Paul
Gosselin ©2000
L'Église, la «chair» et la sexualité.
Admettre ou non l'homosexualité ? En Occident, il s'agit certainement
d'une question épineuse et émotive. Mais pourquoi si émotive
? La raison est simple, notre sexualité est un aspect très intime
de notre identité. Ce qui touche directement notre identité
profonde provoque inévitablement des émotions très fortes
de part et d'autre. Avant de discuter de la perspective biblique sur l'homosexualité
il faut d'abord comprendre pourquoi l'homosexualité a longtemps été
traitée comme un péché plus terrible que d'autres (un
péché de la «chair») et pour ce faire il faut regarder
l'histoire. Si on examine l'histoire du christianisme à partir d'un
point de vue évangélique[1] on
se rend compte que l'attitude méprisante vis-à-vis la sexualité
(et par ricochet l'homosexualité) est le résultat d'une infiltration
d'idées étrangères, c'est-à-dire non-chrétiennes.
Aux premiers siècles de l'Église la culture dominante était la culture grecque. Même si c'était l'époque où dominait le pouvoir militaire de l'empire romain, au niveau culturel la philosophie grecque commandait le plus de respect. La majorité des philosophes grecs et les gnostiques[2] portaient un regard dualiste sur le monde. C'est-à-dire que l'on croyait que ce qui est spirituel (ou abstrait, lié à la raison, comme la géométrie) est bon, et ce qui est terrestre, corporel ou matériel est vil et méprisable. D'après leur mythologie, le monde matériel avait été créé par un être déchu ou un démon. Les gnostiques croyaient aussi à un salut par un savoir secret et il leur fallait subir diverses initiations pour atteindre ce savoir. C'est pour cette raison que dans le monde antique de manière générale, les métiers manuels étaient méprisés et généralement confiés aux esclaves ou aux individus de classes inférieures. Les gens de classe noble ne participaient jamais à la production de ces choses (bien qu'ils profitaient de cette production).
Les chrétiens des premiers siècles, intimidés par cette culture dominante, ont combattu certaines concepts mais, avec le passage du temps, ont fini par absorber un certain nombre d'idées de la culture dominante, telle cette attitude vis-à-vis du monde (où s'opposent le matériel et le spirituel), et c'est pour cette raison qu'on finit par regarder la sexualité (et le plaisir sexuel) comme quelque chose de mauvais ou de méprisable. Si l'influence de la culture hébraïque avait pu se faire sentir chez les chrétiens plus longtemps et avec plus de profondeur, cet état des choses aurait pu être évité, mais après le premier siècle les chrétiens d'origine juive devinrent très rapidement minoritaires. L'adoption du regard dualiste sur le monde par le christianisme a eu toute une série de conséquences sur la culture occidentale. On en vint par exemple à regarder les leaders non mariés comme étant plus «spirituels». Augustin (4e siècle) qui, avant sa conversion, avait été manichéen (une forme de gnose), a été un de ceux qui introduisirent de telles idées dans ses écrits. Ce regard dualiste explique aussi l'attitude longuement promue par l'église catholique qui veut que l'acte sexuel, même à l'intérieur du mariage, ne soit admissible qu'à condition de viser la procréation. L'idée des monastères et des ordres religieux non mariés a aussi sa source dans cette philosophie païenne.
Même l'interprétation de la Genèse en a été affectée. Qui n'a pas entendu que, dans l'histoire de la chute d'Adam et Ève, la «pomme[3]» représente la sexualité ?! Pourtant le récit de la Genèse lui-même dément ce mépris ridicule de la sexualité, car même avant la Chute Dieu ordonne à Adam et Ève «Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez (...).» (Gen. 1: 28). Il suffit de réfléchir un moment, comment obéir à cette ordonnance sans acte sexuel ? Un autre livre[4] de la Bible qui dément cette attitude méprisante vis-à-vis la sexualité est le Cantiques des Cantiques, que l'on croit écrit par Salomon. Bien que ce soit un livre poétique on y décrit de manière fort belle les diverses parties du corps humain. Il est bien clair pour l'Hébreu de l'antiquité que la sexualité humaine (à l'intérieur du cadre du mariage prescrit par la Torah) est une chose très belle et très précieuse, un don de Dieu. Quelque chose que l'on peut même célébrer au point de l'inclure dans les textes sacrés ! La normalité de la sexualité humaine dans la vision biblique apparaît aussi dans le récit de certains détails banals. Dans l'Ancien Testament, par exemple, le récit de la Genèse indique qu'Adam et Ève étaient nus et n'en avaient point honte. Un philosophe gnostique aurait jamais fait une observation semblable...
Ailleurs dans l'Ancien Testament on aborde la nudité sans scrupule. On décrit par exemple la poursuite de David par le roi Saül qui, au cours d'une pause, va uriner dans une caverne (1 Sam. 24: 3, rendu par un euphémisme dans bien des traductions «se couvrir les pieds»). Dans le Nouveau Testament on décrit l'incident suivant, survenu après la résurrection de Christ:
«Alors le disciple que Jésus aimait dit à Pierre: C'est le Seigneur! Et Simon Pierre, dès qu'il eut entendu que c'était le Seigneur, mit son vêtement et sa ceinture, car il était nu, et se jeta dans la mer.» (Jean 21: 7)
Dans le contexte d'une vision gnostique de la sexualité ces incidents n'auraient jamais été décrits. Chez les Juifs de l'antiquité, le corps humain n'est pas une chose honteuse. Mais cet héritage du dualisme gnostique pèse lourd et même aujourd'hui bien des chrétiens sont mal à l'aise avec de tels textes et peu de sermons s'y rapportent. À ce sujet C. S. Lewis remarque (1943/85: 108-109):
«Les vieux prédicateurs chrétiens précisaient que, sans la chute originelle de l'homme, le plaisir sexuel, au lieu d'être amoindri comme maintenant, serait en réalité plus grand. Et si quelques chrétiens à l'esprit confus décrétèrent que le christianisme jetait le discrédit sur la sexualité, le corps ou la jouissance, ils avaient tort. Le christianisme est presque la seule des religions qui exalte le corps, croit que la matière est bonne, et que Dieu lui-même revêtit une fois un corps humain. De plus, une certaine forme corporelle nous sera donnée au ciel et constituera une part essentielle de notre bonheur, de notre beauté et de notre énergie. Le christianisme a glorifié le mariage plus que toute autre religion. Quasiment toute la plus belle poésie d'amour dans le monde est l'œuvre de chrétiens. Si quelqu'un dit que le sexe, en soi, est mauvais, le christianisme le contredit sur-le-champ.»
Kreeft est d'avis que le sexe est symbolique de réalités célestes (1999: 173)
"'Isa: (...)You know, I really believe the addict—the
sex addict or the drug addict—is closer to the deepest truth than
the mere moralist. Does that shock you? Yes, I thought it would. I think
the addict is looking for the very best thing in some of the very worst
places. He's looking for heaven; he's looking for a transcendence of self-consciousness
and moral responsibility; he's looking for the state of mind that the
saints in heaven have and that mystics have for brief moments on earth.
Libby: Unconsciously, you mean.
'Isa: Yes.
Libby: So he's right.
'Isa: He's wrong to demand it now, and he's wrong to refuse the
other state of consciousness, the normal state, and he's wrong to try
to get it through drugs or through illicit sex or through alcohol or through
anything else that God forbids. But he's not wrong to want it. Because
God designed us all for it—for that mystical state where morality
is transcended or transformed, that mystical marriage that the mystics
speak of."
On a longtemps classé l'homosexualité comme un péché de la chair. Il est triste et ironique de constater que la définition biblique des péchés de la chair contraste énormément avec celle que l'Église a adoptée par la suite en se basant sur des concepts dualistes[5] qui ont été acceptées et diffusés par les «Pères» de l'Église (des auteurs chrétiens qui ont écrit du 1er siècle jusqu'au 5e environ). Ces idées dualistes ont malheureusement eu une grande influence dans les milieux évangéliques aussi. La position biblique vis-à-vis le péché comprend une grande variété de comportements (dont certains sexuels) mais elle n'établit pas de hiérarchie particulière entre eux. Voyez la liste suivante, tirée de la Bible:
«Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu.» (Galates 5: 19-21)
Près de la moitié des comportements condamnés ici (inimitiés, querelles, jalousies, animosités, disputes, divisions, sectes, l'envie) n'ont rien à voir avec la sexualité ni avec un quelconque besoin physique, mais sont liés à des questions relationnelles. On constate que bien que les Écritures ont repris des concepts de la philosophie grecque (notion de chair), elle les ont associés à un contenu fort différent. Mais celui qui veut s'approcher du Dieu qui s'est révélé dans la Bible doit inévitablement faire face au fait que la race humaine est déchue, qu'elle s'est coupée d'une intimité originelle avec Dieu et que maintenant elle se trouve prise avec l'aliénation, l'oppression, la maladie, l'injustice, le mensonge et autres problèmes que l'on connaît tous de proche ou de loin. La personne de l'homosexuel est digne de respect car il/elle aussi est fait à l'image de Dieu. Il/elle est un enfant d'Adam et Éve.
Mais tous doivent faire face à la réalité du péché dans leurs vies. Les livres d'histoire nous enseignent que nous sommes une race déglinguée. Dans notre génération, on croit couramment que le péché n'existe plus, mais celui qui désire s'approcher de ce Dieu qui s'est révélé dans la Bible doit faire face à son péché quel qu'il soit: mensonge, adultère, fornication, meurtres, haine, alcoolisme, racisme ou... homosexualité (lesbianisme). Affirmer, comme certains, que c'est une question d'interprétation, que la Bible ne condamne «pas vraiment» l'homosexualité c'est un peu comme dire que malgré toutes les données historiques, au fond, l'Holocauste est une histoire inventée. Certes, avec un sens d'imagination très fertile (et un filtrage très serré des données) c'est possible «d'interpréter» ainsi les choses.
