Je suis né dans un foyer où ma mère était protestante et mon père catholique. Ma mère était très croyante, mon père moins (ayant été dégoûté des pratiques dans les religions, même chrétiennes, et de la part des religieux en partie par rapport à l'enseignement donné). Lorsqu'elle me portait, bien avant sa conversion, ma mère avait fait cette prière à Dieu Lui demandant que je sois à Son service ; elle me l'a raconté bien plus tard après s'être convertie. Mes parents ont choisi de me faire baptiser protestant étant bébé (j'y reviendrai plus loin).
J'ai passé mon enfance dans une ambiance relativement bonne sans gros soucis. Cependant, parfois, mon père a fait preuve de violence à la maison ne pouvant se maîtriser à cause de choses ou d'autres qui l'exaspéraient. Il faut préciser qu'il était particulièrement sensible et qu'il avait bien souffert durant son existence. Je me souviens particulièrement un jour, cela m'avait frappé, qu'il battait ma mère à la cuisine je ne sais pour quel motif. Mais la plupart du temps nous menions une vie agréable et mes parents faisaient tout leur possible pour éviter que j'aie à souffrir les mêmes choses qu'eux durant leur enfance ; à l'époque la vie ayant été particulièrement difficile et dure pour eux de part une certaine pauvreté.
Un jour, ou plutôt un matin alors que j'étais en colonie de vacance à l'âge de 6 ou 7 ans, j'eu une vision (Joël : 2.28 Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos vieillards auront des songes, Et vos jeunes gens des visions. 2.29 Même sur les serviteurs et sur les servantes, Dans ces jours-là, je répandrai mon esprit.) . Lorsque j'y pense, je peux la raconter comme si elle avait eu lieu hier, étant présente dans ma mémoire comme au premier jour :
“ Je me promenais dans un chemin de campagne, vers chez ma grand-mère maternelle, avec mes parents et des amis à mes parents. Dans la promenade je me trouvais entre mes parents. À un moment donné, je me suis avancé plus en avant et, m'étant baissé, commençais à jouer avec des cailloux sur le chemin. Soudain, levant les yeux, je vis deux êtres habillés tout en blanc et resplendissants (j'y reviendrai plus loin) venant du ciel et qui s'approchaient de moi. Ils se mirent chacun d'un côté de moi, me prirent par les bras et m'emmenèrent dans le ciel. Arrivés là haut, nous commençâmes à visiter une immense cité. Elle était extraordinairement belle, brillante, étincelante et sans commune mesure avec ce que nous connaissons. Bref, il n'y a pas de mots pour la décrire (j'y reviendrai plus loin). Lorsque nous nous promenions dans ses rues, tout respirait la Paix, l'Amour et la Félicité. La Joie que nous éprouvions était ineffable. Cette visite a semblé durer une journée voire même plus. Quelque part elle ne semblait pas finir. À l'époque je ne savais pas de quelle cité il s'agissait, mais la pensée d'en poser la question ne me venait même pas à l'esprit tellement j'étais bien. Il y avait de superbes maisons ou immeubles qui semblaient attendre ses habitants. Que nous nous promenions dans les rues ou que nous volions au-dessus de la cité, tout était merveilleusement beau. Il n'y a vraiment pas de termes pour expliquer tout ce que j'ai vu. Puis soudain, les deux êtres qui m'accompagnaient m'ont fait comprendre que je devais retourner là où ils m'ont pris. Moi je ne le voulais pas, tellement j'étais bien. Ils me ramenèrent donc sur le chemin devant mes parents ; le temps avait semblé si long lors de la visite, mais quand ils me posèrent, mes parents avaient à peine entamé le pas suivant par rapport au moment où ces êtres m'avaient pris. Je me baissai pour jouer avec les cailloux que j'avais laissés sur place, puis, mes parents et leurs amis m'ayant rejoint, je continuais ma promenade entre mes parents. ”
C'est à ce moment que je réalisais que j'étais réveillé dans mon lit. Mais croyant avoir rêvé, j'ai fait tout mon possible pour m'endormir en appelant ces êtres afin de refaire cette visite. Bien sûr cela ne s'est pas répété et j'en étais très triste ; mais paradoxalement je ressentais une Paix intérieure que j'allais retrouver des années plus tard.
Durant ma jeunesse, j'allais régulièrement à l'église. À l'église protestante lorsque c'était possible, sinon à l'église catholique dans les régions où il n'y avait pas d'églises protestantes. Pour moi, ça n'avait aucune importance puisque de toute façon il n'y a qu'un Dieu et que ça devait être le même aux deux endroits. Quand mes parents allaient au culte, j'allais à l'école du dimanche où j'ai de très bons souvenirs. Je me souviens de la dame qui s'occupait de nous, très gentille mais ne se laissant pas submerger par nos turbulences occasionnelles comme c'est le cas chez les enfants ; elle avait une particularité avec laquelle elle se faisait charrier parfois, c'était le fait de toujours venir à vélo Solex. On l'appelait parfois la maman Solex sauf erreur.
