Alain Gendron
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Ainsi à partir de la seconde moitié du 19e siècle, les idées de Darwin sur la sélection naturelle furent-elles utilisées par certains pays d'Europe pour justifier la militarisation, le racisme et le colonialisme. Le darwinisme social, en étendant la survie de l'individu au groupe-nation, exalta la compétition, la force et la violence au-dessus de la morale et amena sur la scène politique mondiale une foule de dictateurs et de surhommes tous désireux de démontrer leur supériorité en écrasant les nations moins favorisées.
Hitler désirait à sa façon faire avancer la science. Ses tentatives de créer une race pure et d'exterminer les éléments inférieurs se voulait un coup de pouce à l'évolution des espèces. Dans son livre “Mein Kampf” qui signifie “Mon combat”, Hitler prend pour thème la lutte pour la survie du plus fort, idée qu'il emprunte au courant scientifique de l'époque dominé par Darwin, Spencer et Haeckel.
Quand la science se met à jouer à Dieu, elle n'est pas non plus à l'abri d'actes d'injustice et d'atrocités. Épouser des idées fausses se révèle tout aussi dommageable dans le domaine de la science que dans celui de la foi.
Il faut reconnaître que lorsque l'homme tente par ses propres efforts de rendre compte de la réalité physique ou spirituelle, la Vérité lui échappe souvent. D'où la nécessité de la révélation biblique comme base de la connaissance, qui ne demande pas à être crue aveuglément, mais à être considérée et testée dans ses affirmations.