Soyons sérieux. L'Ancien et le Nouveau Testament sont unanimes à classer l'homosexualité comme un comportement condamné par Dieu. Tous les êtres humains ont un besoin profond d'amour et de plénitude, mais, étant des créatures déchues (et détraqués de divereses manières), inévitablement nous tentons de combler ces besoins avec des choses inappropriées, des perversions (du point de vue biblique). Que ce soit parfois des perversions considérées «respectables» (du point de la société environnante) ou non ne change rien à l'affaire. L'homosexualité est une de ces distorsions de la création originelle, une parmi tant d'autres Même si nous nous targuons de vivre dans une époque ouverte, où l'on tolère n'importe quoi, il s'agit tout de même d'une époque qui n'est pas du tout tolérante aux mots «péché», «absolu» ou «vérité» . Il suffit de mentionner ces mots et l'on entend immédiatement des grincements de dents. Et qu'il puisse exister un Quelqu'un qui voudrait nous dicter des règles pour nous dire comment diriger nos vies ? À nous les modernes, qui ont marché sur la lune, qui explorent la première nanoseconde du Big Bang et qui explorent le génome du corps humain ? Quelle arrogance[6] ! L'écrivain CS Lewis a été athée pendant de longues années avant sa conversion au christianisme et il s'identifiait à cette aversion au Grand Emmerdeur. Dans son autobiographie, il relate (1955: 172):
"But, of course, what mattered most of all was my deep-seated hatred of authority, my monstrous individualism, my lawlessness. No word in my vocabulary expressed deeper hatred than the word Interference. But Christianity placed at the center what then seemed to me a transcendental Interferer. If its picture were true then no sort of "treaty with reality" could ever be possible. There was no region even in the innermost depth of one's soul (nay, there least of all) which one could surround with a barbed wire fence and guard with a notice No Admittance. And that was what I wanted; some area, however small, of which I could say to all other beings, "This is my business and mine only.""
Aujourd'hui, tous ceux qui, à partir d'une notion d'absolu ou de vérité, contestent les comportements (sexuels ou autres[7]) et la moralité opportuniste «politically correct» véhiculée par les médias en Occident, sont attaqués avec une furie systématique et dévastatrice. La «tolérance» bien ordonnée commence[8] par soi-même, évidemment !...
L'homme postmoderne vit dans le monde post-darwinien, un univers vidé de sens, vidé de grandes valeurs. Le 20e siècle a vu l'érosion des grands projets politiques collectifs (élaborés à la fin du 19e siècle), il a aussi vu l'érosion de l'espoir. Les leçons du nazisme et du communisme sont encore difficiles à digérer pour les héritiers des Lumières. Que lui reste-t-il à l'homme postmoderne? Ses émotions, ses instincts, ses appétits, le sexe Et alors si on remet en question sa sexualité, il ne faut pas s'étonner s'il réagit avec fureur. C'est avec raison, car il ne lui reste plus rien d'autre pour se valider sur le plan existentiel. C'est souvent son seul moyen de salut, son seul utopie. Micheal Linton remarque à ce sujet (1996: 28)
"Sex is the core of the postmodern homo erectus appetitus,
a thing (not a creature, for he acknowledges no creator) who walks
and talks like a man, but whose ethic is but appetite and whose language
the syntax of brute feeling.
And so the postmodern homo erectus appetitus finds his paradise
in his sacrament of sex. Sex is his liturgy and his philosophy. It is
what he praises in his poetry, hallows in his architecture, and chronicles
in his history. All the encumbrances of the Western tradition regulating
sex - the discipline of contracts, the dance of courtship, the love of
marriage, even the payment due the prostitute - are jettisoned. They have
no place in this aesthetic culture. This is a world of feelings, of desires,
of wants, and of the power to grasp satiation."
Sans doute que le marquis de Sade serait très à l'aise à notre époque...
Les élites «politically correct» et la sexualité.
Dans les médias, lorsqu'il est question d'homosexualité, un
mot est sur toutes les bouches et c'est le mot «homophobie».
Les accusations d'homophobie sont d'autant plus faciles que ce concept est
une arme idéologique fort efficace. Par définition
on considère donc «homophobe»
à la fois celui qui utilise la violence physique contre les homosexuels
ou qui encourage d'autres à le faire et celui qui simplement remet
en question le comportement homosexuel (tout est confondu et ce n'est pas
un hasard). On considérera que ce dernier «haït»
les homosexuels même si dans la vie de tous les jours il agit correctement
envers tous les homosexuels qu'il/elle rencontre et leur accord les mêmes
égards qu'à tout autre personne sur sa route. Dans les faits,
on ne s'intéresse pas aux motifs de la critique, ni au comportement
réel de la personne qui émet une telle critique. La défense
n'a même pas à comparaître afin de plaider sa cause car
ce jugement rendu est sans appel. A priori, une telle critique est de toute
manière jugée inadmissible. Cette manière de poser
le débat par les élites gaies est une arme idéologique
d'autant plus efficace qu'elle permet d'évincer toute critique de
l'homosexualité et mettre fin à toute discussion ou remise
en question. La critique de l'homosexualité n'est plus alors une
opinion recevable, mais constitue un délit contre l'éthique
"politically correct". L'homosexuel est toujours victime
et le critique est toujours un réactionnaire, borné,
intolérant, frustré, névrosé, etc. etc. Il est
toujours coupable
peu importe son comportement dans la vie quotidienne.
C'est si prévisible et si commode d'ailleurs. Plus besoin de répondre aux arguments de la critique ni de rendre des comptes pour les siens. C'est tout comme sur le plan politique lorsqu'on traite quelqu'un de fasciste. On ne discute pas avec un fasciste, on l'excommunie (on l'exclue, sinon on le marginalise tant que peut se faire sur le plan médiatique). Évidemment, dans une telle perspective, la distinction chrétienne entre péché et pécheur (aimer le pécheur mais pas le péché) doit être évacuée de force, car elle a la conséquence ennuyeuse de rendre l'homosexuel responsable de ses actes. Il n'est pas, de toute manière, surprenant que les élites pro-gaies ne puissent accepter une telle attitude (rejet du péché / acceptation du pécheur), car leur objectif est de nous convertir à leur religion «politically correct» et accepter la moralité qui l'accompagne. En ce qui me concerne, désolé Tant qu'à ça, faites du porte à porte comme les Témoins de Jéhovah pour convaincre les gens de votre position plutôt que nous filer vos convictions par le biais d'un lobbying médiatique et juridique. C'est étrange, mais les médias ont a fait du critique actuel de l'homosexualité un portrait semblable à celui dont on faisait de l'homosexuel(le) à l'époque victorienne: un être suspect, répulsif, voir démonisé. Ironique, n'est-ce pas ? Peut-on vraiment affirmer, sans mauvais foi, qu'il n'a pas de différence entre l'attitude chrétienne authentique et celle des autorités religieuses en Arabie Saoudite qui ont décapité 3 personnes soupçonnées d'être homosexuelles (Actualité mars 2002, p. 46). Les chasses aux sorcières se suivent ,mais ne se ressemblent pas... On constate que pour les adeptes de la religion «politically correct» il soit nécessaire d'étouffer toutes les voix dissidentes. En d'autres circonstances, n'est-ce pas ce qu'on appel la censure...?
Mais en parlant des médias, la question du SIDA est intéressante. Dans les médias, on a vite fait de pointer du doigt les preachers américains qui avaient osé affirmer que le SIDA pouvait être un jugement de Dieu. Et dans l'esprit médiatique on nous présente alors un dictateur céleste, irritable et capricieux, lançant un éclair sur le pauvre mortel qui ose lui faire une grimace ou se donne un quelconque petit plaisir au cours de son existance misérable. Du moins c'est la version médiatique standard. Enfin, mais on peut envisager la chose autrement et de manière un peu moins hollywoodienne. Par exemple on peu penser au jugement tout à fait ordinaire et quotidien qui tombe sur le gars qui aime trop faire la fête et qui insiste à prendre le volant de sa voiture après une soirée bien arrosée et malgré les supplications de ses amis et qui par la suite va frapper un arbre et qui devient paraplégique pour le reste de sa vie. La vie nous fait souvent ces leçons, si on veut bien écouter. Les Écritures nous disent par ailleurs "Ta méchanceté te châtiera, et ton infidélité te punira. Tu sauras et tu verras que c'est une chose mauvaise et amère d'abandonner l'Éternel, ton Dieu, et de n'avoir de moi aucune crainte, dit le Seigneur, l'Éternel des armées." (Jérémie 2: 19) Mais est-ce possible que cette version puisse intéresser les médias ? Il faut en douter... Mais il y a une raison pourquoi notre génération si "politically correct" réagisse de manière si forte et si émotive à la notion d'un jugement. Dans l'esprit postmoderne, nous sommes tous de petites divinités, établissant chacun pour sa part, ce qu'est le bien et le mal. Tous ont leur »vérité». Notre génération, si «tolérante», déteste la culpabilité et DÉTESTE plus encore le concept de jugement c'est-à-dire l'idée que quelqu'un, fut-ce le Dieu de la Bible, puisse lui dire: «Je ne suis pas d'accord avec tes attitudes ou comportements !» Notre génération tolère tout, tout sauf un Absolu, une Vérité transcendante, un Législateur devant qui NOUS on aurait des comptes à rendre.
L'Ancien testament
Dans l'Ancien Testament, l'homosexualité (l'acte et non la
tendance) était condamnée de la même peine que l'infanticide
(Lévitique 20: 1,2), l'adultère (Lév. 20: 10), l'occultisme
(Lév. 20: 6) et le meurtre (Lév. 24: 17), c'est-à-dire
par la peine de mort. Concernant l'homosexualité, Lév. 20:
13 indique:
«Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme; ils ont fait tous deux une chose abominable; ils seront punis de mort: leur sang retombera sur eux.»
À nos yeux au 21e siècle cela peut paraître extrême, voir arbitraire, mais ça ne l'est pas. Lorsqu'on y songe bien, on se rend compte que l'ampleur de la peine ici souligne le fait que ces actes sont, aux yeux de Dieu, graves. Mais graves pourquoi ??? C'est qu'ils détruisent, à court ou à long terme, quelque chose d'une importance extrême, du don de vie accordé à chaque être humain: l'identité en tant qu'être sexué. De manière négative, les interdits très forts contre l'adultère, l'infanticide, l'occultisme et le meurtre que l'on retrouve dans l'Ancien Testament sont donc une haie de protection autour de quelque chose de très précieux, l'image de Dieu imprimée profondément dans l'être humain.