À l'école, je me réjouissais particulièrement quand il y avait une période de dessein libre, car je prenais plaisir à dessiner soit la nature, soit ce qui représentait ma croyance. Lors des week-ends et des vacances d'hiver, nous allions visiter la famille du côté maternel, en particulier mes grands-parents avec lesquels nous passions les fêtes. Durant les week-ends et les vacances d'été, nous allions visiter la famille du côté paternel, en particulier mes grands-parents. Là nous aidions souvent la famille dans le travail des champs et dans le cadre des écuries. J'ai beaucoup de bons souvenirs de ces moments. Mes deux grands-mères étaient profondément croyantes et m'ont laissé des souvenirs édifiants. Il y a aussi le chalet que mon père a construit à partir d'une grange/écurie, et pour lequel je suis reconnaissant en considérant tout son travail et les plaisirs que cela a amenés ; nous y allions également régulièrement et je suis émerveillé devant le Seigneur de constater ce que des mains de bricoleurs peuvent faire. Il m'a donné un papa merveilleux ; une maman merveilleuse aussi avec tout le soin qu'elle a pris pour s'occuper de nous et de moi. Pendant un bon moment, mes parents ont accueilli à la maison un garçon qui était devenu orphelin après le décès de sa maman ; nous vivions ensembles comme deux frères. Par la suite, j'ai continué l'école, fait le collège en section scientifique, et fait un apprentissage de laborant en Chimie. Puis ayant eu une opportunité, j'ai bifurqué dans la recherche fondamentale dans le domaine médical. Ce métier, par la suite, m'a permis d'apprendre à connaître la Science de façon générale dans bien des disciplines, de découvrir dans ces connaissances toutes les merveilles de la Création et, de ce fait, d'en honorer et d'en glorifier Dieu pour tout ce qu'il a fait. J'ai aussi eu l'opportunité de travailler dans un groupe de pointe en Neuroscience, et ainsi d'apprendre à lire tout ce qui est publié sur les sujets étudiés ; ce qui m'a permis par la suite de me faire une opinion plus avisée pour ce qui concerne les origines.
Un soir une de mes tantes, une des sœurs de mon père d'origine catholique, vint à la maison et nous dit qu'elle avait quelque chose à partager. Déjà dès que nous la vîmes nous fûmes très étonné de voir à quel point elle rayonnait et comme elle semblait avoir une joie profonde qui même débordait sur nous. À peine étions-nous assis avec elle qu'elle commença à nous parler de ce qu'elle venait de vivre comme si la chose était d'une importance capitale et qu'elle ne pouvait rester silencieuse ; en fait, la chose était vraiment capitale. Elle nous raconta avoir participé à une réunion où un serviteur de Dieu avait parlé concernant la Bible et Dieu et comment nous devions agir pour être en accord avec Sa Parole. Elle s'était repentie, s'était convertie et nous expliqua comment elle avait rencontré le Seigneur et le changement que cela avait provoqué dans son être tout entier et dans sa vie. Mon père, lui, a cru qu'elle était rentrée dans une secte. Ma mère et moi avons été touchés par son témoignage, nous avions bien vu le changement que cela avait fait chez ma tante, et nous acceptâmes d'aller à une réunion avec ce serviteur de Dieu qui devait se dérouler plus tard.
Quand nous arrivâmes au lieu de rencontre, il s'agissait d'une petite église de construction ancienne qui ne payait pas de mine au milieu des immeubles alentour. Nous entrâmes et nous assîmes là où il y avait de la place, l'église étant presque pleine. Le serviteur de Dieu commença à parler et expliqua tout ce qui concernait le salut et le moyen d'y accéder en lisant clairement des passages de la Parole de Dieu y relatif. En plus, il commença à dévoiler certains secrets des cœurs de certains auditeurs, certainement au moyen de paroles de connaissance que Dieu lui inspirait[1].
Les personnes concernées étaient dans l'étonnement le plus complet de constater que des secrets, que même leurs plus proches ne connaissaient pas, étaient ainsi dévoilés (j'ai su cela plus tard). Pour ma part, je sentais une présence avec laquelle étaient présents la paix, l'amour et la sainteté. Je sus par la suite qu'il s'agissait de la présence même de Dieu. Cette présence apportait la paix et l'amour, ce qui était agréable, mais aussi la sainteté qui nous mettait par moment mal à l'aise au point de sentir de plus en plus clairement à quel point nous pouvions être "sales".
Plus tard, dans la réunion dans un moment prévu pour la prière, je ressenti le besoin d'être aimé de Dieu. Je fis alors une prière demandant au Seigneur qu'il me montre son amour. Immédiatement, je sentis Sa présence descendre sur moi et son amour se déverser en moi. Au début c'était merveilleux de réaliser ce qu'est vraiment l'amour et ce que c'était que d'aimer les êtres humains comme Dieu les aime. Mais le Seigneur, que je sentais tout près de moi, continuait à déverser Son amour en moi. Il le déversait et le déversait encore. Je sentais Sa joie immense de voir des personnes parmi nous Lui donner leur vie, mais aussi Sa profonde tristesse de constater que certains préféraient suivre leurs pratiques, leurs croyances, leurs convictions et leur religion plutôt que de Lui faire confiance et Le suivre. Pendant ce temps Son amour continuait à se déverser en moi. Jusqu'au moment où je m'en sentais “ saturé ”. J'étais arrivé à un moment où j'ai dû me mettre à terre, car je réalisais plus clairement Sa sainteté qui accompagnait la perfection de Son amour qui ne peut en aucun cas être comparé à notre amour humain aussi grand qu'il puisse être. J'ai dû crier au Seigneur qu'Il arrête de déverser Son amour car je ne le supporterais pas davantage et je risquerais de mourir devant Sa sainte présence. Par la suite, je comprenais par expérience celle qu'avait fait l'apôtre Paul, s'appelant Saul à ce moment là, de tomber de son cheval et devenant aveugle devant la présence du Seigneur comme on le voir dans le texte des Actes (9 : 3-8) :
Comme il était en chemin, et qu'il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Il répondit: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tremblant et saisi d'effroi, il dit: Seigneur, que veux-tu que je fasse? Et le Seigneur lui dit: Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. Les hommes qui l'accompagnaient demeurèrent stupéfaits; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne. Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas.
Tout de suite après ma prière, le Seigneur retint son amour et je fus épargné. Mais une paix, une félicité, une joie immense[2] m'envahissait comme jamais auparavant ; ou plutôt si, car c'est plus tard que je me souvins l'avoir vécu lors de ma vision des années auparavant mentionnée ci-dessus.
