Clive Staples Lewis est né en Irlande en 1898. Lewis est devenu
athée à l'adolescence. Il semble que le décès
de sa mère à l'âge de 9 ans et l'envoi par son père
dans un "boarding school" en Angleterre (sa famille vivait en
Irlande) dirigé par un sadique (qui a été interné
quelque temps plus tard) y ont contribué. Au cours de ses études
universitaires Lewis (et à la suite d'un long cheminement) se convertit
au christianisme en 1931. Il devint membre de l'Église Anglicane.
Sa conversion est décrite dans son autobiographie "Surprised
by Joy". Au cours de la Première Guerre mondiale, il combattit
dans les tranchées en France où il fut blessé par
des éclats d'obus. Il a enseigné à l'université d'Oxford et présida sur lOxford Socratic Club où l'on tenait des débats entre croyants et incroyants sur la validité du christianisme. Lewis intervenait souvent dans ces débats. Des personnages connus comme le biologiste Konrad Lorenz, J. B. S. Haldane et Jacob Bronowski y participèrent. Plus tard, il devint professeur de littérature anglaise de la Renaissance et du Moyen Âge à l'université de Cambridge (Angleterre). |
Ami intime de JRR Tolkien (auteur bien connu du "Hobbit" et du "Seigneur des Anneaux"), ils fréquentaient ensemble un cercle littéraire qui s'appelait les "Inklings". On y lut pour la première fois les romans de Lewis, Tolkien et de Charles Williams. Généralement, ils se rencontraient au pub "Eagle and Child" à Oxford et les discussions avaient lieu autour d'une bière. Les romans de C. S. Lewis démontrent un sens de l'imagination rarement égalé. Un délice! Dans plusieurs d'entre eux, un parfum du merveilleux s'en dégage, c'est dur à décrire, mais c'est présent. Son livre Mere Christianity/Pourquoi je suis chrétien (Ebook), une présentation logique et philosophique du christianisme, est un classique. Polyglotte et lecteur vorace dès un jeune âge, d'après son biographe George Sayer (1988: 94), Lewis lisait les auteurs classiques en grec, latin, vieil anglais (anglo-saxon), islandais, allemand et italien et avait lu en français des oeuvres de Bergson (sa copie de L'Evolution Créatrice fut très annotée), le poète huguenot Guillaume de Salluste du Bartas (1544-90), Montaigne, Corneille, Racine, Voltaire, Stendhal, Anatole France, Balzac et bien d'autres. Un contact de Lewis atteste qu'il avait lu toutes les pièces de Molière. De manière générale, il semble que Lewis avait une mémoire littéraire phénoménal et si, au cours d'une discussion quelqu'un citait un couplet d'un poème qu'il avait lu, il pouvait, de mémoire, réciter plusieurs couplets suivants. Lors de la Première Guerre mondiale Lewis servit dans les tranchées près d'Arras-Fampoux et Monchy et fut blessé par un éclat d'obus au mont Bernenchon près de Lillers en avril 1918. Son autobiographie, Surprised by Joy (Ebook), est rehaussé de citations en grec, latin, italien, allemand et français et signale qu'à 17 ans il avait non seulement appris à lire le latin et le grec, mais avait acquis la capacité de rédiger des compositions dans ces langues. Dans ce même livre, Lewis nous apprends que, jeune enfant, sa mère lui apprit des rudiments du français et du latin.
C. S. Lewis est décédé le 22 nov. 1963, jour même de l'assassinat de John F. Kennedy (président des EU). Un homme jovial et généreux, il aurait pu s'amasser une grande fortune personnelle, mais donnait régulièrement les deux tiers de ses revenus de ses livres à diverses charités et à des personnes dans le besoin. Il existe un film, sur une partie de la vie de C. S. Lewis qui s'appelle "Univers des Ombres" (et parfois sous le titre "Les ombres du coeur ", en anglais, "Shadowlands") avec l'acteur britannique Anthony Hopkins qui joue le rôle de Lewis. Ce film explore la dernière partie de sa vie dont une des périodes les plus difficiles de sa vie, le décès de sa femme Joy. Il s'agit d'un film fort en émotions! Il faut noter que ce film laisse l'impression que la foi de Lewis a été sévèrement atteinte lors de cette épreuve. Celui qui veut la vérité sur la réaction de Lewis au décès de Joy n'a qu'à lire Apprendre la mort/A Grief Observed, qui est en quelque sorte le journal personnel de Lewis au cours de cette période. Publié sous un pseudonyme de son vivant, il s'agit d'une description brute de cette expérience. Pour un examen critique de ce film, voir How Hollywood Reinvented C. S. Lewis in the Film "Shadowlands", par John G. West, Jr.
