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Samizdat

Les évangéliques et les conspirationnistes:
un débat clos au Québec?


Celui qui dit au méchant: Tu es juste! Les peuples le maudissent, les nations le maudissent. Mais ceux qui le châtient s'en trouvent bien, et le bonheur vient sur eux comme une bénédiction. (Prov. 24: 24-25)

A just law is a man-made code that squares with the moral law or the law of God. An unjust law is a code that is out of harmony with the moral law. Any law that uplifts human personality is just. Any law that degrades human personality is unjust… One has not only a legal, but a moral responsibility to obey just laws. Conversely one has a moral responsibility to disobey unjust laws.
(Rev. Martin Luther King Jr. 1963 - written while in the Birmingham Alabama jail)

Surtout ne vous mentez pas à vous-même. Celui qui se ment à soi-même et écoute son propre mensonge va jusqu'à ne plus distinguer la vérité ni en soi ni autour de soi; il perd donc le respect de soi et des autres.
(Fédor Dostoïevski - Les Frères Karamazov - 1880. Première partie, Livre II, chap. 2)

Ought we to be surprised at the approach of 'scientocracy'? In every age those who wish to be our masters, if they have any sense, secure our obedience by offering deliverance from our dominant fear. When we fear wizards the Medicine Man can rule the whole tribe. When we fear a stronger tribe our best warrior becomes King. When all the world fears Hell the Church becomes a theocracy. 'Give up your freedom and I will make you safe' is, age after age, the terrible offer.
(C. S. Lewis - Letter to Dan Tucker - 8 Dec 1959)

The conspiracy label's discursive function is: similar to that served by the term "heresy" in medieval Europe. In both cases these are terms of propaganda, used to stigmatise and marginalise people who have beliefs that conflict with officially sanctioned or orthodox beliefs of the time and place in question.
(Richard Ellefritz - 2022)

If we are going to join the battle in a way that has any hope of effectiveness – with Christians truly being salt and the light in our culture and our society – then we must do battle on the entire front. We must not finally even battle on the front for freedom, and specifically not only our freedom. It must be on the basis of Truth. Not just religious truths, but the Truth of what the final reality is. (...) It is the church's duty (as well as its privilege ) to do now what it should have been doing all the time – to use freedom we do have to be that salt of the culture.
(Francis Schaeffer - A Christian Manifesto, p. 445)

complotiste




Paul Gosselin (8/1/2021)

Récemment un contact m’a fait la morale touchant les questions que je pose au sujet des restrictions et violations des droits constitutionnels au Canada que le Covid est sensé justifier. À ce sujet, ce contact a suggéré que j’écoute ce podcast (audio seulement, 72 minutes) par trois évangéliques de Montréal, soit Michel Gagné, Gabriel Bouchard et Réal Gaudreault.

Conspirationnisme, complotisme et christianisme - Épisode 1, définitions... (Convergence Québec - Pub-Socratique - 72 minutes - 20/10/2020)

Pour trouver ce podcast précis parmi les autres, il faut aller vers le milieu de la page.


Voici ma réponse à ce contact:

J’ai écouté le premier podcast [épisode 1], mais j’avoue que ça m’échappe pourquoi tu as suggéré que j’écoute ça. Sur 72 minutes, il y a à peine 5-10 minutes où les intervenants discutent de la situation actuelle [crise du Covid19]...

Et s’ils parlent de manière aussi légère de notre situation actuelle, on peut douter qu’ils ne font PAS partie de la tranche de population qui a perdu son boulot, qui a un frigo vide ou qui s’est retrouvé COMPLÈTEMENT isolé pendant de très longs mois en 2020. Qui sait, il y a des chances que tous ces panellistes font partie de la tranche de population que les limites sur les déplacements a eu comme résultat qu’actuellement ils ont un surplus bancaire inhabituel... On peut se douter donc que les restrictions n’ont eu aucune influence sur leur niveau de vie. La crise du Covid, c'est de l'eau sur le dos de ces canards... Dans un tel cas, il n’est pas difficile de faire du sujet des restrictions de 2020 uniquement un objet de curiosité intellectuel... Je ne sais pas si ce panel représente le fond de leur pensée sur la situation actuelle, mais si c’est le cas, ça me semble très superficiel.

Voici donc mes “notes de lecture”, au fur et à mesure de l’écoute...

Tout de suite, je trouve qu’au début de l’échange Michel Gagné (vers 4-5 min) centre l’échange sur le mot complotiste plutôt que de discuter des faits des événements de 2020 touchant le covid et les restrictions. À mon avis Gagné fait fausse route en jouant au psychologue, c'est-à-dire en proposant des hypothèses psychologiques pour expliquer pourquoi certaines personnes s’intéressent aux complots. Dans le contexte des violations des droits par décrets faits en 2020 ce genre d’argument sert uniquement éviter un débat véritable et d’examiner ce que dit la science médicale au sujet du covid. À ce titre, le vidéo de l’astrophysicien américain Jason Lisle[1] que tu m’as filé était beaucoup plus sérieux (et empirique) de ce point de vue.

Dans ses commentaires Gabriel Bouchard ne parle que de manière générale du complotisme, toujours avec des insinuations psychologiques (laissant aussi entendre que ceux qu’il pourrait désigner “complotistes” sont plus ou moins des débiles légers incapables de raisonner ou comprendre la réalité). Bouchard ne prouve rien, mais insinue beaucoup... Je fais un gros boff, car il ne fait aucun lien avec les événements actuels. Michel Gagné semble par moments admettre que le terme complotiste est essentiellement péjoratif (une insulte...), mais ne tire aucune conclusion de cette observation dans l’échange sur le covid. C’est “sans importance” et ça n’a AUCUN lien avec ce que les 3 panellistes disent au sujet de ceux qui pourraient remettre en question le discours gouvernemental sur le covid... La conclusion de ce panel est toute faite.

