un échange avec des pasteurs.
Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l'oeuvre d'un évangéliste, remplis bien ton ministère. (2Tim. 4: 3-5)
C'est ici la nation qui n'écoute pas la voix de l'Eternel, son Dieu, et qui ne veut pas recevoir instruction; La vérité a disparu, elle s'est retirée de leur bouche. Coupe ta chevelure, et jette-la au loin; Monte sur les hauteurs, et prononce une complainte! Car l'Eternel rejette et repousse la génération qui a provoqué sa fureur. Car les enfants de Juda ont fait ce qui est mal à mes yeux, dit l'Eternel; Ils ont placé leurs abominations dans la maison sur laquelle mon nom est invoqué, afin de la souiller. (Jérémie 7: 28-30)
je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance; car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage. En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. (2 Cor. 7: 9-10)
The Seduction of the Church
I attended the Congress of the Baptists in the town of Resita—a congress under the Red flag, where the anthem of the Soviet Union had been sung with everyone standing. The president of the Baptists praised Stalin as a great teacher of the Bible and proclaimed that Stalin did nothing but fulfill the commandments of God! It must be understood that the true Baptists, whom I love very much, did not agree and were very faithful to Christ, suffering much. However, the Communists "elected" their leaders and the Baptists had no choice but to accept them. The same condition exists today in Communist nations among the very top religious leadership of the "official" church. Those who became servants of communism instead of Christ began to denounce the brethren who did not join them.
(Richard Wurmbrand - Tortured for Christ - 1967)Reformation refers to a restoration to pure doctrine; revival refers to a restoration in the Christian's life. Reformation speaks of a return to the teachings of Scripture; revival speaks of a life brought into its proper relationship to the Holy Spirit. (...) May we be those who know the reality of both reformation and revival, so that this poor dark world may have an exhibition of a portion of the church returned to both pure doctrine and Spirit-filled life.
(Francis Schaeffer - Death In The City, ch. 1)Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent: aux uns, une odeur de mort, donnant la mort; aux autres, une odeur de vie, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses? - Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme font plusieurs; mais c'est avec sincérité, mais c'est de la part de Dieu, que nous parlons en Christ devant Dieu. (2 Cor. 2: 15-17)
Ceux qui pèchent, reprends-les devant tous, afin que les autres aussi éprouvent de la crainte. (1Tim. 5: 20)
Paul Gosselin (2018)
Mon couriel « La liberté religieuse fout le camp » où je me plaignait du peu de « sel » chez les pasteurs de cette génération a provoqué quelques pasteurs évangéliques à me contacter et m’indiquer que j’allais “trop loin” dans mes reproches aux pasteurs, particulièrement en parlant de “trahison de l’Évangile” lorsqu’un pasteur exclut de sa prédication en faisant « l’appel » un enseignement clair sur le péché, le jugement, la confession de péchés et la repentance. Si je met ce qui suite en ligne (en taisant l’identité de mes correspondants) c’est que les avis exprimés me semblent TRES largement admis par BEAUCOUP de pasteurs évangéliques de cette génération.
Ton commentaire sur les pasteurs évangéliques du Québec est vraiment de trop! D'abord, tu ne l'as jamais été. Puis, tu ne peux prétendre connaître tous ce qu'ils font ou ne font pas. De plus, j'ai lu des interventions de pasteurs évangéliques à propos des questions d'éthique et de morale, sur les réseaux sociaux. Finalement, ce sont les conseils d'administration qui gèrent les parcs immobiliers (et engagent ou congédient les pasteurs) et non les pasteurs.
Une metanoia s'impose...
Un autre pasteur m’a posé la question suivante
Paul
J'aime te lire et être exhorté, mais il me semble que tu t'exprimes en parlant des pasteurs immobiliers est ce un cri du coeur ou un commentaire méprisant ?
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Ma réponse...
Et bien ça tient au fait que dans le passé, lorsque les lois sur le divorce ont changé (permettant le divorce par caprice, donc injustifié du point de vue biblique), les pasteurs évangéliques au Québec n’ont rien dit (même lorsqu’ils ont constaté que les évangéliques se divorcent EXACTEMENT au même rythme que les païens). Lorsque les lois sur l’avortement ont changé, les pasteurs n’ont rien dit. Lorsque le féminisme a pris place au Québec, les pasteurs n’ont rien dit. Lorsqu’en 2008 le cours d’Éthique et culture religieuse a été imposé sur tout le système scolaire du Québec (donc à tous les enfants de familles évangéliques), les pasteurs n’ont rien dit. Lorsque le mariage gai est devenu légal, les pasteurs n’ont rien dit. Et si on impose aujourd’hui des cours de sexualité pervers aux enfants d’évangéliques au Québec, les pasteurs vont encore ne rien dire...
Cela me fait penser à
Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. (Jn 1: 11-13)
Je conclus donc que dans nos églises du Québec il y a beaucoup de mercenaires en poste de pasteur. Que le troupeau soit ravagé, ils gardent soigneusement le silence et chantonnent “Alléluia, Alléluia, Alléluia, la-la-la..”. Mais si par hasard les politiques devaient révoquer la capacité des églises d’émettre des reçus de charité (source de revenu important pour les églises au Québec), là il est fort possible que les pasteurs rompent le silence... Et que le silence des pasteurs soit motivé par des questions immobilières (après tout, il faut un toit au-dessus de nos têtes lorsqu’il neige et qu’il fait 20C dehors) est TRES secondaire, mais il faut malgré tout faire le constat du silence du leadership évangélique tandis que tout autour de nous la corruption (dans la société et dans l’église) augmente sans cesse.
Ceci dit il faut bien s’entendre.
Je ne cherche PAS à culpabiliser le pasteur individuel qui a peine à répondre à tous les besoins qui frappent déjà à sa porte (ni à mettre tous les pasteurs dans le même sac), mais à mon sens les associations d’églises et la haute gomme des dénominations a indéniablement une responsabilité plus large de jouer un rôle de sel de la terre dans CETTE génération et de rappeler aux médias et aux grands de notre société qu’ils auront un jour des comptes à rendre devant Dieu de leurs gestes et paroles. Je sais que partir des grandes campagnes anti-ci ou anti-ça ne serait pas à la portée de même les associations d’églises, mais émettre au moins un communiqué de presse avec une prise de position claire et non ambiguë de temps en temps est TOUT À FAIT à la portée des les associations d’églises évangéliques du Québec. Mais non, en général on refile cette responsabilité à petit organisme canadien dont j’oublie le nom et on s’en lave très rapidement les mains.
Mais où sont ces leaders évangéliques québécois qui ont le courage parler de péché (et de repentance) à cette génération? Un copain chrétien de Montréal me faisait part à quel point des pasteurs des environs sont prêts au compromis sur la Vérité.
Quand je pense au pasteur de l'église évangélique de Ste-Rose à Laval qui avait déclaré que les musulmans sont nos frères et qui prévient qu'il ne veut rien entendre de mal contre eux. Ou encore du pasteur Yves Alarie qui étant très fière d'avoir invité un prête catho prêcher au centre chrétien métropolitain avait aussi prévenu qu'il allait fait venir un imam !
Mais qu'ai-je à faire d'aller les entendre...
Moi mon Dieu c'est le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, pas le faux dieu (démon) de Mahomet.
Ces paroles sont dures je le sais, mais lorsque des pasteurs évangéliques abandonnent le Sola Scriptura pour flatter le politiquement correct et nager dans les courants de pensée mondaines de cette génération, il y a de très bonnes raisons pourquoi des pasteurs perdent le respect du chrétien ordinaire.
Et je te cite: “Une metanoia s'impose...”
