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Samizdat

Rencontres
Emil Silvestru & Paul Gosselin, mars 2011






Voici une série de vidéos de 10 à 15 minutes tirés d'un échange à bâtons rompus enregistré en mars 2011 entre l'anthropologue Paul Gosselin et le géologue roumain Emil Silvestru.

Titre : Rencontres Emil Silvestru & Paul Gosselin, mars 2011, partie 1
Description : Cet échange entre le géologue roumain Emil Silvestru et l’anthropologue québécois Paul Gosselin a été enregistré le 14 mars, 2011. La conversation débute avec une question soulevée par le tremblement de terre et tsunami dévastateur à Tohoku Japon le 11 mars 2011, quelques jours auparavant. Plusieurs ont posé la question: Comment le Créateur peut-il, s’il est bon, permettre de telles choses ? Par la suite, on discute également de science fiction, des lois de la robotique d’Isaac Asimov et du monolithe dans Space Odyssey 2001/ l’Odyssée de l’espace (Kubrick 1968), ainsi que de George Orwell (1984).



Titre : Rencontres Emil Silvestru & Paul Gosselin, mars 2011, partie 2
Description : André Malraux a dit : « Le 21e siècle sera religieux ou ne sera pas. » Que voulait-il dire par ça ? Stephen Jay Gould rencontre la sociobiologie et le Marquis de Sade. Nos bonzes scientifiques médiatiques nous disent que la science doit être notre seule vérité… Mais qui a le droit de définir la science ? C’est un enjeu idéologique énorme en Occident. Est-ce que la science est limitée ? Si oui, qu’est-ce que cela implique ? Albert Einstein a dit que la science est une recherche méthodique afin de trouver des relations régulatrices entre nos expériences sensorielles. Et si on considérait la science comme limitée à nos sens, à l’observation ?



Titre : Rencontres Emil Silvestru & Paul Gosselin, mars 2011, partie 3
Description : La majorité des fondateurs de la science occidentale acceptaient que la science soit limitée. C’est le projet des Lumières qui en a fait une religion, c'est-à-dire une réponse à TOUT. La question des origines : ou bien Dieu est éternelle ou la matière est éternelle. Darwin et la « simple cellule ». Aujourd’hui depuis la découverte de l’ADN et des nombreux mécanismes moléculaires dans la cellule, on se rend compte que même une « simple cellule » est BEAUCOUP plus compliquée que l’on pensait. Le problème est d’une telle taille qu’il a poussé Francis Crick, codécouvreur de la structure de l’ADN, à désespérer que la vie a pu apparaître toute seule sur terre. Et c’est pourquoi il a proposé sa théorie de la Panspermie. Autre question qui se pose, d’où vient l’information ? Et si l’évolution n’était pas vraiment une théorie scientifique, mais un paradigme, seulement une hypothèse ? Une anecdote révélatrice sur Stephen Jay Gould et les déficiences de l’évolution. Une bonne théorie scientifique peut faire des prédictions, par exemple, prévoir où sera situé la lune dans x temps, afin d’y envoyer une sonde. La théorie de l’évolution peut-elle faire des prédictions aussi précises ? Paul Gosselin affirme que sur le plan de l’anthropologie sociale il est pertinent de parler de l’évolution en termes de mythe d’origine, fournissant des concepts de base sur l’humain et permettant d’intégrer toutes les données de l’expérience humaine. Il s’agit bien sur d’un mythe érigé dans le contexte d’une cosmologie matérialiste.



Titre : Rencontres Emil Silvestru & Paul Gosselin, mars 2011, partie 4
Description : En faisant appel aux miracles, les créationnistes sont accusés de chercher des solutions « faciles » (non-scientifiques) à leurs problèmes, un Dieu ? Mais ce peut-il que ces solutions « faciles » sont nécessaires pour les matérialistes aussi (le Big Bang, la singularité) ? La singularité à l’origine de toutes choses dans la cosmologie matérialiste, est-ce aussi un miracle ? Emil : des données d’astrophysique remettent en question le Big Bang et l’on se voit forcés d’ajouter des hypothèses secondaires ; matière noire, énergie noire… Fred Hoyle et l’intolérance universitaire sur la question des origines, documenté par le film Expelled avec Ben Stein. George Bernard Shaw disait : Les gens raisonnables s’adaptent à la société, les gens non-raisonnables adaptent la société à eux-mêmes. Tout progrès vient donc des « gens non-raisonnables »… Si l’individu peut remettre en question la société, est-ce que cela contredit le principe postmoderne qu’il y a quelque chose au-dessus de l’individu et de la société ? L’idée d’un jugement divin est farouchement rejetée par les postmodernes, car cela contredit le dogme postmoderne affirmant que « chacun a sa vérité ». Le problème de l’existence du mal est exploité contre Dieu, mais si Dieu n’existe pas, la dichotomie entre le bien et le mal doit tomber aussi. Si les postmodernes parlent d’injustice ou du « mal », d’où tiennent-ils ces concepts ? Emil: Dans la logique évolutionniste, on exploite une causalité génétique dans le système judiciaire par exemple pour expliquer le mal humain et éliminer la responsabilité humaine. Tous les problèmes humains ont une source génétique… Ce sont nos gènes qui sont coupables ! On explore brièvement deux films de science fiction examinant ces thèmes ; GATTACA et Equilibrium.