La fin de la réunion étant arrivée, les responsables nous informèrent du déroulement des rencontres suivantes. Je décidai de participer à celle du groupe de jeunes de l'église. Ma mère s'est repentie et convertie ce soir là.
Plus tard lors de la réunion du groupe de jeune, nous méditâmes sur la rencontre décrite ci-dessus. Les responsables ont eu la gentillesse de me prêter une Bible afin que je puisse suivre et vérifier tout ce qui se disait[3], ce que j'allais mettre en pratique par la suite jusqu'à présent. Au fil de notre étude, nous arrivâmes sur le sujet de la repentance et de la conversion et c'est à ce moment là que je fus convaincu de passer par ce chemin[4] pour vraiment appartenir au Seigneur :
Je pris donc la décision de confesser tous mes péchés, de m'en repentir et de me convertir au Seigneur pour lui appartenir. Dès ce moment plus rien n'était pareil, et ceci jusqu'à aujourd'hui. Petit à petit, tout ce que le Seigneur me montrait de faire disparaître de ma vie, que ce soit des objets, des pratiques ou des attitudes, je le faisais. Certaines choses étaient plus faciles et d'autres l'étaient bien moins au point où je devais demander Son aide pour pouvoir m'en débarrasser. Plus tard je réalisais que Jésus-Christ, selon la Parole de Dieu, est cette pierre angulaire dont les prophètes ont parlée, qui nous garde dans l'assurance et avec laquelle nous ne sommes jamais confus[5].
Cette réalité est une chose que j'allais expérimenter jusqu'à présent. Je me suis mis à lire la Bible de façon plus assidue, car j'avais soif de la Parole de Dieu. Je découvris qu'Elle était vivante, instructive, édifiante et miraculeuse. Fur et à mesure que je la lisais, et ceci est encore vrai aujourd'hui, je découvrais à quel point Elle est juste et vraie, mettant en lumière les réalités et la beauté de toute la Création, mais aussi dénonçant et jugeant de façon sévère toutes les erreurs, les fausses doctrines et les pratiques qui ont jalonné l'Histoire jusqu'à présent et que Dieu n'a jamais enseignées. Je découvrais que le Seigneur avait même prévu et condamné à l'avance certaines fausses doctrines qui allaient même être révélées, parfois bien plus tard, par certains anges aux êtres humains. Je découvrais la réalité du monde spirituel et comment reconnaître ce qui vient de Dieu de ce qui ne vient pas de Lui. En avançant petit à petit dans la lecture de la Parole de Dieu j'arrivais à l'Apocalypse, particulièrement le passage où il est question d'une cité extraordinaire. Soudain, en lisant la description de cette ville, je me souvins de la vision que j'avais eue étant enfant mentionnée plus haut et la reconnaissais au fur et à mesure que j'avançais dans le passage. Je le laisse tel quel car il décrit mieux que je ne saurais le faire ce que j'avais vu :
Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il m'adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai l'épouse, la femme de l'agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. Son éclat était semblable à celui d'une pierre très précieuse, d'une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms écrits, ceux des douze tribus des fils d'Israël: à l'orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes, et à l'occident trois portes. La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l'agneau. Celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d'or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille. La ville avait la forme d'un carré, et sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau, et trouva douze mille stades; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales. Il mesura la muraille, et trouva cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, qui était celle de l'ange. La muraille était construite en jaspe, et la ville était d'or pur, semblable à du verre pur. Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce: le premier fondement était de jaspe, le second de saphir, le troisième de calcédoine, le quatrième d'émeraude, le cinquième de sardonyx, le sixième de sardoine, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième d'hyacinthe, le douzième d'améthyste. Les douze portes étaient douze perles; chaque porte était d'une seule perle. La place de la ville était d'or pur, comme du verre transparent. Je ne vis point de temple dans la ville; car le Seigneur Dieu tout puissant est son temple, ainsi que l'agneau. La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer; car la gloire de Dieu l'éclaire, et l'agneau est son flambeau. Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. Ses portes ne se fermeront point le jour, car là il n'y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l'honneur des nations. Il n'entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge; il n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l'agneau. (Apocalypse 21.9-27)
Un jour j'avais demandé au Seigneur s'Il ne voulait pas Lui-même me faire un cadeau pour mon anniversaire. Continuant ma lecture de la Parole, je suis arrivé sur les passages qui parlent du baptême. Je me demandais bien pourquoi le Seigneur insistait sur ce thème puisque j'avais été baptisé étant bébé comme mentionné au début de mon témoignage. Alors je suis arrivé entre autre sur les versets qui suivent :
Marc 16.16 Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.
Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l'eau. Et l'eunuque dit: Voici de l'eau; qu'est-ce qui empêche que je ne sois baptisé? Philippe dit: Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. ... (Actes 8.36-37)
Après avoir entendu ce discours, ils eurent le coeur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres: Hommes frères, que ferons-nous? Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit. (Actes 2.37-38)
Le baptême est donc directement relié aux faits de croire, pas seulement de croire mais de croire de tout son cœur, et en plus il est directement lié à la repentance. Il devint donc clair qu'il est impossible de demander à un bébé de se repentir puis de croire de tout son cœur. Il devint aussi clair que le baptême est un acte d'obéissance envers le Seigneur ; comment demander cela à un bébé ? Je commençais à comprendre que le baptême était une décision consciente et volontaire, mais entièrement libre, afin d'exprimer sa gratitude et sa confiance au Seigneur par un acte d'obéissance ; chose que l'on ne peut pas demander à un bébé. Par là je comprenais qu'on ne naissait pas Chrétien mais qu'on le devenait lorsqu'on était capable de comprendre les choses, d'en avoir conscience et ainsi en toute liberté de pouvoir faire le choix que l'on veut. De plus, Dieu promet de donner Son Esprit, ... , quel cadeau ! J'appris que des baptêmes avaient lieu le jour de mon anniversaire suivant. C'était le premier exaucement de prière, le Seigneur me donnait comme cadeau de pouvoir faire un pas de plus dans Sa direction, et ainsi, de commencer à Le suivre. Le jour venu, j'étais tout excité du moment qu'on allait passer me demandant où cela allait m'amener par la suite. Pour le baptême, nous étions tous complètement immergés dans l'eau comme le veut le sens même du mot. Quand mon tour fut arrivé, ce fut à nouveau une expérience comparable à ma repentance et ma conversion. Pour la résumer, rien ne vaut ce que la Parole. Elle-même dit, comme par exemple :
Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient. (Actes 19.5-6)
C'est exactement ce que j'ai vécu.
