Matrix: ou connais-toi toi-meme!

Avertissement Ce qui est écrit n'engage que son auteur (moi) et certainement pas les metteurs en scène qui ont fait les films. En effet, il ne faut pas prêter aux gens que l'on ne connaît pas personnellement des intentions qu'ils n'ont (peut-être) pas. De plus ces écrits ne constituent en aucun cas mon crédo, ou un fondement quelconque de ma foi. Ce ne sont que des réflexions qui n'ont qu'un but: essayer de voir autrement pour mieux comprendre, et donc mieux communiquer cet évangile qui, reconnaissons-le a eu aussi beaucoup de mal à nous parvenir. Ces réflexions sont néanmoins motivées par un constat douloureux que j'exprime au début de la deuxième section page neuf. J'ai pris volontairement parfois un ton un peu badin, le créneau de l'humour étant libre, je m'y suis garé. Je vous souhaite de passer un très bon moment.

Christian Bourgeois

La Matrice Warner Brothers/Village Roadshow Pictures, 1999

Comme un grand nombre, j'ai vu et revu Matrix, et comme un grand nombre, j'ai réfléchi, débattu avec passion concernant tous les aspects, ou presque, de la trilogie. Ou presque, car récemment, j'ai été amené à remettre les DVD dans mon lecteur et, tout interrogatif quant aux motivations secrètes qui pouvaient me pousser à regarder un film pour la énième fois, j'ai reconsidéré ma réflexion d'une toute autre façon. En fait, quand on réfléchit sur un film symbolique, la première question est de savoir par quel bout le prendre. Car c'est précisément là que l'on se perd en conjectures. Hé bien, j'ai trouvé une autre façon de me tordre les méninges dans tous les sens! Je vais renommer Matrix, à titre tout à fait temporaire et pour les besoins de ma cause: "Matrix ou: connais-toi toi-même".

Pauvre monsieur Anderson plus connu sous le pseudonyme de Néo, qui signifie "nouveau", comme chacun sait! Pauvre monsieur Anderson car dès l'instant où Néo entre pour la première fois dans l'appartement de l'Oracle, il est mis face à cette réalité, celle de se connaître soi-même.

Mais, dès que monsieur Anderson quitte la matrice, il devient Néo. Un changement de nom qui rappelle certaines des promesses de la bible, n'est-ce pas? Sauf pour Smith incapable de pénétrer un autre univers que le sien. On voit tout de suite que l'accès à la connaissance de soi-même n'est pas donné dans la matrice. Cela n'est donné qu'une fois hors de la matrice et c'est en citoyen de Sion que Néo doit faire ce travail. S'il apprend que le premier des chemins qu'il a à suivre, c'est de partir à la conquête de la connaissance de soi, il devra aussi savoir faire la part des choses entre illusion et réalité car se connaître soi-même est la condition "sine qua non" pour qu'un choix authentique et porteur d'Eternité devienne possible. Et pour faire correctement ce choix, il est indispensable de savoir qu'il y a une illusion et une réalité et ensuite discerner entre les deux, d'où l'intéressante séquence de la cuillère peu de temps avant que Néo ne rencontre l'Oracle.

"Large est la porte et spacieux le chemin qui mène à la perdition, étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, ". Jésus nous explique les enjeux du choix en Matthieu 7: 13. La vie ou la perdition, comme Dieu invite Moïse à un choix dont Il lui explique les enjeux. (Deutéronome 30: 15 ). Or, assumer son choix, c'est précisément la véritable raison de la confrontation ultime entre Néo et Smith, le programme Smith avec pour conséquence ultime: la paix pour Sion. Car si pour Néo la confrontation est un choix, pour Smith, ce n'est que l'inéluctable aboutissement de l'exécution d'un programme devenu dissident. Cela m'amène irrémédiablement à me poser la question de savoir si c'est vraiment Satan qui a amené le Christ sur la croix ou si ce ne serait pas plutôt l'inverse. (Colossiens 2: 15 ). Car Smith ne découvre-t-il pas, mais trop tard, qu'il y a un piège?

