Wendi Kaiser
"Toutes les nuits, c'était la même histoire. Je n'avais aucun contrôle sur la question; ou cédez ou ne pas dormir. Même après que je suis devenu chrétien, j'étais trop embarrassé pour aborder le problème. Finalement, dans le désespoir, j'ai demandé l'aide."
TOUJOURS LE SILENCE.
La masturbation, se "branler" ou l'auto-érotisme, peu importe le terme que vous utilisez, est une réalité dont doit faire face chaque personne dans sa vie. Bien qu'il y ait une tendance d'identifier la masturbation avec l'adolescence, les études ont démontré qu'il touche tous groupes d'âge, de niveaux d'éducation et toutes les classes sociales.
Après un suivie en counseling avec des douzaines de chrétiens concernant la masturbation , nous avons senti le besoin de discuter ouvertement du sujet et partager quelques pensées que Dieu nous a donnés pour ce problème. En tant que chrétiens nous ne sommes pas à l'abri des fantasmes sexuels ou de la tentation. Notre avantage consiste en ce que nous avons une réponse au problème.
Cependant il est triste de constater que beaucoup de chrétiens sont si embarrassés par le sujet qu'ils ne peuvent pas offrir les solutions à ceux qui les recherchent. Abordez le sujet et les réactions vont de l'embarras jusqu'à l'indignation pharisaïque. Dans l'ensemble, le sujet de la masturbation a été étouffé par le monde chrétien, ce qui a comme résultat que les gens qui ont ce problème sentent qu'ils doivent le cacher. Le silence de la part des chrétiens sur ce sujet ne fait rien pour régler la situation, mais crée un environnement de honte et de désespoir pour les personnes impliquées.
En agissant de la sorte, les chrétiens ont laissé un vide et ce vide a rapidement été comblé par des chercheurs séculiers et des auteurs qui approuvent la masturbation. Quelques auteurs chrétiens, aussi, ont soutenu la masturbation est saine, laissant le chrétien dans une confusion toujours plus profonde. Ce qui est nécessaire est du counseling franc et ouvert accompagné de la sagesse de Dieu sur la sexualité et la pureté.
"Je me masturbais tous les jours, plusieurs fois et autant de manières que je le pouvais, mais je ne pouvais en parler. J'étais même incapable de prononcer le mot. Après que je me suis engagé à suivre le Seigneur, je ressentais toujours ce même gène si quelqu'un prononçait ce mot. Merci Seigneur! quelqu'un a finalement pris le temps d'en discuter avec moi."
LES MODERNISTES - "C'EST NORMAL"
Alfred Kinsey, auteur du Le comportement sexuel de l'homme et Le comportement sexuel de la femme et William Masters et Virginia Johnson, des chercheurs bien connus et auteurs de Les mésententes sexuelles et leur traitement et Les réactions sexuelles, ont tenté de "libérer" les esprits vis-à-vis la masturbation aujourd'hui. Paul Robinson dans son livre, The Modernization of Sex, écrit que ces chercheurs "ont fait de la masturbation le critère ultime de comportement sexuel normal..."
Kinsey prétend avoir établi que "d'énormes dégâts peuvent résulter de la tentative de s'abstenir de telles activités," et sous-entend que les gens qui ne pratiquent pas la masturbation sont "insensibles sur le plan sexuel." Mais il s'agit simplement de l'avis personnel de Kinsey et il n'a aucune donnée statistique pour appuyer ces affirmations.
Sans s'en rendre compte, un grand nombre de personnes, dont plusieurs chrétiens, a été entraîné par la montée de l'approbation généralisée vis-à-vis la pratique de la masturbation sans examiner attentivement les prémisses morales qui servent à appuyer cette approbation. Il est facile d'être intimidé par les statistiques et les rapports médicaux aux titres ronflants qui réclament notre attention. Mais le chrétien doit se rappeler qu'il importe peu combien fort ou avec quel appui médiatique on proclame un mensonge, ça reste toujours un mensonge. Kinsey, un philosophe sexuel matérialiste, est de l'avis "que la seule politique sexuelle appropriée est de n'avoir aucun interdit." Masters et Johnson pour leur part sembleraient, sur le plan théorique, déterminés de nous libérer de la dépendance sexuelle vis-à-vis d'autres. Leur avis, poussé à sa fin logique, conduirait à "une atomisation radicale de l'ordre sexuel, dans lequel l'individu atteindrait la même dégréé d'autonomie dans sa vie sexuelle" comme il pourrait espérer tirer profit dans d'autres domaines de sa vie.