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Voici une autre réaction de pasteur au mot « La liberté religieuse fout le camp » :
Les pasteurs de mon église locale sont impliqués dans les démarches relatives à notre lieu de culte et je suis assez près d'eux pour savoir qu'ils ne négligent pas leur charge pastorale. Pour ce qui est de leur intérêt pour l'action sociale ou politique, ça les regarde. Je n'exige pas d'eux qu'ils investissent temps et énergie à combattre ou dénoncer les décisions de nos gouvernements. C'est juste ton commentaire sur les pasteurs que je trouve désolant et injuste.
Je suis d’accord que pour bien des pasteurs pris un à un, l’intérêt pour l'action sociale ou politique peut être secondaire. Mais comme je l’ai dit, si les associations d’églises évangéliques mettent leur tête dans le sable, ça me semble inacceptable. Avec beaucoup moins de ressources que nos grands dirigeants évangéliques, Jean-Baptiste (sans comité de soutient) prêchait en Israël la repentance autant aux petits qu’aux grands et avait le courage d’accepter les conséquences de ses gestes. Devant Hérode le Grand qui avait pouvoir de vie et de mort sur lui, Jean-Baptiste lui dit "Tu n'as pas le droit [de tuer ton frère et prendre sa femme]!" Où est ce courage dans cette génération de pasteurs évangéliques??
Par contre, le plus grand reproche à mon avis que l’on peut faire à cette génération de pasteurs évangéliques, pris un par un, n’a rien à voir avec leur l’intérêt pour l'action sociale ou politique, mais est lié à leur trahison de l’Évangile lui-même (je veux bien, et j’espère, qu’il y ait des exceptions ici et là). Ça c’est une question BEAUCOUP plus importante encore qu’un “intérêt pour l'action sociale ou politique”. Ainsi domine dans cette génération de pasteurs évangéliques un “évangile” sans prédication sur le péché et sans l’exigence de la repentance. Et ça c'est en bonne partie en réaction au fait que s'il y a UNE chose que DÉTESTE la génération postmoderne qui nous entoure, c'est de se faire rappeller qu'on a des comptes à rendre devant le Juste Juge. Pour cette génération, parler sérieusement de péché et de jugement est une hérésie abominable. Puisque cette génération de pasteurs évangéliques ose sir rarement de faire face aux confrontations qu'exige cette époque, ils ont décidé d'adapteur leur théologie (c'est-à-dire faire des compromis) aux préjugés de leurs auditeurs. AInsi, l'évangile estropié est devenu la norme, dans trop d'églises évangéliques mais un tel évangile ouvre toute grande la porte à l’influence du monde dans l’Église et attire (inévitablement) le jugement de Dieu dans l’église et dans la vie de ces pasteurs. Là-dessus, j’ai déjà vidé mon sac sur cette question ici:
I Have a Dream ! Samizdat - 2018
Réfléchissant sur l'état des églises évangéliques en Occident, Charles Colson, expose une perspective malheureusement TRES répandue, une théologie motivée essentiellement par la crainte de l'homme (1989: 103):
I don't want to generalize unjustly or be overly harsh, but it's fair to say that much of the church is caught up in the success mania of American society. Often more concerned with budgets and building programs than with the body of Christ, the church places more emphasis on growth than on repentance. Suffering, sacrifice, and service has been preempted by success and self-fulfillment. One pastor confided to me, 'I try not to talk about subjects that make people uncomfortable. My job is to make sure they come back here week after week.'"
Commentaire qui dévoile l'idole adorée par ces pasteurs, la business d'église... Un aspect de cet évangile estropié est qu'elle implique un manque de foi que Dieu peut effectivement transformer les hommes et les conduire à une repentance produisant des fruits visibles de tous les hommes. Cette situation n'est pas sans rappeler celle qu'évoque l'intellectuel français (début 20e siècle) Julien Benda et son livre La trahison des clercs (1926). Dans ce livre Benda réfléchi sur les idéologies matérialistes de sa génération, idéologies rejetant le concept d'une moralité universelle, au-dessus de l'individu ET au-dessus de l'État. Au IIIe chapitre, Benda observe:
L’affirmation que les formes politiques doivent être adaptées à « l’homme tel qu’il est et sera toujours » (entendez insocial et sanguinaire, c’est-à-dire nécessitant éternellement des régimes de coercition et des institutions militaires). Cette application de tant de pasteurs modernes à affirmer l’imperfectibilité de la nature humaine apparaît comme une de leurs attitudes les plus singulières, si l’on songe qu’elle ne tend à rien de moins qu’à prononcer l’entière inutilité de leur fonction et à prouver qu’ils ont totalement cessé d’en connaître l’essence. Il est clair que, lorsqu’on voit des moralistes, des éducateurs, des directeurs d’âme patentés promulguer, devant le spectacle de la barbarie humaine, que l’« homme est ainsi », qu’« il faut le prendre ainsi », qu’« on ne le changera jamais », on est tenté de leur demander quelle est alors leur raison d’être ; et que, lorsqu’on les entend répondre qu’« ils sont des esprits positifs et non des utopistes », « qu’ils s’occupent de ce qui est, non de ce qui pourrait être », on est confondu de les voir ignorer que le moraliste est par essence un utopiste et que le propre de l’action morale est précisément de créer son objet en l’affirmant.
À mon avis il y a un parallèle troublant entre ces idéologues matérialistes et cyniques du début du 20e siècle, refusant toute discussion au sujet d'une loi morale absolue et le cynisme mal dissimulé des pasteurs évangéliques de cette génération qui refusent d'engager toute discussion sérieuse au sujet du péché et de la nécessité de repentance de leur auditoire. Manifestement, plusieurs jugent plus rentable d'éviter de telles discussions... Et en discussion avec des pharisiens, notre Seigneur fit cette observation: « Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu. » (Matt. 21:31) Qui sait si les vendeurs de drogues et les prostituées ne devancent pas certains pasteurs évangéliques dans leur conscience de péché (et désire de repentance) ??
Mais la question suivante se pose: Les pasteurs sont-ils vraiment capables de sérieusement réexaminer leur enseignement et de se remettre en question? Trop souvent on dirait qu’ils vivent dans une petite bulle, entourés de béni-oui-oui, et la moindre remise en question de leur enseignement provoque des commentaires manipulateurs (avec objectif, changer rapidement de sujet) “Tu n’aurais pas un ‘esprit de rébellion?’" ou "Je sens que tu as beaucoup d'amertume..." ou "Tu n’aurais pas un problème avec l’autorité?"... Mais après 43 ans de vie chrétienne, ces trucs me font moins effet... Et si (théoriquement) les pasteurs se disent d’accord pour le principe de la prêtrise de tous les croyants (1Pierre 2: 5-9 ; Apoc. 1 : 6), mais dès qu’on pose des questions sérieuses sur, soit leur enseignement ou leurs attitudes, leur comportement expose le fait que souvent ils semblent adeptes du dogme de l’infaillibilité pastorale…
L'
évangile sans repentance prêché par cette génération de pasteurs...
Et un autre pasteur a réagi comme suit :
Jean-Baptiste, le plus grand des prophètes, a repris les gens de son époque tout comme les prophètes de l'ancienne alliance le faisaient. Toutefois, il avait la révélation de la présence messianique qui venait tout changer. Il a déclaré "Il faut qu'il croisse et que je diminue", voyant ainsi la venue d'une nouvelle alliance qui ne serait plus fondée sur la loi et les prophètes, mais qui aurait comme pierre angulaire Jésus-Christ ou la grâce de Dieu. (La Loi et les prophètes restent utiles en ce qu'ils dirigent l'âme vers Christ).
Ce n'est pas en prêchant le péché et la repentance qu'on fera une différence dans l'église et au dehors, c'est en prêchant Jésus-Christ qui a dit "télétestai", car c'est la bonté de Dieu qui nous pousse à changer de mentalité au point de vivre des corrections...
