Paul Gosselin (2016)
Ouais, je sais... après la lecture de ce message, j'aurai droit à quelques demandes du genre : “ SVP, me désabonner de votre mailing, merci... ” C'est la vie...
Dans beaucoup de nos églises évangéliques où le pasteur choisi de prêcher sur le sujet de la fête des Mères et la fête des Pères, règle générale la thématique de la fête des Mères ne dépasse rarement le niveau des louanges et la flatterie sentimentale du sexe féminin[1] (“ ah, nos chères mamans, que ferait-on sans vous ? Vous avez été de véritables martyres en vous sacrifiant pour prendre soin de nous ! ”). Et à la fin, les femmes estiment-elles tant le rôle de mère? La preuve la plus criante et la plus brutale du profond mépris des femmes de cette génération pour le rôle de mère n'est-il pas l'avortement ? C'est un geste concret qui n'a rien d'ambigu... C'est une proclamation ouverte: MOI d'abord!! Ainsi, dans cette génération beaucoup de femmes aiment bien être l'objet des égards dus aux mères, tout en refusant ou méprisant les responsabilités qui accompagnent ce rôle... Et combien de femmes qui dans les années 70-80 ont bouffée le mensonge que l'avortement était le chemin vers la « liberté et l'épanouissement » et qui aujourd'hui font face à un jugement auto-infligé, c'est-à-dire se retrouvent seules dans un foyer/RPA/EPAD et se demandent pourquoi personne ne vient les visiter? Incompréhensible...
Il reste que pour le pasteur qui développe son sujet pour la fête de mères, que le marketing des flatteries sentimentales des femmes est garanti d'assurer sa popularité. Pour ce qui est des hommes et de la Fête des pères, trop souvent, si on se fie sur la thématique des prédications pour la fête des Pères, il serait alors plus approprié d'en parler en termes de « Fête de la responsabilisation » ou « Fête de la culpabilisation des hommes »[2]... Ouais, les gars, c'est votre fête... Si la société méprise profondément le rôle de père, trop souvent, ce courant apparaît aussi dans les prédications entendues dans des églises évangéliques...
Évidemment, il est difficile de savoir à quel point ce phénomène est répandu, mais au Québec cette attitude à l'égard des deux sexes est très commune et il est possible qu'il existe dans d'autres églises évangéliques aussi. Évidemment, s'il existe des exceptions à cette règle, je serais bien heureux d'en prendre connaissance. Je propose donc aux prédicateurs qu'à la fête des mères et des pères en 2016 qu'on joue aux chaises musicales et que l'on en profite pour rappeler aux femmes (du point de vue de la Parole de Dieu) quelles sont leurs responsabilités d'épouses, autant dans la société que dans le couple et la famille.
Il y a quelques années, j'ai fait un voyage de camping en famille vers l'ouest des États-Unis (presque 16,000km au total...). En écoutant la radio vers la ville de Colorado Springs on a constaté que presque un poste de radio sur deux était chrétien ! Inimaginable au Canada... Mais une journée, tandis qu'on écoutait un de ces postes chrétiens, on est tombé sur un talk-show pour femmes où on discutait de questions relationnelles/familiales. Et la dame responsable de l'émission fit ce commentaire. “ Mes dames, que pensez-vous de ce verset (Éphésiens 5 : 33) qui dit ‘Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari.'? Je sais mes dames que la première partie de ce verset vous plaît bien, mais honnêtement que pensez-vous de la dernière partie qui ajoute ‘que la femme respecte son mari‘ (en d'autres mots, qu'elle reconnaisse son autorité) ? Ouais, je sais ce que vous pensez vraiment mes dames... Vous vous dites, ‘Ouais, que je le respecte, LUI ?! et bien je le respecterai seulement si il s'est montré digne de respect !', Mais si vous dites cela, réfléchissez mes dames... Qu'en serait-il alors si les hommes adoptaient exactement la même attitude à votre égard ? Seriez-vous d'accord que votre mari se dise : ‘Ouais, je vais l'aimer certes, mais seulement si elle en est digne, c'est-à-dire si elle se comporte de manière que moi je juge aimable'. Non mes dames, il faut bien prendre conscience que les deux commandements de ce verset sont inconditionnels et ne comportent aucune porte de sortie, ni pour les hommes, ni pour les femmes. ”
J'avoue que ça m'a fait un choc d'entendre une femme faire ce genre de réflexion, car au Québec il serait à peu près inimaginable que même une chrétienne évangélique impliquée dans un ministère auprès des dames puisse faire un commentaire semblable. Ouais, tout à fait inimaginable... Et bien ce soit spéculatif de ma part, je soupçonne que si cette chrétienne américaine a pu s'exprimer de la sorte c'est qu'elle-même a dû recevoir (et accepter) l'enseignement d'un pasteur ayant le courage de rappeler aux femmes leurs responsabilités en tant qu'épouses[3]. Si on considère l'enseignement du Nouveau Testament sur le couple, comme on le voit illustré ci-dessous :
Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l'Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Église, et s'est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même. Car jamais personne n'a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l'Église, parce que nous sommes membres de son corps. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. (Éph. 5 : 22-31)
il faut bien comprendre qu'il s'agit ici, comme le disent les Américains, d'un “ package deal ”, c'est-à-dire un ensemble, à prendre en entier ou à laisser... Un homme n'a pas le droit de s'attendre à la soumission de sa femme s'il n'est pas prêt d'accepter d'aimer sa femme comme Christ a aimé l'Église (c'est-à-dire même ces jours du mois où elle n'est pas du tout aimable...) et, réciproquement, une femme n'a pas le droit de s'attendre que son mari l'aime comme Christ a aimé l'Église si elle ne s'est pas engagée à respecter l'autorité de son mari et lui être soumise. Et chaque sexe aura des comptes à rendre au Dernier Jour à ce sujet. Mais bon, ça évidemment c'est de l'hérésie aux oreilles de nos élites féministes et postmodernes... Mais au-delà de nos réactions émotives initiales à ces choses, on doit se demander ensuite, se peut-il que Dieu ait établi ces ordonnances pour notre bien ? c'est-à-dire pour le bien des DEUX sexes ? La question se pose alors aux deux sexes est: Allons-nous, oui ou non, faire confiance à DIeu? Eh oui, même dans notre sexualité ?
Mais pour réfléchir sérieusement à ces questions, il faut avoir le courage de naviguer COMPLÈTEMENT à contre-courant des idées dominantes de notre génération. Dans notre culture évangélique actuelle si conformiste, si apte à accepter les influences du monde (dès qu'il y a un peu de pression), combien de nos leaders sont prêts à le faire (tout en se donnant des prétextes spirituels pour se justifier) ?
Si les femmes, dans leurs rapports aux hommes, aiment trop jouer la victime et les martyres il est utile pour les femmes de comprendre que les risques de l'obéissance à la Parole de Dieu dans la relation de couple sont égaux pour les deux sexes. Si une femme peut se retrouver l'épouse d'un homme qui abuse crapuleusement de son pouvoir de mari, un homme peut également se retrouver l'époux d'une femme qui trahie crapuleusement l'amour qu'il lui a livré et qui trahi aussi les voeux de mariage qu'elle a prononcé devant Dieu et les hommes. Mais dans cette génération trop de femmes ont été conditionnées à croire que dans leurs rapports aux hommes elles sont TOUJOURS victimes ainsi ne vont jamais examiner LEUR attitudes ou comportement à l'égard des hommes. Et en cela elles sont réconfortées par le fait que la méchanceté féminine n'est pas la même que la méchanceté masculine. Non, la méchanceté féminine s'exprime de manière différente. Dans certains cas cette méchanceté est émotive, comme le relate ce passage: "Une gouttière continue dans un jour de pluie et une femme querelleuse sont choses semblables." (Prov 27:15) et dans d'autres cas cette méchanceté est relationnelle, comme le relate ce passage: "La femme sage bâtit sa maison, et la femme insensée la renverse de ses propres mains." (Prov 14: 1) À la fin, une femme insensée est une femme qui a suivie l'exemple d'Eve et qui a bouffée un mensonge...
La modestie
Touchant la modestie, les Écritures (et le Nouveau Testament) affirme clairement que les femmes
ont une responsabilité dans leur manière de s'habiller.
Je veux aussi que les femmes, vêtues d'une manière décente, avec pudeur et modestie. (1Tite 2: 9)
Ouais, à peu près tous (et toutes) seront d'accord que ce ne serait pas modeste pour une femme de venir à l'église vêtue uniquement d'un bikini. Mais, il faut bien s'entendre que la modestie n'est pas qu'une question d'habillement, mais aussi de comportement. Il m'est arrivé à plusieurs reprises dans mon église de voir (malgré moi) une femme se pencher devant moi et me proposer ainsi un point de vue spectaculaire sur le “ Grand Canyon ”. Non, elle n'avait pas un décolleté jusqu'au nombril et a priori elle était habillée décemment, mais par contre ce comportement n'était pas décent. Clairement, ce n'est pas un comportement digne d'une femme chrétienne qui se soucie de la modestie.
