 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
|
 |
|||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||
Un de mes amis a autrefois posé à son pasteur une question qui le tracassait depuis un bon moment.
"Bill, je dois lutter constamment avec mes pensées, vous savez, penser aux choses auxquelles je ne devrais pas. Est-ce qu’un jour j’aurais assez de maturité pour être au-dessus de tout ça? "
À l’époque, mon ami était au début de la trentaine et son pasteur dans la quarantaine. Il pensait que Bill aurait une réponse rapide et une solution facile.
Sans hésiter, le pasteur lui a répondu : "Non, cela n’arrivera jamais".
"Jamais? "
Ce n'était pas tout à fait la réponse attendue, mais il savait que son pasteur avait raison. De nos jours, les hommes ne peuvent pas tourner un coin de rue ou ouvrir la télévision sans devoir faire face à une jeune femme habillée de manière provocante. Les panneaux-réclames présentent des blondes plus vraies que nature, étendues sur un capot de voiture en essayant de nous convaincre que l’un vient avec l'autre. Le sexe fait vendre et la société l’exploite de manière agressive.
Certains d'entre nous ont grandi dans des foyers " branchés " où Penthouse ou d’autres revues pornographiques traînaient régulièrement sur la table du salon. Ou encore, nous sommes allés à une école où les casiers de nos copains étaient bourrés d’exemplaires de la revue Hustler.
Des années plus tard, les images de femmes nues peuvent ressusciter dans nos esprits. Bien que nous promettons à Dieu de ne plus y retourner, mais nous le faisons malgré tout. La culpabilité qui s’ensuit paralyse notre capacité de penser que Dieu puisse encore nous aimer.
La mal-bouffe de l’esprit
Au-delà de l’étape de la curiosité sexuelle de l’adolescence, ce qui prend au piège bon nombre d’hommes est un déchaînement de pensées impures. Aux États-Unis, les Alcooliques Anonymes utilisent le terme siroter (" sipping ") pour décrire cette défaite dans la tentation. Nous nous abandonnons à la tentation lorsque vient le temps de regarder ces dames. Ce pourrait être ce regard porté trop longtemps sur une poitrine généreuse ou encore sur un maillot de bain très révélateur. On se laisse croire qu’un " petit coup d’œil " ne peut faire de tort, mais c’est justement cette attitude qui est la cause des pensées impures qui flottent constamment dans nos esprits. Un moyen de gagner la guerre est d’éliminer sans pitié les opportunités de tentation et cela exige une bonne dose de discipline et de détermination. Le secret pour l’apôtre Paul était de renverser " les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et d’amener toute pensée captive à l'obéissance de Christ " (2Corintiens 10: 5). C'est une très bonne stratégie à suivre.
Si vous désirez vaincre ce problème, vous devrez apprendre à pratiquer l'évitement. En d'autres termes cela implique :
Mesdames, souciez-vous de l'effet que vous pouvez avoir sur un homme en portant simplement un costume un peu trop ajusté ou révélateur.
Malgré tout, la guerre dans nos pensées est quelque chose qui nous appartient, à nous les hommes. Nous en sommes responsables. La plupart des hommes conviennent qu’il s’agit d’une bataille perpétuelle, mais il faut mettre fin aux pensées charnelles avant qu'elles ne puissent prendre racine. Remettez cette pensée au Seigneur, en disant, " Jésus, viens à mon secours ! " et il construira un rempart à l'épreuve du feu qui vous gardera d’aller où la chair veut désespérément vous entraîner.
Mike Yorkey est un ancien éditeur de la revue Focus on the Family.
Ce texte est tiré de la revue Focus on the Family, vol. 25 no. 8, août 2001
“Men and Their Minds”, by Mike Yorkey, published by Focus on the Family, Colorado Springs, CO 80995.
Copyright © 2001. Focus on the Family. All rights reserved. International copyright secured. Used by permission.