Le bon sens seul devrait nous permettre de voir la fausseté de cette philosophie. Au point de départ ils ont écarté ou ignoré cette qualité intangible, spirituelle de l'humanité, le plaçant sur au même niveau que les animaux. Ils refusent évidemment d'accorder une place unique aux relations humaines dans l'ordre de création.
Lorsqu'on élimine l'esprit et l'âme de notre conception de l'espèce humaine, alors les lois morales ne sont plus d'aucun intérêt. Nous croyons que l'homme est un être tripartite - corps, âme et esprit - ce qui le distingue de toutes les autres formes de vie animale.
LA CULPABILITÉ QUI NE DISPARAÎT PAS
Aujourd'hui Ellis, Kinsey, Masters et Johnson et d'autres chercheurs sexuels modernes ont détruit les mythes de séquelles physiques causés par la masturbation. Dans ce contexte, bon nombre de personnes se demandant alors, "si la masturbation n'a aucune conséquence physique, pourquoi ne pas se masturber ?"
Au 18e siècle, les médecins croyaient que la masturbation pouvait causer la folie, des nombreuses maladies physiques voir même la cécité. On disait autrefois aux jeunes pratiquant la masturbation que cela pourrait causer même "le dessèchement du cerveau." Nous les chrétiens, nous sommes attristés par les mesures factices prises autrefois pour supprimer la masturbation et reconnaissons que cette pratique ne cause pas de maladies physiques. Pour le chrétien, les raisons pour éviter la masturbation ne sont jamais physiques, mais spirituelles et émotionnelles. Nous ne croyons pas que la masturbation soit une forme d'expression sexuelle légitime ou que cela fasse partie du plan de Dieu pour nous.
Mais après la lecture et l'acceptation de ces grands discours de toutes ces autorités sur les maux de la répression des pulsions sexuelles, la stupidité de la culpabilité et la normalité de la masturbation, les gens se demandent toujours, "Alors comment se fait-il que je reste pris par ce sentiment de culpabilité ?"
Nous appuyons la position de Walter et d'Ingrid Trobisch sur la masturbation, la culpabilité et la répression exposée à l'avant-propos de leur livre, Ce plaisir-là[2],
"Le désespoir est exprimé dans de nombreuses lettres qui nous parviennent. Ce désespoir n'est pas simplement le résultat d'une éducation répressive qui a produit des sentiments de culpabilité. Cette explication est trop simple. Notre impression est plutôt que plus on détruit les tabous sexuels dans la société, plus la masturbation devient un problème pour les individus. La conclusion rationnelle qu'objectivement aucun mal n'est fait évidemment n'étouffe pas les sentiments subjectifs d'une défaite personnelle honteuse. Malgré tous les arguments calmants en faveur de la masturbation, peu sont vraiment heureux avec cela." (pp. 8, 9)
Charlie Shedd, dans. The Stork Is Dead, aborde les adolescents avec le raisonnement suivant: puisque la masturbation est "pratiquement" universelle, cela doit être bien et peut même avoir son utilité. L'identité personnelle peut être renforcée en prenant connaissance de ce que votre corps peut faire. À son avis la masturbation est un cadeau de Dieu pour tenir les jeunes gens éloignés de la fornication. À son avis il s'agit du moindre des deux maux. Nous citerons M. Shedd ici : "Voici ma position. Il vaut mieux revenir à la maison brûlant et agité plutôt que satisfait et inquiet. Mais quel rapport avec la masturbation ? Ce rapport avec la masturbation tient au fait que la masturbation chez les adolescents est préférable aux relations sexuelles chez les adolescentes."