Mais ce ne sont que mes convictions. Je ne blâme personne de ne pas les partager...
Ouais, des opinions on peut en avoir de toutes sortes sur la bonne température dans une pièce (inévitablement les femmes ont une “autre” opinion...), si on aime ou pas la pizza ou sur la couleur de la cravate du pasteur, mais lorsqu'il est question de l’Évangile il faut s’en tenir aux FAITS que nous présente le Nouveau Testament (peu importe ce que peut en dire un Joseph Prince ou autre pasteurs à la mode). Ci-dessus, on laisse entendre que depuis la venue de Christ, la prédication sur le péché est inutile, dépassée, pas nécessaire, etc.. Désolé, mais c'est une lecture TRES superficielle de ce que le Nouveau Testament dit de l’Évangile. Dès le début du ministère de Jésus, le concept de la repentance est mis à l’avant “Dès ce moment Jésus commença à prêcher, et à dire: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.” (Matt 4: 17) Il me semble que beaucoup de pasteurs se sont fait une idole, un fake Jesus, un Jésus marketing, un Jésus "positif" qui ne dérange la conscience de personne (et qui n’exige aucun courage à prêcher). S'il est tout à fait vrai que dans les Évangiles, Jésus fréquentait les gens de “mauvaise vie", il est clair qu'il ne faisait pas de compromis dans son message pour autant.
Après cela, Jésus sortit, et il vit un publicain, nommé Lévi, assis au lieu des péages. Il lui dit: Suis-moi. Et, laissant tout, il se leva, et le suivit. Lévi lui donna un grand festin dans sa maison, et beaucoup de publicains et d’autres personnes étaient à table avec eux. Les pharisiens et les scribes murmurèrent, et dirent à ses disciples: Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les gens de mauvaise vie? Jésus, prenant la parole, leur dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs. (Luc 5: 27-32)
Et arriva à plusieurs reprises que le Jésus [d'amour] insiste sur la question du jugement à venir de manière brutale et très provocatrice
En ce même temps, quelques personnes qui se trouvaient là racontaient à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices. Il leur répondit: Croyez-vous que ces Galiléens fussent de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert de la sorte? Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. Ou bien, ces dix-huit personnes sur qui est tombée la tour de Siloé et qu’elle a tuées, croyez-vous qu’elles fussent plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem? Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. (Luc 13 : 1-5)
Lors d’une discussion avec les pharisiens et scribes, l’un d’entre eux posa une question: “Maître, nous voudrions te voir faire un miracle.” (Matt. 12: 38)
Il faut d’abord noter QUI étaient ces pharisiens et scribes. En Israël, le pharisiens et scribes était manifestement des gens “de bien”, des gens d’un niveau éthique supérieure à la masse et d’autre part, même dans cette nation d’Israël colonisée par les Romains, le sanhédrin (composé des chefs des pharisiens et saducéens) avait encore une certaine autorité politique. La question implique donc que ces gens voulaient “évaluer” Christ, donc le JUGER. Et sous cet angle, on voit immédiatement dans sa réplique que Christ rejette complètement cette tentative et affirme TRES clairement son autorité de JUGER mais va plus loin et appel la confession de leurs péchés et leur repentance de ces pharisiens et scribes. Voici sa réplique:
Il leur répondit: Une génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. Les hommes de Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas; et voici, il y a ici plus que Jonas. La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et la condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon. Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n’en trouve point. Alors il dit: Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti; et, quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée. Il s’en va, et il prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. Il en sera de même pour cette génération méchante. (Matt. 12: 39-45)
Il ne peut donc y avoir de doute que des discussions très sérieuses sur le jugement ont fait partie intégrale de l'Évangile prêché par Christ. Mais pour cette génération de pasteurs évangéliques, ces versets sont devenus invisibles, et, par conséquent, ils ne prêchent jamais là-dessus… Aux Pentecôtistes, n’oubliez pas qu’un des indices de la présence réelle de l’Esprit de Dieu dans son peuple est que les hommes et femmes sont convaincus de péché. Voici ce que Christ lui-même dit au sujet de l’Esprit qu’il alla envoyer: “Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement” (Jean 16: 8) et aussi “Mais si tous prophétisent, et qu’il survienne quelque non-croyant ou un homme du peuple, il est convaincu par tous, il est jugé par tous” (1Cor. 14: 24) Alors pasteurs Pentecôtistes, si vous ne voyez pas ces indices de la présence de l'Esprti de Dieu dans votre église, il faut se demander pourquoi. D'autre part, Christ soulignait clairement les exigences de la Loi (et, implicitement, la condamnation qui pèse sur les transgresseurs):
Et voici, un homme s’approcha, et dit à Jésus: Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle? Il lui répondit: Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. (Matt 19: 16-17)
Et si Jésus passait du temps aussi bien avec les chefs religieux qu’avec les pécheurs, on peut penser qu’il ne se gênait pas de leur relater la parabole du Fils prodigue et de leur parler de péché et de repentance que TOUS ont besoin. Les leaders évangéliques de cette génération, qui ne prêchent que le Jésus-Amour, doivent considérer que la repentance était un élément clé de l'Évangile prêché par le Christ du Nouveau Testament.
Alors il se mit à faire des reproches aux villes dans lesquelles avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas repenties. Malheur à toi, Chorazin! malheur à toi, Bethsaïda! car, si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu'elles se seraient repenties, en prenant le sac et la cendre. C'est pourquoi je vous le dis: au jour du jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins rigoureusement que vous. Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu'au ciel? Non. Tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd'hui. C'est pourquoi je vous le dis: au jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi. (Matt. 11: 20-24)
Et même après sa réssurection, Christ a insisté sur l'importance de prêcher au sujet de la repentance.
