Christian Bourgeois
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Je vous invite à (re)lire ces quelques lignes dans le plus grand recueillement et si possible, ce faisant, de vous introduire subrepticement au milieu de l'assemblée que forment les disciples afin de capturer une des paroles de Jésus, ou plutôt une de ses intentions secrètes: celle d'apprendre à ses élèves comment se comporter dans le Royaume de Dieu. Nous l'avons déjà vu: tout l'enseignement de Jésus ainsi que ses œuvres sont en relation avec le Royaume de Dieu, Royaume dont les règles, us et coutumes sont radicalement différentes de celles du royaume de ce siècle, de notre époque comme on dit aujourd'hui. Car dans toute vie en communauté (et cela commence dans la famille), se pose un jour inéluctablement la question de savoir qui en sera le chef.
Cette position semble préoccuper la mère de Jacques et de Jean dont les tempéraments les font surnommer par Jésus : "boanergès" ou "les fils du tonnerre" (Marc 3, v 17). Sans trop m'étendre sur le plaisir évident qu'éprouve cette brave mère de famille à voir dans ses fils des "leaders célestes", y compris donc des leaders sur leurs propres compagnons de route, il me vient une suspiscion: ce souci d'être confortablement assis autour du Roi lorsqu'il règnera, vient-il de la mère, ou passe-t-il par la mère? Ou, pour formuler la question un peu différemment, la question vient-elle de la mère des deux disciples (ah, le cœur d'une maman!) ou bien vient-elle d'abord de ses deux fils qui n'osant aborder le problème de front avec Jésus préfèrent passer par maman? On se dira: "Quelle importance?" Nous verrons plus tard que cela peut en avoir. Marc donne une réponse à ma question. Je le remarque quand les autres disciples ne s'indignent pas contre elle mais bien contre les fistons. Mais ce n'est qu'une supposition car qui de Matthieu ou de Marc nous rapporte correctement les choses? J'aime bien Matthieu à cause de son passé de collecteur d'impôts et de la déformation professionnelle dont il n'a pas encore dû se débarrasser, ce qui me fait d'ailleurs me poser cette question: "Pourquoi n'est-ce pas à lui que Jésus a confié les comptes du groupe?" Pour Judas, cela aurait été plus simple: il n'aurait pas pu se servir dans la bourse. Bref, revenons à nos brebis. Et à leur esprit que je qualifierais "de conquête".
A la question de savoir si l'un et l'autre pouvaient être assis à la droite et à la gauche de Jésus lorsqu' Il règnera, Jésus répond comme d'ab. par une question. "Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire?" Quoique complètement ignorant de ce à quoi Jésus fait allusion, nos deux héros répondent bravement: "Nous le pouvons". Courage authentique ou fanfaronnade, à quel sacrifice n'est-on pas prêt pour régner? Je crois (mais ce n'est encore qu'une supposition) qu'ils pensent que si ils peuvent boire cette fameuse coupe, ils auront ce qu'ils désirent. Evidemment cela donnera un peu plus de goût à l'ensemble, car boire de celle-ci sans mélanger avec un zest de gloire doit être difficile d'autant qu'un peu avant, Jésus leur a parlé de grandes souffrances et de crucifixion. Tout cela semble entretenir chez nos deux intrépides un climat de confiance qui les pousse à braver bien des interdits et surtout celui que peut provoquer le regard des autres. Mais Jésus qui a horreur que l'on s'illusionne leur dit clairement qu'ils ne savent pas ce qu'ils demandent d'autant que les autres en question ne tardent pas à se manifester et s'indignent promptement contre le toupet dont font preuve nos héros en herbe.
Jaloux ou confus de n'avoir pas une vision plus céleste de l'avenir, chacun se fera sa petite idée là dessus, le reste de la bande ne semble pas décidé à les laisser occuper une place à laquelle ils n'avaient peut-être pas pensé pour eux-mêmes...et qui semble finalement assez tentante. Ah, la sainte émulation que procure la vie de groupe!