L'interdit contre l'homosexualité est tout aussi clair dans le Nouveau Testament aussi. Dans l'épître aux Romains (chap.1: versets 26, 27, 32), en parlant de ceux qui ont rejeté leur Créateur, on indique:
«C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses. Leurs femmes elles-mêmes changent les relations naturelles en des relations contre nature. De même, les hommes abandonnent les relations naturelles avec la femme et brûlent de désir les uns pour les autres. Les hommes commettent des actions honteuses les uns avec les autres et reçoivent ainsi eux-mêmes la punition que mérite leur égarement. (...) Ils connaissent bien le jugement de Dieu: ceux qui se conduisent de cette manière méritent la mort.» (version Bonnes Nouvelles Aujourd'hui)
Certains sont d'avis que les condamnations de l'homosexualité du Nouveau Testament ne sont que des manies de l'homophobe Paul et que Jésus, le «Maître de l'Amour», n'avait rien contre. Il est vrai que Jésus n'a jamais discuté directement de l'homosexualité, mais concernant la loi de l'Ancien Testament (où l'homosexualité est bien proscrite) il a clairement indiqué (Matthieu 5: 17-18):
«Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir mais pour accomplir. Car je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre jusqu'à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.»
Nous pouvons donc dire avec assurance que, dans Jean 8: 3-11, où l'on conduisit devant Jésus une femme prise en flagrant délit d'adultère, si c'eût été un(e) homosexuel(le), la réaction aurait été la même. «Femme, où sont ceux qui t'accusaient?(...) Je ne te condamne pas non plus; va, ne pèche plus.». C'est d'ailleurs un principe qu'on retrouve opérant aussi dans l'Ancien Testament: le jugement et la grâce. L'un ne va pas sans l'autre. Dans la vie de David on le constate aussi. Lorsqu'il commit un adultère et un meurtre, le jugement de Dieu (en 2Samuel chap. 11) tomba et l'enfant issu de cette union mourut. Mais après la repentance de David, Dieu bénit celui-ci à nouveau et l'enfant suivant issu de la même épouse, Salomon, deviendra roi d'Israël (2Sam. 12: 24). Dans la vie de tous les jours, le chrétien en Occident peut évidemment côtoyer un voisin, collègue de travail ou un membre de sa parenté qui est homosexuel. Sans valoriser ce style de vie, le chrétien peut néanmoins souligner et reconnaître les qualités personnelles et professionnelles de ces personnes dans la même mesure qu'il le ferait pour tout autre individu. S'il contrôle mal un sentiment de dégoût à l'égard de telles personnes, il doit se rappeler qu'il faut d'abord avoir en dégoût son propre péché... Nous ne sommes tous que des tisons arrachés du feu.
Notre génération supporte très mal entendre affirmer qu'un comportement (comme l'homosexualité) puisse être qualifié d'anormal, ou qu'il s'agisse d'un péché. Notre génération déteste de manière absolue le jugement. On aime bien être libre de ces «rappels à l'ordre» issus de la Parole de Dieu. On préfère croire aujourd'hui qu'un peu d'immoralité, un peu de mensonge, un peu de ci ou de ça est «normal», mais Dieu, lui, dit NON. Il faut bien comprendre que l'homosexualité n'est pas un péché plus terrible qu'un autre. D'après la Parole de Dieu c'est un péché comme les autres. Mais le péché, soyons clairs, n'est jamais une infraction banale car il nous coupe d'une relation possible avec Dieu et nous mène d'abord dans notre enfer individuel, quotidien et, un jour, dépendant de nos choix, cela deviendra l'ENFER perpétuel. Là on sera libre, finalement. Oui, libre de la vie, mais pas de la mort, libre de l'amour et de l'amitié, mais pas de l'indifférence ou de la haine, du sens mais pas de la folie, de toute responsabilité mais non pas de la culpabilité. La merde (excusez l'expression) qui nous étouffe ici, sera là la seule réalité.
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Le raisonnement sous-jacent à ces arguments est la suivante; si l'homosexualité a été considérée légitime et acceptable, voir valorisée dans d'autres sociétés (que l'on retrouve dans le temps ou l'espace) ou chez d'autres espèces animales alors il est tout à fait légitime de réclamer l'acceptation et la valorisation de l'homosexualité dans l'Occident contemporain.
C'est vite conclue, mais on l'affirme généralement sans poser la question où nous conduit une telle logique? Si on la suit jusqu'au bout alors il faudrait admettre bien d'autres pratiques encore que l'on retrouve dans plusieurs sociétés. On peut citer, entre autres, la brutalité masculine à l'égard de la femme dans le couple, l'élimination des vieillards, la clitherodectomie rituelle (en Afrique), le sacrifice humain (chez les Aztèques), l'élimination de la descendance féminine en Chine, l'esclavage, etc. Chez les animaux, on rencontre parfois aussi le cannibalisme des rejetons (chez l'ours polaire mâle), l'abandon des rejetons, l'élimination des bourdons (mâles) chez les abeilles à l'automne et le totalitarisme rigide des systèmes de castes chez les termites. Chez les oiseaux, il y a le Vacher d'Amérique qui a l'habitude de pondre ses ufs dans les nids d'autres oiseaux qui se voient non seulement chargés de la progéniture du Vacher, mais lorsque grandit le petit Vacher, il élimine les autres oisillons en les projetant hors du nid. Le romancier anglais HG Wells a noté à ce sujet (1893)
"In the book of nature are written the triumphs of survival, the tragedy of death and extinction, the tragi-comedy of degradation and inheritance, the gruesome lesson of parasitism, and the political satire of colonial organisms. Zoology is, indeed, a philosophy and a literature to those who can read its symbols."
Il faut alors constater qu'il est impossible de rejeter ces comportements sans faire appel à une loi morale universelle. La nature, pour sa part n'a rien à dire s'il faille préférer le parasitisme ou le cannibalisme aux comportements plus altruistes. L'altruisme est une notion liée à la culture des homo sapiens, c'est-à-dire lié (et supporté sur le plan logique par) à une religion où un idéologie. La nature est toujours interprétée. Elle ne peut jamais servir de modèle tout azimuts. La référence à la nature est donc toujours sélective, jamais neutre. La leçon de la nature est toujours filtrée par le biais de la religion/idéologie de celui qui prends le rôle de pédagogue. La religion "politically correct" de notre époque relativiste ne peut non plus nous fournir une loi morale universelle, mais si on examine le christianisme, ces lois sont ancrées dans la personne de Dieu et non dans les aléas de l'histoire ou de la culture humaine. Si l'on accepte le relativisme culturel (c'est-à-dire que les normes morales universels n'existent pas et que toute règle de comportement soit relatif à la culture qui l'établi) alors le même argument peut servir à défendre le droit des hommes de battre leur femme ce que beaucoup de sociétés non-occidentales acceptent sans difficulté. Les romains de l'Antiquité acceptaient que les enfants non-désirés soient exposés aux éléments et souvent, mangés vivants par des chiens sauvages. Faut-il en faire autant ? Kreeft remarque à ce sujet (1999: 159)
"So once you lose the concept of what's natural, what's in accordance with human nature, you reduce the natural to the common, the statistically common, the empirically verifiable. Quantity replaces quality. Whatever is socially accepted now becomes normative."
La moral, une question de statistiques ? "Le dernier sondage blabla nous indique que " Mais tous savent que les chiffres, on leur fait dire ce qu'on veut. Il faut donc être assez objectif pour reconnaître les conséquences de sa vision du monde et de les assumer. Le relativisme postmoderne comporte une hypocrisie implicite. Lorsque l'homme postmoderne crie "injustice!" (et non "j'aime pas"); les homosexuels à l'égard des "straights", les Russes à l'égard des Allemands, les Noirs à l'égard des Blancs, les Amérindiens à l'égard des Blancs, les Afghans à l'égard des Russes, les Hutus à l'égard des Tutis, les femmes à l'égard des hommes, les hommes à l'égard des femmes, etc. nous reconnaissons alors implicitement une Loi absolue, universelle, sauf qu'en général nous l'appliquons pas à nos propres comportements, mais à ceux des autres
Une stratégie que l'on rencontre dans les médias populaires lorsqu'on cherche à faire la promotion de l'homosexualité comme style de vie consiste à produire des émissions de télé dramatiques où l'homosexualité est abordé comme un comportement "normal". Quel téléroman québécois n'a pas son homosexuel/lesbienne sympa ? Sur le plan marketing, il suffit de répéter une affirmation à de nombreuses reprises pour que ça soit admis dans l'esprit du grand nombre. Inutile de convaincre alors... Puisque dans ces émissions, on contrôle le contexte de transmission, on peut aussi cerner tout autre discours critique de l'homosexualité comme un discours haineux et marginaliser la personne du critique. Pensons aux jeux olympiques pour "gaies" par exemple. Il y est évidemment question d'activités sportives, mais il s'agit d'abord et avant tout d'un événement de propagande, un véhicule "marketing" pour l'idéologie "gaie". Quel autre raison d'être (à moins que ce soit une excellente occase pour du "cruising"...) car, a priori, les "gais" ne sont pas exclus des jeux olympiques traditionnels?
Aujourd'hui les pressions sociales (dans les médias et de plus en plus dans le système éducatif) pour inciter les vierges à expérimenter la sexualité avant le mariage sont énormes. Le message plus ou moins subliminal qui est transmis est que vous n'êtes rien si vous n'avez jamais couché avec quelqu'un. Si vous n'avez jamais couché avec quelqu'un on considère que vous n'êtes pas un adulte accompli. Dans notre société moderne, les pratiques sexuelles deviennent presque un moyen de salut, mais le lendemain, après s'être rhabillé, rien de fondamental n'a changé. La vie suit son cours ordinaire et la solitude reste le compagnon de route. Le message du salut par le sexe vanté dans tant de nos médias (comme moyen d'épanouissement) est une promesse vide car la poursuite d'une sexualité sans bornes ou sans limites (bibliques) détruit peu à peu la capacité de partager et d'apprécier la communion intime qui doit se situer au cœur du mariage.