Plus loin dans l’échange Réal Gaudreault finit par discuter de covid et des restrictions, mais sans rien prouver, sans rien justifier... Il évoque (pour faire sourire les gens...) les lieux communs, francs-maçons, Illuminati, etc. (il a oublié d’ajouter “ha, ha, ha!!”) tous les lieux communs, laissant entendre que RIEN n’est fondé. Comme les autres, Gaudreault est fixé sur le mot “complotisme” et ce qui permet d’éviter toute discussion sérieuse sur la gravité du covid et les violations de nos droits constitutionnels et les restrictions que le covid est sensé justifier. Ça me semble très vide comme échange. Ce panel de discussion ne ressent aucun besoin de discuter de faits ni de les vérifier. C’est TOUT le contraire du vidéo du physicien Jason Lisle. Le pendant de cet échange c’est qu’il mise sur l’orgueil des auditeurs: “Nous on SAIT!” plutôt que l’humilité “On va chercher la Vérité sur le covid et les restrictions, peu importe si la conclusion va nous plaire ou non.” Examinons donc les faits et tirons les conclusions que dictent les faits. Mais non, dans ce panel, il n’en est pas question de ça.

Et dans la partie personnelle, Michel Gagné (très brièvement) relate son rejet du créationnisme, comme si c’était de la foutaise... Mais là encore, il ne donne même pas de raison de croire qu’il s’est informé ou lu des trucs sérieux sur le sujet... Il est resté sur ses préjugés... Dans la partie personnelle, Gaudreault mentionne l’existence réelle de mondialistes dans le domaine de l’éducation, mais ne semble tirer aucune conclusion de cette observation. Les mondialistes existent, mais n’ont aucune influence... Ah bon??? Où est la logique??? Et Bouchard laisse entendre (61 min.) que tout complotiste est un antisémite... Désolé, ça ne passe pas. Voilà une insinuation gratuite et injustifiée.

On peut résumer l’ensemble du panel, le complotisme (et tout ce qui s’y rattache) à LEURS yeux est définitivement une maladie, un dérèglement ou déficience psychologique... Ça fait TRÈS condescendant comme perspective (tout comme les commentaires de Gaudreault sur le “populisme”...), car il est clair que ce panel n’a aucune intention de discuter de faits ou d’interprétations autres que ceux qu’ils ont déjà admis. Leur idée est déjà faite, ils rejettent donc l’idée d’un débat réel où ils auraient à défendre leur point de vue (et à vraiment examiner les arguments d’une partie adverse). Désolé, mais si on veut éclaircir la situation de la crise du Covid en 2020, c’est TRÈS superficiel sur le plan intellectuel. C’est le clair rejet de ce que la parole de Dieu dit: “Le premier qui parle dans sa cause paraît juste; vient sa partie adverse, et on l’examine.” (Prov. 18: 17).

En résumé, l'expression manipulateur complotiste a donc deux fonctions

  1. éviter tout débat sur les faits (offrir une porte de sortie facile à des discussions exigeant une réflexion sérieuse)
  2. récompenser celui qui utilise l'expression complotiste avec un sens de supériorité sur la personne qui l'emmerde avec des arguments qu'il ne veut pas entendre...

Vers 63 min, Gaudreault laisse entendre qu’il faudra prévenir le développement de la pensée complotiste chez les évangéliques, mais sans préciser de quoi il parle exactement. À quel complotisme penses-t-il au juste?? Et les autres intervenants font l’équivalent d’un gros AMEN à cette idée de prévenir le développement de la pensée complotiste chez les évangéliques!!

Mais, chose curieuse, immédiatement après Gaudreault parle d’un document mondialiste rédigé par Julian Huxley[2], alors secrétaire de l’UNESCO, document tout à fait public, publié en 1946, qui fait explicitement du marketing pour un gouvernement mondial. Gaudreault admet qu’il existe bel et bien une intention mondialiste, mais rajoute immédiatement ne pas croire que ça représente une menace réelle. Ah, faudrait-il vraiment se boucher les yeux pour ne pas voir qu’en 2021, on a devant soi un phénomène géopolitique sans précédent, avec des violations massives de droits constitutionnels au niveau planétaire, et dont la justification ne soutient pas un examen sérieux. Et Gaudreault saute à la conclusion qu’il ne peut y avoir de rapport entre ces violations de droits constitutionnels au niveau planétaire (que le covid est sensé justifier) et un projet mondialiste. Et à 65 min, un autre intervenant fait allusion à un possible développement de la marque de la Bête (666). Il demande “Comment le dialogue peut se faire avec ceux qui voient poindre le possible développement concret de la marque de la Bête (666)??” Dans sa réponse Gaudreault joue à fond le psychologue qui (gentiment) dissipe les illusions de son patient névrosé... C’est comme ça que fonctionne “le dialogue”... Pas besoin d’examiner les faits... Ah bon... Tout ça laisse plus ou moins subtilement entendre qu’il vaut mieux ne pas poser “certaines questions” quitte à se voir marginaliser ou (pire) ridiculiser. Mais moi aussi, je peux jouer le psy juste un moment? Pourquoi pas? Qui sait si justement la crainte de la marginalisation ne motive pas la prise de position des membres de ce panel?? Un lapsus, un aveu inconscient ??

Il n’est pas nécessaire d’avoir une connaissance très profonde de l'histoire ou de la Bible pour se rendre compte de l’existence de plusieurs complots et alliances contre les projets de Dieu. Dès le livre d’Exode, on voit Pharaon qui met en place un plan génocidaire à deux volets (et probablement inspiré par des démons, car visant à rompre la lignée messianique...) pour éliminer/assimiler les enfants d’Israël (Exode 1). Il y a aussi le complot mis en place par les ennemis du prophète Jérémie (Jér. 18: 18-23).

Et ils ont dit: Venez, complotons contre Jérémie! Car la loi ne périra pas faute de sacrificateurs, ni le conseil faute de sages, ni la parole faute de prophètes. Venez, tuons-le avec la langue; Ne prenons pas garde à tous ses discours! Ecoute-moi, Eternel! Et entends la voix de mes adversaires! Le mal sera-t-il rendu pour le bien? Car ils ont creusé une fosse pour m'ôter la vie. Souviens-t'en, je me suis tenu devant toi, afin de parler en leur faveur, et de détourner d'eux ta colère. C'est pourquoi livre leurs enfants à la famine, précipite-les par le glaive; Que leurs femmes soient privées d'enfants et deviennent veuves, et que leurs maris soient enlevés par la peste; Que leurs jeunes gens soient frappés par l'épée dans le combat! Qu'on entende des cris sortir de leurs maisons, quand soudain tu feras fondre sur eux des bandes armées! Car ils ont creusé une fosse pour me prendre, ils ont tendu des filets sous mes pieds. Et toi, Eternel, tu connais tous leurs complots pour me faire mourir; Ne pardonne pas leur iniquité, n'efface pas leur péché de devant toi! Qu'ils soient renversés en ta présence! Agis contre eux au temps de ta colère!

