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Samizdat

Analyse du rapport
« De l’égalité juridique à l’égalité sociale » du groupe de travail mixte contre l’homophobie.


en collaboration avec
Libre Expression Québec


 

Voir :

La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) vient de publier (6 mars 2007) et d’appuyer le rapport intitulé : « De l’égalité juridique à l’égalité sociale – Vers une stratégie nationale de lutte contre l’homophobie ». Ce rapport a été produit par le Groupe de travail mixte contre l’homophobie, formé le 2 juin 2004 par le gouvernement du Québec, suite aux représentations de groupes communautaires homosexuels. Le 6 mars 2007, une présentation de 20 minutes en a été faite à RDI lors de l’émission « Dominique Poirier en direct ». Un panel soutenait le rapport et en discutait l’importance et les implications, exigeant de façon unanime que les candidats en campagne électorale provinciale (Québec) se prononcent sur leur soutien au train de recommandations énoncées dans le document.

Les membres du panel étaient le vice-président de la CDPDJ, Marc-André Dowd, le président de Gai écoute et de la Fondation Émergence, Laurent McCutcheon, Line Chamberland, chercheure à l’institut de recherches et d’études féministes de l’UQUAM et une jeune femme ayant été victime d’homophobie. Cette dernière âgée de 21 ans explique avoir été harcelée et « abandonnée » par la direction de son école « catholique » lorsqu’à 15 ans elle a décidé d’afficher son orientation sexuelle et son affection pour une compagne. Ses études, sa quiétude mentale et sa santé générale en auraient été notablement affectées. Elle aurait subi les moqueries de ses compagnons de classe en particulier et « l’indifférence » de ses compagnes.

Tout cela pourrait passer pour pleinement légitime et même bénin, puisque « tout le monde accepte les homosexuels »…

Nous croyons que c’est plus compliqué que ça.  

D'autant plus que les recommandations touchent ce qui est désormais défini comme la "communauté LGBT" soient les Lesbiennes, les Gais (nous contestons ce terme qu'on usurpe pour désigner les homosexuels masculins), les Bisexuels ainsi que les Transsexuels et les Transgenres (qu'on différencie).  On inclut aussi dans ce groupe, formellement dans le rapport, les Bispirituels (autochtones ayant des pratiques ancestrales associées à l'homosexualité) et les Allosexuels (...aucune définition trouvée malgré la présence officielle d'un représentant dans le Groupe de travail mixte...!!).

« Il faut s’attaquer à l’ensemble de la société »
Laurent McCutcheon, président de Gai écoute, à la SRC, le 6 mars 2007

 

Les organismes LGBT demandent aux partis de se prononcer d'ici le 26 mars ...

NOUS AUSSI!!!
Convenons tout de suite de ce qui suit (nous croyons que) :
  • Menacer quiconque, le harceler, s’en prendre à sa vie, sa santé, ses moyens de subsistance ou sa sécurité sont des actes inacceptables envers qui que ce soit et pour quelque raison que ce soit et les lois qui s’appliquent à tous conviennent pour faire respecter ces principes;
  • La vie privée, dont la sexualité, est un domaine qui doit être protégé et les choix de chacun en ces matières relèvent de lui seul, dans la mesure où il ne contraint personne ni ne met le bien-être de personne en danger;
  • Les rapports et les incitations sexuelles entre un mineur et un adulte devraient être proscrits, peu importe leur nature, et durant la période de « transition » (16 à 18 ans), l’écart entre les partenaires ne devraient pas dépasser trois ans (le projet de loi C-267 du présent gouvernement, haussant l’âge de consentement à 16 ans, attend toujours sa 2ième lecture aux Communes, donc l’âge de consentement actuel est de 14 ans sans limite d’écart d’âge…);
  • Le christianisme n’a pas à être imposé à qui que ce soit sous quelque forme que ce soit, mais poursuivre activement son annihilation, lutter contre sa diffusion, sa vision du monde, son message et contraindre les chrétiens à renier, dans leurs actes et leur discours, leurs croyances fondamentales nous apparaît discriminatoire, totalitaire (étant donné le caractère pacifique du christianisme et son apport au fonctionnement démocratique de notre société) et injustifié.

Où est le rapport avec l’homophobie, me direz-vous?