Préjugés homophiles
Les militant(e)s homosexuel(le)s ne peuvent d'ailleurs concevoir les relations
d'amitié décrites dans la Bible entre Jésus et Jean
(«l'apôtre que Jésus aimait», Jean 13: 23) ou celle
entre le roi David et Jonathan (1Sam 18: 3, 2Sam 1: 26) qu'en tant que relations
homosexuelles bien que le texte biblique ne décrit aucun comportement
sexuel entre ces individus. Un tel comportement d'ailleurs aurait été
en contradiction flagrante avec la loi juive que ces individus avaient la
réputation de respecter. Si, par exemple, Jésus avait effectivement
entretenu une relation homosexuelle avec l'apôtre Jean, au moment
où ses ennemis cherchaient des motifs pour l'accuser devant le Sanhédrin
peu avant sa mort, ces derniers n'auraient certainement pas manqué
de le souligner à cette occasion. Dans The Four Loves (Harcourt
Brace & co. London & New York), CS Lewis nous livre des remarques
piquantes touchant ceux qui ne peuvent concevoir l'amitié sans sexualité
(1960/88: 61)
"A belief in invisible cats cannot perhaps be logically disproved,
but it tells us a good deal about those who hold it. Those who cannot
conceive Friendship as a substantive love but only as a disguise or elaboration
of Eros - betray the fact that they have never had a Friend. The rest
of us know that though we can have erotic love and friendship for the
same person yet in some ways nothing is less like a Friendship than a
love-affair. Lovers are always talking to one another about their love;
Friends hardly ever about their Friendship. Lovers are normally face to
face, absorbed in each other; Friends, side by side, absorbed in some
common interest. Above all, Eros (while it lasts) is necessarily between
two only. But two, far from being the necessary number for Friendship,
is not even the best. And the reason for this is important."
"Lovers seek for privacy. Friends find this solitude about them,
this barrier between them and the herd, whether they want it or not. They
would be glad to reduce it. The first two would be glad to find a third."
(1960/88: 65)
La Bible est un livre très réaliste. Elle ne cache pas les fautes des personnes dont les vies y sont décrites. Le cas du roi David est un bon exemple. La double faute de David a été un adultère suivi d'un meurtre. La Bible ne passe pas ce fait sous silence et donne même des détails juteux sur le complot qu'il a d'abord fomenté afin d'étouffer l'affaire, ainsi que ses démarches pour éliminer le conjoint gênant. Tout ceci est relaté dans le chapitre 11 de 2Samuel. La lecture de ce récit donne presque l'impression d'une page à potins d'Écho-Vedettes[9]. La Bible décrit aussi les jugements de Dieu envoyés contre David afin de punir ces actes (2Samuel 12: 9-12, leur accomplissement se trouve en 2Sam.13 et 2Sam. 16: 21-22). Par ailleurs on peut se demander si le comportement de David est représentatif de l'homme homosexuel moyen; convoiter une femme et tuer un autre homme (un guerrier d'une grande intégrité qui pourtant aurait pu être objet de désir si effectivement David avait été homosexuel) pour l'avoir ? La chose est invraisemblable, c'est le moins qu'on puisse dire. Il faut noter par ailleurs si David avait entretenu un amant homosexuel sans quitter cette relation et sans s'en repentir cela aurait fait de David un «maudit hypocrite», comme on le dit en québécois, lorsqu'il a composé le Psaume 18 où il affirme:
"Car j'ai observé les voies de l'Éternel, Et je n'ai point été coupable envers mon Dieu. Toutes ses ordonnances ont été devant moi, Et je ne me suis point écarté de ses lois. J'ai été sans reproche envers lui, et je me suis tenu en garde contre mon iniquité. Aussi l'Éternel m'a rendu selon ma droiture, Selon la pureté de mes mains devant ses yeux." (Ps. 18: 21-25)
ou encore:
"Les ordonnances de l'Éternel sont droites, elles réjouissent le coeur; Les commandements de l'Éternel sont purs, ils éclairent les yeux. La crainte de l'Éternel est pure, elle subsiste à toujours; Les jugements de l'Éternel sont vrais, ils sont tous justes. Ils sont plus précieux que l'or, que beaucoup d'or fin; Ils sont plus doux que le miel, que celui qui coule des rayons. Ton serviteur aussi en reçoit instruction; Pour qui les observe la récompense est grande." (Ps 19: 8-12)
Et pourtant David, bon juif, s'il avait effectivement entretenu un amant homosexuel, aurait su immédiatement qu'il violait l'ordonnance de Lév. 20: 13. Et dans ce contexte toutes ses belles déclarations à l'égard de la Loi dans les Psaumes qu'il a rédigés seraient mensonges et hypocrisie. Tout comme les psychanalystes freudiens qui voient le sexe partout, les homosexuel(le)s qui se réclament du christianisme voient des relations homosexuelles (sinon bisexuelles) partout. De telles interprétations en disent malheureusement plus long sur les personnes qui adoptent de telles positions que sur les données bibliques comme telles...
Mais revenons à notre époque. Les gai(e)s aiment bien crier à l'injustice: «Nous sommes des VICTIMES !!» Victimes des préjugés de la société et victimes de notre biologie. D'accord pour les préjugés, la vie de marginal n'est certes jamais facile. C'est ironique, mais c'est justement dans le sentiment de marginalité que les homosexuels et les évangéliques se rencontrent, car par rapport à la majorité ces deux groupes sont marginalisés. Dans notre société actuelle, une personne qui devient née de nouveau (chrétien évangélique) risque certainement de subir tout autant de rejet qu'une personne qui sort du "garde-robe" et se déclare ouvertement homosexuel. Dans chacun des cas, elles risquent le rejet de la part de parents, amis et courent des chances de harcellement au travail. De plus une personne dans un milieu très "politically correct" (comme celle des médias électroniques) qui devient évangélique et qui ne s'en cache pas risque de voir des portes se fermer pour l'avancement de sa carrière si ce n'est perdre son travail. Il doit apprendre à se "tenir tranquille", ne pas remettre en question les préjugés admis. L'expression «fondamentaliste» est aujourd'hui un terme de mépris extrême, au même titre que «terroriste». Le chrétien qui s'affiche ouvertement en milieu universitaire, particulièrement au niveau des études graduée dans des champs d'études très "politically correct" comme les sciences sociales ou les arts et lettres, sera aussi bienvenu que le juif dans les années 30 et risque aussi de voir de nombreux obstacles s'ajouter à son parcours professionnel. Évidemment, faut avoir tenté une telle expérience pour comprendre...
À vrai dire dans les sociétés "politically correct" actuelles la marginalité de l'homosexualité devient de plus en plus mythique. Dans les faits, les 'gais' font parti l'establishment de l'Occident postmoderne. C'est un fait d'observation banale que tu veux démarrer une émission de télé ou une pièce de théâtre au Québec, il va de soi qu'il faut y ajouter un personnage homosexuel ou lesbienne sympa. Et c'est une attitude fort répandu ailleurs aussi. On constate régulièrement des clins d'oeil à l'homosexuel sympa dans les feuilletons ou films américains. Chose certaine, un tel état des choses est le reflet fidèle des convictions de ceux qui contrôlent les budgets culturels et l'accès aux médias populaires, les "gate-keepers" comme on dit en anglais. Par ailleurs, la marginalité des évangéliques devient de plus en plus concrète. Si un traitement médiatique critique de l'homosexuel est fort exceptionnel, les critiques de tout de ce qui se reclâme du christianisme dans les médias (théâtre, télévision, cinéma) sont la règle (à moins qu'il ne s'agisse d'un christianisme banalisé, vidé de tout contenu). On voit régulièrement mettre en scène des personnages chrétiens qui ne sont que des stéréotypes: le télé évangéliste avare qui escroque ses télé fidèles, le voisin inoffensif, mais quelque peu attardé, à la Ned Flanders dans la série de dessins animés américaine des Simpsons©, un aliéné mental qui lit sa Bible ou encore le fanatique pro vie qui tue des médecins avorteurs et fait sauter des cliniques davortement. Jésus, pour sa part, n'a jamais eu de scrupules sociaux et ne se gênait pas de se tenir avec les marginaux, les gens aux mœurs douteuses et les personnes de «mauvaise vie». Il leur exprimait la Vérité, mais aussi un amour vrai qu'ils pouvaient reconnaître. D'ailleurs, même un des homosexuels les plus notoires du 19e siècle, Oscar Wilde, rend témoignage, à sa manière, de la crédibilité de Jésus[10]. Lorsque les pharisiens et les scribes (les "straight" de l'époque) irrités par l'attitude de Jésus demandent: "Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les gens de mauvaise vie?" Jésus, réponds "Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs." (Luc 5: 30-32) Il faut se rendre à l'évidence que Jésus est le seul vrai "straight", Nous, peu importe notre sexualité, nous sommes tous des croches des pervers, sous un angle ou un autre, des images de Dieu déformées.
Pour ce qui est du mythe bien répandu que l'homosexuel ne peut jamais changer, là, il n'est pas nécessaire d'être d'accord. Le site de Samizdat comporte justement le témoignages d'un individu qui en es sorti (Bergner), mais non sans efforts il va sans dire. On peut penser aussi au témoignage du philosophe de la science Frederick Suppe qui a quité l'homosexualité (1993). Bien que certains facteurs reconnus (particulièrement l'environnement familial) ont une influence certaine sur l'orientation sexuelle d'un enfant, la vie est faite d'une série de petites décisions qui s'accumulent dans le temps. C'est surtout le poids accumulé de ces décisions dans le temps qui finit par imposer la plus grande contrainte. L'homosexualité n'est pas, au bout du compte, «naturelle» ni inévitable mais constitue un comportement appris et qu'on peut, avec de l'aide (de Dieu, de bons conseillers et d'amis), désapprendre. Pour être clair, ce processus n'est ni facile ni rapide, mais il en est de même d'autres habitudes qui peuvent dominer une vie dont la drogue et l'alcool. Certain(e)s ex-homosexuels parviennent à se marier, mais d'autres ne se marieront jamais, et après un temps seront heureux et célibataires. Notre Seigneur ne s'est jamais marié, alors... Il est sûr que le fait d'accepter l'homosexualité comme un fait naturel élimine tout un ensemble de problèmes pour l'homosexuel(le) dont la culpabilité et le défi de confronter et de couper avec des habitudes et attitudes bien ancrées. Mais à long terme rien n'est réglé.