Les anges
Parcourant la Parole de Dieu, mon attention a été une fois attirée par ce qu'Elle dit concernant les anges. Souvent ils sont représentés avec des ailes et même parfois certaines personnes croient qu'il est possible de les prier et de leur demander quelque chose. Cette croyance ne se trouve nulle part dans la Bible et elle ne correspond pas à la vision que j'ai eue et qui est mentionnée plus haut. Ils peuvent effectivement apparaître resplendissants comme je l'ai mentionné, mais je n'ai pas vu d'ailes :
Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur. Mais l'ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie: c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. (Luc : 2.9-12)
Mais ils peuvent apparaître également comme de simples êtres humains, quelques fois ils peuvent même apparaître sans que nous le sachions :
Les deux anges arrivèrent à Sodome sur le soir; et Lot était assis à la porte de Sodome. Quand Lot les vit, il se leva pour aller au-devant d'eux, et se prosterna la face contre terre. Puis il dit: Voici, mes seigneurs, entrez, je vous prie, dans la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit; lavez-vous les pieds; vous vous lèverez de bon matin, et vous poursuivrez votre route. Non, répondirent-ils, nous passerons la nuit dans la rue. Mais Lot les pressa tellement qu'ils vinrent chez lui et entrèrent dans sa maison. Il leur donna un festin, et fit cuire des pains sans levain. Et ils mangèrent. Ils n'étaient pas encore couchés que les gens de la ville, les gens de Sodome, entourèrent la maison, depuis les enfants jusqu'aux vieillards; toute la population était accourue. Ils appelèrent Lot, et lui dirent: Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit? Fais-les sortir vers nous, pour que nous les connaissions. (Genèse 19.1-5)
Hébreux 13.2 N'oubliez pas l'hospitalité; car, en l'exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir.
Nulle part il est question d'ailes. Plus tard j'ai eu connaissance de témoignages de Frères et Sœurs à qui le Seigneur a fait la grâce de leur envoyer des anges et qui confirment cette réalité. Il me vient à l'esprit que, des années plus tard, mon père racontait qu'il se promenait en montagne dans la neige. À un moment donné quelqu'un le rejoignit et ils ont discuté ensemble. Plus loin cet interlocuteur lui dit au-revoir et fit mine d'aller dans une autre direction ; mon père continuait son chemin. Mais étant intrigué par cette rencontre, il revint en arrière pour essayer de le rejoindre. Là où ils se sont séparés, il suivit les traces que l'être avait laissées. Mais elles n'allaient pas plus loin que quelques mètres puis plus rien. Il a cherché pour voir si elles reprenaient plus loin ou dans les alentours mais rien. L'être avait complètement disparu ; il n'y avait rien d'autre que les traces qu'ils ont faites ensemble, celles qui allaient sur quelques mètres lors de la séparation et celles à mon père seules quand il avait continué son chemin. C'était une chose impossible sur le plan rationnel ; à moins de concevoir l'existence des réalités dans la Parole de Dieu.
La pierre angulaire, les doctrines
Vraiment, la vie est riche en événements lorsque Dieu est présent. Si nous revenons au passage qui a été mentionné plus haut (1 Pierre : 2.6 Car il est dit dans l'Écriture: Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse; Et celui qui croit en elle ne sera point confus.), il se trouve que là aussi c'est une réalité qui peut être vécue continuellement. J'ai été confrontés à des personnes enseignant des doctrines ne se trouvant pas dans la Parole de Dieu ; parfois même à des responsables religieux. Je me souviens une fois, au tout début de ma vie chrétienne réelle, avoir été abordé par un responsable d'une congrégation dite “ chrétienne ”. Dès que j'ai pu discerner de quoi il s'agissait, j'ai demandé au Seigneur Son aide pour pouvoir parler avec lui. J'avais fait cette demande car il me faisait de grandes théories en s'appuyant sur des passages de la Bible, alors que moi je n'en avais pas une connaissance aussi pointue que lui à ce qui semblait. Soudain je senti l'Esprit de Dieu descendre sur moi et à chaque affirmation de cette personne qui semblait s'appuyer sur la Bible, je me mis à répondre que oui, mais il est aussi écrit ..., et j'ai commencé à lui mentionner les passages correspondants de l'Ecriture. Quand nous eûmes fini et que nous nous séparâmes, je me suis dit que j'étais fou et que j'ai parlé à cet homme de choses que je ne connaissais même pas. Ce n'est que plus tard, en lisant les Ecritures, que je découvris les passages que j'avais mentionnés à cet homme. Vraiment, en s'appuyant sur la pierre angulaire comme nous l'avons vu, on n'est vraiment pas confus.