À l’époque d’Esdras les ennemis de Juda et de Benjamin mirent en place un plan semblable.

Alors les gens du pays découragèrent le peuple de Juda; ils l’intimidèrent pour l’empêcher de bâtir, et ils gagnèrent à prix d’argent des conseillers pour faire échouer son entreprise. Il en fut ainsi pendant toute la vie de Cyrus, roi de Perse, et jusqu’au règne de Darius, roi de Perse. (Esdras 4: 4-5)

Il est même écrit que l'Antéchrist voudra changer les temps décidés par Dieu.

Il prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps.  (Dan. 7: 25)

Et dans le Nouveau Testament, les apôtres firent le même constat sur leur époque.

Après avoir été relâchés, ils allèrent vers les leurs, et racontèrent tout ce que les principaux sacrificateurs et les anciens leur avaient dit. Lorsqu’ils l’eurent entendu, ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble, et dirent: Seigneur, toi qui as fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve, c’est toi qui as dit par le Saint-Esprit, par la bouche de notre père, ton serviteur David: Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Et ces vaines pensées parmi les peuples? Les rois de la terre se sont soulevés, et les princes se sont ligués contre le Seigneur et contre son Oint. En effet, contre ton saint serviteur Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations et avec les peuples d’Israël, pour faire tout ce que ta main et ton conseil avaient arrêté d’avance. Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine assurance, en étendant ta main, pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Jésus. (Actes 4: 23-30)

Ainsi lorsque des évangéliques laissent entendre que les complots n'existent pas, ils ignorent non seulement l'histoire, mais aussi la Bible. Même l'arrestation de Jésus a été le fruit d'un complot et son procès a été trafiqué (faisant appel à de faux témoins).

Winston ChurchillIl faut noter que l'histoire nous démontre qu’attirer l’attention sur une réalité désagréable a généralement tendance à mettre les gens mal à l’aise et les inciter à s'en prendre au messager plutôt qu'examiner sérieusement l'avertissement. Il est alors TRÈS tentant de se mettre la tête dans le sable. Pensez à Winston Churchill qui, dans les années 30, attirait l’attention des politiciens britanniques sur le fait qu’il fallait opposer l’expansionnisme du régime nazi (qui avait annexé l’Autriche et la Tchécoslovaquie). Mais les gens se rappelaient encore les souffrances de la Première Guerre mondiale et n’en voulaient PAS d’une autre guerre. Pendant longtemps on a ignoré Churchill et les partisans de l’appeasement avaient la cote. En somme on avait beaucoup envie de se fermer les yeux sur les projets et ambitions d'Hitler. En septembre 1938, le premier ministre de l’Angleterre, Neville Chamberlain, signa les Accords de Munich et fut acclamé triomphalement par le slogan “Peace in our Time!![3]” Hip, hip, Hourra ! Évidemment l’histoire donna raison à Churchill… Malgré tout en 1939 ce fut la guerre. Pour ce qui est de notre situation, il faut voir que le refus d’examiner sérieusement une réalité très désagréable peut être un puissant motivateur pour marginaliser le personnage ennuyeux osant déranger notre confort… Tous les prophètes de l'Ancien Testament ont été confrontés à cette réalité.

Et en terminant l’échange, il est assez bizarre de voir Bouchard(?) se laisser une porte de sortie en affirmant (71 min.) qu’il est possible que certaines choses véridiques (et mal intentionnées) puissent se passer “sous le tapis” chez les élites. À quoi sert cette affirmation, au juste je me le demande? Est-ce une demi-concession que tout ce qui précède pourrait bien être faux ou discrédité ? Étrange...

Au sujet de l’utilisation de l'étiquette complotiste (“conspiracy theorist” en anglais), le linguiste renommé et intello américain (très à gauche et PAS du tout évangélique), Noam Chomsky dissèque ce terme avec ces commentaires fort justes (2005):

"If you’re down at a bar... and you say something that people don’t like, they’ll... shriek four-letter words. If you’re in a faculty club or an editorial office, where you’re more polite — there’s a collection of phrases that can be used which are the intellectual equivalent of four-letter words and tantrums. One of them is “conspiracy theory”... , [part of] a series of totally meaningless curse words, in effect, which are used by people who know that they can’t answer arguments, and that they can’t deal with evidence. But... they want to shut you up."

En somme, ceux qui utilisent le plus souvent l'expression “complotiste” le font parce que ce terme leur est utile afin d’éviter/étouffer un débat qui pourrait les confronter à des faits dérangeants et surtout à fermer la gueule de ces gens qui posent ces questions emmerdantes. Ainsi l'objectif premier de ceux qui utilisent l'expression “complotiste” est d'étouffer/exclure un débat public où chacun pourrait apporter ses meileurs arguments. Ça, ils veulent éviter à tout prix. Exploiter ce terme n’est pas honnête. Discutons des faits... Et l'expression “complotiste” laisse entendre (pas très subtilement) que la personne que l’on étiquette ainsi est un imbécile, plus ou moins léger, ou, dans le meilleur des cas, un être irrationnel qui voit des preuves, là où il y en a pas... CS Lewis a rencontré la même logique manipulatrice dans la propagande Marxiste et Freudienne (1947)

The whole disruptive power of Marxism and Freudianism against traditional beliefs has lain in their claim to expose irrational causes for them. If any Marxist is reading these lines at this moment, he is murmuring to himself, 'All this argument really results from the fact that the author is a bourgeois'—in fact he is applying the rule I have just stated. Because he thinks that my thoughts result from an irrational cause he therefore discounts them. All thoughts [or claims - PG] which are so caused are valueless.