Mais, ô déception, Jésus leur dit tout de go que de toutes façons, même s'ils boivent la coupe que Lui-même boira, ce n'est pas Lui qui décide et que la place est déjà préparée pour quelqu'un et qui plus est par le Père ce qui coupe court à toute revendication personnelle.
Soit dit en passant, Jésus ne les rabroue pas sur le fait qu'ils ont des visions...dirons-nous, élevées. Pas de paroles dévalorisantes pour aucun d'eux, aucun n'est traité d'orgueilleux ni de quoi que ce soit d'autre, ni invité à "rester humble". Tant mieux s'ils ont des désirs de cette sorte! Au moins, ils pensent à leur avenir et d'une bonne façon en plus; et s'il est vrai que c'est maman (selon Matthieu) qui a soulevé le débat, on ne peut pas lui reprocher de vouloir caser ses rejetons à la meilleure des places: juste en dessous, que dis-je, à côté de Jésus. A côté, parce que au dessus ça fait désordre et que celui qui a essayé ne s'en remet toujours pas.
En fait, bien des passages des Evangiles semblent montrer qu'une telle revendication fait plaisir au Seigneur et je vais résister à la tentation de vous donner quelques unes des références qui étayent mon audacieuse allégation pour vous laisser chercher vous-même. C'est mon côté "prof" qui ressort. Rassurez-vous, il n'y aura pas d'interro. Tout ça pour bien nous faire comprendre qu'il y a un monde entre les pensées de Jésus et celles de ses disciples (Esaïe 55 v.8-9).
Passons à la deuxième partie du récit. Après qu'un débat ait été soulevé quant à l'opportunité d'occuper une place supérieure à celle de ses petits copains, l'ire d'iceux est donc provoquée ce qui amène Jésus à leur enseigner un des principes essentiels de la vie du Royaume de Dieu, si ce n'est Le principe essentiel.
Pour cela, il compare de nouveau le Royaume de Dieu avec le siècle présent, et principalement, ses dirigeants. "Vous le savez, (ceux qu'on regarde comme...) les chefs des nations les tiennent sous leur pouvoir et les grands sous leur domination." Versets 25 de Matt 20 et 42 de Marc 10.
Le principe est posé sans équivoque: la relation entre les peuples et leurs dirigeants est une relation de pouvoir et de domination et, par conséquent nous en conviendrons tous, de répression et autres manipulations plus ou moins sordides. Les relations entre les individus eux-mêmes souffrent donc de cette perversion tant l'insécurité qui résulte de la peur se nourrit de cette avidité de pouvoir et de domination.
Dans un pays occupé par un envahisseur aussi impitoyable que l'étaient les romains, l'image n'a guère besoin d'explications. Tout pays occupé ou l'ayant été le sait, et le sang ne s'est toujours pas arrêté de couler à cause de cela...ni les larmes. Et s'imaginer qu'un monde dans lequel le bonheur est basé sur l'abondance matérielle est exempt de cette relation de pouvoir n'est qu'un leurre. Quand on est au bénéfice de ce bonheur matérialiste, on est simplement du côté du plus fort. Croit-on.
Mais auparavant, Jésus les "appelantauprès" de lui (v.25 chez Matt) leur parle. Je laisse exprès appelant et auprès collés l'un à l'autre car en grec, c'est un même verbe que l'on pourrait traduire par "les rassemblant".
D'abord, Jésus les rassemble. Pas question qu'à cause de l'algarade il y ait une division dans le troupeau. Dans Jean 17, Jésus fait allusion à ceux que le Père lui a confié et qu'Il a gardé en Son Nom. Donc, Il les rassemble autour de lui. Vous connaissez ces fameuses images d'Epinal qui nous montrent le troupeau de moutons rassemblé autour du berger lorsque gronde l'orage. Symboliquement, la comparaison se tient: il y a orage. Jésus leur tient un langage adulte et nous fait un petit, mais efficace, cours de politique, comme nous l'avons vu plus haut.