Vers 1997, un article parut dans le Wall Street Journal touchant cinq psychiatres travaillant avec des individus inquiétés par leur homosexualité. S'appuyant sur les décennies d'expérience cumulative, ces docteurs affirmaient que la thérapie permet, avec un taux de succès comparable à d'autres problèmes, d'aider ces gens de reprendre une vie hétérosexuelle. Ils affirmaient que le dogme actuel qui veut que l'homosexualité soit condition immuable, permanente, constitue un obstacle à des individus qui cherchent justement de l'aide à ce titre. IL ne faut pas s'étonner que dans les jours qui suivent, la section du courrier ait été prise de force par des gens criant "Hérésie!" En somme, leur message unanime était: "L'homosexualité est inchangeable, l'homosexualité est tout à fait saine et il ne faut pas permettre que des homosexuels puissent vouloir quitter cet état." L'un des rédacteurs de lettres offensés nota: "Le seul choix pour une personne gaie est d'accepter son homosexualité et vivre une vie épanouie et productive ou nier son homosexualité et vivre une vie solitaire, une vie de mensonge et de craintes dans le placard." Comment peut-on avoir le culot de chercher une autre alternative ! Dans une génération dominée par l'idéologie du choix, nous déterminons vos choix...
D'ailleurs, si on considère les luttes que livrent les gai(e)s au niveau des médias ou encore au niveau juridique, une constante se dessine: le désir de reconnaissance et d'acceptation. À mon sens il y a lieu de croire qu'il s'agit du symptôme d'un malaise mal refoulé. On peut se demander si, de manière subconsciente, de la par des gaie eux-mêmes on se doute qu'il y a quelque chose qui ne va pas avec ce style de vie et afin d'apaiser ce malaise on cherche «quelqu'un» qui puisse dire qu'ils/elles sont «ok». Dans notre génération sécularisée la question ne se pose évidemment plus à Dieu, mais au moyen de lobbies on demande sinon exige cette approbation de la part de la société (afin de protéger leur style de vie par les structures juridiques des nations où ils habitent) ou encore à la science (afin de «démontrer» qu'il existe un gène de l'homosexualité). Un peu comme au moyen âge, le pape couronnait le roi. On les entend crier si fort qu'on doit les «accepter» (sinon leur idéologie) qu'on est en droit de se demander si vraiment ils s'acceptent eux-mêmes... Cherche-t-on la «bénédiction» de la société? La légitimisation sans doute. Est-ce insupportable de suggérer qu'il y a un malaise? Il est bien étrange que les gaies réclament si haut et si fort leur acceptation par la société "straight" tandis que d'un autre côté ils rejettent les valeurs et institutions "straights" comme le mariage et la famille en les redéfinissant de manière subversive. Touchant le mariage justement, notons que même les grecs de l'antiquité, qui ont pourtant toléré l'homosexualité sous diverses formes, n'ont jamais admis de remettre en question le concept du mariage comme l'union d'un homme et d'une femme.
Une très grande part de l'idéologie postmoderne nous affirme que l'individu est la réalité ultime et qu'il doit être complètement autonome, sans liens. On peut penser à la boutade féministe anglophone: "A woman needs a man like a fish needs a bicycle!" (ou "Un homme est nécessaire à la femme tout comme un vélo est nécessaire à un poisson"). Il y a dans l'idéologie gaie un refus du complément, un refus de dépendance... Mais c'est en contradiction totale avec ce que les Écritures nous affirment: "Il n'est pas bon que l'homme soit seul" (Genèse 2: 18). Malgré les irritants et les trahisons de part en part, on a besoin de l'Autre, celui/celle qui n'est pas comme nous.
Un gène de l'homosexualité ?
La question d'un gène de l'homosexualité[11] par contre, est un couteau à deux tranchants. D'abord il faut noter qu'aucune étude scientifique sérieuse n'appuie une telle hypothèse. La génétique semble être, au mieux, un facteur parmi tant d'autres dans les attirances sexuels et le développement d'un style de vie homosexuel. Dans le contexte actuel, si on accepte cette explication du comportement homosexuel (un gène de l'homosexualité) cela a évidemment l'avantage à court terme d'évacuer la culpabilité des gens qui pratiquent un tel style de vie, car il serait alors tout aussi futile d'exiger des gai(e)s qu'ils changent de comportement et de style de vie que d'exiger qu'un Africain change la couleur de sa peau.
La question d'une causalité génétique a déjà été abordé par le William Byne dans un article intitulé "The Biological Evidence Challenged." (Scientific American no. 270, May 1994, pp. 50-55). Dans son article, Byne examine plusieurs études scientifiques qui ont tenté d'établir un lien entre la biologie humaine et le comportement homosexuel. Il arrive à la conclusion qu'on ne peut actuellement établir un tel lien. Il n'est donc pas question d'un gène qui cause l'homosexualité ou de tout autre explication biologique simpliste. Mais dès le début de son article, conscient de la nature controversé de ses conclusions (et des risques que cela pourrait faire courrir ses demandes de fonds de recherches futurs), il cherche à ménager les susceptibilités. Il faut donc rendre aux Césars "politically correct" ce qui appartient aux Césars "politically correct". Il se disculpe immédiatement:
"Even if homosexuality were entirely a matter of choice, attempts to extirpate it by social and criminal sanctions devaluate basic human freedoms and diversity." (p. 50)
Mais d'où nous viennent ces "basic human freedoms", il y a là une question qu'il ne faut pas poser Explorant les attitudes du dépressif colérique "David", la pyschologue Dorothy Rowe émet des commentaires tout à fait pertinents dans notre contexte où l'on exploite les vertus de comportements liés à une causalité génétique (The Myths We Live By).
However, claiming that we have inherited our fathers bad temper or our mothers propensity to become depressed does have one great advantage. It allows us to claim that we are not responsible for what we do. This is why genes, or the influence of the planets on our lives, are such popular explanations for our behaviour. David refused to take responsibility for what he did. This relieved him of the necessity to take account of the effect that his behaviour had on other people, but his refusal to acknowledge this and to change his behaviour diminished the affection people had for him, and their unloving, unfriendly reactions to him added to his misery.
D'un autre côté, (soyons pessimistes un moment), dans une société «progressive» portée vers la manipulation génétique et l'eugénisme[12], un peu comme celle que l'on rencontre dans le film Gattaca, une telle explication du comportement gai(e) pourrait avoir des conséquences fort désagréables. Supposons que nous sommes dans le contexte d'un régime totalitaire qui comporte un programme de réformes démographiques. Si, dans cette société, certains groupes de personnes sont définis comme «irréformables», dû à certains facteurs génétiques, alors la tentation peut être grande de les éliminer complètement (car il serait impossible des les ré-éduquer). Oscar Wilde, lui-même homosexuel, a vu assez clairement les pièges d'une explication héréditaire de quelque comportement humain, aboutissant à un déterminisme absolu (in Maine 1948: 979).
"By revealing to us the absolute mechanism of all action, and so freeing us from the self-imposed and trammelling burden of moral responsibility, the scientific principle of Heredity has become, as it were, the warrant for the contemplative life. It has shown us that we are never less free to act than when we try to act. It has hemmed us round with the nets of the hunter, and written upon the wall the prophecy of our doom. We may not watch it, for it is within us. We may not see it, save in a mirror that mirrors the soul. It is Nemesis without her mask. It is the last of the Fates, and the most terrible. It is the only one of the Gods whose real name we know."
Les Juifs sous l'Allemagne nazie ont dû faire face aux conséquences les plus terribles d'une telle approche. Robert Cecil rend compte de la contribution particulière que fit le darwinisme social (ou l'eugénisme) au développement d'un racisme génétique chez les nazis lequel se superposa sur les préjugés culturels antérieurs (1972: 71-72):
«L'antisémitisme, qui est aussi vieux que le christianisme[13], prit au dix-neuvième siècle une tournure nouvelle et plutôt sinistre. Tandis que les anciennes haines motivées par la religion restaient actives, un antagonisme nouveau et plus redoutable fit sont apparition. Plus redoutable, car auparavant il était possible pour un Juif d'éviter la discrimination en abandonnant sa religion, surtout s'il devenait riche. Cette porte de sortie était maintenant refermée. En fait, aux yeux du racisme scientifique, la tentative du Juif de s'assimiler à la société le rendait encore plus suspect. Aux yeux du racisme scientifique il fallait isoler le Juif sinon il serait plus difficile de détecter et prévenir la contamination du sang arien par le sang juif. L'exagération des vertus germaniques et des vices juifs créait une image déformée de deux races représentant des cultures contrastées et irréconciliables. C'est le concept du Gegenrasse qui était déjà explicite dans le titre du livre de Wilhelm Marr, La Victoire du judaïsme sur les teutons (Germanentum), qui est apparu en 1873. Ce concept, à son tour, était influencé par le darwinisme social. Si les deux protagonistes des groupes raciaux ne pouvaient coexister, l'un d'entre eux était destiné à détruire l'autre. La conclusion ultime fut tirée par Himmler dans un discours prononcé à Posen en 1943: “ Nous avions le droit moral d'éliminer ce peuple dont l'intention est de nous éliminer.”»[14]
Certains scientifiques (comme le prix Nobel Francis Crick et Th. Dobzhansky) prônent ouvertement des programmes génétiques permettant «d'améliorer» l'espèce humaine. Ce n'est pas de la science fiction. Et bientôt nos connaissances génétiques nous permettront de jouer aux alchimistes et qui sait ce qui peut sortir de la boîte de Pandore? Si le souvenir des camps de concentration nazis s'estompe et disparaît de notre mémoire collective et si apparaissent des contraintes économiques comparables à celles qui ont prévalu dans l'Allemagne après la première guerre mondiale, un cauchemar semblable pourra encore devenir réalité[15]. Si par exemple on tient compte des mouvements au 20e siècle en faveur de l'avortement et de l'euthanasie, un des fils conducteurs est la question fondamentale: «Qu'est-ce que l'être humain[16] ?». À partir de quel moment devient-on humain ? Et à quel moment cesse-t-on de l'être ?