Et il (Jésus) leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu'il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. (Luc 24: 46-47)
On a pas besoin de faire le collège biblique pour savoir que dans le Nouveau Testament Jésus est celui qui a le plus souvent parlé du jugement et de l’Enfer. Et à ces chefs religieux Jésus prêchait toujours la repentance, le tout assaisonné de reproches détaillés et précis.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous faites pour l’apparence de longues prières; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte; et, quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous. Malheur à vous, conducteurs aveugles! qui dites: Si quelqu’un jure par le temple, ce n’est rien; mais, si quelqu’un jure par l’or du temple, il est engagé. Insensés et aveugles! lequel est le plus grand, l’or, ou le temple qui sanctifie l’or? Si quelqu’un, dites-vous encore, jure par l’autel, ce n’est rien; mais, si quelqu’un jure par l’offrande qui est sur l’autel, il est engagé. Aveugles! lequel est le plus grand, l’offrande, ou l’autel qui sanctifie l’offrande? Celui qui jure par l’autel jure par l’autel et par tout ce qui est dessus; celui qui jure par le temple jure par le temple et par celui qui l’habite; et celui qui jure par le ciel jure par le trône de Dieu et par celui qui y est assis. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. Conducteurs aveugles! qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au-dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance. Pharisien aveugle! nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au-dehors, et qui, au-dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés. Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, et que vous dites: Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes. Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes. Comblez donc la mesure de vos pères. Serpents, race de vipères! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. Je vous le dis en vérité, tout cela retombera sur cette génération. (Matt 23: 13-26)
Ces paroles sont assez curieuses. Dans le discours de Jésus, on peut difficilement trouver des reproches aussi durs. Mais si tous les fils d'Adam et toutes les filles d'Eve sont pécheurs/pécheresses, pourquoi viser aussi directement les chefs religieux ? Mais bon, pour ce qui est du thème de la repentance dans le Nouveau Testament, notons qu’après l’Enlèvement de Christ, il est clair que les apôtres n’ont pas mis de côté cet enseignement. Par exemple, au jour de la Pentecôte, en réaction à la question de ses auditeurs “Hommes frères, que ferons-nous?” Pierre leur répondit de manière très directe et très clairement “Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.” (Actes 2: 38) Ainsi, après la résurrection de Christ, la prédication de l’Évangile inclut toujours les discussions sérieuses sur le péché et sur la repentance. C'est la case départ. Et voilà un épisode qui a dû marquer au fer rouge cette doctrine dans la pensée de l'église naissante :
Mais un homme nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une propriété, et retint une partie du prix, sa femme le sachant; puis il apporta le reste, et le déposa aux pieds des apôtres. Pierre lui dit: Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton coeur, au point que tu mentes au Saint-Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ? S'il n'eût pas été vendu, ne te restait-il pas? Et, après qu'il a été vendu, le prix n'était-il pas à ta disposition? Comment as-tu pu mettre en ton coeur un pareil dessein? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu. Ananias, entendant ces paroles, tomba, et expira. Une grande crainte saisit tous les auditeurs. Les jeunes gens, s'étant levés, l'enveloppèrent, l'emportèrent, et l'ensevelirent. Environ trois heures plus tard, sa femme entra, sans savoir ce qui était arrivé. Pierre lui adressa la parole: Dis-moi, est-ce à un tel prix que vous avez vendu le champ? Oui, répondit-elle, c'est à ce prix-là. Alors Pierre lui dit: Comment vous êtes-vous accordés pour tenter l'Esprit du Seigneur? Voici, ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte, et ils t'emporteront. Au même instant, elle tomba aux pieds de l'apôtre, et expira. Les jeunes gens, étant entrés, la trouvèrent morte; ils l'emportèrent, et l'ensevelirent auprès de son mari. Une grande crainte s'empara de toute l'assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses. (Actes 5: 1-11)
Et lors de son interrogatoire devant Agrippa, Paul l’apôtre relate les paroles mêmes de Christ:
Je t’ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t’envoie, afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés. En conséquence, roi Agrippa, je n’ai point résisté à la vision céleste: à ceux de Damas d’abord, puis à Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens, j’ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d’oeuvres dignes de la repentance. (Actes 26: 17-20)
Et dans le premier épitre aux Corinthiens, l'apôtre Paul a dû traiter du cas scandaleux d'un incestueux toléré par cette église. Paul les exhorte à exclure cet homme jusqu'à ce qu'il se repente. Dans le 2e épitre Paul revient sur ce cas et il est clair que cet homme s'est bien repenti et Paul invite alors l'église à le réhabiliter. Paul ajoute ces commentaires qui prouvent que l'appel a la repentance fait bien partie intégrante de son Évangile.
Quoique je vous aie attristés par ma lettre, je ne m’en repens pas. Et, si je m’en suis repenti, - car je vois que cette lettre vous a attristés, bien que momentanément, - je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance; car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage. En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. Et voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous! Quelle justification, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition! Vous avez montré à tous égards que vous étiez purs dans cette affaire. (2Cor. 7: 8-11)
Dans la vie de l'église du Nouveau Testament, on voit bien l'exigence TRES pratique de la repentance. En Gal. 6: 1, on traite du cas d'un frère qui a péché. Ce verset indique
"Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté."
Cela implique que la repentance doit être une réalité dans la vie du chrétien et que le chrétien mature peut établir un jugement sur un comportement d'un autre chrétien: est-ce que le comportement X ou l’attitude Y est une faute/péché ou non ? Dieu seul peut juger les motifs des cœurs, mais il est tout de même possible de juger un comportement visible, observable. Évidemment, il ne faut pas s'étonner d'entendre de la bouche des partisans de l'Évangile sans repentance, «Faut pas juger!» car cela découle naturellement de cette théologie estropiée, mais il est clair que cela ne cadre pas avec l'enseignement de l'apôtre Paul qui dit.
Examinez ce qui est agréable au Seigneur; et ne prenez point part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. Car il est honteux de dire ce qu’ils font en secret; mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière, car tout ce qui est manifesté est lumière. (Eph. 5: 10-13)
Dans l'épître aux Colossiens, Paul revient de manière TRES pratique sur l'importance de la doctirne de la repentance.
Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l'impudicité, l'impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. C'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion, parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés. Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l'animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche. Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres, et ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de celui qui l'a créé. Il n'y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre; mais Christ est tout et en tous. Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos coeurs. Et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos coeurs sous l'inspiration de la grâce. Et quoi que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. (Col. 3: 3-17)
Si, dans l'Évangile enseigné par Paul, la repentance est la porte étroite où TOUS doivent passer et où il faut larguer les choses qui corrompent nos, vies, Paul ne s'arrête pas là et explique aussi les bonnes choses qui doivent remplir la vie du chrétien authentique. Et dans l'épître aux Hébreux, l'Apôtre souligne clairement que la repentance fait partie des enseignements fondamentaux du christianisme.
C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux oeuvres mortes, de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel. (Heb. 6: 1-2)
Et plus loin dans l'épître aux Hébreux, l'Apôtre sert un avertissement solennelle, non pas aux incovertis, mais aux chrétiens
Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce? Car nous connaissons celui qui a dit: A moi la vengeance, à moi la rétribution! et encore: Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. (Heb. 10: 26-31)
Mais je constate que les prédicateurs dont «l'évangile» se résume à "Dieu a un plan merveilleux pour ta vie" ne vont jamais précher sur ces versets... Il va sans dire que tout travailleur de construction sait que si de solides fondations n'ont pas été posées pour un édifice, alors tout le reste ne vaut rien. Et on pourrait en mettre encore davantage, mais je pense que la conclusion est inévitable. A mon sens donc il y a donc effectivement une trahison de l’Évangile chez les pasteurs de cette génération. Et exploiter comme prétexte l’absence du mot “repentance” dans l’Évangile de Jean me semble malhonnête comme herméneutique. Tout prédicateur de la Parole a la responsabilité d’appuyer son enseignement sur l’Évangile sur l’ENSEMBLE de ce qu’en dit le Nouveau Testament. Pas de “pick-and-choose”, comme disent les Anglais.
Par exemple, une grande partie des prédications et de l'enseignement dans les églises nord-américaines est une version diluée du message de la croix. Ces messages sur l'épanouissement et la réalisation de soi seraient considérés comme étranges et déplacés dans des pays où les croyants sont constamment confrontés au danger et aux difficultés en raison de leur décision de s'identifier à Jésus. Dans notre désir d’être acceptables aux yeux des non-croyants, nous avons permis aux techniques de marketing et aux valeurs du monde de remplacer un appel explicite de se repentir et de se réconcilier avec le Dieu saint de l’univers.*
Si j’ai allégué que ce qui pouvait motiver cette trahison était un certain mercantilisme, dans les faits Dieu seul connaît le fond des coeurs, mais se peut-il que le rejet de la prédication sur le jugement, la confession de péchés et la repentance par cette génération de pasteurs (en particulier lorsqu’ils font “l’appel au salut”) ait pour motif d’éviter une réaction que le message de Christ lui-même provoquait chez ses auditeurs?
Jésus leur dit: Mon temps n’est pas encore venu, mais votre temps est toujours prêt. Le monde ne peut vous haïr; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses oeuvres sont mauvaises. (Jean 7: 6-7)
Chose certaine, l'appel à la repentance fit partie du message de Christ lui-même. Discutant avec les pharisiens qui se plaignaient qu'il mangeait avec des gens de mauvaise vie?, Jésus leur répliqua (avec un message subliminal en prime...)