A ce moment précis du film (la fin), au risque de choquer, je ne crois pas que Néo cherche dans l'immédiat à libérer Sion. D'ailleurs, il est encore marqué par la perte de l'unique Amour de sa vie: Trinity morte aussi courageusement qu'elle a vécu. Il s'accomplit, tout simplement. Devant le formidable exemple d'abnégation de Trinity, ne pas aller au bout serait indiscutablement la trahir. Par là, on comprend que la paix de Sion est le fruit autant de la mort de Néo que de celle de Trinity avec laquelle il ne forme qu'une seule chair. Mais lui seul le sait. Se connaître soi-même! La question fondamentale, qui réclame une réponse que chacun attend comme un enfant attend son cadeau de Noël et que l'on espère libératrice. Mais elle ne tombe pas tout cuit du Ciel, sinon le Fils de l'Homme n'aurait peut-être pas eu besoin de venir sur terre nous l'apporter. Se connaître soi-même qui se résumerait presque par ces trois questions: Qui suis-je? D'où viens-je? Où vais-je? Ou, résumées en une seule: pourquoi? La question que (se) répète inlassablement Smith.

Se connaître soi-même, cela la matrice ne le permet pas. Le monde ne le permet pas non plus. Jésus le permet-Il, lui qui dit qu'Il est "Je Suis"? Et que celui qui croit (et croît) en Lui parlera de la même façon de lui-même, et se déterminera de la même façon? Pourtant, Néo est l'élu, pour certains en tous cas, et comme pour tout un chacun dans ce cas, il est le dernier à le savoir, et le premier à en douter. Or, tout en doutant qu'il est cet Elu, il en accomplit pourtant la mission. Etrange paradoxe.

Mais à quoi sert cet Oracle? Cet Oracle que Néo va combattre dans une ultime et gigantesque confrontation à la fin du film, car elle s'est fait infester par le "virus" Smith – sans s'y opposer d'ailleurs car elle avait cessé de fuir, de se cacher. Comme Jésus au Jardin des Oliviers le fameux soir, elle a accepté d'être livrée, de tout remettre entre les mains de Néo, comme Lui, sachant que c'était Son heure, avait déjà tout remis entre les mains du Père, bien avant que de le dire.

"Elle ne dit que ce que tu veux bien entendre". Bon. Dans ce cas là n'importe quelle personne, voyante ou non, peut faire l'affaire, si elle possède un minimum de bon sens. Mais alors, d'un point de vue scénaristique, si c'est vrai, le personnage ne sert à rien.

Nous le savons, l'Oracle est l'antithèse de la matrice. Son but est de libérer le libre arbitre, et par là le libre choix de l'individu. Donc, si elle prédisait exactement l'avenir à ceux qui viennent la voir, elle serait une voyante, et l'individu en question, rien d'autre qu'une marionnette qui aurait troqué la matrice pour une voyante, toujours lié par une dépendance sordide, parce que inconsciente, l'empêchant d'atteindre l'objectif ultime: se connaître soi-même. De cela, elle doit décourager les enfants de Sion, encore très enfants dans ce domaine. Elle est donc, par conséquent, l'antithèse de la voyante. Cela, Cypher ne le supporte pas, lui qui trahit ses ex amis, faute de n'avoir pu se déterminer, car peut-être cherchait-il, inconsciemment en l'Oracle, ou en Morphéus, une "matrice de remplacement", un gourou en quelque sorte. Cela me rappelle les réactions inattendues de Jésus qui n'est lui ni un gourou ni un chef politique et qui commence d'abord par décourager ses disciples dès qu'Il a en a quelques uns.