À ces questions, et à la suivante: «Qui mérite de vivre?», la réponse sociale en Occident tend à devenir de plus en plus restrictive[17]. Croire que cette tendance se renversera d'elle-même est fort invraisemblable. S'ils ont acquis ce pouvoir de déterminer qui peut vivre, qui leur enlèvera ? Les forces politiques et économiques qui poussent dans ce sens sont très puissantes. Imaginer des scénarios où cette tendance pourrait affecter des gai(e)s (et bien d'autres groupes d'individus) est très facile, car actuellement rien n'empêche que cette tendance restrictive ne se maintienne. Dans l'arène de la Rome antique les gladiateurs jouissaient pour un bref moment de la faveur de la foule. Si un concurrent défait plaisait malgré tout à la foule, les spectateurs relevaient leurs pouces vers le haut afin qu'il ait la vie sauve. Mais lorsque le vent tournait et que ce concurrent ne plaisait plus alors on abaissait le pouce vers le bas et on criait: «à la mort !» Et c'en était fini. Sur la scène des médias modernes les choses sont fort semblables. Si aujourd'hui les homosexuels, les arbres, les bébés phoques et les baleines sont à la mode et ont droit au statut de VICTIME chez nos élites «politically-correct» tout va bien, mais lorsque le vent tournera on abaissera peut être le pouce et on criera quoi alors...? Il suffit simplement que le vent tourne. Et pour ce faire, tout d'abord, il faut avoir accès aux médias et savoir les manipuler. Savoir faire des communiqués de presse et tenir des conférences de presse efficaces. Ce sont des éléments clés dans l'Occident moderne.
Cette tendance de redéfinir des notions de base est aujourd'hui très répandue. Par exemple, un grand nombre d'élites culturels et institutionnels tentent de redéfinir le mariage afin que les homosexuels puissent bénéficier des même droits que les hétérosexuels. Mais si le vent tourne chez les élites et que l'on détermine qu'un groupe en particulier n'a plus le droit d'exister alors les choses pourront changer très rapidement. Le monde orwellien est ici.
Le dieu gai
Il faut aussi rendre compte du fait qu'aujourd'hui bon nombre de gai(e)s
sont religieux et ne rejettent pas le concept d'un Dieu. Je n'ai pas fait
de recherches détaillées sur cette question, mais j'ai l'impression
que le pourcentage d'athées dans la population homosexuelle n'est
pas beaucoup plus élevé que celui que l'on retrouve dans la
population hétérosexuelle (d'un niveau d'éducation
comparable). Jusqu'à un certain point cela peut provoquer une certain
étonnement pour l'évangélique moyen. A priori, il semblerait
plus logique pour l'homosexuel d'avoir une vision du monde athée
ou matérialiste. Cela a l'avantage immédiat d'éliminer
toute divinité ou figure patriarcale qui pourrait subsister à
l'horizon conceptuel. Fini le Législateur cosmique qui veut nous
décréter le bien et le mal. On peut faire ce qu'on veut !
À mon sens, une raison pour cet état de choses (il y en a
peut être d'autres), c'est-à-dire le nombre d'homosexuels disant
croire en "Dieu" est qu'intuitivement, la majorité des
gens sentent qu'une vision du monde athée ou matérialiste
est fondamentalement déficiente et ne donne pas de sens à
un grand nombre d'aspects de la vie humaine. Comment prôner même
la tolérance (ce qui sous-entend l'amour pour ceux qui diffèrent
de nous) sur une base strictement athée ou matérialiste ?
Si la distinction entre le bien et le mal est strictement une question relative,
une question que seul l'individu peut trancher, comment imposer même
la tolérance dans la société ? Au nom de quel
principe absolu peut-on exiger des intolérants qu'ils abandonnent
leur intolérance ? En termes concrets, disons que je tire mon
plaisir personnel en torturant et tuant des individus âgés
entre 30 et 40 ans. Disons que je justifie cette pratique en disant que
ce comportement est programmé dans mes gènes et que je n'y
peut strictement rien. S'il n'existe aucun Dieu qui décrète
pour tous ce qu'est le bien et le mal, qui peut me dire ce qu'est mal ?
Pourquoi les concepts d'un autre[18] devraient
m'être imposés ? William B. Provine, évolutionniste
athée et professeur de biologie à l'Université Cornell,
remarque[19] à ce sujet sur l'impact
culturel de la théorie de l'évolution:
«Je vais résumer ma vision de ce que déclare très clairement la biologie évolutionniste moderne et c'est essentiellement la position de Darwin. Il n'existe pas de dieux, pas de buts ultimes ni de forces qui tendent vers un but ultime. Il n'y a pas de vie après la mort. Lorsque je meurs, je suis sûr que je serai complètement mort. C'en est fini de moi. Il n'y pas de fondation ultime pour l'éthique, pas de sens ultime de la vie et le libre arbitre des humaines est une fiction.[20]»
Si, comme le disait Nietzsche, «Dieu est mort!», alors l'homme l'est aussi. Peu nombreux sont ceux qui peuvent vivre dans le monde réel et faire face aux conséquences logiques de cette vision du monde appauvrie. Une telle vision du monde ne donne finalement sens à rien et ce n'est alors pas surprenant que bien des homosexuels «croient en Dieu» malgré l'ennui que cela peut leur causer: l'obligation de devoir manipuler les données bibliques quelque peu car au moins la vision du monde judéo-chrétienne donne une justification à l'ordre moral. Mais étant en Occident dans une société de consommation où chacun peut magasiner et trouver des produits convenant à ses goûts personnels, dans le domaine idéologico-religieux on procède de la même manière. Sur le marché des idées, on «magasine» une religion personnalisée et on assemble les éléments (provenant de religions diverses et souvent contradictoires) qui correspondent le mieux à nos préférences individuelles. Ainsi on se forme une religion et un Dieu à son image[21]. Dans les milieux gais religieux on se crée alors un «Dieu-Amour» tolérant et «compréhensif» qui admet ainsi les tendances et les envies de l'un et de l'autre. Il ne faut pas se leurrer que ce «dieu» ait quoi que ce soit à voir avec le Dieu qui s'est révélé dans la Bible. Le vrai Dieu ne se laisse pas manipuler ainsi. C. S. Lewis résume assez bien la situation (Mere Christianity 1977: 35)
"One reason why many people find Creative Evolution so attractive is that it gives one much of the emotional comfort of believing in God and none of the less pleasant consequences. When your are feeling fit and the sun is shining and you do not want to believe that the whole universe is a mere mechanical dance of atoms, it is nice to be able to think of this great mysterious Force rolling on through the centuries and carrying you on its crest. If, on the other hand, you want to do something rather shabby, the Life-Force, being only a blind force, with no morals and no mind, will never interfere with you like that troublesome God we learned about when we were children. The Life-Force is a sort of tame God. You can switch it on when you want, but it willl not bother you. All the thrills of religion and none of the cost. Is the Life-Force the greatest acheivement of wishful thinking the world has yet seen. ?"
Dans son autobiographie Surprised by Joy, Lewis fait d'autres commentaires aussi percutants (1955: 210)
"But this was a religion that cost nothing. We could talk religiously about the Absolute: but there was no danger of Its doing anything about us. It was "there"; safely and immovably "there". It would never come "here", never (to be blunt) make a nuisance of Itself. This quasi-religion was all a one-way street; all eros (as Dr Nygren would say) steaming up, but no agape darting down. There was nothing to fear; better still, nothing to obey."
Autrefois les prophètes dénonçaient ceux qui se faisaient des dieux de fer, de bois ou de bronze,[22] mais aujourd'hui nos dieux sont faits de préjugés et incarnent nos désires et pulsions. Et chez certaines élites pro-gaies ont constate un phénomène étrange, la tentative de faire un "marketing biblique" de l'idéologie gaie. Mais la question se pose: pourquoi les homosexuels cherchent l'approbation des chrétiens? Ont-ils besoin de notre approbation? C'est un indice sur que leur conscience n'est pas tranquille...
Le "marketing biblique" de l'idéologie gaie
Certains ont entendu parler de l'anglican, Sam Alberry. Il semble clair qu'Alberry est de ceux qui font une pirouette malhonnête pour ouvrir la porte des églises évangéliques à la salade LGBT. Voici le truc. Alberry affirme qu'il rejette les pratiques homosexuels et se proclame abstinent, mais tout en faisant une distinction que les Écritures ne font pas, c'est-à-dire "rejetant la pratique homosexuelle", mais admettant la légitimité du désir homosexuel… Voici comment il s'exprime sur le sujet. Le 15 février 2017, Sam Allberry s'est adressé au Synode général de l'Église d'Angleterre à Londres dans une allocution censée donner appui à la doctrine chrétienne sur le mariage. Cependant, ce qui a distingué son allocution, ce sont les commentaires personnels qu'il a faits au départ : « Je suis attiré par les individus de mon sexe et je l'ai été toute ma vie. J'entends par là que j'ai des attirances sexuelles, romantiques et émotionnelles profondes pour les personnes du même sexe. J'ai choisi de me décrire ainsi... ».
En somme Alberry se définit comme un homosexuel non-pratiquant. Et ceci en dépit que Christ lui-même ait clairement rejeté ce genre de sophisme en disant « Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur. » (Mt 5: 28) Évidemment, ce concept s'applique à TOUTE forme d'adultère... Pour les Québécois, Alberryest comme un individu qui se définit un « catholique non-pratiquant ». Dans sa tête Alberry garde donc un lien avec son péché. Quel chrétien persisterait à se dire ouvertement « ex-menteur », « ex-voleur » ou « ex-tueur »?? Malgré le fait qu'il prétend avoir quitté les pratiques homosexuelles, Alberry tend un piège à lui-même et à d'autres. Après tout, les Écritures disent explicitement que celui qui est passé par la Porte Étroite est une nouvelle créature (2Co 5: 17). Il FAUT donc couper le lien avec le péché passé. Et, cher lecteur, à ton avis est-ce que ça te mettrait en confiance si une connaissance se définissait comme un « fraudeur non-pratiquant », un « menteur non-pratiquant » ou un « violeur non-pratiquant » ?