Évidemment, chez les femmes du monde, le peu de souci pour ces choses ne surprend pas. Un jour, j'étais debout dans un autobus bondé. C'était l'été et tous étaient vêtus en conséquence. Et juste devant moi une femme se décida tout à coup d'ajuster sa brassière et y fourra sa main pour ajuster son sein. Impossible d'éviter d'assister au spectacle... Mais pour couronner le tout, ensuite elle me regarda dédaigneusement avec un air : « Mais qu'est-ce que t'as à [me] regarder ? » Ouais, ce genre de comportement rappelle un peu trop le commentaire de l'auteur des Proverbes : « Un anneau d'or au nez d'un pourceau, c'est une femme belle et dépourvue de sens. » (Prov. 11 : 22)
Mais revenons à la dame à l'église. Si un homme était assez imbécile pour oser faire un commentaire à une femme à cet égard, trop souvent celle-ci ne pensera même pas de s'excuser, mais répondra plutôt qu'elle n'a pas “ fait exprès ” et pourra même suggérer à l'homme qu'il n'a qu'à “ regarder ailleurs ”... Fin de la discussion. Désolé, mais trop souvent ça ne veut rien dire sauf que dans les faits la dame en question se fout complètement de l'effet que son comportement peut avoir sur un homme et ne veut en AUCUN cas y réfléchir non plus. Dans un monde idéal, une grand-maman aurait accroché une telle dame et lui aurait mis les points sur les is et lui aurait transmis un peu de sagesse maternelle à cet égard (1Tite 2 : 3-4), mais je dois constater que depuis un bon moment les grands-mamans évangéliques ont autre chose à faire... Mais il ne faut pas oublier que si, un jour, les hommes devront rendre des comptes devant Dieu de ce qu'ils auront fait de leurs talents, de leur force physique, de leurs ressources financières ou de leur intelligence, puisque Dieu ne fait pas acception de personnes (Jacques 2 : 1-9), les femmes aussi devront rendre des comptes un jour, particulièrement de ce qu'elles auront fait de la beauté et des attributs féminins que Dieu leur a accordé[4]. Mais combien de femmes réfléchissent à ces questions, ne serait-ce qu'un bref instant ??
À vrai dire dans tout ça il y a une dynamique ensevelie (et un secret de polichinelle) : Les hommes veulent bien admirer la beauté des femmes et les femmes veulent bien être admirées pour leur beauté. Dans le Jardin d'Éden, tout ça pouvait fonctionner sans problème. Mais, mauvaise nouvelle, nous ne sommes plus dans ce Jardin, nous sommes dans un monde déchu. Et il en résulte qu'il se trouve alors des hommes qui veulent trop voir les femmes et il se trouve également des femmes qui veulent trop se faire voir... Et un jour, chacun aura des comptes à rendre pour ses attitudes et gestes posés.
Sexualité
Qui osera en parler ? C'est pour bientôt ? Et non, « pas ce soir chéri, j'ai mal à la tête... »
Toutefois, pour éviter l'impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari [c'est-à-dire en rendant à son mari ce qu'ELLE lui doit - PG]. La femme n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est le mari; et pareillement, le mari n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est la femme. Ne vous privez point l'un de l'autre, si ce n'est d'un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence. (1Cor 7: 2-5)
Le divorce
De temps en temps j'entends des bruits que telle chrétienne ou tel
chrétien songe à laisser son époux/se et divorcer.
Les "explications" offertes par les personnes impliquées
pour "justifier" ce genre de comportement sont aussi prévisibles
et ennuyeuses que le scripte d'un téléroman politiquement
correct. Évidemment le script, dans les deux cas, est rédigé
par le même auteur... Force est de constater que si dans nos milieux
évangéliques nous divorçons exactement au même
rythme que les gens “du monde”, c'est que touchant les relations
de couple les évangéliques ont subi avec succès
leur lavage de cerveau et désormais pensent et ont EXACTEMENT les
mêmes conceptions, attentes et comportements vis-à-vis le mariage,
que les gens “du monde”.
C'est un secret de polichinelle que dans nos églises évangéliques du Québec on se divorce exactement au même rythme que chez les non-chrétiens. Quelle plaie d'Égypte ! Il est clair que malgré nos belles paroles et nos belles promesses (faites, le jour du mariage, devant Dieu et les hommes), dans nos convictions intimes, on considère le mariage exactement de la même manière que les non-chrétiens. C'est ce qu'indique très clairement notre comportement. Aujourd'hui, presque sans exception ces divorces ne sont pas justifiés par les enseignements du Nouveau Testament (adultère). Mais on s'en fout pas mal. D'autre part, il faut considérer un phénomène particulier à cette génération au Québec soit qu'environ 8 divorces sur 10 sont initiés par des femmes. Cela se traduit dans les faits par des chrétiennes qui divorcent des maris fidèles, pas des maris parfaits évidemment, mais ces femmes, divorçant leurs maris fidèles tout en jouant « la victime » (afin d'éviter ainsi TOUTE remise en question), sont-elles parfaites ? Ah, j'oubliais, c'est une question qui ne se pose pas... Mais une fois divorcée, on voit ces bonnes femmes chrétiennes, avec l'appui du système juridique, transformer leurs maris en esclaves à vie, avec prélèvements directs sur le salaire, même après que les enfants ont plus de 18 ans. Mais évidemment si on devait inverser les rôles, un homme initiant un divorce ne pourra jamais s'attendre à un support financier de la part de son ex ou compter sur la garde des enfants. Après tout, le système juridique considère qu'on est toujours en 1850 (les femmes, toutes à la maison, et l'homme la seule source de revenus), n'est-ce pas ? L'égalité des sexes dans le système juridique au Québec ? C'est une blague perverse les copains... Pour ce système, l'homme est un guichet automatique, point à la ligne...
Très souvent ces femmes divorçant des maris fidèles se justifient en faisant un cinéma extraordinaire (et très convaincant) en prétextant qu'elles sont “ malheureuses ”, souffrantes, etc., etc. mais si on met un homme dans EXACTEMENT les mêmes circonstances et qu'il se met en tête de jouer la victime pour justifier la trahison de ses voeux de mariage, il ne sera jamais convaincant/convaincu. D'ailleurs on aura tôt fait de “ le mettre à sa place ”, de le traiter de crétin irresponsable et lui dire brutalement “ prends sur toé, fait un homme de toé ! ” Mais si par hasard on met une femme dans EXACTEMENT les mêmes circonstances, tous vont la trouver convaincante... et vont l'excuser et ses motifs de divorce justifiés. Elle en sera convaincue, c'est sûr...
En 40 ans de vie chrétienne, j'ai constaté que bon nombre de «bonnes femmes chrétiennes » ne se gênent aucunement dans leur vie de couple d'exploiter la menace de divorce afin de mettre « au pas » leur mari afin d'extorquer de lui tel ou tel changement d'attitude ou de comportement ou encore une concession sur une décision. Chez certaines femmes cela devient vite une habitude perverse. Il est clair que de telles femmes caressent déjà l'idée de la trahison de leurs vœux de mariage.
Autrefois j'ai entendu que si en général les femmes vivaient plus longtemps que les hommes c'est qu'elles avait besoin de plus de temps pour réfléchir à leurs péchés. Enfin, ce n'est qu'une théorie d'homme, mais un jour mesdames, vous pourrez poser la question à Dieu lui-même pour en avoir le coeur net... Si les femmes se scandalisent de la violence qu'un mari peut faire subir à son épouse, il faut considérer que la violence féminine (qui est davantage psychologique et relationnelle), même si elle ne laisse pas de bleus ou de traces visibles, peut être à la longue bien plus destructive encore que la violence physique (dont les conséquences sont généralement de courte durée). Si nos pasteurs font silence sur la question, par contre les Écritures en parlent. Par exemple, les Écritures observent qu'une femme qui désire rendre misérable la vie de son conjoint en est tout à fait capable.
Ainsi, lorsque la vie met de la pression sur les filles déchus d'Eve, un des reflexes de femmes est de déverser leur mauvaise humeur sur l'homme de leur vie, le transformant en quelque sorte en poubelle émotif.
Si on examine les Écritures on doit constater que les Filles déchues d’Ève naviguent entre deux pôles. Il y a d’abord la super-héroïne que chaque femme s’imagine qu’elle mérite l’acclamation:
Qui peut trouver une femme vertueuse? Elle a bien plus de valeur que les perles. Le coeur de son mari a confiance en elle, Et les produits ne lui feront pas défaut. Elle lui fait du bien, et non du mal, Tous les jours de sa vie. Elle se procure de la laine et du lin, Et travaille d’une main joyeuse. Elle est comme un navire marchand, Elle amène son pain de loin. Elle se lève lorsqu’il est encore nuit, Et elle donne la nourriture à sa maison Et la tâche à ses servantes. Elle pense à un champ, et elle l’acquiert; Du fruit de son travail elle plante une vigne. Elle ceint de force ses reins, Et elle affermit ses bras. Elle sent que ce qu’elle gagne est bon; Sa lampe ne s’éteint point pendant la nuit. Elle met la main à la quenouille, Et ses doigts tiennent le fuseau. Elle tend la main au malheureux, Elle tend la main à l’indigent. Elle ne craint pas la neige pour sa maison, Car toute sa maison est vêtue de cramoisi. Elle se fait des couvertures, Elle a des vêtements de fin lin et de pourpre. Son mari est considéré aux portes, Lorsqu’il siège avec les anciens du pays. Elle fait des chemises, et les vend, Et elle livre des ceintures au marchand. Elle est revêtue de force et de gloire, Et elle se rit de l’avenir. Elle ouvre la bouche avec sagesse, Et des instructions aimables sont sur sa langue. Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, Et elle ne mange pas le pain de paresse. Ses fils se lèvent, et la disent heureuse; Son mari se lève, et lui donne des louanges: Plusieurs filles ont une conduite vertueuse; Mais toi, tu les surpasses toutes. La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine; La femme qui craint l’Eternel est celle qui sera louée. Récompensez-la du fruit de son travail, Et qu’aux portes ses oeuvres la louent. (Prov. 31: 10-31)
Évidemment, tout pasteur qui se souci de générer des bons sentiments dans son auditoire féminin pour un semon de la fête des Mères lira ce passage, mais sur le plan objectif, ce ne sont pas toutes les femmes qui méritent de telles acclamations... Et, à l’autre pôle du comportement féminin on rencontre cette Fille d’Ève décrite dans le livre d'Ecclésiastes qui mérite une description plus sommaire, car Salomon y discute de la destruction relationnelle et manipulative que peut semer une femme dans la vie d'un homme:
Et j’ai trouvé plus amère que la mort la femme dont le coeur est un piège et un filet, et dont les mains sont des liens; celui qui est agréable à Dieu lui échappe, mais le pécheur est pris par elle. (Eccl 7: 26)
Ailleurs, Salomon n'évite pas ces questions difficiles en notant ce fruit de ses observations:
Et si on se fit au livre de la Genèse, la femme insensée est une femme qui a bouffée un mensonge. Voici quelques autres versets pertinents que l'on peut faire méditer aux femmes :
À ceux qui sont mariés, j'ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari, si elle est séparée, qu'elle demeure sans se marier ou qu'elle se réconcilie avec son mari, et que le mari ne répudie point sa femme. (1Cor 7: 10-11)
Il leur répondit: Que vous a prescrit Moïse? Moïse, dirent-ils, a permis d'écrire une lettre de divorce et de répudier. Et Jésus leur dit: C'est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a donné ce précepte. Mais au commencement de la création, Dieu fit l'homme et la femme; c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Lorsqu'ils furent dans la maison, les disciples l'interrogèrent encore là-dessus. Il leur dit: Celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre, commet un adultère à son égard; et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère. (Marc 10 : 3-12)
Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères. (Héb. 13: 4)
Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut; seulement, que ce soit dans le Seigneur. (1Cor 7: 39)
La réaction
Tiens... certains lisent encore ce message ? C'est encourageant. Je vais me mettre à croire aux miracles si ça continue...