Ce qui fait que la plupart décrochent, même Judas qui a tenu un peu plus longtemps que les autres. Les amateurs d'astrologie qui rêvent d'une vie où tout est déjà tracé pour eux, grâce à des positions planétaires particulières préfèreront d'emblée rester dans la matrice, associés à Cypher qui n'a pas pu, ou su, préférer l'incertitude de la liberté à l'esclavage de la prédestination. Donc, Cypher a une réaction humaine tout à fait logique. N'ayant pu accéder au sens même de Sa réalité, il revient en arrière, négocie et trahit, tout en gardant une conscience intacte, pour finalement mourir. Il me rappelle la femme de Lot qui eu l'imprudence (ou la convoitise) de regarder en arrière mue probablement par le même regret. Tel Judas, tel Cypher, tel... Alors que tous les autres sont prêts à combattre, et à mourir pour leurs convictions.

"L'oracle ne dit que ce que tu veux bien entendre".

Une lecture superficielle m'a fait écrire que dans ce cas n'importe quelle voyante ferait l'affaire. En approfondissant ma réflexion, cela va beaucoup plus loin. Un prophète, n'annonce que rarement des choses nouvelles. Et même s'il le faisait, il n'annoncerait que ce qui est déjà écrit... dans le Ciel, ou dans les cœurs. Rien d'autre, selon les besoins et/ou selon ce que l'on a envie d'entendre. Je schématise un peu, je le reconnais, pardonnez-moi. Une envie que nous avons déjà entendu résonner en nous, mais sans en avoir conscience. Une envie suscitée par l'Esprit que le prophète amènera à la lumière de notre entendement. C'est la différence entre une voyante, qui finalement ne voit rien car une boule de cristal n'est pas un cœur humain et le prophète qui a la révélation divine de ce qui est écrit dans les cœurs. Ecrit par l'Esprit Saint. Quoi par exemple? "Dieu a mis dans le cœur de l'humain la pensée de l'Eternité"...et la foi qu'on peut y accéder, bien sûr.

A ce sujet, il est étonnant de se dire que la voyante "voit" et parle alors que le prophète "sait" et se tait. Dire les choses n'est pas toujours le meilleur moyen de faire accéder autrui à la vérité, d'où la nécessité de l'Oracle en tant que tel et l'utilité scénaristique du personnage. Car l'Oracle est prophète par nature et à cause de cela, le "Mérovingien" désire ses yeux (ou plutôt sa capacité de voir) à un tel point qu'ils n'ont d'égale que la vie de Néo! Quoi! Celui qui se prétend être le Maître de l'information ne voit pas, ne sait pas! Quel étrange aveu. Voilà bien l'esprit de ce siècle qui engrange les connaissances mais sans jamais parvenir à La Connaissance. Cela aiderait-il les Morphéus, Séraphin et autre Trinity à comprendre que même pour le Mérovingien, Néo est l'Elu et donc à les rassurer (sur) eux-mêmes? Un pharisien dans un film de science-fiction qui a l'Elu à portée de main, mais se contente du prophète! L'Histoire se répète. Le "Français" qui sait qu'elle voit ce que lui ne peut voir certes, mais plus que cela encore. Car s'il sait qu'il ne peut créer que des programmes, ce qu'il veut en réalité, c'est le pouvoir de faire accéder au libre arbitre...sûrement afin d'y accéder lui-même, mais seul bien sûr.

Le contrôle.
C'est bien en cela que le "Mérovingien" est, à mon avis du moins, une figure du diable. Créer l'illusion pour empêcher que l'humain n'arrive à sa destination finale, le focaliser sur ses besoins primaires afin qu'il ne cherche pas "autre chose", c'est tout ce qu'il peut faire, mais il le fait très bien.

Je reviens à ce qui m'apparaît comme l'axe central de la trilogie: "Connaîs-toi toi-même." Parlons un peu plus de ce: "connaîs-toi". Mais avant de continuer, soyons très clair: lorsque je dis se connaître soi-même, je ne dis pas être "centré sur soi".