Puis Il passe à la deuxième partie de son enseignement sur le Royaume de Dieu. "Les chefs des nations les tiennent sous leur pouvoir et les grands sous leur domination...mais il ne doit pas en être ainsi parmi vous". En quelques sortes, le problème n'est pas, pour Jésus, d'avoir une position stratégique influente, mais de ne pas dominer ni lier qui que ce soit par un pouvoir quelconque, en tout cas, pas dans le Royaume de Dieu. En écrivant cela, je repense à sa colère née de l'horreur que lui inspiraient les vendeurs du temple, vendeurs d'illusions, escrocs d'une grâce que le Père Céleste voulait dispenser à tous, gratuitement et à profusion.
Je repense à la colère qui monte en Lui pendant qu'il se fabrique ce fouet de cordes et que, oubliant toute prudence, car le zèle de la Maison du Père Le dévore, Il tape dans le tas se mettant probablement à dos en plus des chefs religieux (d'accord avec ce commerce), les commerçants, ceux qui détiennent le pouvoir de l'argent. "Il ne doit pas en être ainsi parmi vous." Je devine Jésus parlant gravement, au point que plus personne ne pense à se chicorer pour des questions d'autorité. L'image est claire et l'avertissement sérieux. L'allusion se fait menaçante: toute forme de relation mêlant pouvoir et/ou domination (allez, va pour "contrôle"!) est considérée comme liée à l'esprit de ce présent siècle. L'instant est grave, mais Jésus ne s'arrête pas là.
Après avoir dit: " Il ne doit pas en être ainsi parmi vous", Jésus enseigne Le principe fondamental de base: "Au contraire, si quelqu'un veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur et si quelqu'un veut être de vous le premier, qu'il soit votre esclave." Versets 26-27 de Matthieu et 43-44 de Marc. J'ai fais ressortir le au contraire car il n'apparaît pas dans l'original grec. Il a pourtant le mérite de vouloir marquer le contraste entre les deux royaumes, contraste qui est rendu par mais qui en grec. L'enseignement étant oral, il est probable que l'intonation de la voix suffisait à marquer la transition, ce que les mots font plus difficilement ressortir.
Ici le message apparaît clairement. Transposé en termes communs, cela donnerait ceci: "Si vous voulez être les plus grands, okay. Mais ne vous élevez pas au-dessus des autres. Au contraire mettez-vous à leur portée. Comprenez-les, aimez-les, et les dons que vous possédez, mettez-les à leur service sans en tirer un profit personnel, car c'est la loi du Royaume." Ca, c'est un premier jet. Je dirais que c'est en principe, sous une forme ou sous une autre l'explication la plus couramment donnée concernant l'enseignement du Seigneur. Sauf que... Sauf qu'au hasard d'une relecture, l'intention m'a semblé un peu plus compliquée, un peu plus menaçante. De la menace que j'évoquais plus haut en parlant du fouet de cordes. Alors nous allons faire une relecture ensemble, si vous le voulez sachant que cela ne vous engage en rien, mais avec un regard moins enjolivé, plus inquisiteur peut-être.
"Au contraire, si quelqu'un veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur et si quelqu'un veut être de vous le premier, qu'il soit votre esclave."
Veux-tu être le plus grand parmi les disciples? Tu deviendras leur serviteur.
Veux-tu être le premier parmi les disciples? Tu seras leur esclave.
Sans être une malédiction, l'avertissement n'est pas anodin et doit être probablement pris au sérieux bien plus que ce que nous avons pu le faire jusqu'à maintenant.
Cette relecture vous étonne? Si vos objections sont les mêmes que quand j'ai abordé le sujet sous cet angle, alors il nous faut lire de toute urgence la suite. "Car le Fils de l'Homme est venu non pour être servi mais pour servir et donner Sa vie en rançon pour la multitude" (en grec: pour beaucoup). Verset 45 de Marc 10 .