À ce sujet, voici une étude universitaire (qui date bien avant les événements présents), publiée en 2007). Au premier paragraphe de cet article les auteurs exposent le mécanisme TRES manipulateur mis en place par ceux qui exploitent l’étiquette “complotiste/Conspiracy Theorist” (Husting & Orr 2007):

If I call you a “conspiracy theorist,” it matters little whether you have actually claimed that a conspiracy exists or whether you have simply raised an issue that I would rather avoid. As part of the machinery of interaction, the label does conversational work (Goffman 1967) no matter how true, false, or conspiracy-related your utterance is. Using the phrase, I can symbolically exclude you from the imagined community of reasonable interlocutors (Hall 1970:21). Specifically, when I call you a “conspiracy theorist,” I can turn the tables on you: instead of responding to a question, concern, or challenge, I twist the machinery of interaction so that you, not I, are now called to account. In fact, I have done even more. By labeling you, I strategically exclude you from the sphere where public speech, debate, and conflict occur.

Il faut constater qu'on nage dans le langage Orwellien, car normalement le terme complotiste doit s'appliquer à celui qui participe à un complot non pas celui qui pense détecter un complot... C’est TRÈS pertinent dans la situation actuelle. Non, ce n’est pas un hasard que les élites postmodernes exploitent à fond cette stratégie manipulatrice (et c'est la précisément la même stratégie manipulatrice qui fonde l'usage du terme "homophobe" dans les débats sur la moralité sexuelle...). Et les personnalités publiques qui exploitent couramment l'étiquette complotiste insinuent que la personne qui fait “certaines affirmations” ou pose “certaines questions” est en dehors du "consensus" et qu’elle est donc à la fois discréditée et marginalisée... Une partie importante de l’efficacité de ce mécanisme psychologique est donc de jouer sur la PEUR de la marginalisation. Et dans la majorité des cas, c’est très efficace. Voici une note du journaliste et politicologue français Jean-François Revel au sujet de ce concept qui souligne une de ces fonctions politiques (1983: 189):

Comme en outre c'est une veille ruse des gouvernements que d'attribuer leurs difficultés internes à des complots animés de l'extérieur,...

Évidemment dans le contexte actuel l'étiquette "complotiste" renverse la vapeur et plutôt que disculper l'État (allusions à des complots), il stigmatise et discrédite ceux qui osent remettre en question des comportements de ceux qui dirigent l'État. Et s'il se trouve que l’on cible, avec l’étiquette complotiste, des personnes TRÈS orientées vers le consensus, par exemple des bureaucrates, employés d’État ou le clergé, alors une telle stratégie sera TRÈS efficace. Une fois ciblées, elles retourneront généralement au troupeau pour éviter tout discrédit ou toute honte qui pourrait éroder leur autorité ou crédibilité. Et pour résister à la pression du conformisme (lorsqu'on est ciblé avec l'étiquette complotiste), il faut avoir le courage d’accepter sa marginalisation ainsi que les autres conséquences possibles: l’érosion de sa crédibilité, limitations de sa carrière (ou encore une mise à pied) et une limitation d’accès aux ressources institutionnelles... Évidemment, tous ne sont pas prêts à faire face à cette pression[4]. Il faut noter qu'un autre mécanisme manipulateur très largement exploité actuellement pour protéger le discours officiel sur le Covid (et étouffer tout débat sérieux) est le scientisme, c'est-à-dire la croyance dans la science comme autorité ultime. Et c'est dans cette logique que l'on se retrouve avec le slogan américain, "Follow the Science...". Examinant le scientisme, les physiciens Lévy-Leblond et Jaubert exposent son rôle avant tout idéologique (1975: 41):

Les gens en général, bien qu'on leur enseigne certains des plus grossiers et des plus anciens résultats de la science, ont toujours eu peu ou pas de compréhension de ce qu'est réellement la science en tant que méthode. Cette ignorance a été perpétuée par tout l'enseignement primaire, secondaire, et même par l'importante partie de l'enseignement universitaire qui ne constitue pas une préparation à la recherche: la science y est enseignée dogmatiquement, comme une vérité révélée. Aussi, le pouvoir du mot  sur l'esprit du grand public est-il d'essence quasi mystique et certainement irrationnelle. La science est, pour le grand public et même pour beaucoup de scientifiques, comme une magie noire, et son autorité est à la fois indiscutable et incompréhensible. Ceci rend compte de certaines des caractéristiques du scientisme comme religion.

De l'avis du physicien américain T. S. Kuhn la science véritable comporte deux mouvements de pendule nécessaires et complémentaires. Ce qu'il appel la "science normale" c'est-à-dire le travail des scientifiques à l'INTÉRIEURE d'un paradigme (ou théorie) et la "science révolutionnaire" qui se fait par des scientifiques cherchant un nouveau paradigme et examinant les données empiriques à partir d'une autre perspective. Ce qui est significatif est que Kuhn note qu'il ne peut y avoir de progrès sans "science révolutionnaire", c'est-à-dire sans pensée divergente (et de débats vigoureux avec des critiques du consensus)... Sans "science révolutionnaire" la science reste bloquée...

C'est ainsi qu'en physique que l'on soit passé de la physique classique de Newton à la relativité d'Einstein. Mais le hic c'est qu'il FAUT que la culture scientifique admette la pensée divergente. Il faut dire que le passage de la p physique classique de Newton à la relativité d'Einstein n'avait que peu de répercussions dans la vie de la majorité des gens. Mais lorsque la science touche à des trucs plus idéologiques comme la nature de l'homme et son origine (le débat Création-Évolution) ou encore le présent débat au sujet du Covid19 où il y a des enjeux institutionnels et POLITIQUES très importants (puisque toute un classe de technocrates ont goûté à des pouvoirs assez extraordinaires), il devient alors BEAUCOUP plus difficile d'avoir un débat vraiment OUVERT, car les enjeux sociaux sont beaucoup plus importants. Il faut faire le constat que l'État et les médias propagent leur narratif tout à fait comme une foi religieuse, affirmant "Il FAUT croire au Covid", "Il FAUT croire au vaccin!!!". Et nourri de cette fo fanatique, les propagandistes du narratif officiel, se sont mis à systèmatiquement chasser les hérétiques, ceux qui osent DOUTER. Dans son “A Reply to Professor Haldane CS Lewis a bien analysé cette tendance bien que je me demande s'il l'aurait reconnu dans des systèmes de croyances modernes ou postmodernes (1966/1975: 128-129):

And since Theocracy is the worst, the nearer any government approaches Theocracy the worse it will be. A dogma, held by the rulers with the force of a religion, is a bad sign. It forbids them like the inquisitor, to admit any grain of truth or good in their opponents, it abrogates the ordinary rules of morality, and it gives a seemingly high, super-personal sanction to all the passions by which, like other men, the rulers will frequently be actuated. In a word, it forbids wholesome doubt."