Mais au Québec trouvera-t-on même un seul pasteur qui ait le courage de remettre en question devant son assemblée les attitudes ou comportements de cette génération de femmes... ? Cela exige bien du courage, car le catéchisme postmoderne propage massivement le mantra au sujet des sexes que « les hommes sont toujours les oppresseurs et les femmes sont toujours les VICTIMES ». Dans les médias et dans le système d'éducation, on n'entendra rien d'autre... Manifestement, celui qui osera le remettre en question devra être considéré un hérétique, enfin un “ intolérant ”, c'est le mot juste.
Mais si en effet un pasteur TRÈS courageux devait s'aviser de prêcher sur les sujets proposés ci-dessus, il doit prévoir une réaction tout à fait prévisible dans son auditoire féminin, une réaction faisant appel à quatre trucs féminins simples mais très efficaces: :
1) changement de sujet2) culpabilisation3) exploiter les péchés d'un homme comme bouclier (en vue de 1)4) Le jeu de la “ victime ”.
Immédiatement après une telle prédication, le pasteur peut certainement s'attendre à se faire sermonner à son tour par quelques femmes dans l'assistance. Cette réaction peut prendre la forme : « Ah, c'est ça. On le sait bien, tous les hommes se pensent si ‘parfaits', sans rien à se reprocher ! » (ce qui combine les options 1+2). Il ne faut jamais sous-estimer la créativité féminine pour faire jouer et combiner les stratégies ci-dessus. Pour ce qui est de la culpabilisation, les juifs perspicaces ont toute une panoplie de blagues sur les “ guilt-mongering Jewish Mamas ” (ou les Mamans Juives colporteuses de culpabilisations). Mais, bon, il faut constater que ce trait n'existe pas que chez les juives, mais qu'il est relativement commun chez la majorité des filles d'Éve... Une autre mise en fonction de l'option 1 est : “ Ah, voilà encore un homme frustré à la maison et qui, pour se défouler, s'en prend à toutes les femmes ! ”[5] Un autre moyen très efficace permettant à une femme d'éviter la remise en question est de soulever les péchés de son interlocuteur. Évidemment, il y a toujours un homme à qui on peut trouver des fautes... Une autre réaction possible c'est : “ Bien voyons donc, tu veux nous retourner à l'époque de ma grand-mère ? Franchement ! etc, etc...” Par ailleurs, bien imbécile l'homme qui sous-estime la tendance de la femme, lorsqu'elle remise en question, à jouer la victime[6]. Lorsqu'on les remet en question, les femmes sont capables d'une créativité extraordinaire et convaincante pour combiner ces trois trucs/stratégies et les variations sur ces thèmes sont sans fin. Pour quelques femmes, il se peut fort bien qu'une remise en question prononcée en église un dimanche matin soit jugée inacceptable pour elles et il ne faudrait pas s'étonner qu'elles exigent une “ rétraction ” immédiate, faute de quoi, bye, bye...
Il faut noter que si notre pasteur courageux a beaucoup de chance, possiblement il aura droit à une petite félicitation très discrète de la part d'une vieille grand-maman lui disant “ Qu'il a bien prêché ”, mais pour le reste, dans mon expérience, plus une femme est éduquée, moins elle sera réceptive à une remise en question sérieuse de ses attitudes ou comportements de la part d'un homme. Si quelques exceptions peuvent exister, j'ai de bonnes raisons de penser que cette généralisation tient assez bien la route.
Faisons une bifurcation littéraire pendant un bref moment. Dans son roman de science-fiction Perelandra, CS Lewis, présente un monde parfait, un monde qui n'a pas connu la Chute, un véritable paradis, mais établi sur une autre planète (nommée Perelandra), c'est-à-dire dans un contexte physique complétement imaginaire (et quelle imagination !). Dans ce récit, Lewis s'est inspiré, en partie, par le livre de la Genèse et en partie par le récit de John Milton, c'est-à-dire Le paradis perdu. Le roman de Lewis comporte donc un Adam et une Ève, mais ce récit porte une grande attention à la tentation de l'Ève de Perelandra. Dans ce roman, et en contraste au récit de la Genèse, Ransom, un homme de la planète Terre, est envoyé pour apporter son secours afin d'éviter le pire. Au chapitre 10 de ce roman, Ransom est témoin d'un échange entre le Tentateur et l'Ève de Perelandra. Ce long dialogue que Lewis nous propose n'est pas tiré de la Genèse et ma première impression de jeune homme sans expérience de la vie fut que Lewis s'est amusé à faire du “ remplissage littéraire ” avec des spéculations tout à fait gratuites, une conversation amusante, mais sans plus.
Une partie de la tentation consiste en un assez long échange où le Tentateur sème dans l'esprit de l'Ève de Perelandra (au moyen de divers récits) la tentation de poser des gestes condamnables et interdits par le Créateur, tout en faisant miroiter l'image (à la manière vulgaire d'un feuilleton télévisé) d'elle-même de “ l'éternelle victime ”, la martyre courageuse et altruiste, tout en mentant aux autres (mais d'abord à soi-même !) sur ses véritables motifs. Il faut préciser que Lewis n'affirme jamais que cela s'est passé ainsi dans la Genèse...
Mais avec le passage des années, où j'ai été témoin à de nombreuses reprises de divers comportements et attitudes féminins, je me suis vu forcée de constater l'échange que nous livre Lewis dans ce dixième chapitre, même s'il est spéculatif, n'est pas sans intérêt pour autant et distille des observations profondes sur la psychologie et le comportement féminin. Sur cette question, il me semble que Lewis tombe pile et a discerné un trait féminin très profond et caractéristique chez les filles d'Eve. Si on veut voir la touche d'un expert pour jouer la victime, il faut regarder aller une femme. Et si un homme se voit obligé par les circonstance de prendre ce rôle, trop souvent il passe pour clown et ridicule... Mais quelle femme se soucierait d'une telle question ? Notons une anecdote utile de la vie du patriarche Abraham et son épouse Sarah.
Saraï, femme d'Abram, ne lui avait point donné d'enfants. Elle avait une servante Egyptienne, nommée Agar. Et Saraï dit à Abram: Voici, l'Eternel m'a rendue stérile; viens, je te prie, vers ma servante; peut-être aurai-je par elle des enfants. Abram écouta la voix de Saraï. Alors Saraï, femme d'Abram, prit Agar, l'Egyptienne, sa servante, et la donna pour femme à Abram, son mari, après qu'Abram eut habité dix années dans le pays de Canaan. Il alla vers Agar, et elle devint enceinte. Quand elle se vit enceinte, elle regarda sa maîtresse avec mépris. Et Saraï dit à Abram: L'outrage qui m'est fait retombe sur toi. J'ai mis ma servante dans ton sein; et, quand elle a vu qu'elle était enceinte, elle m'a regardée avec mépris. Que l'Eternel soit juge entre moi et toi! (Gen. 16: 1-5)
« Eh oui, c'est TOI qui m'a mis dans cette situation!! » Que c'est triste, car lorsque son propre initiative, son propre projet (lié à un manque de foi dans les promesses de DIeu...) se retourne contre elle, cette fille d'Eve blâme son mari plutôt qu'accepter sa responsabilité dans l'affaire... Lorsqu'elles se retrouvent sous la pression des circonstances, combien de femmes ont le courage de résister à cette forte tentation de jouer la VICTIME (surtout s'il y a un homme dans le decor)??? C'est la porte de sortie tout usage...
Mais avançons dans le Nouveau Testament. Les femmes aiment bien le verset qui dit aux hommes d'aimer leurs femmes comme Christ a aimé l'Église (Éph. 5: 25). Ah, là un tel verset fait partir au galop tous les fantasmes féminins. Ah, enfin un homme qui ferait des exploits pour gagner ma faveur! Un homme qui rédigerait des poèmes en mon honneur! Un homme pour m'apporter des fleurs à ma fête, un homme pour, un homme pour, un homme pour... Mais dans les faits ça veut dire QUOI au juste, aimer son épouse comme Christ a aimé l'Église? En effet, TOUTE la question est là... Passer toute sa vie à chanter les louages de madame et flatter (éternellement) son égo?
Euh... pas tout à fait. En fait, lorsque l'on prend soin de voir comment Jésus s'est comporté et quel exemple il a donné, on constate que lorsque son épouse, l'Église, s'est éloignée de la vérité, Christ n'a PAS hésité de remettre en question ses attitudes et comportements. On n'a qu'à jeter un coup d'oeil distrait aux lettres aux sept églises dans l'Apocalypse (chapitres 2-3) pour s'en rendre compte. Dans ces lettres, Christ remet en question l'église d'Éphèse qui a oublié son premier amour, l'église de Pergame est remise en question pour avoir accepté des compromis de doctrine, l'église de Thyatire est remise en question pour avoir laissé courir l'esprit de Jezabel (comme dans les églises évangéliques du 21e s....), l'église de Sardes qui semble vivante mais qui est morte, et à l'église de Laodicée que Christ dit à vomir, indifférente. Chacune de ces églises est appelée à se repentir. Et les seules églises qui n'ont droit qu'à des consolations et des louanges (églises de Smyrne et de Philadelphie), elles ont payé TRES cher ces louanges et consolations...
