WINTERY KNIGHT 20/05/2020
Une étude biblique qui fait mouche
Voici ma tentative, puis nous verrons un expert à l'oeuvre.
J'espère que tous ceux qui lisent mon blog sont passionnés par l'Évangile et le comprennent suffisamment pour l'expliquer aux autres. Il est si pratique que vous pouvez en voir la nécessité immédiatement lorsque vous parlez aux gens dans les moindres détails. Les hommes sont en rébellion contre Dieu. Nous voulons chercher notre propre bonheur à partir de contraintes rationnelles, de contraintes morales, de jugements et de sentiments de honte. Nous voulons ne pas avoir à nous soucier de ce que les autres pensent de nous (sauf s'ils sont d'accord), et cela vaut doublement pour le Dieu de l'Univers. C'est littéralement exaspérant pour Dieu, puisqu'Il est celui qui nous accorde tant de bénédictions. Il est normal que nous le reconnaissions et le respections dans nos prises de décision - même si nous trouvons Sa grandeur offensante pour notre orgueil. Au lieu de respecter Dieu, nous attribuons les bénédictions à la chance aveugle. Nous refusons de reconnaître Dieu dans nos décisions, et pas seulement dans les questions morales, mais dans tout ce que nous faisons. C'est une ingratitude étonnante, et pour cela nous méritons d'être punis. Cependant, Dieu nous a donné un moyen de nous réconcilier avec Lui, en permettant que Son propre Fils soit puni à notre place. Cette punition de Jésus paie la dette que nous avons envers Dieu pour notre rébellion contre Lui. Si nous reconnaissons ce sacrifice de Jésus et en faisons notre chef et notre mentor, alors Dieu nous pardonnera et nous serons réconciliés avec Lui. Ainsi, une relation avec Dieu peut commencer, et elle dure éternellement. C'est ce que dit l'Évangile.
Voici le célèbre évangéliste Ravi Zacharias expliquant (en anglais) l'Évangile en deux minutes :
Dr Ravi Zacharias : What is the Gospel/Qu'est-ce l'Évangile ?
Pour ceux qui ne veulent pas regarder la vidéo, voici une bonne pensée sur l'évangile de la part du policier/détectif J. Warner Wallace à Please Convince Me.
Extrait :
Un Dieu "juste" fait justice, ce qui signifie punir ou récompenser de manière appropriée. Dans la tradition occidentale, nous punissons les gens pour les actes qu'ils commettent, mais l'étendue de la punition dépend aussi de l'état mental de la personne, et l'état mental d'une personne est le reflet de ses croyances. Le meurtre avec préméditation est pire que l'homicide involontaire et est puni plus sévèrement, et un crime de haine est une circonstance aggravation de la peine qui ajoute un châtiment supplémentaire au crime sous-jacent. Dans les deux exemples, les croyances d'une personne sont en jeu : le meurtrier qui a tué avec préméditation a réfléchi à ses choix et veut la mort de la victime ; un crime de haine reflète la conviction que les droits d'un membre du groupe protégé sont particulièrement indignes de respect. Il peut donc être pertinent de tenir compte des croyances d'une personne, surtout si ces croyances ont motivé le comportement criminel.
Mais l'erreur du challenger[1] est encore plus fondamentale. Il a tort d'affirmer que les hommes sont condamnés parce qu'ils n'acceptent pas l'Évangile. Les chrétiens croient que les hommes sont condamnés pour leur comportement pécheur - le "salaire du péché c'est la mort" - et non pour ce qu'ils ne font pas. Le défi cité revient à dire que l'homme malade est mort de "ne pas être allé chez le médecin". Non, la personne est morte d'une maladie spécifique - peut-être un cancer ou une crise cardiaque - qu'un médecin aurait pu guérir. Il en va de même pour le châtiment éternel. Personne n'est condamné pour avoir refusé de croire en Jésus. Tandis que Jésus peut apporter - et apporte - le salut à ceux qui le cherchent, il n'y a rien d'injuste à ne pas apporter le salut à ceux qui refusent de le chercher. Après tout, nous ne nous sentons normalement pas obligés d'aider quelqu'un qui n'a pas demandé, et ne veut pas, notre aide. De même, le Créateur a le droit de refuser un don - c'est-à-dire l'éternité passée en Sa présence - à ceux qui voudraient fouler aux pieds le don, ainsi que le dispensateur du don.
L'affirmation citée démontre également une croyance tacite que nous pouvons impressionner Dieu par notre comportement "gentil" ou "généreux". Cela expose une mauvaise compréhension de ce qu'est Dieu - un être parfait. Nous ne pouvons pas l'impressionner. Ce que nous faisons de bien, nous devrions le faire. Nous ne traînons pas les gens devant les tribunaux et ne les récompensons pas pour ne pas avoir commis de crimes. C'est ce qu'on attend d'eux. Ils ne peuvent pas commettre un meurtre et ensuite prétendre que la punition est injuste, parce qu'ils ont été gentils et généreux dans le passé. Lorsqu'une personne a bien compris ce qu’implique la perfection, essayer d'impressionner un Créateur parfait avec notre "bonté fondamentale" ne semble plus être une si bonne option.
Je pense qu'il est très important de clarifier tout cela, et rien n'est plus clair que lorsque vous apprenez à connaître un non-chrétien et que vous entendez vraiment sur ses raisons de ne pas chercher à savoir si Dieu existe. Demandez-lui ce qu'il pense vraiment de la vie, ce qui le motive et voyez où Dieu s'y trouve. Je pense que les non-chrétiens nous désorientent parfois parce qu'ils peuvent être très sympas avec d'autres personnes. Mais la question fondamentale est de savoir si les gens reconnaissent et admettent Dieu tel qu'Il est vraiment, et ce qu’ils font de cette connaissance.
[1] - NdÉ : Le challenger dont discute Wallace est celui qui remet en question la justice de Dieu, le jugement dernier et qui rejette le concept de l’Enfer.
Traduction: Fabrice Bect.