Julian Huxley
Les mondialistes
Touchant le document mondialiste rédigé par Julian Huxley (mentionné par Gaudreault), c’est un filon intéressant, car voici ce que dit Huxley immédiatement après la Deuxième Guerre mondiale (1946: 13)

The moral for Unesco is clear. The task laid upon it of promoting peace and security can never be wholly realised through the means assigned to it - education, science and culture. It must envisage some form of world political unity, whether through a single world government or otherwise; & the only certain means for avoiding war. However, world political unity is, unfortunately, a remote ideal, and in any case does not fall within the field of Unesco’s competence. This does not mean that Unesco cannot do a great deal towards promoting peace and security. Specifically, in its educational programme it can stress the ultimate need for world political unity and familiarise all peoples with the implications of the transfer of full sovereignty from separate nations to a world organisation. But, more generally, it can do a great deal to lay the foundations on which world political unity can later be built. It can help the peoples of the world to mutual understanding and to a realisation of the common humanity and common tasks which they share, as opposed to the nationalisms which too often tend to isolate and separate them.

Huxley note qu’un tel gouvernement mondial exigera un effort massif de propagande afin de convertir la population mondiale à cette nouvelle religion, une idéologie fortement enracinée dans la pensée du Siècle des Lumières (1946: 17)

As we have seen earlier, the unifying of traditions in a single common pool of experience, awareness, and purpose is the necessary prerequisite for further major progress in human evolution. Accordingly, although political unification in some sort of world government will be required for the definitive attainment of this stage, unification in the things of the mind is not only also necessary but can pave the way for other types of unification. Thus in the past the great religions unified the thoughts and attitudes of large regions of the earth’s surface ; and in recent times science, both directly through its ideas and indirectly through its applications in shrinking the globe, has been a powerful factor in directing men’s thoughts to the possibilities of, and the need for, full world unity.

Et si en 1946 une telle perspective était assez marginale, en 2020 chez les élites économiques, politiques et médiatiques postmodernes, le mondialisme est TRÈS répandu et le nationalisme fort, qui caractérisait la pensée politique au 20e siècle, est désormais TRÈS méprisé. Pensez à tous ces intellos ou bonzes médiatiques qui crachent sur le “Make America Great Again” ou encore sur le populisme des gilets jaunes en France…

Et si Julian Huxley nous dit des choses alarmantes, son frère Aldous est tricoté du même fil. Voici ce qu’avait prophétisé Aldous Huxley au sujet du processus conduisant à un gouvernement mondial dans son Retour au meilleur des mondes (1958/1990: 144)...

Sous l'impitoyable poussée d'une surpopulation qui s'accélère, d'une organisation dont les excès vont s'aggravant et par le moyen de méthodes toujours plus efficaces de manipulation mentale, les démocraties changeront de nature. Les vieilles formes pittoresques — élections, parlements, hautes cours de justice — demeureront, mais la substance sous-jacente sera une nouvelle forme de totalitarisme non violent. Toutes les appellations traditionnelles, tous les slogans consacrés resteront exactement ce qu'ils étaient au bon vieux temps, la démocratie et la liberté seront les thèmes de toutes les émissions radiodiffusés et de tous les éditoriaux — mais une démocratie, une liberté au sens strictement pickwickien du terme.

Sans doute que depuis 1958, il y a lieu de penser qu’en Occident on a largement dépassé le stade décrit par Huxley ici...

C. S. Lewis, complotiste?
Clive Staples Lewis
Et quelle ironie de constater que la même année (1946) que Julian Huxley publiait son document mondialiste à l’UNESCO, C. S. Lewis, professeur de littérature anglaise du Moyen Âge et copain de JRR Tolkien, publiait le dernier roman de la série de La Trilogie cosmique[5], soit Cette puissance hideuse/That Hideous Strength (Ebook), et dans ce roman figure justement un complot pour s'emparer du monde, propagé par une élite combinant sociétés secrètes, matérialistes, clergé et occultistes, orchestrant des émeutes violentes avec la complicité des médias et de politiciens corrompus[6]. Assez manifestement, aujourd’hui C. S. Lewis, même avec sa rigueur logique et philosophique, serait considéré par plusieurs comme un complotiste. Ceci dit, il faut avouer que Lewis ne cadre pas très bien avec le stéréotype du complotiste typique, c'est-à-dire un personnage irrationnel, mal renseigné et prêt à sauter à la première des conclusions injustifiées. Et dans ce roman Lewis est catégorique, le complot est bien MONDIAL. Ransom, le protagoniste fait les observations suivantes:

Ransom shook his head. "You do not understand," he said. "The poison was brewed in these West lands but it has spat itself everywhere by now. However far you went you would find the machines, the crowded cities, the empty thrones, the false writings, the barren beds: men maddened with false promises and soured with true miseries, worshipping the iron works of their own hands, cut off from Earth their mother and from the Father in Heaven. You might go East so far that East became West and you returned to Britain across the great Ocean, but even so you would not have come out anywhere into the light. The shadow of one dark wing is over all Tellus."

Rassurez-vous un peu, il n’y est pas question d’un virus dans ce roman de Lewis, mais pour le reste c'est tout comme s’il avait écrit ce roman hier... Et pour se situer, voici un coup d'oeil à l'idéologie qui inspire les mondialistes dans ce roman. Toujours dans That Hideous Strength l'un des méchants tient les propos suivants (chap. 2)

It sounds rather in Busby's style to say that Humanity is at the cross-roads. But it is the main question at the moment: which side one's on — obscurantism or Order. It does really look as if we now had the power to dig ourselves in as a species for a pretty staggering period, to take control of our own destiny. If Science is really given a free hand it can now take over the human race and recondition it: make man a really efficient animal. If it doesn't — well, we're done." (...) That is why it is of such immense importance to each of us to choose the right side. If you try to be neutral you become simply a pawn."