Nous vous proposons un énoncé que nous tenterons de faire valoir par la suite :

  • La polémique sur les « accommodements raisonnables » et la laïcisation au Québec, le débat sur le droit des parents de choisir des cours de religion pour leur enfant à l’école publique et la confrontation engagée par les mouvements homosexuels pour lutter contre l’homophobie ne sont qu’un seul affrontement : celui entre une majorité de la société qui tient à des valeurs judéo-chrétiennes et une minorité qui veut IMPOSER des changements radicaux en contradiction de ces valeurs.

Forcer la marche sans savoir où l'on s'en va, ni pourquoi...

Vouloir changer radicalement un système de valeurs courant n’est pas condamnable en soi. Il s’agit de voir ce qui est proposé.   Et là-dessus, dans le rapport de CDPDJ, on est très imprécis sur les motifs et les faits qui conduisent à le faire, de même qu'on est pratiquement muet sur l'objectif final des recommandations ou sur la définition de l'idéal recherché ("égalité sociale")!

En passant, l’argument-épouvantail du « retour en arrière » est caduque : dans les questions environnementales, que propose-t-on sinon un retour à un écosystème en équilibre sur la base d’erreurs constatées et admises! Réfléchir à une situation et la corriger, c’est rationnel et bénéfique, on le sait. C’est ce qui est à la base du malaise social généralisé de la population québécoise quant à son identité et ses valeurs et certains s’acharnent à empêcher qu’on fasse le point ou qu'on reconsidère certaines législations récentes!

Présentons deux définitions tirées du rapport, utiles pour illustrer la nature de notre objection :

« Aux fins des travaux du Groupe de travail, l’homophobie revêt un sens large et englobe toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directe et indirecte, envers les gais, les lesbiennes, les personnes bisexuelles, transsexuelles et transgenres, ou à l’égard de toute personne dont l’apparence ou le comportement ne se conforme pas aux stéréotypes de la masculinité ou de la féminité. …

L’hétérosexisme est l’affirmation de l’hétérosexualité comme norme sociale ou comme étant supérieure aux autres orientations sexuelles. L’hétérosexisme se présente sous différentes facettes. Il est plus évident à titre de discours, discours qui s’articule autour de notions telles la différenciation et la complémentarité des sexes (l’amour entre un homme et une femme est plus naturel, car il conduit à la procréation) ou la normativité hétérosexuelle (un couple normal est composé d’un homme et d’une femme).

L’hétérosexisme sous-tend également les pratiques sociales qui occultent la diversité des orientations et des identités sexuelles, soit dans les représentations courantes (manuels scolaires, émissions de télévision, etc.), soit dans les relations et les institutions sociales (tenir pour acquis que tout le monde est hétérosexuel). »
(Tiré de la Section 2.5, p. 12)

De grandes implications

Nous résumons ici notre analyse du rapport « De l’égalité juridique à l’égalité sociale – Vers une stratégie nationale de lutte contre l’homophobie » (voir .pdf du rapport intégral et notre tableau synthèse des évidences présentées dans le rapport) :
  • Le Groupe de travail mixte et la CDPDJ demandent au gouvernement de mettre en place un système de répression de l’homophobie et de « l’hétérosexisme », définis tous deux d’une façon dangereusement large;
  • Par la définition qu’on donne à l’hétérosexisme, la lutte à l’hétérosexisme impliquera la répression et/ou la mise en tutelle du christianisme, de la Bible, des doctrines bibliques et du catholicisme, du judaïsme et de l'Islam (voir ces passages);
  • Ces recommandations impliquent un processus de CONVERSION FORCÉE (idéologique) de toute la société québécoise et en particulier de la famille dans son vécu privé;
  • Ce processus de conversion a des implications D’UN BEAUCOUP PLUS GRAND ORDRE que ce que demanderait des accommodements aux cultures des nouveaux arrivants (immigration);
  • Ce processus créerait et mettrait en place une structure de diffusion (propagande) et de coercition idéologique « polyvalente » (…qui pourrait servir à d’autre fins, d’autres agendas idéologiques et qui pourrait DÉSORMAIS enfreindre les limites du territoire réservé à la vie privée et à la liberté d'expression et de conscience);
  • Ces recommandations mettent aussi en place un processus de recrutement efficace qui permet dans les faits de solliciter les jeunes en particulier, en les encourageant à découvrir l’homosexualité dans une perspective positive et à rejeter systématiquement toute présentations de faits qui pourraient la remettre en question.