Désolé Charlie, ce genre d'affirmation ne peut soutenir un examen minutieux à la lumière des Écritures. Dire qu'un péché est moindre qu'un autre ne le rend pas moins coupable. Dieu voit les choses en noir et blanc.
Sans doute, chacun préférerait subir un mensonge qu'un meurtre, mais les deux sont également condamnés par les Écritures. Jésus dit que la méditation de fantasmes sexuels est aussi coupable que l'adultère - et la colère pleine de haine autant que le meurtre (Matt. 5:21-28). Tous doivent être évités (Matt. 6:29-30). Dieu veut que nous vivions des vies pures sur le plan sexuel et nous ne pouvons pas voir comment la masturbation pourrait être considérée pure d'autant plus que c'est une expression perverti de la réalité pour laquelle elle est destinée.
À notre avis la masturbation peut tout aussi bien mener à la fornication plutôt que la prévenir. Comment le fait-il ? Eh bien, si une personne ne peut gérer la tension sexuelle qui s'accumule dans la présence du sexe opposé et s'il/elle cède à ses désirs par le biais de l'auto-érotisme, il/elle établit un modèle comportemental: tension/désir/délivrance qui peut être la source de grands ennuis s'il/elle se retrouve sur le banc arrière d'une voiture.
D'un autre côté, tandis que la personne qui apprend à se dire "non" s'il est seul, sera en meilleure posture pour dire "Non" lorsqu'augmente la tension sexuelle et qu'apparaît la tentation (ou l'opportunité réelle) de la fornication.
Chez les humains, les habitudes ont une grande force pour modeler nos comportements. "Céder" à la tension sexuelle crée une accoutumance. Si vous ne pouvez pas vous maîtriser en rapport avec la masturbation, il sera plus difficile de vous maîtriser en rapport avec la fornication. Le refus des pulsions sexuelles développe la pureté, la maîtrise de soi et la maturité sexuelle. C'est le bon sens, peu n'importe la perspective qu'on adopte.
"Fuyez l'impudicité. Quelque autre péché qu'un homme commette, ce péché est hors du corps; mais celui qui se livre à l'impudicité pèche contre son propre corps (...) Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu." (1Cor. 6: 18, 20b)
Les autorités du monde disent que la répression des pulsions sexuelles n'est pas normale. Nous n'exigeons à personne de réprimer leurs sentiments, mais d'y faire face honnêtement et dire, "Je choisit de dire 'Non'. La sexualité est une forme de communication destinée pour une relation de couple permanent et donc je n'accepterai pas moins d'une relation sexuelle pleinement accomplit".
La sexualité est donc un langage destiné pour la communication avec une personne du sexe opposé. Dieu nous a créés ainsi. "C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair." (Éphésiens. 5: 31) La masturbation n'est pas de la communication, mais que de la convoitise sexuelle dirigée vers soi-même. C'est le cœur même du problème. La sexualité recherche toujours à s'exprimer dans une relation significative avec une autre personne. La masturbation est une conversation unilatérale, refermée sur soi. La frustration en est le résultat. Comment une personne peut-elle être "un" avec soi-même ? La masturbation est autre chose qu'une façon d'éviter les tensions sexuelles. Les gens qui prennent l'habitude de la masturbation comme une béquille avant leur mariage seront toujours confrontés avec cette habitude après leur mariage.
"Après mon mariage, je me suis rendu compte que la masturbation était une forme de convoitise et non pas une activité sexuelle à part entière. J'avais la possibilité d'avoir autant d'activité sexuelle que je désirais, mais je retombais toujours dans la masturbation et je peux vous le dire, ça n'était pas du tout satisfaisant."
"Après la lecture de la Femme Sensuelle, j'ai expérimenté les méthodes recommandées décrites pour l'intensification de la capacité sexuelle personnelle. La masturbation était très estimée comme moyen pour réaliser ces buts. Mais c'était décevant. Après que je suis devenue chrétienne, j'ai trouvé que la Bible et le bon counseling chrétien avant le mariage m'ont été plus utiles qu'aucun livre séculier sur la liberté sexuelle. En Jésus il y a une liberté réelle dont le monde peut seulement discuter."