Et un peu plus loin dans le même chapitre, le même méchant explique certains retombés de son idéologie mondialiste (chap. 2)

"Quite simple and obvious things, at first - sterilization of the unfit, liquidation of backward races (we don't want any dead weights), selective breeding. Then real education, including pre-natal education. By real education I mean one that has no 'take-it-or-leave-it' nonsense. A real education makes the patient what it wants infallibly: whatever he or his parents try to do about it. Of course, it'll have to be mainly psychological at first. But we'll get on to biochemical conditioning in the end and direct manipulation of the brain..."

Il faut bien s’entendre qu'avec La Trilogie cosmiqueil s’agit d’une trilogie de science-fiction, il est question ici de science-fiction d'un style plus ancien, c'est-à-dire plus près de Jules Vernes ou de H. G. Wells que de "Star Wars" ou de "Star Trek". Il n’est donc pas question ici de téléportation, de voyages à la vitesse de la lumière ou de sabres laser… Il s'agit d'une génération de science-fiction rédigée avant l'exploration spatiale, donc à une époque où toutes les spéculations les plus folles sur l'espace étaient permises et pensables. J'ai surtout aimé le 2e de la série (Perelandra). Dans ce roman Lewis imagine un monde qui n'aurait pas connu de Chute, mais en même temps un monde TRÈS différent du nôtre. Fantastique ! Le dernier de la série, Cette puissance hideuse, est une quasi-Apocalypse, d'un style très différent. Dans ce roman, Lewis expose les conséquences logiques de l'humanisme. Le pendant plus philosophique de ce roman c’est son essai, Abolition of Man. Mais bien avant que Julian Huxley ait proposé un gouvernement mondial un autre auteur britannique bien connu, soit H.G. Wells, avait proposé des choses semblables dans un essai moins connu, soit The Open Conspiracy: Blue Prints for a World Revolution publié en 1928. Puisqu'il est connu que C.S. Lewis a lu plusieurs oeuvres de Wells, ça ne serait pas très étonnant qu'il a lu ce texte de Wells et qu'il a pu servir d'inspiration pour son roman sci-fi apocalyptique, soit That Hideous Strength... Dans son The Open Conspiracy (1928) Wells affiche ouvertement des avis que Lewis met dans la bouche des dirigeants de la NICE, dans son That Hideous Strength.

It is impossible for any clear-headed person to suppose that the ever more destructive stupidities of war can be eliminated from human affairs until some common political control dominates the earth, and unless certain pressures due to the growth of population, due to the enlarging scope of economic operations or due to conflicting standards and traditions of life, are disposed of. (Wells, chap. 6)

Wells était donc un zélé mondialiste. À preuve, en 1939 il publia un pamphlet intitlé The New World Order ! Pour les besoins de la cause et pour écarter toute suspicion de complotisme irrationnel, je pense qu’ici on pourrait se permettre d’ignorer TOUT ce que les complotistes ont écrit au sujet des mondialistes. Le truc c’est que ce qu’écrivent les mondialistes eux-mêmes au sujet de leurs projets et leurs ambitions est assez effrayant sans évoquer les écrits des complotistes à leur sujet. Inutile donc de consulter les complotistes, on peut les oublier, car ce qu’affirment ouvertement les mondialistes eux-mêmes devrait largement suffire à poser des questions TRÈS sérieuses…

Voici un exemple de propagande mondialiste tiré d’un discours fait par António Guterres, le Secrétaire général de l’ONU. Notez bien sa conclusion… (Anonyme 2020)

La pandémie de Covid-19 « met manifestement à l’épreuve la coopération internationale – épreuve à laquelle nous avons échoué », a déclaré M. Guterres lors de cette réunion du Conseil ayant pour thème la gouvernance mondiale post-Covid-19 et notamment les changements éventuels dans l’environnement de sécurité internationale résultant de la pandémie et de ses effets[7].
« Le virus, qui a tué près d‘un million de personnes et en a infecté plus de 30 millions dans le monde, n’est pas encore maîtrisé. Cette situation a été créée par le manque de préparation, de coopération, d’unité et de solidarité à l‘échelle mondiale », a ajouté le Secrétaire général.
Selon lui, le 75e anniversaire de l’ONU « nous rappelle ce que nos fondateurs ont accompli et nous invite à être à la hauteur de leurs ambitions. Nous devons de toute urgence mener une réflexion innovante sur la gouvernance mondiale et le multilatéralisme, afin de les adapter au XXIe siècle ».

Il est clair que pour Guterres, les manquements des nations dans la gestion de la crise du covid EXIGENT[8], la mise en place d’un gouvernement mondiale. Tenant compte de tels propos, il n’est pas irrationnel de penser que le Covid-19 n’est rien d’autre qu’un prétexte utile, un outil dans une opération mondialiste. Et dans la propagande mondialiste, il faut décoder les buzzwords et mantras insignifiants tels que multilatéralisme, développement durable, New Normal, Great Reset, Build Back Better, etc. qui ne sont le couvert pour le projet mondialiste. Et pour ceux qui lisent moins, mais préfèrent le vidéo, voici un vidéo qui explore une gamme assez large d’affirmations mondialistes publics, à la fois chez les dirigeants à l’ONU, mais aussi chez leurs pions au Québec (Horacio Arruda).

Enquête sur Horacio Arruda et l'OMS. (NostradaMart - Odyssée - 29/12/2020 - 34 minutes)

Parmi les mondialistes connus, George Soros, Klaus Schwab (fondateur : Forum Économique Mondial), Bill Gates (Microsoft, Bill Gates Foundation) et l’ex-premier ministre de l’Angleterre, Tony Blair, l'ex-président de la France, Nicolas Sarkozy , Justin Trudeau, premier ministre du Canada. Voici un très bref clip de Sarkozy (datant de 2009) au sujet du mondialisme:



Nicolas Sarkozy - Élysée.fr - 2009
(YouTube - 23 secondes)
Source originale, discours du 16 janv. 2009

Comme on peut le voir Justin Trudeau, premier ministre du Canada appuie avec enthousiasme le projet mondialiste, car dans une déclaration de sa part publiée dans le New York Times, le 12 déc. 2015, mais tirée d’une entrevue réalisée le 10 nov 2015, soit 6 jours après son assermentation comme premier ministre du Canada, il a très clairement rejeté le nationalisme canadien et a exprimé son mépris pour le concept de nations souveraines (Lawson 2015):

«Terrorist groups have specifically said they are targeting Canada and Canadians. And on the subject of national security, Trudeau’s critics say he’s a lightweight and a dangerous one. Trudeau’s most radical argument is that Canada is becoming a new kind of state, defined not by its European history but by the multiplicity of its identities from all over the world. His embrace of a pan-cultural heritage makes him an avatar of his father’s vision. ‘‘There is no core identity, no mainstream in Canada,’’ he claimed. ‘‘There are shared values — openness, respect, compassion, willingness to work hard, to be there for each other, to search for equality and justice. Those qualities are what make us the first postnational state.» (Times Magazine, 12 déc. 2015)

Et lors d’une allocution intitulé "Financing the 2030 Agenda for Sustainable Development in the Era of CQVID-19 and Beyond."[9], fait le 29 Sep 2020 Justin Trudeau a appuyé ouvertement l’Agenda 2030 promu par le Forum économique mondiale (ou World Economic Forum). Dans cette allocution, débordant de mantras mondialistes insignifiants, Trudeau a affirmé (2020)

« Bullding back better means giving back support to the most vulnerable, while retaining our momentum for the 2030 Agenda for sustainable development and the SDGs[10]. Canada is here to listen and to help. This pandemic has provided an opportunity for a Reset. This our chance to accelerate our prepandemic efforts to reimagine ecnomic systems that actually address global challenges like extreme poverty, inequality and climate change.

Voici le reportage de Ezra Levant avec cet extrait de Trudeau



Trudeau is planning a “Great Reset”: Here's what he told the United Nations.
(EzraLevant - RebelNews – 10 min. - 17/11/2020)

Le World Economic Forum, qui est le principal promoteur du Great Reset, existe bel et bien et c’est un groupe avec de l’influence dans des cercles de pouvoir à très haut niveau, attirant à chaque année des leaders nationaux à Davos en Suisse. Pratiquement tous les leaders d'Occident y participent. Il faut comprendre que la WEF attire la participation de gens puissants eti influents dans le domaine politique, économique et médiatique. Et pour les curieux le World Economic Forum a un site web bien léché pour vendre leur salade.

Et dans le bref extrait d’interview qui suit avec Jason Kenney, le premier ministre de l’Alberta (Canada), Kenney confirme que la majorité des dirigeants en Occident (du moins au Canada) sont la cible de propagande mondialiste, dans ce cas, précisément un livre (The Great Reset) par Klaus Schwab.



Alberta Premier Jason Kenney Talks About The Great Reset.
(YouTube - 4 min.)

Et un des vidéos promotionnels “8 predictions for the World in 2030” sur le site du WEF nous annonce avec le sourire (à 1minute 27) “You’ll own nothing and you’ll be happy!!”

You’ll own nothing and you’ll be happy!!

Eh oui, vous avez bien compris. On vous volera TOUT et vous serez heureux. Mais en langage moins subtil/hypocrite cela veut dire "Vous serez nos esclaves ou notre bétaille (et NOUS serons heureux)!!"... N’est-ce pas rassurant?? N’est-ce pas merveilleux!! Mais si on nous avertit que nous n’aurons plus rien, cette prédiction ne précise QUI sera désormais le proprio de TOUTES les richesses planétaires. Tiens, pourquoi pas des gars aussi pauvres que Jeff Bezos ou Bill Gates?? Eux aussi ont des comptes à payer… Mais voyez un peu l’arrogance extraordinaire de leur attitude… On nous volera tout, et avec ça on est sensé sourire… C’est un peu comme un violeur qui viole une femme à répétition et que, la ne fois, lui dit “Fais un effort. Tu sais que si tu souriais un peu ce serait tout de même plus amusant…” Enfin, on sera tous égaux et tous esclaves...

Voici ce que annonçait, bien avant les événements liés au Covid19, Frederick Kempe, un journaliste manifestement propagandiste des mondialistes, rien de moins que la venue d’une restructuration des pouvoirs politiques planétaires (2020)

What world leaders coming to Davos know is that history’s course is up for grabs again. Major power competition is heating up, inflamed by a systemic contest between democratic and state capitalism. The world is awash with uncertainty about how new technologies and rising environmental threats could remake our world. The international order of rules and institutions that the U.S. and its partners constructed after World War II is faltering and ill-equipped to navigate these challenges.
In the World Economic Forum’s program notes, it writes: “There are 193 sovereign nations, a proliferation of regional centers of power, and one increasingly obvious fact of life – we’re all in this together… We need to move from geopolitics and international competition to a default of consummate global collaboration. Nations are going to have to change.”

Notez bien le mépris extraordinaire pour la démocratie et la volonté du peuple. « Les nations vont devoir changer ». On s'en fout complètement que le peuple soit d’accord ou non... Le bétaille n'a qu'à prendre sa place dans le wagon. En somme, les nations indépendantes, il faut oublier ça. C’est du passé. Mais plus grave encore, le concept de la démocratie, c'est-à-dire le pouvoir du peuple sur les dirigeants, il faut oublier ça. C’est du passé. Le message est clair. Il faut accepter le règne d'une élite riche et arrogante et d'un gouvernement mondial. Il le FAUT. Un des visages du mépris des postmodernes de la démocratie c'est leur attaques constantes contre la liberté d'expression, chose que j'ai documenté dans mon Dossier de presse sur l'intolérance postmoderne. Pour ce qui est du mépris de la vie privée des individus par les élites postmodernes, cela je l'ai documenté dans le dossier de presse Club des paranos... En somme, pour élites postmodernes, le seul principe éthique qui se pose est: Si la technologie permet de ramasser de l'information au sujet des gens, alors on peut se servir... Toutes les autres questions sont inutiles... Et si en effet le projet mondialiste a pris naissance dans les milieux des sociétés secrètes, dont les francs-maçons, alors cela explique justement le profond mépris des mondialistes pour les droits des masses ou de leur liberté d'expression, car ces sociétés secrètes ce sont des sociétés initiatiques, c'est-à-dire que l'admission à ces sociétés passe par une longue série d'initiations et seuls les individus au sommet de la pyramide savent vraiment ce que sont les véritables croyances et projets de ces sociétés. Ainsi, les intérêts des initiés de bas étage comptent pour peu de choses et ceux des non-initiés, rien du tout.