Jésus, prenant la parole, leur dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs. (Luc 5: 31-32)
Mais bon, Jésus ne fait pas de favoritisme et plus tard on le voit manger avec d'autres gens de mauvaise vie, soit les pharisiens (Luc 7: 36-50)... Manifestement, aux yeux de Dieu, ont est TOUS dans le même bateau... TOUS des gens de mauvaise vie... Mais à voir aller cette génération de pasteurs évangéliques il est difficile d’éviter la conclusion que ce qui les motive est d’avantage la crainte des hommes que la Vérité. Leurs prédicactions sont influencés par le fait qu'ils veulent trop être “aimés” et que l’on dise du bien d’eux. Ce sont des questions auxquelles un prédicateur français du 19e siècle, soit Adolphe Monod a réfléchi. Il semble que Monod était un peu le Billy Graham des prédicateurs français de sa génération. Et bien dans son sermon sur Hérode et Jean-Baptiste (1840) Monod imagine une conversation entre Jean-Baptiste et des amis sages qui lui conseillent la prudence.
Vraisemblablement, mes chers auditeurs, il ne manqua pas à Jean-Baptiste des amis, et même des amis bien intentionnés, qui combattirent son dessein par les conseils d'une prudence tout humaine. - Qu'allez-vous faire? Que pouvez-vous dire à Hérode que sa conscience ne lui ait dit avant vous? Que gagnerez-vous sur l'esprit d'un prince faible, retenu à la fois par la convoitise et par la honte d'une rétractation? Et cette censure infructueuse, à quoi ne vous expose-t-elle pas? Craignez tout de l'orgueil d'Hérode, et surtout du ressentiment d'Hérodias. Conservez-vous pour votre famille, pour vos disciples, pour votre ministère ; et sans aller chercher la persécution, renfermez-vous en paix dans une mission où vous avez fait et où vous pouvez faire encore tant de bien. - « Arrière de moi, Satan, tu m'es en scandale! Car tu ne songes pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes.» Cette réponse du Seigneur à Pierre peut nous faire juger comment Saint Jean aurait répondu à qui l'eût voulu détourner de reprendre Hérode. Son ministère, c'est de presser les pécheurs, grands et petits, de « fuir la colère à venir. » S'il en est à qui personne n'ose parler, c'est une raison de plus pour ne pas leur refuser le seul avertissement peut-être qui puisse se faire jour jusqu'à eux. Et qui sait si Hérode ne l'écoutera point? La conversion dépend-elle de nos calculs? Et Dieu ne peut-il pas donner à des méchants a la repentance afin qu'ils se réveillent des pièges du Diable, « par lequel ils ont été pris pour faire sa volonté?» Quoi qu'il en soit, « bit qu'ils écoutent ou qu'ils n'en a fassent rien, ils sauront pourtant qu'il y a eu un prophète parmi eux.» (pp. 229-230)
On peut supposer que de telles pensées soient montées à l’esprit de pasteurs de cette génération préparant leurs sermons, jonglant avec la tentation de rester dans le camp des traditions pastorales ou faire face au risque de prêcher le plein évangile, tel qu’enseigné par Christ et les Apôtres. Mais voyons le cas du pasteur de cette génération qui ose faire quelques pas hésitants pour discuter sérieusement de péché et de jugement dans ses prédications. Il ne faut pas se faire d'illusions, il va rencontrer divers obstacles et objections. Mais chose curieuse, là encore, même s'il a vécu au 19e siècle, Monod peut nous aider encore, car à lui aussi on a fait des commentaires à ce sujet. Voyez cette réflexion tirée de son sermon La misère de l’homme, prêché en 1828.
Ainsi éclaircie, voici la doctrine de mon texte : Dieu a déclaré que tout homme, dans son état naturel, est pécheur. C’est là ce que je souhaite de vous persuader aujourd’hui.
Ce souhait vous semblerait-il contraire à la charité ? et quelqu’un se plaindrait-il de ce que, parmi tant de réflexions que j’aurais pu porter dans cette chaire, j’en ai choisi une si dure ? Je lui répondrai par une comparaison. Un homme est attaqué d’une maladie grave, incurable si elle est négligée, guérissable si elle est prise à temps. Deux amis le visitent, dont l’un lui dit : Vous vous portez bien ; et l’autre : Vous êtes malade, et en péril de la vie si vous ne recourez pas au médecin. La charité du premier n’est-elle pas cruelle ? et la cruauté du second, n’est-elle pas charitable ? Je fais aujourd’hui auprès de vous l’office du second ami ; et Dieu me préserve de faire jamais auprès de personne celui du premier ! Je ne serai pas doux à la manière du monde, qui vous déguise la maladie de votre âme pour que vous y demeuriez et que vous mouriez ; mais je serai dur à la manière de saint Paul, à la manière de saint Jean, à la manière de Jésus-Christ, à la manière de Dieu, qui accuse votre mal pour que vous en cherchiez la guérison et que vous viviez ; et je demande à Dieu la grâce de vous convaincre de péché, avec force, avec autorité, mais surtout avec amour.
Mais un autre facteur qui ouvre la porte à l’Évangile estropié est l’érosion des convictions dans les collèges bibliques (là où sont formés nos pasteurs) quant à l’explication des origines que nous fournit le livre de la Genèse. Eh oui, le mythe d’origines matérialiste (théorie de l’évolution) s’est lentement mais sûrement infiltré dans les collèges bibliques évangéliques et dans la pensée des pasteurs, ce qui aboutit à faire du récit de la Création et de la Chute dans livre de la Genèse un vague récit moral ou spirituel, sapant du même coup l’Évangile véritable qui s’enracine directement dans le texte de la Genèse. Comment parler sérieusement de péché et de jugement (c'est-à-dire que les hommes aient effectivement des comptes à rendre devant le Juste Juge, leur Créateur) si le récit de la Genèse n'est rien d'autre qu'une parabole symbolique ou un récit moral semi-mythique? Si la Chute n’est pas une réalité historique, pourquoi alors une Incarnation et le sacrifice expiatoire du Messie dans le cadre de l’histoire humaine? Dès qu’on a admis une interprétation de la Genèse, à la BioLogos, alors il devient ridicule et gênant de parler de “péché”… Dans ce cadre théologique, la mort de Christ à la croix devient alors une réponse à une question que personne ne se pose… Ainsi, lorsque la théologie de nos pasteurs exclut de leurs prédications les discussions sérieuses sur le péché et le jugement, affirmer que Dieu a prouvé son amour pour le monde en faisant mourir son Fils sur la Croix devient alors une blague sadique aux oreilles des auditeurs postmodernes qui seraient alors portés à répondre “Dieu a prouvé son amour pour le monde en faisant mourir son Fils sur la Croix ? C’est bien étrange... Pourquoi un spectacle si grossier et si cruel ? Il aurait pu nous envoyer tous des gâteaux de fête et on seraient quittes ! »
En général, les prédicateurs de l'évangile estropié évitent de parler de repentance, mais parfois ils le font de manière indirecte en alléguant que la Parole nous appelle à «ajuster le tir» dans notre comportement, comme dans le cas d'un tireur qui rate sa cible, comme s'il ne s'agissait que de facteurs impersonnels, un coup de vent, l'arme mal ajusté, etc. qui étaient la source de l'échec... Le Nouveau Testament, par contre, nous confronte à NOTRE responsabilité d'avoir enfreint la Loi de Dieu et aussi à notre état de coupables. Tout ça n'a rien à voir avec une «erreur involontaire» comme peuvent le laisser entendre les prédicateurs de l'évangile estropié. Et pour ceux qui prennent à coeur d'appliquer cette recommandation "d'ajuster le tir" tout ça ne peut qu'aboutir (dans le meilleur des cas) à des efforts charnels pour «mieux se comporter». S'il n'y a pas d'aveu de péchés spécifiques comment espérer que la grâce puisse agir et aboutir à un changement profond et durable? Non, la chair ne peut jamais produire un tel résultat.