Il y a plus. Après la lecture attentive des 108 pages du rapport, nous en sommes toujours à nous demander :

  • ce qu’est formellement l’homosexualité et
  • comment on peut démontrer que quelqu’un est homosexuel dans sa nature même (et non par l'accomplissement d'un acte par choix volontaire) et /ou arriver à cette conclusion, à propos d’un enfant, d’un adolescent ou d’un adulte;
  • si des critères vérifiables ou mesurables n’existent pas, comment faire la différence entre un adulte aidant le « questionnement sur l’orientation sexuelle » d’un jeune et un adulte qui tente de gagner un jeune à l’idéologie homosexuelle (prosélytisme) ou de le placer en situation d'abus (par lui ou d'autres);
  • ce qu’est un homosexuel "épanoui" ou à quoi correspond précisément "l'égalité sociale";
  • ce qu’on entent par « les réalités des minorités sexuelles » et en quoi elles sont différentes des "réalités des êtres humains";
  • ce que sont les limites (définition formelle) des attitudes et des actes assimilables à des « manifestations homophobes » passibles de sanctions (sic);
  • pourquoi on défend l’orientation sexuelle des homosexuels masculins et féminins, des bisexuels, des bispirituels (autochtone), des transsexuels et des transgenres et pas les autres (nombreuses) formes "d'orientation sexuelle"… (éthique, morale, …exclusion, …pourquoi?).

Des faits tangibles,
des explications peu crédibles

Par exemple, dans le rapport, on définit l’homosexualité comme suit :

« Désigne un homme ou une femme qui ressent de l'affection et de l'attirance, tant émotionnelle que physique, pour d'autres personnes du même sexe. » (ANNEXE I, p.96)

Or, cette définition et la plupart de celles des autres « orientations sexuelles admises », est tellement générale qu’elle pourrait décrire tout le monde et une foule de types de relations : père-fils, mère-fille, frères et sœurs, amis proches, compagnons dans une entreprise exigeante (défi sportif, R/D, …). Prendre quelqu’un dans ses bras, l’embrasser même (…les russes), le caresser implique un désir « physique » sans qu'il soit considéré sexuel. D'autre part, où commence la sexualité? Même la question de la « fréquence » à laquelle on ressentirait cette attirance n’entre pas en jeu. …il faut donc être plus précis! Et il semble qu’on ne veuille pas le faire…

De façon plus générale, les aspects suivants du rapport nous interpellent :

  • toute problématique vécue par les individus ou groupes homosexuels est attribuée à l’homophobie ou à l’hétérosexisme, sans explications, démonstrations ou argumentaire permettant d’exclure d’autres causes;
  • on appuie les conclusions sur des « témoignages » et des analyses basées en majeure partie sur des déclarations de groupes homosexuels;
  • on reconnaît qu’il y a peu ou pas de données et de recherche rigoureuse qui puisse appuyer les conclusions et les recommandations du rapport, en particulier au Québec;
  • on s'appuie sur des recherches menées en bonne partie aux États-Unis ( voir vidéo (2007-03-10) sur les positions des organisations LGBT américaines  et la négation du droit d'expression des chrétiens);
  • on ne semble pas reconnaître clairement que le VIH/SIDA et sa transmission sont clairement des problématiques majeures pour la communauté homosexuelle masculine et il semble que les organisations de santé arrivent formellement à ce constat, si on considère les efforts consentis prioritairement par le RSSS que par les groupes LGBT;
  • hormis les risques de suicide reconnus plus élevés chez les LGBT (Lesbienne, gai, bisexuel, transsexuel et transgenre), de nombreux problèmes émotifs, psychologiques et sociaux seraient plus fréquents chez eux;
  • les membres de la communauté LGBT ont des comportements discriminatoires, violents et oppressants entre eux;
  • le rapport et la CDPDJ appuient les recommandations mêmes si certaines aspirations de membres de minorités sexuelles impliquent des problématiques délicates (changement de nom ET de sexe sur les cartes d’identité et accès aux toilettes et douches des dames pour les « transsexuels non-opérés » (!!), personnel de CPE, entraîneurs homosexuels ou transsexuels œuvrant auprès de la jeunesse);
  • des exemples comme les précédents donnent à penser qu’il est difficile d’évaluer les conditions qui satisferont la communauté LGBT…
  • on mentionne à quelques endroits dans le document qu’un individu EST d’une orientation sexuelle particulière à partir du moment où il SE DÉFINIT comme TEL (…choix!), sans souligner qu'une telle affirmation contredit un des fondements de l'idéologie LGBT : notre orientation sexuelle ne relève pas d'un choix mais de notre nature essentielle (physique et psychologique) et identitaire;
  • le Groupe de travail mixte sur l’homophobie comprenait un groupe de représentant des ministères et organismes gouvernementaux : ILS ne se sont PAS ASSOCIES AUX CONCLUSIONS ET AUX RECOMMANDATIONS DU RAPPORT;
  • le reste du Groupe mixte était constitué, visiblement en quasi-totalité, d’adhérents à l’idéologie homosexuelle.