Les arts martiaux
Pendant plusieurs années, depuis avant ma conversion déjà, j'ai pratiqué les arts martiaux jusqu'à la compétition. J'ai pratiqué le Judo, le Jiu-jitsu et le Tai-chi, sports qui viennent d'Extrême Orient. Je les avais arrêtés un moment puis les ai repris, car d'une part dans la police de l'armée, où j'étais incorporé, ces sports nous étaient enseignés, et d'autre part des responsables dans l'Eglise ne voyaient pas le mal dans ces pratiques et n'y voyaient pas d'éléments susceptibles d'être en contradiction avec la foi. Petit à petit, en lisant la Bible et dans la prière, j'eu la conviction que je devais arrêter ces pratiques et que Dieu n'était pas d'accord avec. J'avais compris qu'elles ne pouvaient pas être dissociées de la philosophie qui en est à l'origine et dont l'enseignement, sur bien des points, est en complète contradiction avec La Parole de Dieu. J'avais également compris que la philosophie en question avait une portée spirituelle à ne pas négliger. Elle enseigne entre autre la maîtrise de soi, mais qui n'a rien à voir avec celle de la Bible, et la confiance en soi comme on la retrouve en Psychologie. C'est bien plus tard que je compris qu'en fait il s'agissait d'une certaine satisfaction de la chair, et que c'est pour cela que l'on n'est pas très enclin à abandonner ces pratiques (j'y reviendrai plus loin). Dans le cheminement qui m'a amené à prendre la décision de les arrêter, je suis arrivé entre autre sur ce passage où Dieu appelle Israël, la maison de Jacob, à revenir à lui et où, parmi les reproches qu'Il lui fait, se trouve une allusion au fait que ce peuple était influencé par ce qui vient d'Orient. Je fus étonné qu'à cette époque déjà l'Orient influençait les gens dans leur vie pratique et que cela avait amené le prophète à annoncer ce qui arrivera à la fin des temps. Ce qui m'a également fort étonné, c'est qu'aujourd'hui l'Occident est également bien influencé par ce qui vient de l'Orient, alors qu'il a également reçu, comme Israël en ce temps là, la Parole de Dieu[6].
Le songe, les masques
Il me vient à l'esprit un songe que j'ai reçu et que j'ai partagé à l'époque avec le pasteur de l'église où j'allais. Quand je le lui ai raconté, il était perplexe et ne comprenait pas. C'est bien plus tard que je l'ai compris. Dans le songe j'allais à une réunion de l'église dont je faisais partie à l'époque. La réunion avait lieu dans une vieille petite chapelle, charmante et de construction ancienne en pierre avec un petit clocher, que l'église protestante nous prêtait. Quand je suis rentré il y avait plein de monde et il me semblait que le Seigneur y était présent car il y avait de la joie comme c'était le cas d'habitude. En fait à l'intérieur la salle était beaucoup plus grande que la taille de la petite chapelle que je viens de mentionner. L'Ambiance était merveilleuse et je m'y sentais bien. Il y avait le pasteur et les anciens qui étaient là pour nous accueillir. Il y avait beaucoup de monde, les gens de l'église mais aussi beaucoup de personnes que je ne connaissais pas. Soudain je réalisai que tout le monde portait un masque. Au début ça ne me frappais pas plus que ça pensant être dans une fête. Puis un des anciens de l'église vint vers moi et mis un masque sur mon visage. Très vite j'ai eu une aversion envers ce masque. À un moment donné je désirais l'enlever car j'étais mal à l'aise avec ça sur le visage. En essayant de l'enlever je n'y arrivais pas. Il était collé et c'était impossible de l'enlever. Soudain je fus pris d'une sainte colère et rassemblant toutes mes forces je finis par littéralement l'arracher de mon visage. J'avais l'impression que toute une partie du visage s'arrachait avec tellement c'était douloureux, mais en réalité il restait intact. J'ai jeté ce masque avec puissance au sol puis suis sorti rapidement de la réunion. Une fois dehors, je réalisai que je sortais de la salle des spectacles de la commune alors que je pensais être dans la petite chapelle. Voilà quel fut le songe. Parmi les choses que j'ai comprises par la suite, c'est que je ne devais pas me laisser faire devenir quelqu'un d'autre que qui je suis. Ne pas me laisser modeler selon des critères qui ne sont pas dans la Bible et que le Seigneur n'a jamais enseignés.
Aide à un papa libyen
Dans le cadre de mon travail, j'ai eu l'occasion de rencontrer un homme libyen. Je pense que je n'ai pas besoin de dire qu'il était musulman. Nous avions des échanges amicaux, où il me racontait sa vie en Libye, et moi la mienne ici ; c'était très enrichissant. Un jour, je l'ai vu complètement abattu, puis il se mit à pleurer à chaudes larmes. Sa fille était aux urgences à l'hôpital où je travaillais, et il devait rentrer à cause de son travail. Il était totalement inconsolable du fait de laisser sa fille toute seule ici, sans personne pouvant agir comme intermédiaire entre le corps médical et lui-même en Libye. Je lui demandai s'il n'avait personne parmi ses connaissances de sa religion pour le faire, il me répondit que non ; dans sa tristesse il m'avoua que personne voulait le faire et qu'il avait un problème de confiance envers eux, malgré qu'ils discutaient souvent ensemble. Alors je me suis proposé pour faire l'intermédiaire. Comme il n'arrivait pas à se ravoir, je l'ai emmené dans un endroit plus intime et ai prié pour lui. Là dessus il m'a présenté au corps médical qui s'occupait de sa fille, et nous avons mis les affaires administratives en ordre pour que je puisse lui rendre ce service. Plus tard, il me prit à part et commença à vouloir m'imposer l'Islam comme religion. Devant ses arguments je lui dis très gentiment les raisons de mon refus et lui montrai, toujours avec gentillesse, les arguments en faveur de mes convictions et les points où il était bien mal renseigné sur les Chrétiens et la Bible. En particulier, il était très surpris devant la mention que j'ai des Frères et Sœurs dans son pays, étant persuadé qu'il n'existait pas de Chrétiens en Libye. À sa demande à savoir pourquoi il n'en a jamais vu, je lui répondis que Dieu les protège, mais que, s'il est vraiment sincère et qu'il cherche vraiment la Vérité, Dieu le guiderait jusqu'à eux. Ainsi, j'ai fait l'intermédiaire entre le corps médical et ce papa. Pendant plusieurs mois, chaque jour j'écrivais ce que je vivais avec Sumiyah et lui envoyait chaque semaine des nouvelles ; auquel je rajoutais les informations ou les demandes que le corps médical me donnait. J'ai aussi demandé à des amis arabes qu'ils m'apprennent quelques phrases en arabe pour parler à Sumiyah ; ce que je faisais tant bien que mal, car je trouve la prononciation de certains mots difficile.
