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Alain Gendron
Que diriez-vous si l’on organisait une fête en votre honneur à laquelle on convierait toutes vos connaissances, sans toutefois vous inviter? On peut penser qu’une telle situation est insensée, mais c’est pourtant ce qui se produit lors de la fête de Noël.
Plus de deux mois avant le soir du 24 décembre, on voit apparaître les décorations et les symboles traditionnels. Pourtant avec toute la frénésie, les courses et les préparatifs, il reste à peine quelques minutes qui serviront à se rappeler de la véritable nature de cette célébration.
Suis-je venu pour donner à tous l’occasion de fêter autour du thème de l’amour? Où auriez-vous encore à saisir la portée réelle des évènements que vient rappeler cette fête annuelle? Beaucoup d’entre vous me voyez encore comme le bébé dans la crèche, mais je n’y suis pas resté; non plus que crucifié sur une croix où vous m’imaginez lors de cette autre fête qui vous arrive au printemps.
Noël, fête des riches?
Ceux qui ont compris le sens réel de ma venue savent qu’elle est une célébration de leur espoir d’un monde où règnera la justice et la paix. Mais de vos jours, elle est devenue une fête où l’opulence et le gaspillage s’élève à la vue de ceux qui n’ont rien, leur faisant ressentir encore plus leur désespoir.
N’ai-je pourtant pas affirmer un jour: «Je ne suis pas venu appeler les gens vertueux et respectables, mais ceux qui vivent dans le péché.» (Évangile de Matthieu 9:13)
Peu de gens réalisent que toute l’histoire de ma vie est comme un grand échange de cadeaux, pour employer une image populaire. Comment mieux expliquer le fait que le Créateur de l'univers — le Maître des cieux et de la terre — quitte la gloire et la perfection qui l'habite et prenne la forme d'un simple homme. Oui, j'ai goûté à la misère qui est trop souvent votre partage. J'ai connu le rejet, le mépris, la fatigue, le doute, la frustration, la crainte, la solitude et l'angoisse. J'ai enduré les pires supplices et une mort cruelle, non pas parce que quelque chose aurait mal tourné dans mes plans; mais parce qu'il devait en être ainsi pour que je puisse vous laisser en échange ma Vie.
«Qui de nous a cru la nouvelle que nous avons apprise? Qui de nous a reconnu que le Seigneur était intervenu?...
...Or il supportait les maladies qui auraient dû nous atteindre,
il subissait la souffrance que nous méritions.
Mais nous pensions que c'était Dieu qui le punissait ainsi, qui le frappait et l'humiliait.
Pourtant, il n'était blessé que du fait de nos fautes, il n'était accablé que par l'effet de nos propres torts. Il a subi notre punition et nous sommes acquittés; il a reçu les coups, et nous sommes épargnés...»
(Ésaie 1, 4-5)
Profiter du cadeau offert
Lors de la fête de Noël, Il ne suffit pas de croire que les cadeaux qui sont sous l'arbre nous sont destinés. Il faut encore se les approprier et les déballer. De la même façon, beaucoup de gens reconnaîssent la valeur de mon sacrifice, sans jamais en recevoir pour eux-mêmes les bienfaits. «Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde reçoive le salut par lui. Celui qui croit au Fils n'est pas condamné; mais celui qui ne croit pas est déjà condamné, parce qu'il n'a pas cru au Fils unique de Dieu.» (Jean 3:17-18)
Les simples cadeaux que l'on s'échange à Noël ne dure guère plus que quelques mois, et finissent oubliés quelque part ou usés par le temps. La Vie nouvelle offerte par le Fils de Dieu transforme l'existence et lui donne tout son sens. Elle rend l'âme capable de mourir à la vie égoïste et aux fausses joies qu'elle procure, y faisant croître des fruits qui dure au-delà de cette vie: car «le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi...» (Galates 5:22)
Riches ou pauvres, le cadeau s'adresse à tous... Le prix a déjà été payé, il ne reste plus qu'à se l'approprier. Ne laisse donc pas passer un autre Noël sans recevoir dans ton coeur et l'invité trop souvent oublié et le cadeau de la nouvelle Vie.
La prière qui suit est une invitation à laisser Dieu se manifester dans ta vie et à te démontrer sa réalité:
«Jésus, je reconnais que tout ce temps des Fêtes me laisse vide, et que toute l'excitation qui s'y produit nous voile l'essentiel. Tu es venu dans notre monde, il y a bientôt 2 000 ans pour en être la lumière, et ta mort et ta résurrection prouve que tu étais bien le Fils de Dieu. Je reconnais mon besoin de Toi et je te demandes de me prouver la réalité de tes paroles. Donnes-moi cette vie nouvelle, ce pardon, cet amour qui transforme tout. Touche mon coeur maintenant et apprend-moi à vivre comme tu le veux. Je désire t'accepter comme mon Sauveur et mon Seigneur et je te demande de te faire connaître à moi tel que Tu es.
Amen!»
Pour poursuivre ton chéminement, tu peux communiquer avec une église dans ta région via le bottin.