Éléments du rapport qui ont retenu notre attention

  •  Au Québec, 18% des hommes homosexuels et bisexuels sont porteurs du VIH;

  •  On note une recrudescence des comportements à risque chez les homosexuels ET les bisexuels, surtout chez les jeunes;

  • 83% des 5,8 M versés par le gouvernement du Québec aux organismes LGBT est utilisé d'un commun accord pour lutter contre le VIH/SIDA;

  • C’est la problématique LGBT la plus importante  depuis 20 ans …

  •  Les hommes homosexuels consultent plus leur médecin que le reste de la population (Julien et Al.)

  • LGBT : population à risque au niveau psychosocial (RSSS);

  • Les LGBT vivent plus de détresse psychologique que la population générale, plus de dépression, vivent de l’anxiété, de la culpabilité, se sentent « pervers » ou « déviants » et perçus comme tel, vivent l’absence de liens sociaux significatifs (Enquête sociale et de santé du Québec 1998);

  • Le fait d’appartenir à une « minorité sexuelle » peut entraîner des crises majeures, une perte d’estime de soi, du décrochage scolaire ou le suicide.

  • Plus de propension au suicide chez les LGBT;

  • Plus de 36% des hommes homosexuels ont fait au moins une tentative de suicide, dont la première autour de 20 ans en moyenne;

  • Le « questionnement sur l’orientation sexuelle » augmente le risque de suicide;

  • Le taux de suicide chez les jeunes homosexuels et bisexuels est de 6 à 16 fois plus élevé que celui des autres jeunes;

  • Les jeunes lesbiennes font 5 fois plus de tentatives de suicide;

  • 56% des transsexuels auraient fait une tentative de suicide;

  • Les premières idées suicidaires commenceraient entre 11 et 18 ans, les premières tentatives autour de 20ans;

  • Le MSSS estime que les mécanismes conduisant les jeunes LGBT au suicide n’ont pas été élucidés;

  • Le Groupe de travail mixte déplore le manque de connaissances scientifiques par rapport au suicide et l’ensemble des problématiques dans les minorités sexuelles

  • Plus de consommation de drogues illicites et d’alcool (excessive);

  • Après leur « coming out » plusieurs jeunes LGBT deviennent itinérants, exposés à la violence, à la prostitution, au VIH et à l’isolement;

  • LGBT sont reconnus par les intervenants (policiers, ...) comme « clientèle particulière » en matière de violence conjugale;

  • Homosexuel : 50% disent avoir été victime de violence;

  • Plus de 30% des hommes homosexuels ont été abusés sexuellement et plus de la moitié d’entre eux le furent avant 12 ans;

  • Les lesbiennes sont identifiées parmi les groupes de femmes les plus exposées à la violence;

  • Les policiers semblent agir de façon plus énergiques contre les activités homosexuelles dans les endroits publics (parcs, ...) et les saunas

  • Beaucoup de lesbiennes vivent l’isolement social et la pauvreté

  • La communauté LGBT québécoise a des comportement discriminatoire envers les LGBT des communautés culturelles (immigrants) et les LGBT autochtones (Bispirituels);

  • La communauté LGBT EXIGE que tous fassent un « coming out » peu importe les conséquences dans leur milieu;

  • Malgré d’importantes mesures institutionnelles et campagnes d’informations selon les aspirations des mouvements homosexuels, tant au MSSS que dans le système d’éducation, les gens semblent toujours réagir négativement au mode de vie LGBT;