Inévitablement la conclusion qu'il faut en tirer est que parfois il sera NÉCESSAIRE pour un mari responsable et fidèle de remettre en question des attitudes et comportements de son épouse, et ce, même si ELLE peut percevoir un tel geste comme un crime de "lèse-majesté"....
C'est un secret de polichinelle mesdames que vous passez une part significative de vos vies à vous regarder dans le miroir, fascinées par l'image qu'il vous renvoie. Mais ne savez-vous pas que parfois le rôle d'un homme est de vous servir de miroir de l'âme? Oserez-vous regarder, mesdames, l'image que vous renvoie CE miroir? Non, manifestement vous n'aimez PAS voir le reflet de ce miroir... Est si mesdames vous trouvez l'expérience pénible, sachez que pour un homme, trop souvent, une telle initiative ne lui attire que du mépris si ce n'est de la haine [et, comme l'expose l'article de Gilles Guénette ci-dessous, le mépris des hommes est profondément ancré dans la culture québécoise]. Car vous les femmes, vous savez trop bien comment "faire payer" l'homme imbécile qui vous dit des vérités que vous ne voulez pas entendre. Souvent cela passe par de petits jeux de culpabilisation sinon en ayant prise sur des questions relationnelles. Si vous en doutez, lorsque vous en aurez l'occasion, posez la question à Jean-Baptiste ce qu'une telle intervention lui a coûté. Ça devrait trancher la question...
Mais revenons à notre pasteur si courageux. Il a prêché son sermon, il a remis en question des comportements et attitudes féminins, il a accepté toutes les critiques et plaintes à la fin du service. Mais une fois à la maison, si notre pasteur courageux pense enfin pouvoir respirer un peu à l'aise, qu'il se détrompe, car il est tout à fait pensable qu'il ait droit à un deuxième sermon, celui-ci prêché par sa chère épouse. Et puis si cette épouse n'a pas droit aux preuves de repentance immédiates qu'elle s'attend de la part de son mari pour ses commentaires méchants ou déplacés, il se peut très bien qu'elle le fasse payer à l'aide de trucs classiques et éprouvés, soit par une mauvaise humeur qu'elle affichera durant une période indéterminée ou encore par le retrait de certains “ privilèges ” dans la chambre à coucher. Il faut le reconnaître, en général, ce dernier truc est une stratégieTRÈS efficace... Et les femmes le savent... Et ce sont pourant ces mêmes femmes qui prennent tant plaisir à faire la morale aux hommes et les mettre à en disant : « Ah, les hommes, ils sont tous des orgueilleux ! »
Étant toujours optimiste, un autre contrecoup possible peut survenir dans le cas de pasteurs dont l'église est située dans un grand centre urbain. Dans un tel cas, si les medias devaient avoir vent de la chose, il est possible qu'ils en fassent leur pâture aux nouvelles, pour parler alors de ce “ pasteur misogyne et anti-femme ” qui veut retourner la société à l'âge de pierre... Il est même possible qu'on dise de à son égard qu'il “ tient un discours haineux ”[7] à l'égard des femmes... Mais ces réalités nous rappellent cet enseignement de Christ :
Car, lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer, de peur qu'après avoir posé les fondements, il ne puisse l'achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant: Cet homme a commencé à bâtir, et il n'a pu achever? Ou quel roi, s'il va faire la guerre à un autre roi, ne s'assied d'abord pour examiner s'il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l'attaquer avec vingt mille? S'il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix. Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple. (Luc 14 : 28-33)
On me dit que dans cette génération on est entouré de « femmes libérées[8] », c'est-à-dire de femmes qui n'aspirent qu'être égales aux hommes. Et bien donnons justement à ces dames la chance de prouver que cela est vrai et que cette question les préoccupe vraiment et que ce ne sont pas des paroles en l'air. Si les femmes applaudissent avec enthousiasme lorsqu'un prédicateur “ responsabilise ” les hommes, est-ce que ces mêmes femmes sont prêtes à faire face à la même “ responsabilisation ” lorsque cela les concerne ? Je me demande bien d'ailleurs c'est pour quand le mouvement Promise Keepers pour femmes ? Pour bientôt sans doute...
Mais à la fin je me demande s'il se trouve UN seul pasteur évangélique au Québec qui ait assez de couilles pour aborder cette question dans une prédication du dimanche matin... Messieurs les pasteurs, les hommes vous regardent pour voir s'il y en a un qui sache démontrer ce courage. Mais plus important encore, il y a un Autre aussi qui regarde :
Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges. (Marc 8 : 38)
Mais pour les pasteurs qui se contentent du chemin plus facile et continuent de responsabiliser les hommes (sachant qu'ils sont “ capables d'en prendre ”) tout en restant muets sur les péchés et responsabilités des femmes évangéliques de cette génération, sachez que vous vous discréditez. Et si ensuite les hommes se foutent complétement de vos appels hypocrites à la “ responsabilité masculine ”, vous avez bien ce que vous méritez...
Un jour une chrétienne divorcée assez dépitée me demanda s'il y avait encore de l'espoir pour les hommes et les femmes. Je lui répondis que nous sommes UN. Mais, évidemment, dans un monde déchu, ce UN est dysfonctionnel et les deux sexes sèment, chacun à leur manière, la discorde, l'amertume et la destruction. Mais si on accepte de s'humilier au pied de la Croix, comme le bon larron (Luc 23 : 39-43), reconnaissant nos fautes devant Dieu et les hommes et, comme Zachée le publicain (Luc 19 : 8-10), nous engageant à les réparer lorsque cela est humainement possible alors seulement on peut retrouver le chemin perdu vers le Jardin et l'harmonie entre les sexes. Mais si l'un ou l'autre sexe s'endurcit dans son orgueil et se nourrit de mensonges sur ses droits, alors il ne pourra y avoir ni réconciliation, ni pardon ni guérison. Ça c'est le chemin des ténèbres. Lequel choisirez-vous ?
Que Dieu nous garde et nous secourt !
Paul Gosselin
St-Augustin, Qc
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"To love at all is to be vulnerable. Love anything, and your heart will
certainly be wrung and possibly be broken. If you want to make sure of keeping
it intact, you must give your heart to no one, not even to an animal. Wrap
it carefully round with hobbies and little luxuries; avoid all entanglements;
lock it up safe in the casket or coffin of your selfishness. But in that casket
- safe, dark, motionless, airless - it will change. It will not be broken;
it will become unbreakable, impenetrable, irredeemable...The only place outside
Heaven where you can be perfectly safe from all the dangers of and perturbations
of love is Hell."
CS Lewis: The Four Loves
=====================================================================
NB : En passant, je n'ai pas demandé permission à ma femme
pour transmettre ce message...
PS : Aux hommes, puisque dans les faits il est peu probable qu'on chante
vos louanges ou vos bon coups (à la fête des Pères ou
a toute autre occasion), à titre de consolation jetez un œil sur
les lectures complémentaires au bas suivi d'un astérisque*.
PPS : Si par hasard il y des dames qui seraient tentées de me
targuer de gros misogyne, considérez ceci : Suis-je devenu votre ennemi en vous disant la vérité? (Gal 4: 16)
PPPS : Si par miracle il y a quelque pasteur qui considère sérieusement
comment ou quand aborder une remise en question sérieuse du comportement
féminin, je ne pense pas qu'aucun homme ne vous fasse de reproches
si vous faites cette remise en question une journée autre que la fête
des mères. Mais que vous le fassiez effectivement, oui, cela va les
intéresser... Mais à ce titre, voici deux points à considérer
si le pasteur lecteur songeait sérieusement d'en discuter un bon dimanche
matin:
1) En abordant la soumission de la femme, je pense qu’il faut immédiatement poser la question suivante aux femmes: “Lorsque la Parole de Dieu ordonne aux femmes d’être soumises, pensez-vous que Dieu l’ait fait pour le bien-être de la femme?” La question fondamentale est donc simple: Croyez-vous vraiment que Dieu veut votre bien dans Ses ordonnances? Dieu sait (évidemment) que les hommes sont imparfaits, mais il sait que les femmes le sont également et qu'elles ne seront jamais parfaitement soumises (ou parfaitement aimables), pourtant il ordonne aux hommes d’aimer leurs femmes comme Christ aima l’Église. Il faut constater que les exigences que Dieu fait aux deux sexes sont tout à fait équitables.
2) Il faut admettre que si la soumission de la femme est pénible pour l’orgueil féminine, mais il y a bien des choses que les Écritures disent au sujet des hommes qui sont durs pour l’orgueil du mâle (par exemple Prov. 7) mais évidement tous sont d’avis qu'il est normal et bénéfique de parler ainsi aux hommes et de leur “brasser la cage”. Mais pourquoi ne serait-il pas également “normal” d’humilier l’orgueil féminine lorsque c’est nécessaire?
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Chose curieuse, contrairement au Québec, il semble bien que chez les femmes anglophones une remise en question sérieuse des idées reçues du féminisme est une chose pensable, possible même. Au Québec, pour bien des femmes, même des femmes évangéliques, cela constitue de l'hérésie... Impensable. Que diraient mes collègues de travail, mes professeures? Chose certaine, aucun ministère pour femmes (évangélique), ne veut s'aventurer sur ce terrain. Voyez par exemple l'article de Christine Smith, une évangélique américaine (langage assez dur...)
Après lecture des articles de Reissig, Schilling ou Smith, réfléchissez à cette question : Quelles auraient été les réactions si un HOMME avait rédigé un article semblable et sur un ton aussi sec??
(les pasteurs dont l'Évangile ne comporte pas de concept de péché ou de jugement peuvent se passer de cette lecture...)