Marie Stewart écrit dans Sexual Freedom: "aussi étonnant qu'il puisse paraître et contrairement aux dogmes de la plupart de nos sexologues actuels, je suis d'avis que plus vous êtes 'naïf' sur le plan sexuel au moment d'arriver au lit conjugal, à long terme plus grande et plus régulière sera la satisfaction mutuelle sur le plan psychique et physique." Morton Hunt, un auteur libéral dans le domaine de la science comportementale, admet dans la section "The Boundaries of Liberation[3]" de son livre Sexual Behavior of the 1970's, que la masturbation a ses inconvénients. "Il est aussi employé parfois de manière malavisée pour éviter son conjoint lorsque les relations sont atteints par un conflit émotif. Dans ce contexte l'analogie de l'utilisation de l'alcool particulièrement approprié: Il [la masturbation] amortit le malaise, sert comme un dispositif d'évitement et permet au problème sous-jacent de subsister sans correction et ainsi empirer". (p. 101)
Sur le sujet de la masturbation et le célibataire, il est d'accord avec docteur Hugo Beigel, le psychologue bien connu et thérapeute qui signale que la masturbation peut être employé comme une béquille par les jeunes qui craignent - l'établissement de rapports normaux avec le sexe opposé et cela leur est alors nuisible plutôt qu'utile. Morton Hunt poursuit en disant, "La masturbation peut être un moyen d'effectuer un désir névrosé permettant d'éviter d'assumer une identité sexuelle mature."
Comment peut-on en finir avec la masturbation?
Il n'y a aucune réponse magique à cette question, mais un mélange de pratiques du bon sens et de bonnes disciplines spirituelles.
Dans l'ensemble, nous sommes si habitués à gâter et à protéger notre chair que nous adoptons inconsciemment la mentalité que "la douleur et les choses qui nous dérangent doivent être évitées à tout prix". Walter et Ingrid Trobisch écrivent, "la tendance de notre époque est d'éviter toute forme de souffrance. C'est pourquoi nous sommes si immatures, si autistiques et égocentriques. C'est aussi pour cette raison que les relations entre les sexes sont devenues si difficiles tant à l'intérieur et qu'à l'extérieur de mariage." (Ce plaisir-là, p. 34)
Lorsque nous sommes paresseux sur le plan spirituel, résister et renoncer aux désirs sexuels illicites est plus pénible. Une vision d'ensemble de la perspective de Dieu sur la sexualité est importante pour la maîtrise de soi sur le plan sexuel. Dieu n'ignore pas la tension et la prise de conscience intensifiée de la sexualité lors de la puberté. Il nous a créés et il a un plan parfait pour nous dans notre sexualité. Nos corps ne sont pas quelque chose de honteux. La sexualité n'est pas mauvaise, mais elle constitue la communion physique suprême entre un homme et une femme. La sexualité est puissante et ses désirs, si on leur donne libre cours, vous feront faire fausse route. Notre sexualité sous les conseils de l'Esprit Saint peut être une force créatrice tout en gardant son expression physique intacte dans le contexte du mariage. La sexualité nécessite la protection d'un engagement à vie afin qu'il puisse s'épanouir et devenir tout le Dieu l'a destiné.
C'est pourquoi la masturbation est une déception. Dieu n'a jamais eu l'intention d'en faire un moyen d'expression valable de notre sexualité. L'auto-érotisme, tout comme les autres péchés égoïstes, est un résultat de notre rébellion générale contre le plan de Dieu pour l'humanité. Marie Stewart, une psychologue chrétienne note: "J'ai désirée l'Esprit de Dieu plus que j'ai désirée les plaisirs physiques passagers et, de plus, j'ai commencé à voir que l'abstinence était utile en termes de préparation optimale pour le partage réel avec une personne réelle,"
"Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise: C'est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu'elle a conçu, enfante le péché" (Jacques 1: 13-15a)
LA DESTRUCTION DES FANTASMES AVEC LA PAROLE
La masturbation et les fantasmes font habituellement bonne compagnie. On a tous des pensées sexuelles à l'occasion. C'est normal, mais si on s'arrêter sur des détails explicites de ces fantasmes ils vous causeront des problèmes. (C'est dans ce contexte qu'on traverse la limite qui sépare l'innocence du péché.) Les fantasmes créent un environnement propice pour la masturbation.