  • Après 10 ans au Québec, 90% des immigrants adhèrent aux termes de la charte des droits (égalité des sexe, race, religion et opinion politique) mais rejettent TOUJOURS l’orientation sexuelle autre que l’hétérosexualité;

  • Plusieurs comportements forts répandus dans le monde du sport indiquent que la majorité de la population redoute les effets des comportements LGBT dans plusieurs contextes;

  • Les gens craignent fréquemment des comportements pédophiles de la part des homosexuels;

  • Le rapport estime que les comportements vestimentaires féminins (maquillage, mode, …) ont un effet hétérosexiste et homophobe, donc condamnable

  • Les comportements trop masculins auraient le même effet…

  • 1,3% des mères et 0,2% des pères sont des homosexuels;

  • Il faudrait (recommandation) rayer les mots « père » et « mère » de toutes lois ou textes officiels (contrats privés, chartes, …) pour vaincre l'hétérosexisme;

  • Des professionnels du réseau des centres jeunesse ou du RSSS ne considèrent pas les couples de même sexe aptes à accueillir et éduquer des enfants;

  • La plupart des pays interdisent l’adoption d’enfants par des homosexuels, y compris la FRANCE sur la base d'une décision récente (2006) aussi video;

  • L’homosexualité est une source d’inconfort et de malaise pour une vaste proportion de jeunes qui fréquentent l’école;

  • Les adolescents réagissent très négativement au « coming out » de leurs parents

  • Les parents réagissent très négativement au « coming out » de leur enfant

  • Les croyances religieuses sont des barrières importantes

  • 71% des organismes LGBT sont dans le territoire de Montréal et de Québec;

  •  La majorité des minorités sexuelles sont en milieu urbain

  • Nous concluons que les recommandations du rapport impliquent, sans que ce soit ouvertement expliqué, l’établissement d’un système soutenu par les fonds publics, structuré, coordonnée et réparti à travers la structure gouvernementale qui devrait :

  •           sanctionner l’homophobie, ou l’absence de « support inconditionnel » tels que définis par les groupes LGBT, autant dans la société que dans la vie privée (famille);

  •         faire la promotion de l’idéologie LGBT pour lutter contre l’homophobie et l’hétérosexisme et soutenir les organismes LGBT à titre d’intervenant gouvernementaux (dans les écoles, par exemple) pour ces fins;

  •           orienter le plus tôt possible tout jeune en « questionnement sexuel » vers des « ressources LGBT » et faire du recrutement effectif (prosélytisme) en opposition aux valeurs de la majorité des parents et des intervenants sociaux;

  •           intéresser et supporter la démarche d’immigration des LGBT provenant d’autres pays;

ET si la phobie n'était pas celle qu'on pense...

Nous disions que nous devions revenir sur cet énoncé voulant que trois grands débats présentés comme distincts (accommodements, cours de religion et homophobie) sont en fait le même. Dans le cadre de ce qui précède, vous réalisez sans doute que des liens semblent sortir du brouillard. Mais voici qui pourrait vous aider à préciser vos impressions :
  • tant que les chrétiens, les musulmans, les juifs hassidiques ou les grecs orthodoxes se bagarrent entre eux pour des voiles ou des fenêtres givrées, …les partisans d'un changement social drastique et anti-démocratique ont beau jeu pour décrier les « guerres de religion », vanter la société "laïque" (inexistante en fait) ET faire passer leur agenda;
  • une loi récente désigne officiellement l’État québécois comme laïc et bien qu’il ait TOUJOURS eu le devoir d’impartialité devant les croyances religieuses (liberté de conscience), il n’avait jamais eu besoin de se désigner sous ce terme qui ouvre malheureusement la porte, par son utilisation actuelle, à la mise en tutelle de la liberté de conscience;
  • la société, …ce n’est pas l’État, mais plutôt la somme de groupes sociaux et cette somme contient au Québec une quasi-totalité de « croyants » d’une forme ou d’une autre et une forte majorité (90%+ en date de 2004) de CHRÉTIENS (82% catholiques, 8 à 10% d’autres confessions chrétiennes) – nier cette réalité, c’est déjà IMPOSER quelque chose;
  • les lois encadrent les activités sociales mais ces activités, les attitudes qui les accompagnent et les MOTIFS qui les font se perpétuer REPOSENT SUR UN SYSTÈME DE VALEURS ET UNE VISION DU MONDE PARTAGÉS POUR L’ESSENTIEL PAR LA MAJORITÉ – c’est ce qui fait le tissus social, le climat social et la PAIX SOCIALE – le christianisme est donc, inévitablement, au centre du tissus social québécois au sens historique mais surtout QUOTIDIEN;
  • la famille, conçue comme une femme et un homme procréant des enfants et les éduquant sur la base de leur AUTORITÉ PARENTALE, est la norme de facto de cette société et, bien que contestés avec véhémence depuis des décennies par certains acteurs bruyants, influents MAIS PEU NOMBREUX, et dépouillés de son appellation (en l'attribuant à des formes qui n'ont pas les mêmes caractéristiques fondamentales), ses attributs demeurent remarquablement stables (fidélité amoureuse, soin de ses enfants biologiques, intégration dans la famille élargie et la filialité biologique) – cette conception est fondée et soutenue par le christianisme et les deux autres grands groupes religieux (juifs et musulmans) et  est au CŒUR DES VALEURS FONDAMENTALES de la quasi-totalité des québécois et de leur identité;
  • le statut de TOUS LES PARENTS DU QUÉBEC a changé avec la « Loi instituant l’union civile et établissant les nouvelles règles de filiation » (loi 84, 2002, Linda Goupil, PQ, Min. Justice) : le parent biologique N’EST DONC PLUS AUTOMATIQUEMENT LE VRAI PARENT (voir DeSerres), certains parents biologiques sont presqu'automatiquement dépouillés de leurs droits et la population n’a pas été informée adéquatement des implications et des conséquences des ces changements.

De qui a-t-on peur?

Donc :
  • l’occultation (voire la réprobation) de l’image « populaire » de la famille, de l’hétérosexualité, de leur terminologie et de leurs caractéristiques réelles est nécessaire dans la perspective de « lutte contre l’homophobie » proposée par le rapport;
  • l’occultation des lacunes et difficultés liées au modes de vie LGBT est aussi nécessaire;
  • la discréditation du discours religieux sur la famille et des attitudes sociales « populaires » est aussi nécessaire.

Il ressort que :

  1. L’établissement d’un encadrement « restrictif » de TOUTE FORME d’expression idéologique désignée comme « religieuse » permet de mettre sous tutelle le discours classique sur la famille et l’hétérosexualité et dans les faits d’attaquer le christianisme et les deux autres groupes religieux majeurs (et les place en situation de s’attaquer mutuellement…);
  2. La dissimulation de l’aspect idéologique (« religieux ») des aspirations des groupes LGBT leur permet d’échapper à ces restrictions et leur victimisation sert de motif pour faire de l’État un outil qui répand leur idéologie et l’impose.

Ainsi :

  1. En prétextant la nécessité de mettre de l’ordre dans l’expression religieuse (« accommodements raisonnables ») SOUS UN ARBITRAGE LAÏC , on atteint I et on donne libre cours à II.
  2. En niant le droit de choisir des cours de religion pour leur enfant, on force les parents à accepter un milieu scolaire où il grandira dans une présentation indifférente, voire négative ou méprisante, de leur foi et des valeurs qu’ils veulent transmettre, dont la représentation "populaire" (...normale!) de la famille. Autrement dit, on brise le système de transfert des valeurs, on atteint l’énoncé I et on donne libre cours à II.
  3. La mise en place de la « stratégie nationale de lutte contre l’homophobie » va utiliser les restrictions produites par I pour permettre d'imposer l’idéologie homosexuelle (…ou d’autres idéologie éventuellement), faisant de l’État …une Église qui nie sa nature.

Devrait-on alors se surprendre de voir la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse agir en contradiction avec la charte en imposant des exigences, basées sur les aspirations LGBT, qui nient la liberté de religion et de conscience protégées par la Charte québécoise et toutes les autres applicables. L’organisme qui a pour mission de défendre des droits imposerait la discrimination …!??

Un seul débat

 

Vous êtes invité à consulter

Bref, il n’y a qu’un seul débat :
  • L’État québécois permettra-t-il aux chrétiens, juifs et musulmans, de souche ou immigrants, de maintenir leurs valeurs communes et consuelles, y compris celles opposées à la « religion homosexuelle », et les laisseront-ils vivre en paix et faire vivre le Québec comme ils l’ont toujours fait avant?!