Les livres de Lewis ont été vendus, au niveau mondial, à plus de 200 millions d'exemplaires. Ils ont été traduits en 30 langues dont une version russe des Chroniques de Narnia en un volume. Presque tous les 38 livres (en version anglaise) de Lewis sont toujours édités bien des années après sa mort. Les titres qui suivent sont en ordre chronologique (tant que peut se faire). Certains de ses ouvrages ont été traduits en français à deux reprises. Malheureusement, bon nombre de ses livres en français ne sont plus édités. Récemment Lewis a été plus connu pour la série des Narnia, mais il a touché à une gamme étonnante de genres littéraires au-dela du roman pour enfants: des romans pour adultes (Pilgrims Regress, Un visage pour l'éternité), la science-fiction (Trilogie cosmologie), la philosophie (Abolition de l'homme), des essais érudits sur la littérature du Moyen Âge (Discarded Image), son autobiographie (Surpris par la joie), des essais et romans théologiques (Le problème de la douleur, Apprendre la mort, Tactique du diable, Le grand divorce), de l'apologie chrétienne populaire (Pourquoi je suis chrétien/Mere Christianity, Dieu au banc des accusés), de nombreux articles publiés dans des revues, ainsi qu'une correspondance abondante dont une bonne partie est maintenant publié en anglais.
Peu de gens savent que C.S. Lewis s’est vu décerner un doctorat honoraire (Honoris Causa) es Lettres de l’Université Laval en 1952. Cliquez pour consulter le document officiel. C'est lors de la séance du conseil du recteur le 3 juin 1952, que le chanoine Ernest Lemieux a proposé CS Lewis pour un doctorat honorifique. Plus tard, le pavillon Lemieux (résidence pour étudiants) sera nommé en son honneur. On on dû poster ce diplôme à Lewis, car il n'a jamais voyagé en Amérique du nord.
PG
Surpris par la joie.
(traduit de l'anglais par Marie Tadié).
Paris : Éditions du Seuil, c1964. 220, [3] p.
Trad. de : Surprised by joy.
Aussi chez éditions Raphaël
BV 4935 L673 A3 1964 F
Remarque: L'autobiographie de C. S. Lewis.
La
trilogie cosmique: Le silence de la terre ; Voyage à Venus ; Cette hideuse
puissance.
traduit de l'anglais par Maurice Le Pichoux, Éditions Opta, 1967 - xiv, 543 pages
Autres éditions: L'Age d'Homme - Lausanne 1997 - 615 p.
"Titres originaux : Out of the Silent Planet. Voyage to Venus. That Hideous
Strength."
PR 6023 L673 O94 1967 F
L'Age d'Homme - Lausanne 1997 - 615 p.