Si les pasteurs de cette génération ne parlent jamais au sujet du jugement de Dieu sur les femmes, si on ose ouvrir les yeux, on se rend vite compte que les Écritures en parlent clairement. Évidemment tout ça commence par le jugement de la mère de toutes les femmes, soit Éve. Après la Chute d'Éve, voici le jugement prononcé contre elle :
Et l'Éternel Dieu dit à la femme: Pourquoi as-tu fait cela? La femme répondit: Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé. (...) Il [l'Éternel] dit à la femme: J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi[10]. (Gen. 3 : 13, 16)
Et il y a malheureusement un bon pourcentage d'hommes chrétiens éduqués qui ayant subi avec succès leur lavage de cerveau postmoderne et qui, de ce fait, sont devenus adeptes de l'auto-culpabilisation. Chez ces hommes (et, malheureusement, même chez bon nombre d'intervenants en counseling de couple...) lorsqu'il y a conflit de couple, c'est simple à régler, car le problème est toujours l'homme... Aucune question sérieuse ne sera fait à la femme touchant ses attitudes ou son comportement. Pour mettre fin aux conflits, le mâle n'a donc qu'à avouer ses fautes et changer de comportement et tout ira bien mieux... Si le mariage doit être sauvé, TOUTE la responsabilité porte sur LUI. En milieu évangélique cette attitude est renforcie par l'influence de livres tels que Le Silence d'Adam, par le psychologue Larry Crabb dont un copain chrétien m'a parlé il y a quelques années. Dans ce livre on laisse entendre que dans TOUT conflit de couple, la faute est TOUJOURS chez l'homme, car, le récit de la Genèse laisse entendre qu'Adam aurait été à côté d'Ève lors de sa tentation et n'aurait rien dit... Éve n'aurait donc rien à se reprocher. S'il est théoriquement possible qu'Adam se trouvait à côté d'Ève (faudrait voir si les anciens commentaires Juifs le confirment), il reste que le livre de la Genèse est TRES clair qu'Ève devait porter sa part de responsabilité pour les gestes qu'elle avait posés, car on le voit immédiatement par le jugement qui tombe sur Ève, et qui diffère du jugement tombé sur Adam. Il est donc clair que le livre de la Genèse ne présente pas Ève comme une “ sainte innocente ”, qui n'a pas à se repentir. (voir aussi : 1Tite 2: 14) Et lorsque l'Apôtre Paul dit: « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » (Rom 3: 23) invéitablement ce tous inclut les femmes, toutes les femmes.
Et qu'en est-il des filles de Lot au livre de la Genèse, vivant avec leur père dans une des villes détruites par le jugement de Dieu, soit Sodome et Gomorrhe (Ge 13)? En Genèse on dit à leur sujet une chose terrible:
Ils n’étaient pas encore couchés que les gens de la ville, les gens de Sodome, entourèrent la maison, depuis les enfants jusqu’aux vieillards; toute la population était accourue. Ils appelèrent Lot, et lui dirent: Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit? Fais-les sortir vers nous, pour que nous les connaissions. Lot sortit vers eux à l’entrée de la maison, et ferma la porte derrière lui. Et il dit: Mes frères, je vous prie, ne faites pas le mal! Voici, j’ai deux filles qui n’ont point connu d’homme; je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu’il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu’ils sont venus à l’ombre de mon toit. (Gen 19: 4-8)
En effet c’est terrible et scandalisant de voir le comportement de ce père qui a le devoir de protéger ses enfants et qui offre ses propres filles comme jouets sexuels à cette foule déchaînée. Mais voyons plus loin cet épisode après la fuite de Sodome (peut-être quelques semaines plus tard) où Lot et ses filles se retrouvent seuls. Voyons le comportement de ces filles dans un environnement où il n’y a pas de pression sociale, aucun geste d'autoritié paternel et un environnement qui expose ce qu’elles ont dans le coeur.
L’aînée dit à la plus jeune: Notre père est vieux; et il n’y a point d’homme dans la contrée, pour venir vers nous, selon l’usage de tous les pays. Viens, faisons boire du vin à notre père, et couchons avec lui, afin que nous conservions la race de notre père. Elles firent donc boire du vin à leur père cette nuit-là; et l’aînée alla coucher avec son père: il ne s’aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva. Le lendemain, l’aînée dit à la plus jeune: Voici, j’ai couché la nuit dernière avec mon père; faisons-lui boire du vin encore cette nuit, et va coucher avec lui, afin que nous conservions la race de notre père. Elles firent boire du vin à leur père encore cette nuit-là; et la cadette alla coucher avec lui: il ne s’aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva. Les deux filles de Lot devinrent enceintes de leur père. L’aînée enfanta un fils, qu’elle appela du nom de Moab: c’est le père des Moabites, jusqu’à ce jour. La plus jeune enfanta aussi un fils, qu’elle appela du nom de Ben-Ammi: c’est le père des Ammonites, jusqu’à ce jour. (Gen 19: 31-38)
Il est assez manifeste que pendant leur séjour à Sodome toute la famille de Lot fut corrompue par l’influence de cette ville. Et voyant le comportement VOLONTAIRE des filles de Lot après leur fuite (sans pression ou menaces) et ce même comportement laisse deviner que si Lot a pu les offrir à des étrangers pour une nuit de plaisir c’est AVEC l’assentiment de ses filles que Lot a fait ce geste... Ça devient assez invraisemblable de considérer ces femmes comme des «vierges innocentes», car non seulement elles ont eu, toutes seules, cette idée perverse de commettre un inceste avec leur père elles savaient EXACTEMENT comment procéder pour la mettre en action... Ainsi lorsque Lot a affirmé que «j’ai deux filles qui n’ont point connu d’homme» il a un peu exagéré... Voulait-il dire plutôt qu'elles n'avaient jamais été mariées officiellement ? Et si les hommes de Sodome ont si vite refusé l’offre de Lot il est possible que ces hommes connaissait déjà trop bien (dans toutes les sens du terme) ces femmes... On doit constater que si cette famille a évité le jugement, ce n'est que par grâce uniquement... Cela se manifeste aussi dans l'héritage des descendants des filles de Lot, car dans la suite des temps ces descendants deviendront les ennemis jurés des enfants d'Israël, c'est-à-dire les Moabites et les Ammonites...
Dans le livre de Deuteronôme, Moïse établi la loi sur l'idolâtrie et il est TRES clair que la femme qui rejette ce commandement sera considérée tout aussi coupable qu'un homme. Dans ce cas, le jugement est le même, peu importe le sexe...
Il se trouvera peut-être au milieu de toi dans l'une des villes que l'Eternel, ton Dieu, te donne, un homme ou une femme faisant ce qui est mal aux yeux de l'Eternel, ton Dieu, et transgressant son alliance; allant après d'autres dieux pour les servir et se prosterner devant eux, après le soleil, la lune, ou toute l'armée des cieux. Ce n'est point là ce que j'ai commandé. Dès que tu en auras connaissance, dès que tu l'auras appris, tu feras avec soin des recherches. La chose est-elle vraie, le fait est-il établi, cette abomination a-t-elle été commise en Israël, alors tu feras venir à tes portes l'homme ou la femme qui sera coupable de cette mauvaise action, et tu lapideras ou puniras de mort cet homme ou cette femme. Celui qui mérite la mort sera exécuté sur la déposition de deux ou de trois témoins; il ne sera pas mis à mort sur la déposition d'un seul témoin. La main des témoins se lèvera la première sur lui pour le faire mourir, et la main de tout le peuple ensuite. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi. (Deut. 17: 2-7)
En 1Rois 21, rencontre Jézabel qui incite son mari, le roi Achab, à faire assassiner un honnête homme, soit Naboth de Jizreel. Voici le jugement de Dieu qui tombera plus tard sur Jézabel :
Jéhu entra dans Jizreel. Jézabel, l'ayant appris, mit du fard à ses yeux, se para la tête, et regarda par la fenêtre. Comme Jéhu franchissait la porte, elle dit: Est-ce la paix, nouveau Zimri, assassin de son maître? Il leva le visage vers la fenêtre, et dit: Qui est pour moi? qui? Et deux ou trois eunuques le regardèrent en s'approchant de la fenêtre. Il dit: Jetez-la en bas! Ils la jetèrent, et il rejaillit de son sang sur la muraille et sur les chevaux. Jéhu la foula aux pieds; puis il entra, mangea et but, et il dit: Allez voir cette maudite, et enterrez-la, car elle est fille de roi. Ils allèrent pour l'enterrer; mais ils ne trouvèrent d'elle que le crâne, les pieds et les paumes des mains. Ils retournèrent l'annoncer à Jéhu, qui dit: C'est ce qu'avait déclaré l'Éternel par son serviteur Élie, le Thischbite, en disant: Les chiens mangeront la chair de Jézabel dans le champ de Jizreel; et le cadavre de Jézabel sera comme du fumier sur la face des champs, dans le champ de Jizreel, de sorte qu'on ne pourra dire: C'est Jézabel. (2Rois 9 : 30-37)
Jetée en bas d'une fenêtre et bouffé par des chiens (possiblement vivante encore?), c'est un jugement terrible en effet. Est-ce exagéré ou disproportionné comme jugement ? Et bien, pour se faire une idée il faut considérer qui était Jézabel. Si déjà les livres des Rois établissent que Jézabel avait inspiré un assassinat, il y a autre chose, car il est clair qu'elle faisait la promotion de cultes idolâtres et en 1Rois 18: 4 on nous apprend que Jézabel fit aussi exterminer des prophètes de l'Éternel. Parfois le jugement de Dieu est réciproque, du genre “ œil pour œil et dent pour dent ”, alors, bien que ce soit spéculatif, il est possible que certains de ces prophètes soient morts, déchiquetés par des chiens...