Je le reconnais, ce verset 45 n'arrange pas mon interprétation, sauf si nous mettons en pratique la parole (ce que d'aucuns faisons avec la plus grande diligence, je n'en doute pas). Maintenant fermez les yeux (sauf si vous êtes ailleurs que confortablement installé pour le faire) et imaginez un petit groupe de dix personnes, par exemple, dans lequel en toute simplicité chacun sert l'autre avec ses capacités, ses manques i tutti quanti.
Mieux! Cette histoire m'a été raconté par un missionnaire, et vous la connaissez peut-être d'ailleurs. Deux pasteurs européens sont en Afrique et entendent parler d'un autre, africain, dont le ministère semble particulièrement les intéresser. Ils se rendent donc au village d'icelui et cherchent partout le brave homme mais ne voient que des ouvriers travaillant dur sous le soleil à construire je ne sais quel édifice. Après avoir tourné en vain dans le village, ils se décident à demander à l'un d'eux où se trouve l'homme qu'ils cherchent et celui-ci désigne un type qui pousse une brouette pleine de terre. Le pasteur africain n'était pas là où ces deux hommes l'attendaient. Peut-être "voyaient-ils" cet homme en train de diriger doctement le chantier sachant mieux que quiconque comment faire et encourageant d'une parole ou d'un geste le pauvre ouvrier transpirant sous un soleil de plomb, que sais-je. Une aventure m'est arrivée un soir où j'avais rendez-vous avec des américains et des anglais pour faire des traductions lors d'une conférence. L'organisateur m'assigna à une équipe de six personnes managée par un pasteur anglais que je devais rencontrer pour faire connaissance. Force fut pour moi de constater que si celui-ci n'avait levé la main pour me dire où il était, je chercherais encore (non, je plaisante!). Il était impossible de le distinguer des autres membres de son équipe, lui qui était pasteur d'une assemblée d'environ cinq cents membres. Mais comme vous avez aussi vos exemples personnels, je continue ma réflexion.
La double question à laquelle je veux arriver est celle-ci: dans un groupe où tout le monde sert chacun, dîtes-moi qui est le plus grand? Dans un groupe où chacun considère l'autre comme plus grand que lui (comme recommande l'apôtre Paul) dîtes-moi qui sera le premier? Car dans ce monde où tout est basé sur les chiffres, s'il y a un premier, il y a automatiquement un dernier, et cette place de dernier, si mes renseignements sont exacts, doit être occupée par le Seigneur qui dit de lui: "Je suis le commencement et la fin, l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier." J'aurais aimé qu'Il rajoute: "Le plus grand et le plus petit".
La logique du Royaume n'est et ne doit pas être celle de ce monde et c'est bien encore ce que nous rappelle la Parole dans Matthieu 5 verset 19: "Dès lors, celui qui transgressera un seul de ces plus petits commandements et enseignera aux hommes à faire de même sera appelé petit dans le Royaume des cieux. Au contraire, celui qui les mettra en pratique et les enseignera sera appelé grand dans le Royaume des cieux."
Bref, la référence n'est pas à établir entre les hommes mais avec la Parole. Peut-être direz-vous qu'il faut bien un chef pour diriger, organiser...
Revenons à ce que Jésus nous dit: "Au contraire, si quelqu'un veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur et si quelqu'un veut être de vous le premier, qu'il soit votre esclave." En surexposant les expressions, on devine un peu mieux, une fois mis en relation avec la demande de Jacques et de Jean (associée n'en doutons pas à la réaction des autres disciples), que Jésus fait allusion à une position liée à une notion de pouvoir.
En quelque sorte, on pourrait transcrire ainsi: "Si quelqu'un veut vous dominer, il tombera sous votre pouvoir car la logique du Royaume est de servir, ce pour quoi Je suis venu, et non de dominer". Si cette transcription choque un peu quant à l'Amour dont nous sommes l'objet de la part du Père, rappelons-nous ce moment dramatique au Jardin des Oliviers quand Pierre, nullement décidé à se laisser faire (ou dominer?) tranche l'oreille de Malchus. "Celui qui prend l'épée périra par l'épée lui dit Jésus". Matthieu 26 verset 52. A ce moment-là, selon Matthieu, les disciples abandonnèrent Jésus. Pour aller où? Avec qui? Esclaves de quelle peur? N'est-ce pas la peur qui nous pousse parfois à vouloir dominer (même pour faire le bien!)? La peur de (re)souffrir, d'être (mal) dirigé, trompé (à nouveau)? Ou le besoin d'être vu des autres, reconnus par eux pour ce qu'on croit être, besoins vitaux s'il en est et qui dans le royaume de ce siècle poussent les gens dans la jalousie, la dépression, le meurtre... Voilà bien de cet esclavage qui pousse les uns et les autres liés par le sortilège de la gloire éphémère qui vient des hommes dont parle Jésus quand s'adressant aux pharisiens Il leur dit: "Comment croiriez-vous vous qui tenez votre gloire les uns des autres..?" Jean 5 verset 44.
Voilà la logique du Royaume de Dieu: celui qui évolue dans un esprit de service est celui qui pourvoit aux besoins des autres. Même pauvre, il est encore capable de donner à plus riche que lui ce dont ce "plus riche que lui" aura le plus besoin. Voilà la logique du royaume de ce siècle, revu par Jésus: celui qui veut être le plus grand (ou le premier) n'est qu'un mendiant. Il demande (ou impose) à ce que les autres lui rendent gloire et à cause de cela il devient leur esclave et tombe sous leur dépendance. Même riche, il n'est pas satisfait et sa détresse est à la mesure de sa frustration et de sa colère.
Voilà contre quels dangers le Seigneur met ses disciples en garde. Le fait ne tient pas de l'anecdote, c'est beaucoup plus profond que cela. Cela tient à notre identité même de Fils ou Fille de Dieu et ne nous empêchera jamais, si nous y sommes appelés, à être leader d'une église de cent mille membres, par exemple; si nous y sommes appelés je répète. Cela tient non seulement à notre identité, mais aux œuvres qui nous suivront, si l'on en croit ce proverbe pas spécialement biblique mais très populaire: "Les chats ne font pas des chiens".
Non, l'intervention de la mère des fils de Zébédée n'est pas anecdotique. Ce n'est pas une bonne blague qu'on se raconte au coin du feu et si l'initiative de la demande est à mettre au compte des deux frangins, il y a un gros problème à résoudre pour Jésus. Il ne s'agit pas non plus de s'orienter dans une succession d'œuvres habilement camouflées sous un "esprit de service" et qui ne servent qu'à nous glorifier devant tout un chacun, tels les pharisiens qui faisaient de grandes choses pour être vus des hommes!
Un peu plus tôt déjà Jésus avait dû prendre les siens à part car ils se chamaillaient pour savoir qui était le plus grand. (Marc 9 verset 33). Du coup, ça me plaît de croire (ce ne sera pas un fondement de ma foi rassurez-vous!) que c'est poussée par ses deux rejetons que la maman a parlé à Jésus. N'ayant pas réussi à s'imposer lors de cette brillante discussion, ceux-ci sont revenus à la charge en utilisant l'arme favorite des enfants quand ils veulent arracher à papa une promesse ou je ne sais quoi d'autre (ça ne vous rappelle rien?), je parle de la maman. Peut-être ont-ils mal interprétés ce que Jésus leur dit lors de cette première discussion: "Si vous ne changez et ne devenez comme les enfants, non, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux". (Matthieu 1 verset 3)
Ce n'est pas d'aujourd'hui, on en conviendra, mais beaucoup se font la guerre pour savoir qui doit être le chef dans l'assemblée, même dans des petits groupes naissants, et des églises se déchirent à cause de cela, et, je prophétise, cela arrivera encore. "Malheureux celui par qui le scandale arrive". A soupiré Jésus... Au vu de ce qui est écrit plus haut, nous n'aurons pas beaucoup de mal à discerner où nous en sommes dans notre vie, par rapport aux disciples je veux dire. A l'accepter peut-être un peu plus. Quant à s'en repentir..