La confirmation de la Parole
Ainsi, la vie chrétienne réelle avec Dieu n'a rien de comparable à tout ce qui peut se vivre dans notre monde alentour. De mon côté, j'ai pu expérimenter la réalité et la confirmation de ce que nous dit la Bible, la Parole de Dieu. Par exemple, lorsque l'on est en accord avec le Seigneur et Sa Parole, Dieu confirme l'annonce de la Bonne Nouvelle où que l'on puisse être :
Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur feront point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s'assit à la droite de Dieu. Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient. (Marc 16.15-20)
En mettant en pratique ce passage c'est exactement ce qui est possible de vivre comme cela y est décrit ; moi, dont les mains ne sont de loin pas meilleures que les autres, j'ai pu en faire l'expérience.
Un jour j'allais visiter ma tante dont j'ai parlé ci-dessus. Elle était au fond du lit avec une grippe carabinée. Elle me demanda de lui imposer les mains car elle ne se sentait pas bien du tout. Au dedans de moi je n'étais pas à l'aise car je n'avais jamais fait cela. Je fis le pas en disant au Seigneur que je le faisais en obéissance à Sa Parole, n'étant pas sûr à l'époque de cette réalité. J'imposai donc les mains à ma tante pour sa guérison au nom de Jésus-Christ comme cela nous est dit ci-dessus. Peu de temps après elle me dit être guérie. Ce fut le premier miracle que je vécu dans ma vie chrétienne réelle.
Par la suite, j'ai vécu plusieurs choses dans ce sens lorsque, dans Sa grâce, le Seigneur me donnait l'occasion d'annoncer Sa Parole. J'ai vu des gens atteints de maladies diverses témoigner de leur guérison après leur avoir imposé les mains selon La Parole ; parmi eux se trouvaient des sourds qui témoignaient entendre. Une fois j'ai même vu une dame comme soulevée de terre devant moi et agitée un peu comme une feuille morte ; il s'agissait d'un cas de possession dont il fallait chasser les démons. Un jour j'étais dans un village. Un homme s'était approché de moi pour l'imposition des mains en vue de sa guérison, mais au moment où je me suis approché de lui et où j'ai voulu avancer mes mains, j'ai été stoppé net par le Seigneur. Je ne comprenais pas ce qui se passait. L'Esprit me dit dans mon cœur de lui demander s'il avait en sa possession des objets d'origine occulte. Au fil de l'échange j'appris que c'était un sorcier très puissant au village, craint par tous les habitants à cause de sa méchanceté et des sorts qu'il jetait. Cet homme, finalement convaincu de péchés et dans la repentance, apporta tous ses objets et livres occultes que nous brulâmes sur place. Ensuite les démons y relatif ont été chassé puis il fut guéri par l'imposition des mains. J'appris plus tard qu'il était un tout autre homme et qu'il faisait du bien au village en aidant les gens. Ce dernier épisode me rappelle un conseil de la Parole de Dieu que je découvris plus tard :
1 Timothée 5.22 N'impose les mains à personne avec précipitation, et ne participe pas aux péchés d'autrui; toi-même, conserve-toi pur.
Personnellement, je n'ai pas vu ce genre de chose, mais j'ai eu connaissance de témoignages de résurrections. Par contre, pour ce qui est des éléments, deux fois j'ai vécu un prodige où un orage a été calmé là où nous étions, au point que le ciel était découvert au-dessus de nous alors que l'orage continuait tout autour. L'une des fois, alors que nous nous apprêtions à traverser la route, une voiture trempe avec les essuie-glaces en action, sortait de l'orage en amont, passait devant nous et nous pouvions voir les gens à l'intérieur entièrement stupéfaits de la situation, puis disparut dans l'orage en aval. Nous étions sous le soleil et il faisait même chaud. Là encore c'était en accord avec la Parole qui dit :
Il monta dans la barque, et ses disciples le suivirent. Et voici, il s'éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait. Les disciples s'étant approchés le réveillèrent, et dirent: Seigneur, sauve-nous, nous périssons! Il leur dit: Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme. Ces hommes furent saisis d'étonnement: Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer? (Matthieu 8.23-27)
La barque, déjà au milieu de la mer, était battue par les flots; car le vent était contraire. A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent: C'est un fantôme! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris. Jésus leur dit aussitôt: Rassurez-vous, c'est moi; n'ayez pas peur! Pierre lui répondit: Seigneur, si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux. Et il dit: Viens! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur; et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria: Seigneur, sauve-moi! Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa. (Matthieu 14.24-32)
Jean 14.12 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père; ...