Dans la littérature hébraïque, connaître quelqu'un, (par exemple le mari connût sa femme), signifie avoir des relations sexuelles avec... Pas que cela en fait. Lorsque l'on a des relations sexuelles, on accède d'une façon mystérieuse à une communion d'âme à âme, bien plus profonde qu'un simple échange sexuel. On pénètre l'intimité de quelqu'un. D'où les dégâts psychologiques (et spirituels) terribles que cause par exemple un viol, ou les liens secrets de l'âme établis avec une prostituée, ce dont parle la Bible (1Co 6: 16). Il y a d'autres moyens de "connaître": la prière par exemple, l'adoration aussi. Connaître ou plutôt: con-naître. Naître avec. "Ils s'uniront (donc se connaîtront) et formeront une seule chair" Naîs à toi-même Néo. Viens au plus profond de la relation avec ton être intérieur (l'esprit?).

Découvre et accepte qui tu es, en tant que sujet diraient les psychologues. Pourquoi? Parce que visiblement il y a une séparation entre cet être intérieur et celui que je nomme, pour des raisons pratiques, l'égo. Une séparation parce qu'il y a eu un jour division, une division qui depuis lors nous empêche d'accéder à qui nous sommes authentiquement: un être uni(que) créé à la ressemblance de son Créateur, et devenu capable d'accéder à cette ressemblance. L'enjeu même du Salut à n'en pas douter. Le matérialisme ne nous y aide pas, ni la voyance ou autre présumée science telle l'astrologie.

Après mûre réflexion, je suis pêrsuadé que l'œuvre de la croix vise précisément à réunifier l'être intérieur (l'esprit?) avec cette partie consciente de notre individu, à ce que nous devenions des êtres marchants et pensants parfaitement libres. Mais une liberté à laquelle nous n'avons pas accès par nous-même parce que l'idée même que nous en avons est pervertie. Une liberté donc qui est donnée et qui se reçoit, ou ne se reçoit pas, qui se garde ou qui se perd, dans laquelle on prospère ou dans laquelle on régresse. Tout cela en fonction de nos choix. Cypher, préfère l'illusion plus douce à supporter que la liberté, et en ce sens, l'Illusion (ou la séduction, son arme favorite) s'oppose à la Vérité. Ne lui jetons pas la pierre tel Jésus qui n'a pas jeté la pierre au jeune homme riche. (Luc 1818 ), car "que celui qui croit être debout prenne garde de ne pas tomber".

Cette liberté, c'est un chemin. Pas un fait que nous pouvons rationaliser, mettre dans la boîte de nos principes, concepts et autres théories. C'est pour cela qu'on ne peut vraiment la définir avec des mots! La liberté mise dans la cage de notre raison, n'est plus la liberté, c'est une théorie, rien de plus!

On y accède par une porte nous a dit Jésus. La foi en Son nom. Le principe d'une porte c'est de nous permettre de passer d'un lieu à un autre. Mais, à moins d'être un huissier, on ne reste pas à la porte. D'ailleurs la porte est un endroit dangereux. On emprunte le chemin qui en part et qui nous mène bien loin de ce que notre raison a pu imaginer ou planifier, vers un Trône me semble-t-il.

En cela, la drogue n'est pas non plus la porte par laquelle on accède à cette partie de nous qui détermine le sujet. Il n'y a pas de chemin avec la drogue. On se perd dans un espace où l'on passe plus de temps à s'oublier qu'à se (re)connaître...comme un être aimé, unique.

Lorsque Morphéus propose deux pillules à Néo, une rouge et une bleue, j'ai l'impression qu'il ne s'agit que d'un placebo. C'est le choix, la détermination de notre cœur qui produit le reste. La pillule ne change rien, sinon Cypher n'aurait pas pu tenter de revenir dans la matrice. Il aurait oublié, point barre. Mais comme nous disent les Ecriture: "S'ils avaient eu dans l'esprit la patrie dont ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d'y retourner. En fait, c'est à une patrie meilleure qu'ils aspirent, à une patrie céleste" (Hébreux 11: 15-16 ). Cypher a gardé en lui le souvenir de la matrice, alors que les autres de Sion, eux, par la foi ont aspiré, et reçu le droit de vivre dans cette Sion, objet de tous leurs rêves et combats. La matrice est devenue pour eux le lieu où l'on va à la pêche. A la pêche aux êtres en quête d'authenticité, mais pour Cypher, c'est (re)devenu la finalité de toute chose, car le libre-arbitre permet aussi le retour en arrière. Déçu de n'avoir pas trouvé ce qu'il cherchait, il décide d'y retourner, car ce n'est pas une fois sorti de la matrice qu'il faut changer de mentalité. Cela doit commencer avant.