Il y a bien longtemps, lorsque j’étais encore jeune chrétien, George Otis jr. avait remarqué déjà que les pasteurs de sa génération refusaient de prêcher sur le péché:
"Sin has lost its prominence and most certainly its popularity as a theme for clergymen searching for a word to pass onto their congregations. it isn't so much that preaching on sin and guilt has lost its effectivementess as it is a matter of contemporary pastoral preference (theological fads in other words... - PG). In the foreboding and depressing atmosphere of our troubled times, a man of the cloth, it he is to enjoy success, must give attention to inspirational themes. Topics revolving around love, unity and grace are "hot' sermons and very much in demand by religious constituencies, while messages having to do with sin, guilt and repentance are currently experiencing a steady decline. The popularity of the new "freedom messages" is indicative of the direction of the church. "Inner healing", a la Ruth Carter Stapleton, and PMA (positive mental attitude) seminars are prime examples of the trend away from piercing, involving sermons on guilt and sin." (p. 54, The God They Never Knew. Bible Voice Publishers, Van Nuys California -1978)
Manifestement, même dans les années 70, le milieu pastoral évangélique s’était déjà tourné vers des messages flatteurs et marketing. Pourtant c'est en faisant un appel à la repentance que les apôtres ont construit l'Église. Aujourd'hui on prend le chemin le plus facile pour évangéliser, ce qui consiste à flatter les hommes (afin qu’ils nous flattent en retour), car c’est la méthode qui exige le moins de courage pour construire avec du bois et du chaume (des promesses vides de bénédictions et d’épanouissement)... Et même après que le Christ ait quitté la terre, il est clair qu’il ne cesse d’appeler à la repentance. Dans les lettres aux sept églises de l'Apocalypse, Christ répète « repens-toi » :
Écris à l'ange de l'Église de Laodicée: Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu: Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises! (Apoc. 3: 14-22)
Eh oui, Christ juge des églises (et de leurs dirigeants). Et si ces églises refusent la repentance, alors cela attire le jugement, car il dit: « repens-toi, et pratique tes premières oeuvres; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes. » (Apoc. 2: 5) ou encore « Repens-toi donc; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l'épée de ma bouche. » (Apoc. 2: 16) Et à ceux qui sont pris au piège théologique de la crainte de l'homme, Christ émet cet avertissement: « Malheur, lorsque tous les hommes diront du bien de vous, car c'est ainsi qu'agissaient leurs pères à l'égard des faux prophètes! » (Luc 6: 26)
Ouais, n’est-ce pas à l'Église d'Occident du 21e siècle que l'Esprit s'adresse ici? Bien que je sais que beaucoup de pasteurs de cette génération sont également de ton avis qu’une prédication sérieuse sur le péché, la confession de péchés ou la repentance n’est pas nécessaire, mais il est clair que le Nouveau Testament contredit cette attitude. Mais il est clair également que l’attitude que tu prônes à l’égard de l’Évangile est TRES répandue chez les pasteurs évangéliques. Par exemple, peu de temps après qu’il ait été mis en place comme surintendant Assemblées de la Pentecôte du Canada du district de Québec, Michel Bisaillon est venu prêcher dans mon assemblée et j’ai ai entendu dire lui-même au sujet du salut, “Pas besoin de leur parler de péché, de justice ou de jugement, (en faisant de gros yeux) ils SAVENT!!” Je dois avouer me demander de quelle planète il vient... S’il avait fait de l’évangélisation récemment et avait osé dire à un québécois moyen que “Christ est mort pour nos péchés!” on lui aurait sourit avec condescendance et répliqué: “Ah, le péché, mais qu’est-ce que ce concept ridicule et moyenâgeux?” Possible que Bisaillon ait croisé UN individu qui se plaignait d’émotions de “culpabilité”... Alors en toute logique il aurait conseillé à cet individu de la psychothérapie pour “replacer ses émotions déréglées”... Pas question évidemment de suggérer que ces sentiments de culpabilité soient le fruit d’avoir enfreint la loi de Dieu et que la confession de péchés et la repentance soit nécessaires pour retrouver une paix véritable (non factice).
Et lorsque l'Église se retrouve corrompue par l'influence du monde les compromis avec les idéologies du siècle, il faut savoir qu'un jour cela provoquera le jugement de Dieu. Les privileges qu'a l'Église, elle peut les voir retirés. Le peuple d'Israël a connu cette situation à maintes reprises de son histoire et, après le jugement, s'accrochait aux souvenirs d'une gloire perdue.
Lorsque Roboam se fut affermi dans son royaume et qu’il eut acquis de la force, il abandonna la loi de l’Eternel, et tout Israël l’abandonna avec lui. La cinquième année du règne de Roboam, Schischak, roi d’Egypte, monta contre Jérusalem, parce qu’ils avaient péché contre l’Eternel. Il avait mille deux cents chars et soixante mille cavaliers; et il vint d’Egypte avec lui un peuple innombrable, des Libyens, des Sukkiens et des Ethiopiens. Il prit les villes fortes qui appartenaient à Juda, et arriva jusqu’à Jérusalem. Alors Schemaeja, le prophète, se rendit auprès de Roboam et des chefs de Juda qui s’étaient retirés dans Jérusalem à l’approche de Schischak, et il leur dit: Ainsi parle l’Eternel: Vous m’avez abandonné; je vous abandonne aussi, et je vous livre entre les mains de Schischak. Les chefs d’Israël et le roi s’humilièrent et dirent: L’Eternel est juste! Et quand l’Eternel vit qu’ils s’humiliaient, la parole de l’Eternel fut ainsi adressée à Schemaeja: Ils se sont humiliés, je ne les détruirai pas, je ne tarderai pas à les secourir, et ma colère ne se répandra pas sur Jérusalem par Schischak; mais ils lui seront assujettis, et ils sauront ce que c’est que me servir ou servir les royaumes des autres pays. Schischak, roi d’Egypte, monta contre Jérusalem. Il prit les trésors de la maison de l’Eternel et les trésors de la maison du roi, il prit tout. Il prit les boucliers d’or que Salomon avait faits. Le roi Roboam fit à leur place des boucliers d’airain, et il les remit aux soins des chefs des coureurs, qui gardaient l’entrée de la maison du roi. Toutes les fois que le roi allait à la maison de l’Eternel, les coureurs venaient et les portaient; puis ils les rapportaient dans la chambre des coureurs. Comme Roboam s’était humilié, l’Eternel détourna de lui sa colère et ne le détruisit pas entièrement. Et il y avait encore de bonnes choses en Juda. (2Chron. 12: 1-12)
Mais revenons à l’Évangile que nous présente le Nouveau Testament. Pour déterminer ce que doit être l’enseignement sur l’Évangile chez les évangéliques, on ne peut rien trancher en se référant à ce que « le consensus des pasteurs » (conformisme) peut enseigner, mais il faut se référer à ce que les Écritures enseignent. Si la hiérarchie catholique affirme parfois que « C’est l’Église qui juge et interprète les Écritures » (quelle arrogance !) chez les évangéliques il est nécessaire[1], au contraire, que ce soit « les Écritures qui jugent et interprètent l’Église »
Évidemment dans CETTE génération, un pasteur qui aurait le courage de partager de joug de Christ (et qui prêche le Plein Évangile véritable) risque de pouvoir dire avec Christ “Le monde me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses oeuvres sont mauvaises.” Mais au Québec peut-on trouver UN pasteur qui ose clairement parler de péché, du jugement de Dieu, de la confession de péchés et de repentance? Et pour ces prédicateurs qui préfèrent leur confort à l'opprobre de Christ, les Proverbes nous servent un avertissement sévère.