Voici un truc tiré des écrits de Salomon :
J'étais à la fenêtre de ma maison, Et je regardais à travers mon treillis. J'aperçus parmi les stupides, je remarquai parmi les jeunes gens un garçon dépourvu de sens. Il passait dans la rue, près de l'angle où se tenait une de ces étrangères, Et il se dirigeait lentement du côté de sa demeure: C'était au crépuscule, pendant la soirée, au milieu de la nuit et de l'obscurité. Et voici, il fut abordé par une femme ayant la mise d'une prostituée et la ruse dans le coeur. Elle était bruyante et rétive; Ses pieds ne restaient point dans sa maison; Tantôt dans la rue, tantôt sur les places, et près de tous les angles, elle était aux aguets. Elle le saisit et l'embrassa, et d'un air effronté lui dit: Je devais un sacrifice d'actions de grâces, aujourd'hui j'ai accompli mes voeux. C'est pourquoi je suis sortie au-devant de toi pour te chercher, et je t'ai trouvé. J'ai orné mon lit de couvertures, de tapis de fil d'Égypte; J'ai parfumé ma couche de myrrhe, d'aloès et de cinnamome. Viens, enivrons-nous d'amour jusqu'au matin, livrons-nous joyeusement à la volupté. Car mon mari n'est pas à la maison, Il est parti pour un voyage lointain; Il a pris avec lui le sac de l'argent, Il ne reviendra à la maison qu'à la nouvelle lune. Elle le séduisit à force de paroles, elle l'entraîna par ses lèvres doucereuses. Il se mit tout à coup à la suivre, comme le boeuf qui va à la boucherie, comme un fou qu'on lie pour le châtier, jusqu'à ce qu'une flèche lui perce le foie, comme l'oiseau qui se précipite dans le filet, sans savoir que c'est au prix de sa vie. Et maintenant, mes fils, écoutez-moi, et soyez attentifs aux paroles de ma bouche. Que ton coeur ne se détourne pas vers les voies d'une telle femme, ne t'égare pas dans ses sentiers. Car elle a fait tomber beaucoup de victimes, et ils sont nombreux, tous ceux qu'elle a tués. Sa maison, c'est le chemin du séjour des morts; il descend vers les demeures de la mort. (Prov. 7: 6-27)
Si en général on voit dans les versets qui précèdent un avertissement (et un jugement implicite) aux hommes de ne pas se laisser tenter par des relations hors mariage (ou la pornographie...), si on ouvre les yeux, il y a là également ici un avertissement aux femmes (et un jugement implicite de certains comportements féminins), particulièrement à la femme mariée qui a bouffé le mensonge qu'elle a le « droit » d'avoir l'attention de la part des hommes, peu importe le moyen. Ici il est question d'une femme infidèle avec la mise (ou l'habillement) d'une prostituée, mais cela revient au même s'il s'agit d'une femme avec uniquement l'attitude d'une prostituée. Il est même plausible que Salomon, l'auteur de ce passage, pensait à sa mère en écrivant ces lignes (voir 2Sam. 11 : 1-4).
Dieu juge le péché, l'orgueil et le matérialisme des femmes :
Avez-vous oublié les crimes de vos pères, les crimes des rois de Juda, les crimes de leurs femmes, vos crimes et les crimes de vos femmes, commis dans le pays de Juda et dans les rues de Jérusalem? Ils ne se sont point humiliés jusqu’à ce jour, ils n’ont point eu de crainte, ils n’ont point suivi ma loi et mes commandements, que j’ai mis devant vous et devant vos pères. (Jér. 44: 9-10)
L'Éternel dit: Parce que les filles de Sion sont orgueilleuses, et qu'elles marchent le cou tendu et les regards effrontés, parce qu'elles vont à petits pas, et qu'elles font résonner les boucles de leurs pieds, le Seigneur rendra chauve le sommet de la tête des filles de Sion, L'Éternel découvrira leur nudité. En ce jour, le Seigneur ôtera les boucles qui servent d'ornement à leurs pieds, et les filets et les croissants; les pendants d'oreilles, les bracelets et les voiles; les diadèmes, les chaînettes des pieds et les ceintures, les boîtes de senteur et les amulettes; les bagues et les anneaux du nez; les vêtements précieux et les larges tuniques, les manteaux et les gibecières [sacs à main ?]; les miroirs et les chemises fines, les turbans et les surtouts légers. Au lieu de parfum, il y aura de l'infection; Au lieu de ceinture, une corde; Au lieu de cheveux bouclés, une tête chauve; Au lieu d'un large manteau, un sac étroit; une marque flétrissante, au lieu de beauté. Tes hommes tomberont sous le glaive, et tes héros dans le combat. Les portes de Sion gémiront et seront dans le deuil; Dépouillée, elle s'assiéra par terre. Et sept femmes saisiront en ce jour un seul homme, et diront: Nous mangerons notre pain, et nous nous vêtirons de nos habits; Fais-nous seulement porter ton nom! Enlève notre opprobre! (És. 3 : 16-26, : 4 :1)
Femmes insouciantes, Levez-vous, écoutez ma voix! Filles indolentes, Prêtez l'oreille à ma parole! Dans un an et quelques jours, Vous tremblerez, indolentes; Car c'en est fait de la vendange, La récolte n'arrivera pas. Soyez dans l'effroi, insouciantes! Tremblez, indolentes! Déshabillez-vous, mettez-vous à nu et ceignez vos reins! On se frappe le sein, au souvenir de la beauté des champs et de la fécondité des vignes. Sur la terre de mon peuple, croissent les épines et les ronces, même dans toutes les maisons de plaisance de la cité joyeuse. Le palais est abandonné, la ville bruyante est délaissée; La colline et la tour serviront à jamais de cavernes; Les ânes sauvages y joueront, les troupeaux y paîtront, (És. 32 : 9-14)
Car ainsi parle l’Eternel sur les fils et les filles qui naîtront en ce lieu, sur leurs mères qui les auront enfantés, et sur leurs pères qui les auront engendrés dans ce pays: Ils mourront consumés par la maladie; On ne leur donnera ni larmes ni sépulture; Ils seront comme du fumier sur la terre; Ils périront par l’épée et par la famine; et leurs cadavres serviront de pâture Aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre. (Jér. 16: 3-4)
Tu tomberas de jour, Le prophète avec toi tombera de nuit, et je détruirai ta mère. (Osée 4: 5)
Eh oui... Dieu juge aussi les mères. Impensable...
Dès le livre de la Genèse, cette chose est affirmée. Lors du jugement de Sodomme et Gomorrhe, Lot et sa femme furent avertis de ne pas regarder derrière eux tandis qu'ils étaient sur la route lors de leur fuite de Sodomme. Lot obéit à ce commandement, mais la femme de Lot méprisa la parole de Dieu et fut jugé en conséquence.
La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel. (Gen 19: 26)
Au chapitre 44 de Jérémie, le prophète a un long échange avec des Israëlites rebelles, mais plus particulièrement avec des femmes qui s'entêtent dans leurs cultes idolâtres et refusant toute remise en question. Voici le jugement terrible de ces femmes :
Jérémie dit encore à tout le peuple et à toutes les femmes: Écoutez la parole de l'Éternel, vous tous de Juda, qui êtes au pays d'Égypte! Ainsi parle l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël: Vous et vos femmes, vous avez déclaré de vos bouches et exécuté de vos mains ce que vous dites: Nous voulons accomplir les voeux que nous avons faits, offrir de l'encens à la reine du ciel, et lui faire des libations. Maintenant que vous avez accompli vos voeux, exécuté vos promesses, écoutez la parole de l'Éternel, vous tous de Juda, qui demeurez au pays d'Égypte! Voici, je le jure par mon grand nom, dit l'Éternel, mon nom ne sera plus invoqué par la bouche d'aucun homme de Juda, et dans tout le pays d'Égypte aucun ne dira: Le Seigneur, l'Éternel est vivant! Voici, je veillerai sur eux pour faire du mal et non du bien; et tous les hommes de Juda qui sont dans le pays d'Égypte seront consumés par l'épée et par la famine, jusqu'à ce qu'ils soient anéantis. Ceux, en petit nombre, qui échapperont à l'épée, retourneront du pays d'Égypte au pays de Juda. Mais tout le reste de Juda, tous ceux qui sont venus au pays d'Égypte pour y demeurer, sauront si ce sera ma parole ou la leur qui s'accomplira. Et voici, dit l'Éternel, un signe auquel vous connaîtrez que je vous châtierai dans ce lieu, afin que vous sachiez que mes paroles s'accompliront sur vous pour votre malheur. Ainsi parle l'Éternel: Voici, je livrerai Pharaon Hophra, roi d'Égypte, entre les mains de ses ennemis, entre les mains de ceux qui en veulent à sa vie, comme j'ai livré Sédécias, roi de Juda, entre les mains de Nebucadnetsar, roi de Babylone, son ennemi, qui en voulait à sa vie. (Jér. 44 : 24-30)
Et à plusieurs reprises le prophète Ezéchiel déclare un jugement contre les femmes. Ici le jugement vise les femmes qui font des prophéties sans inspiration divine, selon leur propre coeur.
Et toi, fils de l’homme, porte tes regards sur les filles de ton peuple qui prophétisent selon leur propre coeur, et prophétise contre elles! Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel: Malheur à celles qui fabriquent des coussinets pour toutes les aisselles, Et qui font des voiles pour la tête des gens de toute taille, Afin de surprendre les âmes! Pensez-vous surprendre les âmes de mon peuple, et conserver vos propres âmes? Vous me déshonorez auprès de mon peuple Pour des poignées d’orge et des morceaux de pain, En tuant des âmes qui ne doivent pas mourir, et en faisant vivre des âmes qui ne doivent pas vivre, Trompant ainsi mon peuple, qui écoute le mensonge. C’est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l’Eternel: Voici, j’en veux à vos coussinets Par lesquels vous surprenez les âmes afin qu’elles s’envolent, Et je les arracherai de vos bras; et je délivrerai les âmes que vous cherchez à surprendre afin qu’elles s’envolent. J’arracherai aussi vos voiles, et je délivrerai de vos mains mon peuple; Ils ne serviront plus de piège entre vos mains. Et vous saurez que je suis l’Eternel. Parce que vous affligez le coeur du juste par des mensonges, quand moi-même je ne l’ai point attristé, Et parce que vous fortifiez les mains du méchant Pour l’empêcher de quitter sa mauvaise voie et pour le faire vivre, Vous n’aurez plus de vaines visions, Et vous ne prononcerez plus d’oracles; Je délivrerai de vos mains mon peuple. Et vous saurez que je suis l’Eternel. (Éz. 13: 17-23)
Et au chapitre 16, Ezéchiel parle longuement de l'apostasie de la nation d'Israël, cet Israël orpheline accueillie par Dieu, mais qui finira dans la prostitution, Mais là encore tout le language vise avant tout les femmes.
La parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots: Fils de l’homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations! Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel, à Jérusalem: Par ton origine et ta naissance tu es du pays de Canaan; ton père était un Amoréen, et ta mère une Héthienne. A ta naissance, au jour où tu naquis, ton nombril n’a pas été coupé, tu n’as pas été lavée dans l’eau pour être purifiée, tu n’as pas été frottée avec du sel, tu n’as pas été enveloppée dans des langes. Nul n’a porté sur toi un regard de pitié pour te faire une seule de ces choses, par compassion pour toi; mais tu as été jetée dans les champs, le jour de ta naissance, parce qu’on avait horreur de toi. Je passai près de toi, je t’aperçus baignée dans ton sang, et je te dis: Vis dans ton sang! je te dis: Vis dans ton sang! Je t’ai multipliée par dix milliers, comme les herbes des champs. Et tu pris de l’accroissement, tu grandis, tu devins d’une beauté parfaite; tes seins se formèrent, ta chevelure se développa. Mais tu étais nue, entièrement nue. Je passai près de toi, je te regardai, et voici, ton temps était là, le temps des amours. J’étendis sur toi le pan de ma robe, je couvris ta nudité, je te jurai fidélité, je fis alliance avec toi, dit le Seigneur, l’Eternel, et tu fus à moi. Je te lavai dans l’eau, je fis disparaître le sang qui était sur toi, et je t’oignis avec de l’huile. Je te donnai des vêtements brodés, et une chaussure de peaux teintes en bleu; je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie. Je te parai d’ornements: je mis des bracelets à tes mains, un collier à ton cou, je mis un anneau à ton nez, des pendants à tes oreilles, et une couronne magnifique sur ta tête. Ainsi tu fus parée d’or et d’argent, et tu fus vêtue de fin lin, de soie et d’étoffes brodées. La fleur de farine, le miel et l’huile, furent ta nourriture. Tu étais d’une beauté accomplie, digne de la royauté. Et ta renommée se répandit parmi les nations, à cause de ta beauté; car elle était parfaite, grâce à l’éclat dont je t’avais ornée, dit le Seigneur, l’Eternel. Mais tu t’es confiée dans ta beauté, et tu t’es prostituée, à la faveur de ton nom; tu as prodigué tes prostitutions à tous les passants, tu t’es livrée à eux. Tu as pris de tes vêtements, tu t’es fait des hauts lieux que tu as garnis d’étoffes de toutes couleurs, et tu t’y es prostituée: rien de semblable n’était arrivé et n’arrivera jamais. Tu as pris ta magnifique parure d’or et d’argent, que je t’avais donnée, et tu en as fait des simulacres d’hommes, auxquels tu t’es prostituée. Tu as pris tes vêtements brodés, tu les en as couverts, et tu as offert à ces simulacres mon huile et mon encens. Le pain que je t’avais donné, la fleur de farine, l’huile et le miel, dont je te nourrissais, tu leur as offert ces choses comme des parfums d’une odeur agréable. Voilà ce qui est arrivé, dit le Seigneur, l’Eternel. Tu as pris tes fils et tes filles, que tu m’avais enfantés, et tu les leur as sacrifiés pour qu’ils leur servent d’aliment: n’était-ce pas assez de tes prostitutions? Tu as égorgé mes fils, et tu les as donnés, en les faisant passer par le feu en leur honneur. Au milieu de toutes tes abominations et de tes prostitutions, tu ne t’es pas souvenue du temps de ta jeunesse, lorsque tu étais nue, entièrement nue, et baignée dans ton sang. Après toutes tes méchantes actions, -malheur, malheur à toi! dit le Seigneur, l’Eternel, - tu t’es bâti des maisons de prostitution, tu t’es fait des hauts lieux dans toutes les places; à l’entrée de chaque chemin tu as construit tes hauts lieux, tu as déshonoré ta beauté, tu t’es livrée à tous les passants, tu as multiplié tes prostitutions. Tu t’es prostituée aux Egyptiens, tes voisins au corps vigoureux, et tu as multiplié tes prostitutions pour m’irriter. Et voici, j’ai étendu ma main contre toi, j’ai diminué la part que je t’avais assignée, je t’ai livrée à la volonté de tes ennemies, les filles des Philistins, qui ont rougi de ta conduite criminelle. Tu t’es prostituée aux Assyriens, parce que tu n’étais pas rassasiée; tu t’es prostituée à eux, et tu n’as pas encore été rassasiée. Tu as multiplié tes prostitutions avec le pays de Canaan et jusqu’en Chaldée, et avec cela tu n’as pas encore été rassasiée. Quelle faiblesse de coeur tu as eue, dit le Seigneur, l’Eternel, en faisant toutes ces choses, qui sont l’oeuvre d’une maîtresse prostituée! Lorsque tu bâtissais tes maisons de prostitution à l’entrée de chaque chemin, lorsque tu faisais tes hauts lieux dans toutes les places, tu n’as pas même été comme la prostituée qui réclame un salaire; tu as été la femme adultère, qui reçoit des étrangers au lieu de son mari. A toutes les prostituées on paie un salaire; mais toi, tu as fait des dons à tous tes amants, tu les as gagnés par des présents, afin de les attirer à toi de toutes parts dans tes prostitutions. Tu as été le contraire des autres prostituées, parce qu’on ne te recherchait pas; et en donnant un salaire au lieu d’en recevoir un, tu as été le contraire des autres. C’est pourquoi, prostituée, écoute la parole de l’Eternel! Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel: Parce que tes trésors ont été dissipés, et que ta nudité a été découverte dans tes prostitutions avec tes amants et avec toutes tes abominables idoles, et à cause du sang de tes enfants que tu leur as donnés, voici, je rassemblerai tous tes amants avec lesquels tu te plaisais, tous ceux que tu as aimés et tous ceux que tu as haïs, je les rassemblerai de toutes parts contre toi, je leur découvrirai ta nudité, et ils verront toute ta nudité. Je te jugerai comme on juge les femmes adultères et celles qui répandent le sang, et je ferai de toi une victime sanglante de la fureur et de la jalousie. Je te livrerai entre leurs mains; ils abattront tes maisons de prostitution et détruiront tes hauts lieux; ils te dépouilleront de tes vêtements, prendront ta magnifique parure, et te laisseront nue, entièrement nue. Ils amèneront la foule contre toi, ils te lapideront et te perceront à coups d’épée; ils brûleront tes maisons par le feu, et ils feront justice de toi, aux yeux d’une multitude de femmes. Je ferai cesser ainsi ton impudicité et tu ne donneras plus de salaire. J’assouvirai ma colère contre toi, et tu ne seras plus l’objet de ma jalousie; je m’apaiserai, je ne serai plus irrité. Parce que tu ne t’es pas souvenue du temps de ta jeunesse, parce que tu m’as provoqué par toutes ces choses, voici, je ferai retomber ta conduite sur ta tête, dit le Seigneur, l’Eternel, et tu ne commettras plus le crime avec toutes tes abominations. Voici, tous ceux qui disent des proverbes, t’appliqueront ce proverbe: Telle mère, telle fille! Tu es la fille de ta mère, qui a repoussé son mari et ses enfants; tu es la soeur de tes soeurs, qui ont repoussé leurs maris et leurs enfants. Votre mère était une Héthienne, et votre père un Amoréen. Ta grande soeur, qui demeure à ta gauche, c’est Samarie avec ses filles; et ta petite soeur, qui demeure à ta droite, c’est Sodome avec ses filles. Tu n’as pas seulement marché dans leurs voies, commis les mêmes abominations, c’était trop peu; tu as été plus corrompue qu’elles dans toutes tes voies. Je suis vivant! dit le Seigneur, l’Eternel, Sodome, ta soeur, et ses filles n’ont pas fait ce que vous avez fait, toi et tes filles. Voici quel a été le crime de Sodome, ta soeur. Elle avait de l’orgueil, elle vivait dans l’abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l’indigent. Elles sont devenues hautaines, et elles ont commis des abominations devant moi. Je les ai fait disparaître, quand j’ai vu cela. Samarie n’a pas commis la moitié de tes péchés; tes abominations ont été plus nombreuses que les siennes, et tu as justifié tes soeurs par toutes les abominations que tu as faites. Toi qui condamnais tes soeurs, supporte ton opprobre, à cause de tes péchés par lesquels tu t’es rendue plus abominable qu’elles, et qui les font paraître plus justes que toi; sois confuse, et supporte ton opprobre, puisque tu as justifié tes soeurs. Je ramènerai leurs captifs, les captifs de Sodome et de ses filles, les captifs de Samarie et de ses filles, et tes captifs au milieu des leurs, afin que tu subisses ton opprobre, et que tu rougisses de tout ce que tu as fait, en étant pour elles un sujet de consolation. Tes soeurs, Sodome et ses filles, reviendront à leur premier état, Samarie et ses filles reviendront à leur premier état; et toi et tes filles, vous reviendrez à votre premier état. Ne discourais-tu pas sur ta soeur Sodome, dans le temps de ton orgueil, avant que ta méchanceté soit mise à nu, lorsque tu as reçu les outrages des filles de la Syrie et de tous ses alentours, des filles des Philistins, qui te méprisaient de tous côtés! Tu portes tes crimes et tes abominations, dit l’Eternel. Car ainsi parle le Seigneur, l’Eternel: J’agirai envers toi comme tu as agi, toi qui as méprisé le serment en rompant l’alliance. Mais je me souviendrai de mon alliance avec toi au temps de ta jeunesse, et j’établirai avec toi une alliance éternelle. Tu te souviendras de ta conduite, et tu en auras honte, quand tu recevras tes soeurs, les grandes et les petites; je te les donnerai pour filles, mais non en vertu de ton alliance. J’établirai mon alliance avec toi, et tu sauras que je suis l’Eternel, Afin que tu te souviennes du passé et que tu rougisses, afin que tu n’ouvres plus la bouche et que tu sois confuse, quand je te pardonnerai tout ce que tu as fait, dit le Seigneur, l’Eternel.