Remarque: Out of the Silent Planet, Perelandra et That Hideous Strength" sont une trilogie de science- fiction, mais une science fiction d'un style plus ancien, c'est-à-dire plus près de Jules Vernes ou HG Wells que de "Star Wars" ou de "Star Trek". Il s'agit d'une génération de science-ficition rédigé avant l'exploration spaciale, donc une époque où toutes les spéculations les plus folles sur l'espace étaient permises et pensables. J'ai surtout aimé le 2e de la série (Perelandra). Lewis imagine un monde qui n'aurait pas connu de Chute, et un monde TRES différent du notre. Fantastique ! Le dernier de la série est un quasi-Apocalypse, d'un style très différent. Intéressant (il expose les conséquences logiques de l'humanisme). Le lecteur attentif notera des parallèles intéressants entre les groupes antagonistes dans ce dernier roman. Une première lecture de Cette
hideuse puissance m'a donné l'impression que Lewis s'est inspiré
du roman 1984 par George Orwell, mais la comparaison des dates de publication
des ces deux ouvrages ouvre une autre possibilité, car Cette hideuse
puissance fut publié en 1946 et 1984 fut publié en 1949 alors l'inverse est possible... Chose certaine, Orwell a lu Cette hideuse puissance, car il a publié un compte
rendu à ce sujet en 1945. Bien que Cette
hideuse puissance s'insert dans le récit de la trilogie cosmique, certaines allusions de Lewis dans ce roman peuvent être interprétées comme laissant entendre que Cette
hideuse puissance serait aussi une allégorie exposant l'idéologie et les comportements des francs-maçons...
Voir un commentaire intéressant sur la Trilogie cosmique par Harry
Morgan (section: 3. 3. 3. C. S. Lewis et Malacandra) Le
siècle martien: notes pour servir à l'histoire du roman planétaire.
Le problème de la souffrance.
Traduit de l'anglais par Marguerite Faguer. Préface de Maurice Nédoncelle.
Paris : Desclée de Brouwer, c1967. 191 p. -- (Foi vivante ; 42)
Traduction de: The problem of pain.
Aussi chez éditions Raphaël
BV 4905.2 L673 1967 F
Tactique du diable.
[s.l.] : Delachaux et Niestlé. 122 p.
Traduction de: The Screwtape letters
BR 125 L673 1967 F
Remarque: Discussions entre deux demons sur les stratégies à employer pour faire échouer un jeune chrétien. Piquant.
Être ou ne pas être : le christianisme est-il facile ou difficile?
(traduit par Jacques Blondel).
[Paris] : Délachaux et Niestlé, 1968. 123 p.
(Foi vivante ; 78)
BT 1105 L673 1968 F
Remarque: C'est la traduction de "Mere Christianity". Un de ses livres les plus connus, si on exclue ses romans. Une discussion très logique (partant des lois naturels) de l'intérêt du christianisme. Très bien fait.
Un chagrin passionné. (PDF) (1961 - traduction de A Grief Observed - traducteur: Fabrice Bect, texte de domaine publique canadien)
Remarque: ce livre est TRES personnel car c'est un peu son journal intime écrit après le décès de sa femme (pour ceux qui ont vu le film Univers des Ombres avec Anthony Hopkins, ça peut dire quelque chose). De son vivant ce livre a été publié sous un pseudonyme car c'était trop personnel, mais il croyait que ça puisse aider d'autres qui souffraient. Après sa mort il a été publié sous son nom propre.
Apprendre la mort.
(traduction de A Grief Observed par J. Prignaud et T. Radcliffe).
Paris : Éditions du Cerf, 1974. 124 p.
(L'Évangile au vingtième siècle)
PR 6023 L673 A652 1974 F
Un visage pour l'éternité: un mythe réinterprété.
Traduction de "Till We Have Faces."
Lausanne, Suisse Âge d'Homme 1995/1956 209p.
PR6023 L673 T544 1995
Expérience de critique littéraire.
[Paris] : Gallimard, 1965 206 p.
PN 85 L673 1965 F
What France Means to You [Ce que le France signifie pour toi]. CS Lewis
L'Armoire magique. ill. d'Arcady ; trad. de l'anglais par Anne-Marie Dalmais.
Paris : Editions du Chat perché/Flammarion, (Aussi disponible chez Gallimard Jeunesse, collection Folio Junior)
1980. 254 p. : ill. ; 19 cm. -- (Bibliothèque du Chat perché)
Titre original: The Lion, the Witch and the Wardrobe.
Remarques: Il s'agit d'une des œuvres les plus connues de CS Lewis. Ce livre est tiré de série de livres pour enfants, mais bon aussi pour les adultes. Il y a des clins d'oeil à la Parole de Dieu ici et là, mais il faut être bien attentif pour en discerner certains. Chose curieuse, le roman La chaise d'argent discute (momentanément) des effets de la propagande matérialiste, mais sous une forme accessible aux enfants... Pendanat très longtemps, seuls les 3 premiers volumes de cette série avaient été traduits en français dont Le cheval et son cavalier et Le neveu du magicien, mais maintenant suit à l'engouement pour les romans pour enfants et l'œuvre de JRR Tolkien dont Lewis était l'ami, l'intérêt commercial des romans de Lewis a attiré l'attention et assuré leur traduction en français. (On en a fait aussi une excellente série en vidéo VHS pour enfants, dont seul le premier existe en français). En décembre 2005 on a vu la sortie d'un premier film de cette série, soit l'Armoire magique. Ce film a fracassé des records de
box-office. D'autres livres de la série ont été produits
en films aussi. Allez voir sur Narnia.com.
blog francophone sur le film Narnia.
Touchant certaines réactions féminines à la série des Chroniques, dans une lettre (1951) Lewis fit les commentaires suivants:
"I am glad you all liked The Lion. A number of mothers, and still more, schoolmistresses, have decided that it is likely to frighten children, so it is not selling very well. But the real children like it, and I am astonished how some very young ones seem to understand it. I think it frightens some adults, but very few children"
Editeur : Gallimard jeunesse
Collection : Folio junior N°1211
Voilà pour quoi je suis chrétien
[traduction de Aimé Viala]
Guelwiller, France: Ligue pour la lecture de la Bible, 1979. 235 p.
Traduction de Mere Christianity. Bibliogr.: p. 231-234.
BR 123 L673 1979 F
Remarque: Cette traduction de "Mere Christianity" est probablement mieux connue que la précédente.
Réflexions sur les Psaumes
chez éditions Raphaël
Les miracles : étude préliminaire.
(traduction de Jacques Blondel). -- Paris : S.P.B., 1985. 181 p.
Traduction de : Miracles, a preliminary study
Étude sur la possibilité des miracles. Approche très philosophique et logique. Voici un extrait:
"Parlez de la beauté, de la vérité et de la bonté, ou d'un Dieu qui est simplement le principe inhérent à ces trois choses, parlez d'une grande force spirituelle qui inonde tout, d'un esprit commun dont nous sommes les parties, d'une mer de spiritualité généralisée vers laquelle nous pouvons tous nous jeter, et vous retiendrez un intérêt bienveillant et amical. Mais la température tombe dès que vous citez un Dieu qui a des dessins et qui accomplit des actions particulières, qui fait ceci et ne fait pas cela, un Dieu concret, qui choisit, commande, défend avec un caractère précis. Les gens sont embarrassés et agacés. Pareille conception leur paraît primitive grossière et même irrespectueuse. La religion courante exclut les miracles par qu'elle exclut le "Dieu vivant" du christianisme et croit plutôt à un Dieu qui ne ferait pas de miracles ni rien d'autre."
(Miracles 1985: 82)
BT 97 L673 1985 F
L'Abolition de l'homme : réflexions sur l'éducation
traduction et préface d'Irène Fernandez. -- Limoges : Criterion, 1986. 201 p.
Traduction de The abolition of man, or, Reflections on education with special reference to the teaching of English in the upper forms of schools.
Aussi chez éditions Raphaël
Un peu lent à démarrer, mais on est toujours récompensé à la lecture de Lewis. Étude excellente sur les conséquences logiques de la pensée matérialiste avec quelques intuitions fort justes sur la pensée postmoderne aussi.
Le grand divorce entre le ciel et la terre. (traduction de G. Teyssonnière de Gramont et Jacqueline Des Gouttes)
Paris : Delachaux et Niestlé. 134 p.
Aussi chez éditions Raphaël
BJ 1401 L673g F
Remarque: Roman quelque peu étrange, car Lewis y développe l'idée d'un "purgatoire". Il ne s'agit pas d'un "purgatoire" catholique où les gens pourraient sortir grâce aux prières et aux messes offerts par des parents, mais plutôt d'un endroit où l'on se voit offrir une deuxième chance d'accepter le salut offert par Dieu. Si le lecteur est conscient que le purgatoire de Lewis n'est pas fondé dans la Bible et que ce livre laisse à désirer su le plan doctrinal, il faut reconnaitre que Lewis n'est jamais ennuyeux à lire et on y retrouve des images saisissantes de l'impacte du péché et de la grâce sur une vie d'un individu.
Autres titres:
Démo(n)cratiquement-vôtre.
(trad. de "Screwtape proposes a Toast") Version Ebook domaine publique
BT981 L49s.F 1985
Les Fondements du christianisme.
Guelwiller, France: Ligue pour la lecture de la Bible 1985
BT1102 L4 1979 c.2f
Si Dieu écoutait...
(trad. de "Chiefly on prayer" ??)
BV215 L4 1970 c.1
Dieu au banc des accusés.
1982 EBV/Sator (à peine 50% des chapitres de God in the Dock ont été traduits...)
Lettres à Malcom
192 page éditions Raphaël
Lewis parle sur la question: Dieu était-il dans l'obligation de créer le monde ? (extrait d'une émission de radio, The Four Loves.)
The Pilgrim's Regress : An Allegorical Apology for Christianity, Reason and
Romanticism
New York: Sheed & Ward, 1935. 255, [1] p. (Ebook)
BV 4515 L673 1935
The Problem of Pain.
London : Geoffrey Bles : The Centenary Press, [1940]. ix, 148 p. (Ebook)
BJ 1409 L673 1940
The Screwtape Letters. (Ebook)
Collins London & Glasgow 1942/1974 160 p.
BR 125 L673
Mere Christianity.
MacMillan New York 1943/1977 190 p.
Ebook (PDF format)
The Space Trilogy Few people are aware that in Lewis' life-time an opera
was developed, based on the story of Perelandra. For years it was buried
because of copyright issues. While That Hideous Strength does fit in the Space Trilogy storyline, certain allusions by Lewis can be interpreted that That Hideous Strength may also be an allegory exposing the ideology, organisational structure and behaviour of the Freemasons. Of course Lewis does not mentions Freemasons explicitly so this is open to interpretation... |
Progressive Metal band, Becoming the Archetype has produced one album (Dichotomy / 2008) with at least four songs with references to Lewis' Space Trilogy, particularly Perelandra and Hideous Strength. These are: 3. Artificial Immortality, |
The Abolition of Man: Reflections on education with special reference to
the teaching of English in the upper forms of schools.
Collins Glasgow 1943/1978 63 p. (PDF
Ebook or etext)
A video: 'Men without Chests' by C.S. Lewis Doodle (Chapter 1 of 'The Abolition of Man') [YouTube - 29 min.]
Miracles; a preliminary study.
[New York] : Macmillan Co., 1947. 220 p.
BT 97 L673 1947
Transpositions, and other addresses. (Ebook)
London : G. Bles, [1949]. 64 p.
BR 123 L673t 1949
The Chronicles of Narnia. (in 7 volumes)
Collier/Macmillan New York 1950/1970
Regarding the 7th volume in this series, oddly enough at times The Last Battle seems like a kid's introduction to Orwell's 1984 with a peek into how propaganda works; offering pictures of misinformation and manipulation using guilt-mongering with "the Common Good" as a pressure point.
Surprised by Joy : The Shape of my Early Life. (Ebook)
London : Collins, 1955. 190 p. ; 22 cm. -- (Fontana books)
BV 4935 L673 A3 1955
Reflections on the Psalms.
London : Bles. 151 p.
BS 1433 L673 1958
The Four Loves.
London : G. Bles, c1960. 159 p. (Ebook)
BV 4639 L673 1960
The Great Divorce.
New York : MacMillan. 133 p.
BJ 1401 L673g
Note: Strange book. Lewis seems to be proposing a "purgatory", but
not necessarily a Catholic one where people can get "prayed out of"
by relatives, but a place where people can get a second chance to decide for
salvation. Strange theology (not biblically based), but interesting images of
the impact of sin and grace on a life. Interesting reading despite not being
"kosher" Evangelical theology. Lewis doesn't provide any reason for
his belief in "purgatory" in this book.
