_detail.htm ; “ Les croyances françaises ”, dans Aupairinfrance, http://www.aupairinfrance.com/access.asp?art=2902 ; “ Le 19e siècle ”, dans The University of Hong Kong, http://www.hku,hk/french/starters/histoire/lang2002_histoire_19e.htm (toutes ces pages-ci ont été consultées le 30 janvier 2006)

[8] Matthieu 7:13b-14

[9] (“ Considération exclusive de la forme. ” ; “ Où les formes, les règles sont strictement observées. ”) 10 Le petit Robert, rédaction dirigé par A. Rey et J. Rey-Debove, Paris, Éditions Dictionnaires LE ROBERT, 1990, “ formalisme ” et “ formaliste ”, p.808

[11] Psaumes 119:10-11 (prière du roi David : “ Et Dieu l'ayant rejeté, leur suscita David pour roi, auquel il rendit ce témoignage, en disant: J'ai trouvé David, fils de Jessé, homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés. ”), Actes 13:22 ; Romains 6:15

[12] (“ Qui pratique un respect absolu de la loi religieuse, de sa lettre.. ”) Le petit Robert, rédaction dirigé par A. Rey et J. Rey-Debove, Paris, Éditions Dictionnaires LE ROBERT, 1990, “ légaliste ”, p.1081

[13] Galates 3:10-11

[14] Matthieu 23:23

[15] (“ Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. ”) Colossiens 3:16

[16] (“ Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C'est là le premier commandement. ”) Marc 12:30

[17] (“ Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour. ”) La Sainte Bible, Louis Segond – édition de 1910 revue, Société biblique canadienne, Corée, 1992, Apocalypse 2:4 (dans Ostervald il est écrit charité au lieu d'amour, c'est plus précis, mais alourdirait ce texte)

[18] Éphésiens 5:20-21

[19] La Sainte Bible, Louis Segond – ibid., 1 Jean 4:18 (ibid.)

[20] Malachie 1:13 (lire le chapitre au complet)

[21] La Sainte Bible, Louis Segond – ibid., Psaumes 37:4 (ce verset dans la Ostervald signifie la même chose, “ Et prends ton plaisir en l'Éternel, et il t'accordera les demandes de ton cœur. ”, mais s'insère moins bien dans ce texte)

[22] Dollar, George W., A History of Fundamentalism in America, Caroline du Sud, Bob Jones University Press, p.208-209

[23] La Sainte Bible, Louis Segond – ibid., Psaumes 119:97,111-113 (dans Ostervald, ce passage a besoin du contexte pour bien comprendre le sens des mots)

[24] Actes 28:27, Jean 12:40

[25] (“ Car le Seigneur châtie celui qu'il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu'il reconnaît. ”) Hébreux 12:6

[26] Matthieu 26:41

[27] Exode 20:7

[28] Matthieu 6:24

[29] Jacques 4:6b

[30] 1 Pierre 5:8

[31] Le petit Robert, rédaction dirigé par A. Rey et J. Rey-Debove, Paris, Éditions Dictionnaires LE ROBERT, 1990, “ compromis ”, p.353

[32] Jacques 1:17

[33] Jérémie 18:8

[34] (“ La voie du méchant est en abomination à l'Éternel; mais il aime celui qui s'adonne à la justice. ”) Proverbes 15:9

[35] (“ L'Éternel est lent à la colère et abondant en grâce; il pardonne l'iniquité et le forfait; mais il ne tient point le coupable pour innocent; il punit l'iniquité des pères sur les enfants, jusqu'à la troisième et à la quatrième génération. ”) Nombres 14:18

[36] Côté, Olivier, pièce jointe “ Sacha2 ”, dans courrier électronique dont l'objet est Re : questions, envoyé à Sacha Arsenault, 13 janvier 2006, par. 3

[37] 1 Corinthiens 5:13

[38] (“ Attitude de respect à l'égard d'autrui, de tolérance envers ses opinions. ”) Le petit Robert, rédaction dirigé par A. Rey et J. Rey-Debove, Paris, Éditions Dictionnaires LE ROBERT, 1990, “ libéralisme ”, p.1090

[39] Romains 12:2 ; Galates 5:16,19-21a ; Romains 6:11-13 ; 1 Thessaloniciens 5:22 (Il est visible, à l'aide de ces passages du Nouveau testament que même si l'on est sauvé par grâce [Éphésiens 2:8-9], Dieu veut encore que l'on suive ses commandements.)

[40] 2 Timothée 4:3-4 ; 2 Pierre 3:16

[41] 1 Corinthiens 8:13 (voir contexte parlant de deux mauvais opposés à ce sujet)

[42] La Sainte Bible, Louis Segond – ibid., 2 Jean 1:1,6 (dans Ostervald il est écrit charité au lieu d'amour, c'est plus précis, mais alourdirait ce texte)

[43] Romains 12:18

[44] Galates 1:10b

[45] 1 Corinthiens 9:21,23

[46] La Sainte Bible, Louis Segond – ibid., Proverbes 10:12 (dans Ostervald il est écrit charité au lieu d'amour, c'est plus précis, mais alourdirait ce texte)

[47] Galates 5:22-23

[48] Éphésiens 6:12 ; Romains 6:18,19

[49] 2 Timothée 4:7

[50] voir 1 Samuel 13 et 28

[51] Guelzo, Allen, “ Cracks in the Tower ”, dans Books & Culture, 1 juillet 2005, États-Unis, Christianity Today International, par. 15 (traduit de l'anglais)

[52] 2 Corinthiens 11:3

[53] Matthieu 6:33

[54] Tate, Joel Tom, “ Three Ways to Make or Break a Christian College ”, dans Touchstone, juin 2004, St. James, Fellowship of St. James, par. 9 (traduit de l'anglais)

[55] Colossiens 3:23

[56] “ Our Mission ”, dans Dartmouth University, page consultée le 13 octobre 2005, http://www.dartmouth.edu/home/about/mission.html (traduit de l'anglais) ; Dollar, George W., A History of Fundamentalism in America, Caroline du Sud, Bob Jones University Press, p.101 (cette dernière référence est au sujet du rejet de Dieu de Dartmouth)

[57] Le petit Robert, rédaction dirigé par A. Rey et J. Rey-Debove, Paris, Éditions Dictionnaires LE ROBERT, 1990, “ théologie ”, p.1957

[58] “ History and Mission ”, dans Harvard University, page consultée le 13 octobre 2005, http://www.hds.harvard.edu/history.html (traduit de l'anglais)

[59] 1 Corinthiens 3:19a

[60] (“ Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi, mais c'est Christ qui vit en moi ”) Galates 2:20a

[61] Romains 11:33,36

[62] Éphésiens 4:14

[63] Jude 1:3

[64] Lalonde, Timothy F., “ L'histoire de l'Église ”, notes du cours Histoire de l'Église II, Québec, à l'Institut Biblique l'ONDÉE de la Capitale, 2005, p.1

[65] (La publication de ce livre est donc après la guerre d'indépendance et peu de temps avant la guerre civile aux États-Unis.) “ L'origine des espèces ”, dans Evene, page consultée le 30 janvier 2006, http://www.evene.fr/livres/livre/charles-darwin-l-origine-des-especes-6615.php

[66] Ward Jr., Mark, pièce jointe “ WardMarkReplyToQueryRegardingDigressionInChristianEducation ”, dans courrier électronique dont l'objet est Re : question, envoyé à Sacha Arsenault, 9 janvier 2006, par. 7 (traduit de l'anglais)

[67] Guelzo, Allen, “ Cracks in the Tower ”, dans Books & Culture, 1 juillet 2005, États-Unis, Christianity Today International, par. 20 (traduit de l'anglais)

[68] (“ Il maintenait que Princeton avait délaissé la cause évangélique et que le départ de celle-ci qui s'était fait sans grand remous était attribuable au fait que les Presbytériens étaient trop satisfait et confiant en leurs biens matérielles ”) Dollar, George W., A History of Fundamentalism in America, Caroline du Sud, Bob Jones University Press, p.179 (traduit de l'anglais)

[69] Matthieu 11:28-29

[70] Guelzo, Allen, ibid., par. 22 (traduit de l'anglais)

[71] (“ Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu. ”) 1 Corinthiens 1:18

[72] Guelzo, Allen, “ Cracks in the Tower ”, dans Books & Culture, 1 juillet 2005, États-Unis, Christianity Today International, par. 23 (traduit de l'anglais)

[73] 1 Corinthiens 5:13 (ce verset est écrit au numéro 35 de ce texte)

[74] 1 Corinthiens 8:13 (ce verset est écrit au numéro 39 de ce texte)

[75] (“ Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c'est pour cela que le monde vous hait. ”) Jean 15:19

[76] (“ Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. ”) La Sainte Bible, Louis Segond – ibid., Romains 13:1 (dans Ostervald il est écrit puissance au lieu d'autorité, ce dernier est plus facile à comprendre sans le contexte)

[77] (“ Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il s'enfuira de vous. ”) Jacques 4:7 ; 1 Pierre 5:5

[78] Ces sujets de la liberté, de la facilité et du cercle du pensable sont bien expliqués dans : Tocqueville, Alexis, De la démocratie en Amérique, France, Gallimard, 1961 (contient 915 pages)

[79] Romains 6:18,19 (ce verset est écrit au numéro 46 de ce texte)

[80] Tate, Joel Tom, “ Three Ways to Make or Break a Christian College ”, dans Touchstone, juin 2004, St. James, Fellowship of St. James, par. 10 (traduit de l'anglais)

[81] Tate, Joel Tom, “ Three Ways to Make or Break a Christian College ”, dans Touchstone, juin 2004, St. James, Fellowship of St. James, par. 13 (traduit de l'anglais)

[82] La Sainte Bible, Louis Segond – ibid., Psaumes 119:101-105 (plus facile à lire que dans la Ostervald)

[83] Proverbes 22:6,17-21 ; 2 Timothée 1:7

[84] La Sainte Bible, Louis Segond – ibid., Proverbes 3:5 (dans Ostervald il est écrit prudence au lieu de sagesse, c'est plus précis, mais alourdirait ce texte)

[85] La Sainte Bible, Louis Segond – ibid., Genèse 3:1 (dans Ostervald l'expression Quoi ! Dieu aurait dit se comprend moins rapidement que Dieu a-t-il réellement dit)

[86] Jacques 1:4-8

[87] Matthieu 5:13

[88] Jean 17:15-17 (prière du Seigneur Jésus-Christ) ; Matthieu 28:18-20

[89] 2 Corinthiens 10:17

[90] La Sainte Bible, Louis Segond – ibid., Jacques 4:4 (s'insère mieux dans mon texte et ce comprend plus rapidement que dans la Ostervald)

[91] voir Matthieu 26:33-75 et Luc 2:61-62

[92] 2 Corinthiens 7:8-11

[93] Galates 2:20

[94] Ésaïe 45:18-22

[95] Jean 16:33