La repentance
Mais retournons à nos moutons... Pour celui qui désire s'approcher de Dieu, la repentance est nécessaire, inévitable... Par repentance nous voulons dire une prise de conscience profonde d'être pris au piège par nos propres envies, nos mensonges, nos attitudes, nos comportements et habitudes de vie. L'on doit accepter que notre propre manière de régler les détails de notre vie est un cul-de-sac. Cela implique un désir réel d'un changement de vie radical que Dieu seul peut réaliser, car nous sommes incapables de nous changer ce que nous sommes, par nous-mêmes. C'est aussi une défaite de notre orgueil, une reconnaissance qu'on a besoin d'aide. En termes militaires, il s'agit d'une reddition sans conditions. Nous, les chrétiens, sommes des gens ordinaires. D'un point de vue biblique on ne peut regarder de haut les gai(e)s. Devant Dieu nous sommes tous sur un même pied d'égalité (en tant que pécheurs). Regardez d'ailleurs de quelle manière «flatteuse» le Nouveau Testament décrit le chrétien moyen.
«Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés, vivant dans la méchanceté et dans l'envie, dignes d'être haïs, et nous haïssant les uns les autres. Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des uvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit, qu'il a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur.» (Tite 3: 3-6)
Bon, vu sous cet angle, il n'y a pas de porte de sortie pour personne, «strait» ou «gai». Chose certaine, «straights» et homosexuels, nous sommes tous tirés de la même source. Il n'y a que dans un sens que l'on peut dire que l'homosexualité est peut être un péché plus «gros» c'est qu'elle implique l'acceptation et la pratique non seulement d'un certain nombre de comportements sexuels, mais aussi d'un style de vie où ces comportements sont valorisés. Mais on peut en dire autant de l'alcoolisme car cette activité vient à dominer tout le reste. Il faut se repentir, changer de voie. C'est ce que Dieu demande et c'est tout aussi vrai pour le «straight» que pour le/la gai(e). Personne n'y échappe. Il y a d'ailleurs malentendu sur la question des «gaies» et des «straights». Certains sont-ils mieux que d'autres ? Certains sont-ils «croches» et d'autres «ok» ? Du point de vue des Écritures, il y a UN seul «straight» et nous sommes tous des «croches». On a donc tous besoin de se repentir. Lorsqu'on se ferme à l'idée qu'on ait besoin de se repentir, on se comporte comme les pharisiens.
«Lévi lui donna un grand festin dans sa maison, et beaucoup de publicains et d'autres personnes étaient à table avec eux. Les pharisiens et les scribes murmurèrent, et dirent à ses disciples: Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les gens de mauvaise vie? Jésus, prenant la parole, leur dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs.» (Luc 5: 29-32)
Le message subliminal ici est évidemment que celui (ou celle) qui pense ne pas avoir à se repentir (qui se pense «juste») a un problème. Il/elle ne voit pas bien. Cela fait penser à ceux et celles qui non seulement pratiquent l'homosexualité, mais qui en font la promotion comme style de vie[23], moyen d'épanouissement personnel[24]. On en a fait un système de croyances. Et lorsque les médias occidentaux abandonnent leur rôle critique et jettent un regard uniquement complaisant sur l'homosexualité ils se font aussi les promoteurs de valeurs religieuses. Ils sont complices. Ce ne sont évidemment plus des valeurs religieuses traditionnelles, mais ce sont néanmoins des valeurs religieuses, une forme de religion sécularisée et médiatisée. Certains éléments de ce système sont en transition et parfois on y greffe des croyances religieuses plus traditionnelles, mais l'émotivité avec laquelle les milieux gais réagissent à toute remise en question de leurs pratiques ou style de vie démontre bien où est le point névralgique de leurs croyances.
Les gais, affirment parfois quaussi loin quils puissent se souvenir, ils ont été attirés par les gens de leur sexe. Ainsi, ils sont nés avec cette tendance. Mais moi aussi je constate quaussi loin que je puisse me souvenir, je vois une tendance au mensonge et à la méchanceté. Je suis donc né pécheur aussi, mais ça nenlève rien à ma responsabilité pour les péchés que jai commis. On a tous une obligation de ne pas choisir le péché et de changer de vie et Dieu ne fait pas d'exceptions.
Repartir sa vie à zéro...
Dieu aime l'homosexuel(le) tout comme il aime le menteur, le voleur, le
raciste et le «straight» qui pense mener une «bonne vie»,
mais Dieu n'aime pas nos péchés. En fait, même si nous
nous leurrons sur nous-mêmes, Dieu ne se fait pas d'illusions sur
notre bonté inhérente. Le Nouveau Testament remarque sur Jésus
lui-même:
«Pendant que Jésus était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu'il faisait. Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu'il les connaissait tous, et parce qu'il n'avait pas besoin qu'on lui rendît témoignage d'aucun homme; car il savait lui-même ce qui était dans l'homme.» (Jean 2: 23-25)
L'Ancien Testament est du même avis.
«Non, il n'y a sur la terre point d'homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais.» (Ecclésiaste 7: 20)
Si Dieu n'aime pas le péché, ce n'est pas dû au fait qu'Il est un être arbitraire, irritable et rancunier, un «casseur de party» cosmique. Dieu n'aime pas le péché, car il sait mieux que quiconque son effet destructeur sur la race humaine (et son effet cumulatif, de génération et génération). En toute logique il ne peut donc tolérer «un peu» de péché. Imaginons que vous allez dans un restaurant haut de gamme. Vous avez bon appétit et vous avez envie d'un bon plat. Vous regardez le menu et vous vous dites «Ce soir on prend ce qu'il y a de meilleur !» Le serveur vient prendre votre commande et retourne à la cuisine. Pendant que vous attendez, c'est vous que l'on cuisine car vous voyez d'autres qui sont servis et des plats tous plus appétissants les uns que les autres vous passent sous le nez. Et les odeurs on n'en parlera pas... Après de longs tourments raffinés votre repas arrive enfin. L'assiette est magnifique et on n'aura pas à vous prier pour en manger. Vous mangez encore tandis que le serveur revient et vous approche, la mine découragée. Il vous dit: «Monsieur, je ne devrais pas vous le dire, mais il y a eu un accident avec une toilette à l'étage au-dessus de la cuisine et on a éclaboussé un renvoi d'égout. Il se peut que les aliments de votre assiette aient été contaminés... On s'excuse.» Et il s'en va... et vous laisse avec votre assiette. Si une telle chose devait vous arriver, croyez-vous que cela puisse perturber votre appétit ? Le péché a le même effet sur Dieu. Pas simplement par caprice d'«hygiène», mais puisqu'il sait que son effet, comme le poison le plus mortel, c'est la mort (à plus ou moins long terme) de tout ce qui est bon.
Comment pouvons-nous nous améliorer, sinon en s'interrogeant si nos croyances de base sont solides? Comment s'améliorer sans même admettre la possibilité que nous avons erré dans nos voies, et qu'il puisse être nécessaire de les changer? Sans cette ouverture, nous devenons arrogants, d'abord envers Dieu, ensuite envers les autres. "Straights" et "gais" doivent laisser Dieu leur remettre en question. S'éloigner de Lui, ou ne pas chercher à le connaître, est notre faute la plus grave, toutes les autres sont pardonnables, car Il nous aime.
Ce que Dieu nous propose ce ne sont pas que des exigences, des contraintes. Jésus a dit: «Moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles l'aient en abondance.» (Jean 10: 10). Il est l'Auteur de la vie. C'est de lui que viennent les bonnes choses de la vie: l'amitié, la beauté d'un coucher de soleil, les plaisirs, la santé, l'art, la musique et l'amour vrai et durable. En s'approchant de lui, on s'approche de la source de la vie. Il nous propose, aux homosexuels et aux «straights», une nouvelle naissance (Jean 3: 3) et une nouvelle vie (2 Cor. 5: 17) grâce au sacrifice de Jésus sur la croix. C'est une chance de repartir sa vie à zéro. Il est vrai que pour celui qui a pratiqué longtemps l'homosexualité le fait de devenir disciple de Jésus impliquera inévitablement une période de coupure plus ou moins douloureuse avec sa vie passée et avec un réseau de contacts sociaux dans les milieux gais. On ne coupe pas les ponts avec tout un style de vie, des mentalités, des habitudes, etc. de manière désinvolte. Il y a un prix à payer, pour l'homosexuel(le) et pour l'hétérosexuel . C'est une chose possible. Mais comment s'en sortir ? Les ingrédients de la recette sont en fait les mêmes pour tout individu qui veut s'approcher de Dieu. Le processus est parfaitement démocratique, "straights" et autres doivent tous y passer.
1) Il faut tenter de comprendre et reconnaître la grandeur de son
péché.
2) Il faut tenter de comprendre la grandeur de la grâce (amour)
de Dieu qui a fait mourir son Fils, à notre place.
À défaut on peut certes arriver à une vague spiritualité "politiquement correct" où tout est permis, mais pas à un christianisme authentique. Il y a, certes, des luttes particulières que doit affronter la personne qui a pratiqué l'homosexualité pendant un certain temps et qui cherche maintenant à suivre la voie de Christ, mais il n'y a pas de mépris dans le cur de Dieu pour sa créature déchue car, dès qu'on reconnaît notre péché, il nous attend tous sur le chemin, les bras ouverts.
«Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Étant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim! Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; traite-moi comme l'un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé.» (Luc 15: 11-24)
À vrai dire il peut comprendre toutes tes luttes car les Écritures nous disent que "Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché." (Heb 4:15 ) En toutes choses ? Et oui, c'est bien ça. L'amour véritable, la vie véritable, il n'y a que Lui qui puisse nous l'offrir.
ANONYME
New Book Examines John Piper’s Hedonism and Sam Alberry’s Homosexuality.