"They Asked for a Paper."
Geoffrey Bles London 1962 211 p.
Letters of C.S. Lewis.
Edited, with a memoir, by W.H. Lewis
New York : Harcourt Brace Jovanovich, [1975, c1966]. 308 p. ; 21 cm.
(A Harvest book ; HB 300)
PR 6023 L673 A4 L677 1975
Fern-Seed and Elephants: And other essays on Christianity. Fontana Books
[London] 1975 125p. Ebook
Note: Contains an excellent essay discussing Higher Crfiticism and liberal theologiy.
Reduces to rubble the (Enlightenment-inspired) principles applied to Old Testament
hermeneutics by Higher Crfiticism scholars. This book also contains an article
on the Second Coming of Christ called "The
World's Last Night". Lewis makes a very interesting contrast of the
thrust of the book of Revelation and the Enlightenment concept of Progress....
The Literary Impact of The Authorised Version. The Ethel M. Wood Lecture delivered before the University of London on 20 March 1950. London: The Athlone Press, 1950. pp.26. [discussing the King James Bible]
English Literature in the Sixteenth Century Excluding Drama.
Clarendon Press Oxford 1954 696 p.
PR 83 O98 3
(Some heavy academic reading on Sixteenth-Century English literature. Clear
evidence of Lewis' wide reading and linguistic abilities.)
A preface to Paradise lost, being the Ballard Matthews lecture, delivered at University college.
London : Oxford University Press. 134 p.
PR 3562 L673
Studies in words.
Cambridge University Press, 1960 239 p.
PE 1585 L673
Spenser's images of life. (edited by Alastair Fowler)
Cambridge UK, Cambridge University Press, 1967 144 p.
PR 2364 L673 1967
A Grief Observed. (English, PDF) (Canadian public domain text)
George MacDonald: An Anthology.
C. S. Lewis: Letters to Children.
Screwtape Proposes a Toast and Other Pieces.
Letters to Malcolm: Chiefly on Prayer.
Till We Have Faces: A Myth Retold. (PR6028 L4 T5 1956)
Is Theology Poetry? (1944,
PDF)
Canadian Public Domain Ebook editions of Lewis' Works
Lewis, C.S. (1938) Out of the Silent Planet. (PDF)
Lewis, C.S. (1943) Perelandra: A novel. (PDF)
Lewis, C.S. (1944) Is Theology Poetry? (PDF)
Lewis, C.S. (1945) That Hideous Strength. (PDF)
Lewis, C.S. (1946) Abolition of Man. (PDF)
Lewis, C.S. (1949) Transposition and Other Addresses. (with "bonus tracks" - PDF)
Lewis, C.S. (1952) Mere Christianity. (PDF)
Lewis, C.S. (1959) Fern-Seed and Elephants. (PDF)
Lewis, C.S. (1959) Screwtape Proposes a Toast. (PDF)
The only surviving audio of C.S. Lewis's broadcast talks: Beyond
Personality: The New Men (RealAudio format)
The Four Loves
C.S. Lewis Speaks His Mind.
Clive Staples Lewis, en quelques mots
C.S. Lewis, un érudit imaginatif à la portée des enfants comme des adultes
C.S. Lewis, un portail francophone
C.S. Lewis: Tout C.S. Lewis en français
C.S. Lewis. by Gary E. Gilley (An Evangelical Critique)
Claude et Anny Chaine & Henri Viaud-Murat CS. Lewis était-il réellement fidèle à «la foi transmise aux saints une fois pour toutes», comme le pensent la majorité des chrétiens ?
J. Saunders CS
Lewis: a Bridge to Rome. (PDF)
Into the Wardrobe: The
C. S. Lewis Web Site
The
Lewis Legacy Online
CS Lewis for the Local Church
Discovery Institute: CS Lewis and
Public Life
C S Lewis
Audio (All About Lewis)
C. S. Lewis’ WWI-inspired
“Spirits in Bondage” reveals the ghosts he was haunted by.
Jon Trott