Il faut bien finir un jour, et laisser à d'autres le soin de continuer la recherche sur tant de symboliques, et je voudrais terminer sur le personnage central, qui est aussi le principal de cette épopée: Néo. Lorsque j'entends parler de Néo dans Matrix, il porte la nature de l'Elu, nous sommes d'accord. Mais pas de sauveur. Ca, c'est sa tâche. Or Jésus est Seigneur et Sauveur. Par nature. Ne nous trompons pas! Je ne compare pas Jésus-Christ à Néo. Ils ne sont pas en concurrence. Je cherche simplement les symboliques qui attestent ce verset que j'ai cité plus haut: "Dieu a mis dans le cœur des hommes la pensée de l'Eternité" Ecclésiaste 3: 11 . Et donne aussi le moyen d'y accéder. Elle est fondamentale dans l'humain cette notion de Sauveur! Les pompiers, médecins, sauveteurs en mer, militaires etc...témoignent de cette aptitude à aller vers autrui afin de faire du bien, quitte à en mourir eux-mêmes.

Bon nombre de gourous, de guérisseurs, de voyantes ont, j'en suis certain, un profond désir de bien faire qui les anime. Mais n'étant pas parvenus eux-mêmes à l'unité au sens où Jésus l'entend, ils ne peuvent y emmener les autres. En cela ils sont aussi "ces aveugles qui en conduisent d'autres" que Jésus dénonce. Et c'est à Ses yeux gravissime.

Pourtant, en réécoutant les dialogues de Matrix, dans l'esprit de tous, c'est bien à sauver Sion que l'Elu doit s'attacher. Cela ne fait aucun doute à ceux qui croient en lui, mais n'effleure pas du tout la pensée des autres habitants de Sion. Nous découvrons ici que gérer intelligemment son libre-arbitre est une chose, avoir la foi en quelqu'un, donc s'éloigner des bases logiques de la raison, en est une autre. Il apparaît en tous les cas que tous ceux qui croient en Néo comme étant l'Elu le voit comme étant aussi le Sauveur. Une porte dans l'inconscient collectif! Et d'ailleurs, petit à petit, l'Oracle éveille la conscience de Néo à cette réalité: il doit sauver Sion! Mais comment? Non pas au mépris de sa propre vie. Le mépris n'est pas un sentiment très noble. Jésus n'a rien fait au mépris de sa propre vie, mais toujours "...en vue de la joie qui lui était réservée..." Hébreux 12: 2 . La joie est un moteur, pas le mépris, fut-il porteur d'une gloire passagère.

Alors Néo est mort pour sauver Sion? Oui.
L'Elu seul pouvait le faire? Oui.
L'Elu est donc Sauveur? Oui.

Etrange coïncidence que dans un film, pas spécialement chrétien on retrouve de telles valeurs fondamentales, n'est-ce pas? Qui plus est au moment où est sortie la trilogie du "Seigneur des anneaux". L'Esprit de Dieu préparerait les cœurs en vue d'un réveil que cela ne m'étonnerait pas car visiblement ce monde est en quête d'un Sauveur et le besoin s'en fait de plus en plus cruellement sentir. Mais pour cela, ce monde devra passer rencontrer l'Elu.

Pourrons-nous alors l'annoncer par un message parlant un langage que le monde comprend? Lui qui comprend si bien le langage que le monde parle? Car si "Dieu a mis dans le cœur des hommes la pensée de l'Eternité", Il leur ouvre aussi le chemin pour y accéder. Pas par Néo bien sûr, mais par Jésus-Christ.