|
Mais pourquoi je me sens inspiré d'écrire sur des films qui ne sont pas récents? Non, non, pas de remarques condescendantes... Mais soyez un peu conpréhensifs et conciliants à mon égard. Sans faute, si vous me remettez en question, j'en aurais des conplexes... Soyez au moins constructifs. Bon, ça se congestionne dans mon cerveau, je me concentre... Je dois me confesser, j'en fais le constat, ce film m'a plu. Comment dire le contraire? Par moments, je me convulsais de rires... et des rires contagieux. Ce film n'est pas du tout conventionnel, mais il comporte un roulement constant de gags et de retournements de situations. Très original Pas cons ces scénaristes ! Et les dialogues, tout à fait convaincants! Sans conteste, ils ont bien exploité le concept. J'en conserve d'ailleurs un très bon souvenir. Mais il faut cesser les circonvolutions, il faut faire concis. Je dois tenter de me contrôler tout de même... Je me concentre... Il faut bien montrer son âge et agir de manière tant soit peu convenable ! Le phénomène décrit par ce film est tout à fait commun. Qui n'a pas été tenté, à un moment ou un autre, par le mépris de l'autre? C'est bête, mais dès que l'on soupçonne qu'un autre soit moins éduqué, moins informé, futé, beau/belle, créatif, s'exprime moins "bien", moins ci, moins ça...le mépris se pointe. Mais la vie se fait parfois justice... On fini toujours par devenir, à un moment donné, le con d'un autre et l'on a tous, un jour, la chance d'être un con (ou conne) authentique. De plus, on réalise rarement que tant de choses qui font notre orgueil nous ont été données... Notre intelligence, notre beauté, notre environnement social, notre éducation, etc... Le mérite, s'il y a, est rarement le nôtre. Le jour viendra éventuellement où l'on devra paraître devant Celui dont on est tous cons en comparaison. Et quel est son avis ? Certainement mon peuple est fou, il ne me connaît pas; Ce sont des enfants insensés, dépourvus d'intelligence; Ils sont habiles pour faire le mal, Mais ils ne savent pas faire le bien. (Jérémie 4: 22) D'où vient cet envie si puissant d'étaler les faiblesses et les conneries des autres ? À vrai dire, si on a cette manie, il faut bien l'admettre c'est qu'au fond, on est dans l'insécurité, car pourquoi abaisser ou avilir l'autre sinon par un besoin inavoué de rehausser notre propre statut à nos yeux (et aux yeux des autres aussi)? À défaut de pouvoir contribuer quelque chose de positif et d'authentique à la société, on tente de rehausser notre estime de soi (si fragile) en abaissant celui du prochain. Mais ce n'est pas le seul recours. Christ, par exemple, nous enseigne que pour s'approcher de Dieu il faut avoir reconnu d'abord sa folie, son incapacité de diriger sa vie sans son conseil. Il faut reconnaître aussi que, grâce au sacrifice de Christ sur la croix, si nous acceptons l'offre de Dieu, nous serons alors pardonnés, rétablis dans notre relation avec Dieu et nos conneries et méchancetés sont mises aux oubliettes. De ce fait on peut (et l'on doit) pardonner les fautes des autres à notre égard. Lorsqu'on comprend la grandeur de nos fautes ainsi que la grandeur du pardon de Dieu, il devient alors possible de pardonner le prochain. Mais le pardon véritable est chose exceptionnelle chez les humains. Notre incapacité à pardonner se révèle dans les situations les plus banales. Dans le trafic, lorsque irrité par le "con-portement" des autres "con-ducteurs", je dis souvent: "Grâce sur nous les imbéciles !" Il faut s'inclure... car les Écritures nous indiquent dans le Notre Père: "Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés". Mais à la fin de toutes choses (il faut en être conscient), tous ceux qui se seront convertis et appuyés sur Christ pour leur salut seront reçus à un dîner merveilleux. Plus de cons, que des convives... Et le repas ! Il y aura bien autre chose que du consommé, ça c'est sûr ! Réfléchissez-y, je vous en conjure ! Ressources supplémentaires |