Comme on le voit, ce jugement vise avant tout les femmes, car le langage du prophète revient constamment sur la vie des femmes et même parfois brutalement sur les péchés. Le but manifeste, un appel à confesser ses péchés et s'en repentir. Et ce thème revient à nouveau au chapitre 23 du livre d'Ezéchiel. Dans la même veine, il y a ce passage assez sec du prophète Nahum visant à la fois une cité (Ninive) et le sexe féminin:
C'est à cause des nombreuses prostitutions de la prostituée, pleine d'attraits, habile enchanteresse, qui vendait les nations par ses prostitutions et les peuples par ses enchantements. Voici, j'en veux à toi, dit l'Eternel des armées, Je relèverai tes pans jusque sur ton visage, Je montrerai ta nudité aux nations, Et ta honte aux royaumes. Je jetterai sur toi des impuretés, je t'avilirai, Et je te donnerai en spectacle. Tous ceux qui te verront fuiront loin de toi, Et l'on dira: Ninive est détruite! Qui la plaindra? Où te chercherai-je des consolateurs? (Nahum 3: 4-7)
Dans le Nouveau Testament, qu jour du jugement, l'Évangile de Mathieu signale que «de deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée.» (Mt 24: 41) Inévitablement si une femme est laissée, c'est l'effet d'un jugement contre cette femme.
Au Nouveau Testament, dans le livre des Actes, le jugement tombe contre une femme qui a fait collusion avec son mari pour mentir devant Dieu au sujet d'un don fait à l'église (dans le but probable de chercher l'attention et les louanges des hommes ?)
Mais un homme nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une propriété, et retint une partie du prix, sa femme le sachant; puis il apporta le reste, et le déposa aux pieds des apôtres. (...) Environ trois heures plus tard, sa femme entra, sans savoir ce qui était arrivé. Pierre lui adressa la parole: Dis-moi, est-ce à un tel prix que vous avez vendu le champ? Oui, répondit-elle, c'est à ce prix-là. Alors Pierre lui dit: Comment vous êtes-vous accordés pour tenter l'Esprit du Seigneur? Voici, ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte, et ils t'emporteront. Au même instant, elle tomba aux pieds de l'apôtre, et expira. Les jeunes gens, étant entrés, la trouvèrent morte; ils l'emportèrent, et l'ensevelirent auprès de son mari. Une grande crainte s'empara de toute l'assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses. (Actes 5 : 1, 8-11)
Voici des versets sur lesquels on prêche rarement :
Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles. Je lui ai donné du temps, afin qu'elle se repentît, et elle ne veut pas se repentir de son impudicité. Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu'ils ne se repentent de leurs oeuvres. Je ferai mourir de mort ses enfants; et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les coeurs, et je vous rendrai à chacun selon vos oeuvres. (Apoc. 2: 20-23)
Et plus loin, on signale «Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu.» (Apoc. 20 : 15). Inévitablement, le terme «quiconque» ne peut exclure le sexe féminin.
Dans les Écritures, certains jugements contre les femmes sont allusifs et implicites... Ouais, je sais certains penseront qu'il ne s'agit de métaphores et RIEN d'autre, mais je pense qu'il serait imprudent de croire que Dieu choisit ces illustrations au hasard... Par exemple, au chapitre 16 d'Ézéchiel, la nation d'Israël, sauvée d'abord d'une situation désastreuse, est longuement comparée à une femme adultère et prostituée. Le même thème revient aussi dans Jérémie 2 : 20-37 ; 3 : 1-13.
Dans le Nouveau Testament, peut-on penser que la thématique de la parabole des dix vierges (avec le jugement qui tombe sur les vierges folles) ait été conçue au hasard ? (voir Matt. 25 : 1-13)
[1] - Qui, possiblement, peuvent les mettre de bonne humeur pour quelques minutes...
[2] - Une fête où on les invite les hommes à faire un examen de conscience et réfléchir sur leurs manquements en tant que maris et pères et les moyens à prendre pour redresser leurs torts. Et puisqu'il y a un temps pour toutes choses, il y a un temps pour régler les comptes avec les hommes aussi, il va sans dire.
[3] - Voici un exemple tiré de l'épître à Timothée où il est question à la fois des responsabilités des chrétiens à l'égard des veuves, mais également des responsabilités des femmes:
Si une veuve a des enfants ou des petits-enfants, qu'ils apprennent avant tout à exercer la piété envers leur propre famille, et à rendre à leurs parents ce qu'ils ont reçu d'eux; car cela est agréable à Dieu. Celle qui est véritablement veuve, et qui est demeurée dans l'isolement, met son espérance en Dieu et persévère nuit et jour dans les supplications et les prières. Mais celle qui vit dans les plaisirs est morte, quoique vivante. Déclare-leur ces choses, afin qu'elles soient irréprochables. Si quelqu'un n'a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu'un infidèle. Qu'une veuve, pour être inscrite sur le rôle, n'ait pas moins de soixante ans, qu'elle ait été femme d'un seul mari, qu'elle soit recommandable par de bonnes oeuvres, ayant élevé des enfants, exercé l'hospitalité, lavé les pieds des saints, secouru les malheureux, pratiqué toute espèce de bonne oeuvre. Mais refuse les jeunes veuves; car, lorsque la volupté les détache du Christ, elles veulent se marier, et se rendent coupables en ce qu'elles violent leur premier engagement. Avec cela, étant oisives, elles apprennent à aller de maison en maison; et non seulement elles sont oisives, mais encore causeuses et intrigantes, disant ce qu'il ne faut pas dire. Je veux donc que les jeunes se marient, qu'elles aient des enfants, qu'elles dirigent leur maison, qu'elles ne donnent à l'adversaire aucune occasion de médire; car déjà quelques-unes se sont détournées pour suivre Satan. Si quelque fidèle, homme ou femme, a des veuves, qu'il les assiste, et que l'Église n'en soit point chargée, afin qu'elle puisse assister celles qui sont véritablement veuves. (1Tim 5: 4-16)
[4] - Ainsi que pour l'intelligence et le pouvoir d'influence sociale qu'exercent les femmes.
[5] - TRES efficace ce genre de truc. La majorité des gars en seront tellement distraits et déboussolés qu'ils ne penseront jamais à poser à nouveau leur question initiale.
[6] - Et même dans les cas extrêmes, où une femme a été reconnue coupable pour le meurtre, soit de son mari ou de son enfant, qu'elle ne tente pas de jouer la victime. Et si on met un homme dans précisément les mêmes circonstances et que LUI essai aussi de jouer la victime, on aura tôt fait de le traiter de crétin malhonnête et pervers...
[7] - En somme, il est donc un hérétique à qui il faut fermer la gueule...
[8] - À mon avis, la seule femme véritablement libérée est la femme qui s'est humiliée au pied de la Croix de Christ, qui a reconnu ses péchés et qui a reçu le pardon du Sauveur. Tout le reste, ce n'est que de la propagande et des mensonges flatteurs...
[9] - Décrit trop bien ce qui se passe lorsque la famille a été désunie et détruite, l'État prends la place des parents, mais laisse tout de même aux parents le privilège de torcher les fesses, payer les comptes et préparer les repas...
[10] - Réfléchissant justement sur ces luttes de pouvoir entre hommes et femmes, C.S. Lewis fit ces observations:
"Dissimulée ou affichée, il y a une épée
entre les sexes, jusqu'à ce qu'un véritable mariage les
réconcilie. C'est de l'arrogance de notre part de qualifier de
“ masculines ” la franchise, l'équité, la
chevalerie, quand nous les trouvons chez une femme; et c'est arrogance
de leur part de qualifier de “ féminine ” chez un
homme la sensibilité, le tact, ou la tendresse. Mais aussi, la
plupart des hommes et des femmes doivent être de bien pauvres
fragments tordus d'humanité pour faire en sorte que ces insinuations
arrogantes soient plausibles. Le mariage y apporte remède. La
combinaison des deux les rend l'un et l'autre totalement humains. “Il
les créa à son image”. C'est ainsi que, paradoxalement,
ce festival de sexualité nous conduit à dépasser
nos sexes respectifs."
(pp. 82-83 Apprendre la mort. Paris : Éditions du Cerf 1974 124
p.)
Lors d'une marche aux États-Unis pour appuyer le droit à l'avortement...
En anglais les féministes pro-avortement aiment bien le slogan “My body, My choice”, c'est-à-dire “mon corps, mon choix”.
Et voilà que lors d’un rassemblement de féministes pro-avortement, un homme (AJ Hurley) s’est mis un T-shirt exposant l’hypocrisie de cet argument, car si la femme réclame que le droit de tuer l’enfant à naître dans son ventre lui revient TOTALEMENT et que l’homme ne peut s’en mêler d’aucune manière alors logiquement cela implique qu’APRÈS la naissance la responsabilité du support de l’enfant lui appartient complètement et exclusivement.
Ce qui implique qu’en cas de divorce, la femme ne saurait réclamer aucun sous de son ex pour le support de SES enfants. Si elle réclame TOUT droit sur l’enfant à naître cela implique qu’après la naissance de son enfant elle a TOUTE la responsabilité (incluant le financier) de cet enfant et ne peut RIEN réclamer de son ex en cas de divorce.
Et la touche finale a été Hurley, vers la fin du rassemblement, “félicitant” les femmes qui se battant pour l’avortement, car cela profite aux hommes cherchant des femmes pour une nuit de plaisir sans conséquences...