Mes enfants, mon père
Actuellement, j'ai de merveilleux enfants que j'aime de tout mon cœur, je suis même grand-papa. Par obéissance à la Parole de Dieu, nous ne les avons pas baptisés enfants, mais les avons présentés à Dieu comme cela est écrit :
Le huitième jour, auquel l'enfant devait être circoncis, étant arrivé, on lui donna le nom de Jésus, nom qu'avait indiqué l'ange avant qu'il fût conçu dans le sein de sa mère. Et, quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, - ... (Luc 2.21-22)
Pour ce qui est de mon père, au début il pensait que nous étions entrés dans une secte. Mais par la suite, en nous accompagnant, il s'aperçut qu'il n'y avait rien de sectaire mais qu'il s'agissait uniquement de Chrétiens cherchant à connaître et à obéir à la Parole de Dieu du mieux qu'ils le peuvent de toute leur force. Il s'est aussi repenti et converti au Seigneur. C'est quelques années après cet événement qu'il vécu ce qui est mentionné précédemment.
Les combats
Bien sûr, la vraie vie chrétienne n'est pas faite que de moments aussi beaux. Il y a aussi des épreuves qui peuvent être parfois très douloureuses nous mettant à la limite de nos forces.
Une fois que j'étais au chalet, étant couché dans mon lit au crépuscule, je méditais sur la Création et sur la Parole en regardant dehors la nature et écoutant les bruits de la forêt. C'était au début de ma vie chrétienne réelle. Soudain un gros poing sombre apparu par la fenêtre et m'envoya un uppercut violent au visage à tel point que ma tête a été projetée sur le côté avec une grande douleur. Totalement surpris, je me demandai ce qui se passait. Au bout d'un moment je me calmai et repris ma méditation. Soudain une seconde fois exactement le même événement se produisit. Je pris conscience de ce qui se passait et, cette fois, immédiatement je réagis en chassant au nom de Jésus-Christ l'esprit mauvais qui m'attaquait en lui ordonnant qu'il nous, ma famille et moi, laisse définitivement tranquille. La paix revint dans le chalet et je pu m'endormir pendant ma méditation. Ce fut la première attaque directe d'un mauvais esprit que je vécu dans ma vie chrétienne réelle.
On peut parfois trébucher, tomber voire même pécher, mais on peut toujours se repentir et repartir dans la vie dans la sincérité et la vérité (j'y reviendrai plus loin).
J'ai été plusieurs fois menacé, même menacé de mort, même par des gens croyant faire la volonté de Dieu. Par contre, ce qu'il y a d'extraordinaire dans ces moments, c'est de constater le regard toujours bienveillant du Seigneur et Son attention particulière à notre égard. Ceci n'est pas aussi bien expliqué que par Sa Parole Elle-même :
Cantique de David. L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d'huile ma tête, Et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront Tous les jours de ma vie, Et j'habiterai dans la maison de l'Éternel Jusqu'à la fin de mes jours. (Psaumes 23.1-6)
1 Jean 1.9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité
Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. (1 Jean 2.1-2)
Qui accusera les élus de Dieu? C'est Dieu qui justifie! Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! Qui nous séparera de l'amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée? selon qu'il est écrit: C'est à cause de toi qu'on nous met à mort tout le jour, Qu'on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur. (Romains 8.33-39)
Je me souviens, une fois que je regardais ma bibliothèque, je suis arrivé sur des serre-livres que j'avais pris bien des années auparavant dans un collège que j'avais fréquenté. Immédiatement je reçu la conviction que je devais les rendre. J'ai donc téléphoné puis les ai rapportés sur place. Les responsables étaient surpris de ma démarche ; ils ne s'étaient même pas rendu compte de leur absence.
Le désert... le retour à Dieu
Enfin, je peux témoigner maintenant d'un réel renouvellement continuel dans ma vie chrétienne. C'est en passant par un réel désert qui a duré plus de douze ans, où le Seigneur m'a malgré tout formé et exaucé de plusieurs manières malgré les épreuves, que finalement Il s'est manifesté de manière puissante spirituellement directement ou en utilisant des Frères et Sœurs. Car même si, dans Sa bonté le Seigneur ne m'a jamais retiré Sa grâce, de mon côté, dans ce désert, je me suis bien éloigné de Lui malgré tout ce que j'ai vécu avec Lui. Ayant profondément été blessé par l'attitude de l'église à mon égard et vis-à-vis du foyer, plutôt que de garder mes yeux fixés sur Dieu et Sa Parole, j'en ai fait un prétexte pour quitter l'Eglise, pour laisser monter en moi de l'amertume contre les Frères et Sœurs, vivre dans l'adultère et, il faut avoir l'honnêteté de le dire, la débauche. J'ai été attiré par la pornographie et me suis laissé assujettir à la fumée. J'ai même parfois manifesté de la violence. J'ai été une cause de blessures et de souffrances pour bien des personnes de mon entourage, dont des Frères et Sœurs et, surtout mon épouse et mes enfants. Malgré ma trahison à Sa Parole, Dieu m'a continuellement cherché et parlé, me faisant quitter petit à petit toutes ces abominations pour me conduire vers une repentance réelle. Durant ce désert, Il n'a pas cessé de me protéger, notamment sur le plan professionnel, et de m'apprendre différentes choses pour lesquelles je ne peux que L'honorer et Le glorifier. Malgré mon état et par honnêteté à Son égard, j'ai entre autre cessé de prendre la Sainte Scène durant toutes ces années à cause de l'avertissement de Sa Parole à ce sujet :
Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. (1 Corinthiens 11.23-29)
C'est pour finir au travers d'un Frère ayant enseigné la psychologie à l'université, discipline pour laquelle j'ai toujours éprouvé une extrême prudence[7], que le Seigneur m'a ouvert les yeux de façon nouvelle sur les sujets fondamentaux comme l'esprit, l'âme, le corps, la chair, la prédication de la croix et tout ce que cela implique, ainsi que la vie ou la marche par l'esprit ou la chair :
Ainsi, avec ce Frère comme témoin, je suis passé par une réelle repentance pour tout ce que j'ai fait qui a déshonoré et attristé Dieu, et désire coûte que coûte marcher dès lors selon l'esprit et plus selon la chair, dans la foi de tout ce que le Seigneur a accompli à la croix et qui est acquit une fois pour toute, et dans la sanctification comme Sa Parole nous l'enseigne. Ceci est malheureusement trop rarement enseigné parmi nous ! J'ai beaucoup trop perdu de temps à marcher selon la chair alors que tant d'âmes souffrent ou se perdent. Et si le Seigneur me permet à nouveau de vivre toutes les choses enseignées dans Sa Parole, je veux les vivre comme Lui et les apôtres les ont vécues conformément à la Bible, et non pas, surtout pas comme du spectacle ! En fait, au travers de l'expérience que je viens de mentionner, j'ai également compris de façon plus claire pourquoi le Seigneur m'a fait arrêter les arts martiaux comme mentionné précédemment.