La sagesse crie dans les rues, elle élève sa voix dans les places: elle crie à l'entrée des lieux bruyants; Aux portes, dans la ville, elle fait entendre ses paroles: Jusqu'à quand, stupides, aimerez-vous la stupidité? Jusqu'à quand les moqueurs se plairont-ils à la moquerie, et les insensés haïront-ils la science? Tournez-vous pour écouter mes réprimandes! Voici, je répandrai sur vous mon esprit, Je vous ferai connaître mes paroles... Puisque j'appelle et que vous résistez, Puisque j'étends ma main et que personne n'y prend garde, puisque vous rejetez tous mes conseils, et que vous n'aimez pas mes réprimandes, Moi aussi, je rirai quand vous serez dans le malheur, Je me moquerai quand la terreur vous saisira, Quand la terreur vous saisira comme une tempête, et que le malheur vous enveloppera comme un tourbillon, Quand la détresse et l'angoisse fondront sur vous. Alors ils m'appelleront, et je ne répondrai pas; Ils me chercheront, et ils ne me trouveront pas. Parce qu'ils ont haï la science, et qu'ils n'ont pas choisi la crainte de l'Eternel, Parce qu'ils n'ont point aimé mes conseils, et qu'ils ont dédaigné toutes mes réprimandes, Ils se nourriront du fruit de leur voie, et ils se rassasieront de leurs propres conseils, car la résistance des stupides les tue, et la sécurité des insensés les perd; mMais celui qui m'écoute reposera avec assurance, Il vivra tranquille et sans craindre aucun mal. (Prov. 1: 20-33)
Et s'il fallait trouver une méthode rigolote de prêcher sur le péché et la repentance, je pense qu’il serait assez difficile de faire mieux que cette anecdote racontée par Richard Wurmbrand au chap. 5 dans son livre Jesus on the Jewish Road.
An old Christian Jew had a shrew of a wife who hated Christian Jews with all her heart. When her husband, a poor man, wished to attend our meetings, she hid his only pair of trousers. When he left the house, she would call out through the window: I hope you break your leg, you renegade!" Whenever he brought home a Jewish friend and testified to him of his Lord, she would interrupt: "Don't believe my husband. He has sold himself!" For years the old man had to put up with this treatment. Meanwhile, his children grew up. One of them did very well for himself, and had an important job with a foreign oil company. He loved his father, and invited him to stay for two months' holiday.
When I heard of this, I had an idea. No one had been able to talk to his wife. Several of the brethren had tried, but she would seize the first thing that came to hand and throw it at them. Now I saw an opportunity of reaching her. I asked her husband to entrust me with the task of collecting his monthly wages and taking them to his wife, who would be informed of this plan. She was in such need of money that she would have to receive me.
On the first day of the following month, I turned up. She expected me to hand over the money at the door. But I was in no hurry. I told her I was thirsty, and asked for a glass of water. In this way I managed to get into the house, where I sat down on a chair. She waited for me to hand over the money. I started to talk about the hot, dry weather we were having. I asked for another glass of water. Then I told her that I had heard of her aversion to the Christian Jews, and I quite understood her attitude. I had been one of them for several years, and I realised what a collection of sinners I had joined. She pricked up her ears. I launched into a long speech about the number of hypocrites and renegades among them, how inconsistent they were, and how their words and their deeds were poles apart. We were now on common ground. I had touched on a subject which found an echo in her heart.
She too expatiated on the sins of the Christian Jews she knew. I joined her in condemning their transgressions. We got on very well. I gave her the money. I now had access to her house, because she recognised in me a kindred spirit. I returned several times. The first time, I merely talked to her about the wickedness of Christian Jews. The same thing happened on the second occasion. Then I added, almost as an afterthought: "or course, we are all sinners. Have not you and I also sinned?" At each visit she had a little more opportunity of thinking about our sins and a little less about other people's. After a while, I had made such good progress that I managed to persuade her to attend one of our meetings. She was very embarrassed, because she knew her reputation. But I had carefully prepared the brethren, and told then how to receive her. One of them was to give her a hymn book; another was to see that she got a seat near the window. One of the sisters would ask after her rheumatism, and would tell her that the seat near the window was no good, as there was a draught. All the young people were to greet her with great respect. She was enthusiastic when the meeting was over. Soon she was converted.
Her husband knew nothing about this. When he returned, she asked him, with tears in her eyes, for forgiveness. As he had suffered patiently for twenty years, when he heard this and knew that there was no longer any need for him to hold his peace, he gave her the scolding which he had not dared to give her in the past.
She was not dismayed; she became a loving and believing sister, and in many ways surpassed her husband. God chooses people by whom the world does not set great store - simple souls who have stumbled, and. who in their ignorance have become a prey to wickedness. Our congregation consisted mostly of simple men.
Le mot de la fin
Il ne faut pas se leurrer sur l’état de la génération qui nous entoure, car si un pasteur devait mettre en vigueur, dans ses prédications, le plein conseil de la Parole de Dieu et discuter sérieusement de péché, de jugement, de la confession de péchés et de repentance il ne faudrait PAS qu'il s’étonne que cela provoque des réactions TRES fortes chez ses auditeurs qui pendant longtemps se sont habitués à un message pour flatter les oreilles (du genre "Veux-tu inviter Jésus dans ton cœur?"). Cela pourrait même aller jusqu’à voir, lors d’un sermon de dimanche matin, une personne dans l’auditoire se lever en plein sermon et crier tout fort « Ah, c’est ça ! On devient de plus en plus culpabilisant dans cette assemblée, de plus en plus légalistes et intolérants! Si c’est comme ça, je ne mets plus les pieds ici ! » Et en claquant bruyamment la porte… Combien de pasteurs de cette génération sont prêts à faire face à ce risque et tenir fidèlement la route sans broncher dans la suite ?? Pourquoi s'étonner alors lorsque les jeunes chrétiens abandonnent la foi lorsqu'ils font leurs études universitaires et sont confrontés avec l'argumentaire des modernes (Lumières) ou les postmodernes (le djihad sexuel postmoderne)? Après tout les pasteurs évangéliques qui s'appuient sur un évangile marketing, agréable, leur ont donné l'exemple qu'il ne faut pas aller à contre-courant des idées dominantes et que la foi est quelque chose à laquelle on tient dans la mesure qu'elle est "rentable".
Dans un article (d'abord publié en 1976) à la fois très pessimiste et très optimiste à l'égard de la civilisation occidentale. Exposant les divers éléments contribuant à la destruction de la civilisation occidentale, Malcolm Muggeridge émet l'avis que le christianisme peut faire face aux pires crises de la civilisation. Dans cet article, Albion Agonistes, Muggeridge observe (1979: 244)
Before such a prospect, are we then, as Christians, to fold our arms in resignation? On the contrary, it is the breakdown of power which provides Christianity with its greatest opportunity. After all, it was to the Rome of the Emperor Nero - a ruler who makes even some of ours seem, by comparison, positively enlightened and humane - that the Apostle Paul carried the Gospel with such fantastic success, founding a universal religion which has endured through twenty centuries because, and only because, it has never finally identified itself with any earthly power.