Pen and Pulpit - 19/8/2020
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Study: sex-reassignment surgery does not improve mental health of transgender people. (15/5/2017)
Wintery Knight
New study: same-sex attraction isn't fixed. (10/6/2018)
Wintery Knight
Woman raised by two lesbian parents speaks out: I missed my Dad. (28/11/2018)
Wintery Knight
New study: same-sex attraction isn't fixed. (16/4/2019)
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Matthew Vines and Michael Brown debate homosexuality and the Bible on Moody Radio. (29/2/2020)
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Study: relationship problems, not family rejection, leading cause of higher gay suicides. (1/6/2020)
Wintery Knight
New study: there is no gay gene that causes homosexuality. (25/9/2023)
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WRIGHT, Michael Phillip
Abuse of Boys and
Slaves by the Homosexual Patriarchs of Ancient Greece and Rome.
Desert Stream
P.O. Box 17635
Anaheim, CA 92817
(714) 779-6899
Love in Action
P.O. Box 753307
Memphis, TN 38175-3307
(901) 542-9742
Spatula Ministries
Barbara Johnson
P.O. Box 444
La Habra, CA 90633-0444
USA
New Creation Ministries
2513 W. Shaw , No. 102A
Fresno, CA 93711 USA
(209) 227-1066
(site Internet commandité par Campus Crusade for Christ)
[1]- C'est-à-dire que la Bible sert de seule référence pour définir la foi et le comportement du chrétien.
[2]- Les gnostiques croyaient que le salut venait de la connaissance, une connaissance ésotérique, à laquelle il fallait être initié.
[3]- Un des premiers à promouvoir cette idée que le fruit défendu était une pomme est un auteur du 17e siècle du nom de John Milton dans son grand poème «le Paradis perdu». («Paradise Lost.», 1667)
[4]- Gênant pour bon nombre de théologiens.
[5]- Tirés des philosophes platoniciens et néoplatoniciens.
[6]- Sans doute Dieu est très impressionné par ces accomplissements...
«Celui qui siège dans les cieux rit, Le Seigneur se moque d'eux.» (Ps. 2: 4)
[7]- Comme l'avortement par exemple...
[8]- Et finit ?
[9]- Ou un Paris-Match moins haut de gamme pour les lecteurs européens.
[10]- Voir en particulier son conte pour enfants The Selfish Giant («Le Géant égoïste.» p. 235 dans Contes étranges. [Paris] : Presses de l'opéra 195? 281 p. ou Ebook, texte anglais original) On peut certes imaginer qu'il s'agit d'un récit à caractère auto-biographique... Une version de ce conte en dessin animé, réalisée avec grande sensiblité, a été faite au début des années 1970 (version YouTube).
[11]- Même si on admet une causalité génétique, ce qui semble fort improbable à l'auteur de ses lignes, il faut se demander quel peut être l'utilité pour la survie de l'espèce d'un gène qui a la particularité de ne pas se reproduire... ?
[12]- Non il ne s'agit pas d'une secte religieuse dirigée par une personne s'appelant Eugène ! Le Petit Robert indique qu'il s'agit de la «Science qui étudie et met en oeuvre les méthodes susceptibles d'améliorer les caractères propres des populations humaines, essentiellement fondée sur les connaissances acquises en hérédité.» Il s'agit en fait d'une idéologie qui véhicule d'abord l'idée que la société peut (et doit) définir ce qu'est (ou n'est pas) un être humain. Le salut est donc génétique. Si vos gènes ne sont pas acceptables (selon les définitions en cours) alors c'en est fait de vous...
[13]- Les chrétiens (catholiques et protestants) ont, certes, bien des choses à se reprocher à l'égard de leur traitement des Juifs, mais on semble oublier ici Masada, où les Romains (avant la période chrétienne) ont d'abord détruit les vestiges du dernier État indépendant d'Israël et, pendant un temps, persécuté la religion judaïque. Même aux époques antiques l'esprit de la Solution Finale était présent:
«Car voici, tes ennemis s'agitent, Ceux qui te haïssent lèvent la tête. Ils forment contre ton peuple des projets pleins de ruse, Et ils délibèrent contre ceux que tu protèges. Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, Et qu'on ne se souvienne plus du nom d'Israël! Ils se concertent tous d'un même coeur, Ils font une alliance contre toi; Les tentes d'Édom et les Ismaélites, Moab et les Hagaréniens, Guebal, Ammon, Amalek, Les Philistins avec les habitants de Tyr; L'Assyrie aussi se joint à eux, Elle prête son bras aux enfants de Lot.» (Ps. 83:2-8)
Mais au fond, peu de choses ont changé. L'antisémitisme est bien vivant aujourd'hui mais prend des formes nouvelles. Aujourd'hui, comment traite-on l'État d'Israël dans les médias? Dit-on, même occasionnellement, quelque chose de positif à son égard ? N'examine-t-on pas à la loupe toutes ses actions et ses motifs? Mais s'inquiète-on de ce que font ses ennemis ? Par exemple, on parle quotidiennement dans les médias des «Territoires occupées» par Israël, mais si presque tout le Liban est contrôlé par la Syrie, qui s'en plaint ? L'antisemitisme «politically correct» semble seulement avoir changé de moyen de s'exprimer (sur le plan politique plutôt que sur le plan religieux ou culturel).
[14]- Traduction de l'auteur.
[15]- D'ailleurs les nazis eux-mêmes n'hésitèrent pas à éliminer les homosexuels dans leurs programmes d'épuration de la race arienne.
[16]- Souvent on répond par une notion de productivité (pouvoir contribuer quelque chose à la société) ou capacité de bonheur (terme vague s'il en est...).
[17]- Les contraintes budgétaires qui pèsent sur presque tous les gouvernements en Occident en ce moment devraient faire réfléchir tous les gens de l'âge d'or ou les personnes ayant un handicap physique ou mental. Tenant compte du poids économique que constituent ces groupes de personnes, la tentation peut être grande, de la part des gouvernants, de redéfinir la personne humaine à nouveau afin de retirer leur support gouvernemental, voir même éliminer complètement la source du problème, l'individu... Francis Schaeffer, à ce sujet, note (1982: 5)
«Nous ne devons jamais oublier qu'en Allemagne, avant la prise du pouvoir par Hitler, cette vision diminuée de la vie humaine, au niveau médical et juridique, surtout à l'égard de l'avortement, rendit l'euthanasie acceptable dans cette société, applicable non pas uniquement à la situation des personnes âgées, mais aussi à toute autre personne qui s'opposerait aux objectifs de l'État. Il faut voir clairement que la vision de la réalité final, du point de vue matérialiste ou humaniste, ne fournit aucune raison réelle pourquoi tout individu ou groupe d'individus, s'ils sont considérés comme une “charge pour la société”, ne puisse être “éliminés”.»
[18]- Excluant évidemment la possibilité que l'autre impose ses concepts de bien et de mal uniquement par la force...
[19]- Extrait d'un débat ayant eu lieu le 30 avril 1994 entre W. B. Provine et Phillip E. Johnson à l'université de Stanford.
[20]- Traduction de l'auteur.
[21]- C'est d'ailleurs parfaitement conforme aux prévisions touchant notre temps...
"Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs." (2Tim. 4: 3)
Et que dit-Il ? "Tu t'es imaginé que je te ressemblais ?" (Ps. 50: 21)
[22]- Voir :Ésaïe 44 ou Osée 13: 2 par exemple.
[23]- Et à ceux qui font de telles choses et, en plus, enseignent à d'autres de les pratiquer les Écritures lancent un avertissement sévère:
«Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal,
Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière
en ténèbres, Qui changent l'amertume en douceur, et la douceur
en amertume! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux,
Et qui se croient intelligents! (...) Qui justifient le coupable pour
un présent, Et enlèvent aux innocents leurs droits! C'est
pourquoi, comme une langue de feu dévore le chaume, Et comme la
flamme consume l'herbe sèche, Ainsi leur racine sera comme de la
pourriture, Et leur fleur se dissipera comme de la poussière; Car
ils ont dédaigné la loi de l'Éternel des armées,
Et ils ont méprisé la parole du Saint d'Israël.»
(Ésaïe 5: 20-21, 23-24)
«Mes frères, qu'il n'y ait pas parmi vous un grand nombre
de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous
serons jugés plus sévèrement.» (Jacques 3:
1)
"Puis Jésus dit: Je suis venu dans ce monde pour un jugement,
pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent
aveugles. Quelques pharisiens qui étaient avec lui, ayant entendu
ces paroles, lui dirent: Nous aussi, sommes-nous aveugles? Jésus
leur répondit: Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas
de péché. Mais maintenant vous dites: Nous voyons. C'est
pour cela que votre péché subsiste." (Jean 9: 39-41)
[24]- Ou, en termes théologiques, comme moyen de salut.
[25]- Voici la traduction française du résumé
Des estimations antérieures provenant de nécrologies et d'enquêtes sur le sexe antérieures à 1994 suggéraient que l'âge médian du décès des homosexuels était inférieur à 50 ans. Quatre bases de données contemporaines ont été utilisées pour vérifier cette estimation : (1) les nécrologies parues dans la presse homosexuelle de 1993 à 1997 reflétaient la réussite du traitement des personnes atteintes du SIDA, mais suggéraient un âge médian de décès inférieur à 50 ans ; (2) deux grandes enquêtes aléatoires sur la sexualité menées en 1994 - l'une aux États-Unis et l'autre en Grande-Bretagne - ont donné des résultats compatibles avec un âge médian de décès des homosexuels inférieur à 50 ans ; (3) l'âge médian des personnes mariées au Danemark, en Suède et en Norvège était d'environ 50 ans, tandis que celui des personnes ayant eu un partenaire homosexuel était d'environ 40 ans ; en outre, les personnes mariées avaient environ 5 fois plus de chances d'être âgées et 4 fois moins de chances d'être veuves jeunes ; et (4) les toxicomanes par voie intraveineuse et les homosexuels ayant subi un test de dépistage du VIH au Colorado avaient une répartition par âge presque identique. Ces quatre sources de données concordent avec des résultats antérieurs suggérant que l'activité homosexuelle peut être associée à une durée de vie raccourcie de 20 à 30 ans.