Je me souviens, lorsque j'étais jeune chrétienne, faisant face aux pensées mauvaises, ayant demandée à une chrétienne plus expérimentée que faire. Elle a partagé quelques vérités bibliques simples. Un esprit passif, vide est un endroit où peuvent se multiplier les pensées mauvaises. Au lieu d'être sur la défensive, il faut prendre l'offensive et confronter les fantasmes sexuels avec ce qui est pur et honorable. "Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées." (Philippians 4: 8) Garder nos pensées sur le Seigneur est une autre discipline spirituelle qui peut nous fortifier. "À celui qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix, la paix, parce qu'il se confie en toi." (Ésaïe 26: 3)
La Parole de Dieu est une force puissante pour nous garder purs. "Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier? En se dirigeant d'après ta parole. Je serre ta parole dans mon coeur, afin de ne pas pécher contre toi." (Psaumes 119: 9,11) La pureté est un verbe actif. Si on néglige la lecture de la Parole de Dieu et la prière, si on garde rancune et on ne pardonne pas les autres ou que l'on entretien des mauvaises attitudes toutes ces choses laissent une personne faible sur le plan spirituel. Et une personne faible sur le plan spirituel est une proie facile pour des désirs sexuels puissants. "Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui." (Genèse 4: 7)
QUELQUES CONSEILS POUR VAINCRE
Débarrassez-vous de tous les livres et des images douteux. Évitez les films comportant des scènes sensuels. Évitez de passer trop de temps seul(e) lorsqu'on se sent harassé(e). Lorsque tenté, priez. La plupart des personnes ont des téléphones; laisse tomber ta fierté et appel pour demander du secours. Il y a de la force dans l'unité. La confession joue aussi un rôle important pour vaincre la masturbation. Dissimuler tes problèmes ne te sera d'aucun secours.
Sois honnête. "Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace." (Jacques 5:16) Ne cherche pas d'excuses. "Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché" (Jacques 4: 17) Le jeune est un bon exercice dans la formation de ta maîtrise de soi. Dans notre ministère, nous jeûnons une fois par semaine. Cela a aidé bon nombre de personnes à surmonter diverses formes d'esclavages charnelles. "Tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. Moi donc, je cours, non pas comme à l'aventure; je frappe, non pas comme battant l'air. Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres." (1 Cor. 9:25-27) Ne mets pas ton péché sur un piédestal. La masturbation est un péché, ni plus, ni moins. Satan déteste l'humour. Ne te prends pas trop au sérieux. Fais face à la tentation de manière mature, renonce-le avec un rire sachant que cette fois tu ne te laisseras plus prendre au piège.
Notes
[1]- Avec permission. Paru dans la revue Cornerstone ©1979. Traduction Paul Gosselin.
[2]- Chez Éditions Trobisch.
[3]- NdT: ou "Les limites de la libération"
Pour lecture
WHITE, John
1986 L'eros piétiné.
Commentaire du webmestre: dans une lettre rédigé en 1956 , Lewis propose une réflexion sur la masturbation qui examine les conséquences morales et psychologiques de cette habitude (dans Sayer 1988: 208):
.... il affirme que l'effet néfaste véritable de la masturbation tient au fait qu'il "retourne l'homme dans sa propre prison, afin d'entretenir un harem d'épouses imaginaires. Et ce harem, une fois admis, travaille contre sa fuite de ce prison afin de s'unir vraiment avec une femme véritable, car le harem est toujours accessible, toujours servile, ne demande aucun sacrifice ou compromis, et peut être doté d'attraits érotiques et psychologiques qu'une femme véritable ne saurait rivaliser. Parmi ces « épouses de l'ombre », il est toujours adoré, toujours l'amant parfait: aucune restriction n'est fait à son égoïsme, aucune mortification ne seras jamais imposé à sa vanité. En fin de compte, elles deviennent de plus en plus le moyen par lequel il s'adore lui-même." (tiré de Jack: A Life of CS Lewis)