Si de manière général je pense que l’optimisme de Muggeridge au sujet du christianisme est justifiée, il faut préciser un point : De quel christianisme parle-t-on?? S’il est vraiment question de l’Évangile prêché par l’apôtre Paul, comme y fait allusion Muggeridge, cette optimisme me semble justifié. Mais cela pose une question TRES sérieuse : Quel est au juste l’évangile prêché par cette génération de leaders évangéliques? Si c'est le même que celui prêché par l’apôtre Paul alors d’accord, l’optimisme est justifié. Mais si on a élagué des éléments importants de la doctrine prêcheé par l’apôtre Paul alors l’optimisme devient illusoire... Les citernes crevassées ne peuvent pas contenir de l'eau. Si les associations d ’églises évangéliques et la haute gomme des dénominations ont pris l’habitude (au Québec) d’ignorer leur responsabilité de jouer un rôle de sel de la terre dans CETTE génération et de rappeler aux médias et aux grands de notre société qu’ils auront un jour des comptes à rendre devant Dieu de leurs gestes et paroles, à mon sens tout cela n’est qu’un effet secondaire d’avoir auparavant adopté un évangile estropié où les concepts de confession de péchés et de repentance n’ont plus aucune portée pratique. Voici un avertissement solonnel de la part de la Parole à tous ces colporteurs d'évangile estropié
Et toi, fils de l’homme, je t’ai établi comme sentinelle sur la maison d’Israël. Tu dois écouter la parole qui sort de ma bouche, et les avertir de ma part. Quand je dis au méchant: Méchant, tu mourras! si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa voie, ce méchant mourra dans son iniquité, et je te redemanderai son sang. (Éz. 33: 7-8)
À la fin, il serait inutile et vain d’ergoter longuement sur les causes de la trahison de l’Évangile chez les évangéliques de cette génération. Ce qui importe vraiment c’est que nous faisons le constat de cette situation et que des mesures concrètes soient prises pour y remédier. Il ne faut pas que, dans leur orgueil (Rom. 11 : 15-24), les évangéliques de cette génération pensent qu’ils n’ont pas à se remettre en question, en pensant secrètement que Dieu ne peut se passer d’eux. Eh, non, il ne faut pas se leurrer car Dieu peut mettre de côté les évangéliques actuels et susciter un autre puissant mouvement de son Esprit afin que l’Évangile soit restauré. Que tout homme soit humilié devant Dieu, et que le nom de Christ seul soit élevé!
Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges. (Marc 8 : 38)
Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Evangile. Non pas qu’il y ait un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Evangile de Christ. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème! Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu’un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème! Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. (Gal. 1: 6-10)
--- (2020) They've Had Enough: Conservative Baptists Form Group to Fight Liberal Drift. Pulpit & Pen
Chaplain Cleared of Wrongdoing in Same-Sex Discrimination Case. (Answers in Genesis)
Je me demande si on peut trouver UN seul cas de courage comparable chez les pasteurs évangéliques francophones (et qui résistent à la pression de se couler dans le moule de la pensée du monde)?
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Michelle d'Astier de la Vigerie (2019) VRAI OU FAUX SALUT ?
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Matthew Littlefield (2022) Wokeness Is Choking the Church: "The movements that last over time are those with firm, solid and unshakeable foundations. Not those who continually change their theology and practice to suit the whims of the culture around them." Caldron Pool - 9/8/2022
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[1] - Et le Sola Scriptura de nos confessions de foi évangéliques exigent…
Un de mes contacts pasteurs m’a filé ce commentaire
Flatté d'avoir pu t'inspirer autant, mon cher Paul.
Pour ma part, j'ai plus souffert d'avoir prêché la grâce que le péché et la repentance dans les églises où j'ai servi, tellement plus! La plupart était des nostalgiques du bon vieux temps, bien intentionnés mais amères et accusateurs. Quand Paul a écrit qu'il avait prêché "tout le conseil de Dieu", il n'a pas manqué de citer à trois reprises "L'Évangile de la grâce qui est en Jésus-Christ" (voir le contexte). C'est donc ma priorité. La meilleure façon de prêcher la repentance et le péché est de prêcher Christ crucifié.
Ton interprétation des textes bibliques, particulièrement celle des synoptiques, ne tient pas compte de la révélation accordée à Paul chargé d'annoncer l'Évangile aux Gentils. La transition de l'ancienne à la nouvelle alliance, de l'Église palestinienne à celle des Gentils, de celle de Jacques à celle de Paul, n'est pas évidente. Tu mets tous les textes dans le même bocal. Ce problème est flagrant dans l'ensemble des églises pentecôtistes. Par exemple, la parabole des dix vierges folles ou les prédictions sur la fin des temps qui s'adressent directement à Israël plutôt qu'à nous... Quant aux 7 églises de l'Apocalypse, Jésus parle aux messagers (angelos) des églises... et les érudits divergent sur l'interprétation du livre. Les prédicateurs de peur se délectent de ses versets alors que leur but est d'apporter une bénédiction, celle de la révélation de Christ et l'espérance de son retour.
Quant à Joseph Prince, il prêche plus la repentance que n'importe qui, incluant XXX. Sauf que Dieu lui accorde des résultats concrets et abondants. Mais que veux-tu? Il a le défaut d'être de son temps et prospère, sans doute...
P.S. Si tu pries aussi fort pour que les pasteurs évangéliques prêchent le vrai évangile que tu tiens ton crayon pour les dénoncer, ils ne doivent pas être loin de le faire... À moins que, comme on dit "trop, c'est comme pas assez!"
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Ma réaction
Tu dis:
Ton interprétation des textes bibliques, particulièrement celle des synoptiques, ne tient pas compte de la révélation accordée à Paul chargé d'annoncer l'Évangile aux Gentils. La transition de l'ancienne à la nouvelle alliance, de l'Église palestinienne à celle des Gentils, de celle de Jacques à celle de Paul, n'est pas évidente.
Désolé, mais ça ne tient pas la route. Cette transition que tu évoques est imaginaire. Tu ne la démontre pas. Comme je l’ai indiqué déjà l’Apôtre Paul, que tu cites, après plusieurs années d’expérience chrétienne et avec plusieurs missions d’évangélisation derrière la cravate, relate lui-même devant le roi Agrippa, les paroles mêmes de Christ:
Je t’ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t’envoie, afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés. En conséquence, roi Agrippa, je n’ai point résisté à la vision céleste: à ceux de Damas d’abord, puis à Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens, j’ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d’oeuvres dignes de la repentance. (Actes 26: 17-20)
Et Christ dit de lui-même qu’il était venu accomplir la Loi (Matt. 5 : 17), c'est-à-dire prendre sur lui le jugement de la Loi que méritaient nos péchés. Mais si nous avons devant nous un individu qui n’a jamais confessé son péché, à quoi lui sert l’œuvre de Christ sur la croix ? À rien du tout… Et un autre disciple de Christ, Jean, dit l’Apôtre de l’amour, affirme ceci
La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. (1Jean 1:5 2: 2)
Mais chez cette génération de pasteurs évangéliques, qui refuse de parler de péché, de jugement, de confession de péchés ou de repentance, leur prise de position n’équivaut-elle pas (sur le plan pratique) à affirmer que l’homme naturel (pécheur) n’a pas à confesser ses péchés? Et dans un tel cas, le verset précédant ne s’applique-t-il pas? “Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous.” Non, ce ne sont PAS des petites questions...
Et lorsqu’on semé dans nos églises pendant de longues années cet ivraie de “l’évangile” sans repentance (comme c’est le cas au Québec), il ne faut PAS s’étonner de récolter dans l’église ce qu’on a semé dans l’église. Il ne faut PAS s’étonner alors de constater des gens (de bons chrétiens de l’avis de tous) accéder à des postes d’influence dans nos églises (et y rester pendant des années) pour ensuite faire leur coming out homosexuel et qui font maintenant la leçon aux évangéliques parce qu’à leur avis ils manquent “d’amour” envers les homosexuels. Pasteurs évangéliques de cette génération, il faut ouvrir les yeux est constater que de tels individus sont vos enfants légitimes... Et si demain les pasteurs “évangéliques” allaient se décider à suivre le courant et prêcher l’amour” envers les homosexuels (selon la doctrine postmoderne) ne seraient-ils pas alors des HYPOCRITES s’ils ne prêchaient pas également “l’amour” envers les menteurs, les adultères, les incestueux, les voleurs, les pédophiles, les meurtriers, etc.?????????? (1Cor. 6: 9-10)
PG
"Suis-je devenu votre ennemi en vous disant la vérité?" (Galates 4:16)
"Celui qui dit: Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui." (1Jean 2:4)
"Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité." (1Jean 3:18 )
"Je n'ai pas de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité." (3Jean 1:4)