Décidément, louange et gloire à Jésus-Christ, vraiment, louange et gloire à Lui seul. Car nous devons nous montrer fort humbles devant Sa fidélité. Nous devons vraiment prendre garde de ne pas prendre Sa fidélité comme prétexte à notre infidélité, mais bien au contraire revenir à Lui de tout notre être et de toutes nos forces. Car quelle patience Il doit avoir face à notre infidélité et notre incrédulité :
C'est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu'eux aussi obtiennent le salut qui est en Jésus Christ, avec la gloire éternelle. Cette parole est certaine: Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui; si nous le renions, lui aussi nous reniera; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même. (2 Timothée 2.10-13)
C'est fort de toutes ces réalités que je continue à avancer tant bien que mal, moi, le moindre de tous les serviteurs de Dieu et de tous les Chrétiens, vers ce moment glorieux où enfin je pourrai rencontrer le Seigneur, sachant qu'Il m'aura préparé une place dans Son Royaume, même la plus petite dans un tout petit coin où je pourrai vivre dans Sa Présence. La seule chose qui soit la plus importante dans toute la Création.
[1] - 1 Corinthiens 12.1-8:
Pour ce qui concerne les dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance. .... Il y a diversité de dons, mais le même Esprit; diversité de ministères, mais le même Seigneur; diversité d'opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous.Or, à chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune. En effet, à l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit; ...
[2] - Jean 14.27 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point.
Romains 5.5 Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous a été donné.
[3] - Actes 17.11 Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact.
[4] - Matthieu : 3.1-2 En ce temps-là parut Jean Baptiste, prêchant dans le désert de Judée. Il disait: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.
4.17 Dès ce moment Jésus commença à prêcher, et à dire: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.
Actes 3.19-21
Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu'il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus Christ, que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes.
Luc 13.5 Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également.
[5] - Esaïe 28.16 C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, j'ai mis pour fondement en Sion une pierre, Une pierre éprouvée, une pierre angulaire de prix, solidement posée; Celui qui la prendra pour appui n'aura point hâte de fuir.
1 Pierre 2.6 Car il est dit dans l'Écriture: Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse; Et celui qui croit en elle ne sera point confus.
Ephésiens 2.20 Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire.
[6] - Esaïe 2.5-18 Maison de Jacob, Venez, et marchons à la lumière de l'Éternel! Car tu as abandonné ton peuple, la maison de Jacob, Parce qu'ils sont pleins de l'Orient, Et adonnés à la magie comme les Philistins, Et parce qu'ils s'allient aux fils des étrangers. Le pays est rempli d'argent et d'or, Et il y a des trésors sans fin; Le pays est rempli de chevaux, Et il y a des chars sans nombre. Le pays est rempli d'idoles; Ils se prosternent devant l'ouvrage de leurs mains, Devant ce que leurs doigts ont fabriqué. Les petits seront abattus, et les grands seront abaissés: Tu ne leur pardonneras point. Entre dans les rochers, Et cache-toi dans la poussière, Pour éviter la terreur de l'Éternel Et l'éclat de sa majesté. L'homme au regard hautain sera abaissé, Et l'orgueilleux sera humilié: L'Éternel seul sera élevé ce jour-là. Car il y a un jour pour l'Éternel des armées Contre tout homme orgueilleux et hautain, Contre quiconque s'élève, afin qu'il soit abaissé; Contre tous les cèdres du Liban, hauts et élevés, Et contre tous les chênes de Basan; Contre toutes les hautes montagnes, Et contre toutes les collines élevées; Contre toutes les hautes tours, Et contre toutes les murailles fortifiées; Contre tous les navires de Tarsis, Et contre tout ce qui plaît à la vue. L'homme orgueilleux sera humilié, Et le hautain sera abaissé: L'Éternel seul sera élevé ce jour-là. Toutes les idoles disparaîtront.
[7] - 1 Corinthiens 1.17-29 Ce n'est pas pour baptiser que Christ m'a envoyé, c'est pour annoncer l'Évangile, et cela sans la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine. Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. Aussi est-il écrit: Je détruirai la sagesse des sages, Et j'anéantirai l'intelligence des intelligents. Où est le sage? où est le scribe? où est le disputeur de ce siècle? Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde? Car puisque le monde, avec sa sagesse, n'a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse: nous, nous prêchons Christ crucifié; scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs. Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes. Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n'y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu.
Romains 8.1-17 Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car -chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l'esprit. Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'esprit, c'est la vie et la paix; car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l'esprit est vie à cause de la justice. Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions: Abba! Père! L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui.
Colossiens 2.6-17 Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus Christ, marchez en lui, étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d'après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces. Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. Et c'est en lui que vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair: ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l'a ressuscité des morts. Vous qui étiez morts par vos offenses et par l'incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses; il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix. Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune, ou des sabbats: c'était l'ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ.