Alain Gendron
«Un homme avait deux fils. Le plus jeune lui dit : Mon père, donne-moi ma part dhéritage, celle qui doit me revenir un jour. Et le père fait le partage de ses biens entre ses fils. Quelques jours plus tard, le cadet ramasse tout ce qui est à lui et part au loin dans un pays étranger. Là, il gaspille sa fortune en menant grande vie. Quand il na plus un sou vaillant, une grande famine survient dans ce pays-là et il commence à connaître les privations. Alors il va se faire embaucher par lun des propriétaires de la contrée. Celui-ci lenvoie dans sa ferme garder les cochons. Le jeune homme aurait bien voulu apaiser sa faim avec les cosses des carouges que mangeaient les bêtes, mais personne ne lui en donnait. Alors, il fait un retour sur lui-même et se met à réfléchir à sa situation. Il se dit : tous les travailleurs agricoles de mon père peuvent manger autant quils veulent alors que moi, je suis ici à mourir de faim ! Je vais me mettre en route, jirai trouver mon père et je lui dirai : Mon père, jai péché envers Dieu et envers toi. Je ne mérite plus dêtre considéré comme ton fils. Accepte-moi comme lun de tes ouvriers. Il se met donc en route pour se rendre chez son père. Comme il se trouve encore à une bonne distance de la maison, son père laperçoit; il est pris dune profonde pitié pour lui. Il accourt à la rencontre de son enfant, se jette à son cou et lembrasse longuement. Le fils lui dit : Mon père, jai péché envers Dieu et envers toi, je ne mérite plus dêtre considéré comme ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Allez vite chercher un habit, le meilleur que vous trouverez, et mettez-le lui; passez-lui une bague au doigt et chaussez-le de sandales. Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez-le. Nous allons faire un grand festin et nous réjouir, car voici mon fils : pour moi, il était mort, et voilà quil est revenu à la vie; il était perdu, et voici je lai retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir et à festoyer.» |
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À la base de tous les maux qui affligent la race humaine, le péché nest pas quune liste dactions défendues ou immorales, mais une attitude de rébellion et d'indépendance envers Dieu, comme celle de nos premiers parents décidant daller à lencontre du SEUL commandement quil leur était demandé de garder: «vous ne mangerez point du fruit de la connaissance du bien et du mal; car du jour où vous en mangerez, vous mourrez.» (Genèse 2:17)
Dieu a cependant offert sa solution à notre problème : «Oui, Dieu a tant aimé les hommes quIl a donné son Fils, son unique, pour quaucun de ceux qui se confient en lui ne soient perdu, mais que chacun accède à la vie éternelle.» (Jean 3:16) Il est écrit ailleurs que... «en Christ, cétait Dieu en personne qui réconciliait le monde avec lui-même, ne tenant plus compte du péché des hommes.» (1 Corinthiens 5:19) Nous navons plus besoin de demeurer plus longtemps sur nos chemins de misère, mais nous pouvons à nouveau emprunter le chemin de la vie véritable. La seule chose que Dieu demande de ses enfants, cest quils acceptent dêtre réconciliés avec lui, non pas selon leurs conditions, mais selon Les siennes. Tel le fils de notre histoire qui, à bout de ressources, décida de revenir vers son Père en admettant ses torts. Sans faire de reproches, le père a réintroduit le fils dans sa dignité première. Incroyable, nest-ce pas ? Point de colère de la part du Père, ni defforts à faire pour mériter son amour. Combien de fils et de filles continuent pourtant derrer loin de la maison du Père, gaspillant leur vie à courir après des illusions. La paix, la joie, le pardon, la liberté véritables sont disponibles à ceux qui veulent seulement rentrer à la maison et être réconciliés avec Dieu. En empruntant le chemin du retour, tu entendras peut-être les bruits dune fête préparée en prévision dun retour attendu : LE TIEN ! Pour poursuivre ton chéminement, tu peux communiquer avec une église dans ta région via le bottin. |