Nous demandons nous aussi que les chefs des partis politiques se prononcent AVANT L'ÉLECTION DU 26 MARS sur leurs intentions quant aux recommandations du rapport de la CDPDJ dans leur FORME ACTUELLE : OUI ou NON!

Nous estimons que les Chartes de droits de l’ONU, du Canada et du Québec garantissent les droits suivants :

  • laisser aux parents le choix des cours religieux de leur école;
  • respecter les choix et les valeurs des parents dans le vécu de l’école et le garantir dans le cadre de la vie privée de la famille;
  • laisser aux parents une autorité sur le choix des acteurs qui prendront soin de leurs enfants, et respecter les motifs de ces choix, que cette autorité s’applique directement (organismes sportifs, refus d’inscrire, etc…) ou indirectement (requête au ministère pour le renvoi d’un intervenant scolaire) et reconnaître la légitimité de cette autorité;
  • laisser les organismes LGBT présenter leur idéologie, et reconnaître que c’en est une, à des adolescents (moins vulnérables) du secondaire en autant que d’autres idéologies puissent aussi être présentées;
  • assurer l’impartialité des institutions sociales communes vis-à-vis ces questions (dont les gouvernements, leurs employés et mandataires) en refusant de soumettre les organismes publics au service de la promotion d’une idéologie ( d’autant plus que les concepts d’orientation sexuelle, d’homosexualité, de bisexualité, de transsexualité ou de « questionnement sur l’orientation sexuelle » ne sont pas clairement définis et qu’ils sont loin de faire l’objet d’un consensus social);
  • assurer le respect des droits et libertés de tous les citoyens, essentiellement sur la base de leur appartenance au genre humain et non sur la base de « différences ou de besoins particuliers attachés à des minorités mal définies ».

Reconnaissons le débat véritable derrière les fausses problématiques à courtes vues. Décidons de prendre le temps de réfléchir à l’héritage culturel et moral du passé afin de définir ENSEMBLE ce que nous considérons essentiel, ce que nous reconnaissons comme NOTRE IDENTITÉ!

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  Considérations supplémentaires (pour plus de détails, voir la version commentée du rapport) :
  • la modification relativement récente (2002, loi 84 du Québec, Loi instituant l’union civile et établissant les nouvelles règles de filiation) du statut de parent n’a pas été expliquée ni perçue dans ses implications par la population et on demeure largement convaincu de l’équivalence des termes « parent » et « parent biologique » (…mon enfant est mon enfant!... Voyons!);
  • LES HOMOSEXUELS SONT TRÈS AU FAIT DES DIFFÉRENCES, SEMBLENT LES AVOIR DÉSIRÉES ET REVENDIQUENT LA RECONNAISSANCE SOCIALE ET ÉGALITAIRE DE LEUR PARENTALITÉ VIS-À-VIS UN ENFANT QUI N’EST PAS « LE LEUR » (cas du conjoint de même sexe qui n’a pas engendré l’enfant, cas de l’adoption d’enfant sans lien biologique, …);
  • les recommandations du rapport demandent un accès facilité et sans réserve (droit de décision ou de regard des intervenants gouvernementaux de la DPJ, de l’adoption ou des Centres Jeunesse) au « bassin » d’enfants « disponibles »;
  • le récent raccourcissement de la période de grâce (2 ans à 6 mois, suite au film « Les voleurs d’enfance » alors que Arcand cherchait l’effet contraire (tutelle sur la DPJ)) laissée à un parent jugé « délinquant » par la DPJ pour avoir le DROIT de récupérer son enfant, AUGMENTE DIRECTEMENT CE BASSIN…!
  • On définit le harcèlement comme suit : forme de discrimination qui peut se manifester à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes, notamment par des paroles, des actes ou des gestes répétés, à caractère vexatoire ou méprisant. Un seul acte grave engendrant un effet nocif continu peut aussi constituer du harcèlement;
  • Cette définition exclut les avances sexuelles insistantes qui peuvent être accompagnées d’actes de persuasions pouvant aller jusqu’à la violence … Pourquoi?
  • Ceci pourrait conduire à interpréter comme de l’homophobie (donc digne de sanction) la réaction physique d’une personne harcelée envers un harceleur (on transforme l’agresseur en victime).