Au mois de mai, des représentants du Tony Blair Institute, fondé par l’ex-premier ministre de l’Angleterre, Tony Blair, ont affirmé via Twitter que les mondialistes sont bien infiltrés dans de nombreux gouvernements du monde (cité par Khanna 2020)

Our teams are now embedded in governments around the world, helping them to keep their people safe during this pandemic - not just in respect of Covid-19 itself but also the political and economic collateral damage.

Et les mondialistes ne sont pas constitués de quelques copains rassemblés dans un bistrot autour d'une bouteille, formulant des projets grandioses (et irréalistes) pour changer le monde. Non, les mondialistes ce ne sont pas des rêveurs totalement inoffensifs (et sans pouvoir réel), mais ce sont clairement des gens puissants et influents avec l'accès à des moyens et des ressources pour mettre en action leurs projets. Par exemple, le forum de Davos (organisé par le WEF) comporte des des gens très puissants, autant sur le plan politique qu’économique. Wiki mentionne:

Among the attendees were heads of state or government, cabinet ministers, ambassadors, heads or senior officials of international organizations) attended the annual meeting, including: Sanna Marin (Prime Minister of Finland), Ursula von der Leyen (President of the European Commission), Christine Lagarde (ECB President), Greta Thunberg (climate activist), Ren Zhengfei (Huawei Technologies founder), Kristalina Georgieva (Managing director of the IMF), Deepika Padukone (Bollywood actress), George Soros (investor) and Donald Trump (President of the United States). (…) Next to individual participants, the World Economic Forum maintains a dense network of corporate partners that can apply for different partnership ranks within the forum.[45] For 2019, Bloomberg has identified a total of 436 listed corporates that participated in the Annual Meeting

Et le site du WEF signale au sujet de ses partenaires économiques tombent en deux catégories, soit les Strategic Partners et les Associate Partners qui (on le suppose) ont moins de pouvoir et d’influence. Au sujet des SP, le site de la WEF offre ces détails (Guinness 2020)

For instance, the Bill and Melinda Gates Foundation and Johnson and Johnson are ‘Strategic Partners‘, the highest stage for a participant. Only 100 global companies are Strategic Partners, and to qualify for an invitation they must all have ‘alignment with forum values‘. Not only that, but Strategic Partners ‘shape the future through extensive contribution to developing and implementing Forum projects and championing public-private dialogue[11].’

Il semble bien qu’il y ait une centaine de Strategic Partners et cette page web donne une liste (complète?) de ces partenaires stratégique, parmi lesquels figurent les plus grosses compagnies au monde dans le domaine de l’Internet, les médias, la pharmaceutique, la haute technologie et le monde de la haute finance. Et pour le Canada, le site People for Justice Canada propose une liste détaillée de canadiens participant aux rencontres de Davos organisés par la WEF. Dans cette liste figure plusieurs ministres fédéraux ainsi que des représentants de plusieurs des plus grosses entreprises canadiennes. Il est clair que les collabos mondialistes sont de très haut niveau. Les québécois devront noter que le premier ministre du Québec, François Legault y figure, mais manifestement en tant qu'intervenant de bas étage... Je pense pas que ce serait faire preuve d'un excès de cynisme que de supposer que la pénétration de l'influence mondialiste soit aussi forte dans la majorité des pays occidentaux qu'il l'est au Canada... Pour plusieurs, accepter la réalité de la situation est difficile impensable. Comme le note l'historien des régimes totalitaires du 20e siècle, Alain Besançon, dans son livre Le malheur du siècle il est plus facile de se détourner le visage du mal dans le coeur de l'homme (1998/2005: 163)

Pour conclure, un espoir et une crainte. Il a fallu des années pour prendre une conscience complète du nazisme, parce qu'il excédait ce qu'on croyait possible et que l'imagination humaine était impuissante à le saisir. Il pourrait en être de même du communisme de type bolchevik, dont les œuvres ont ouvert un abîme aussi profond, et qui ont été protégées, comme Auschwitz l'a été jusqu'en 1945, par l'invraisemblable, l'incroyable, l'impensable. Le temps, dont la fonction est de dévoiler la vérité, fera peut-être, là encore, son office.

Il y a bien des années, Francis Schaeffer a compris tout le défi que représente pour les évangéliques la montée d'un néo-totalitarisme technologique (1976/2014: 155-156)

... tandis que nous regardons en arrière à l'époque de l'esclavage et l'époque après la révolution industrielle, nous devons être reconnaissants pour des chrétiens tels que Elizabeth Fry, Lord Shaftesbury, William Wilberforce, et John Wesley qui ont parlé et pris position publiquement contre l'esclavage et contre l'utilisation égoïste des richesses accumulées. Je me demande si les chrétiens de l'avenir seront reconnaissants que de nos jours nous nous avions pris position et agi contre le racisme et l'utilisation égoïste de la richesse, mais en même temps et dans l'équilibre, s'exprimer et agir aussi contre la maladie particulière et la menace de notre génération - la montée d'un État autoritaire? Allons-nous donc résister à un État autoritaire sous toutes ses formes, indépendamment de sa tendance politique ou indépendamment de sa source? Le danger touchant la montée d'un État autoritaire est que les chrétiens se tairont aussi longtemps que leurs activités religieuses, l'évangélisation, et leur mode de vie ne sont pas perturbés.
Que la culture et la société ne reposent plus, autant que par le passé, sur des fondements chrétiens, ne peut nous servir d'excuse pour ne pas parler. De toute manière, les chrétiens n'ont jamais eu besoin d'être dans la majorité pour influencer leur société.

Mais puisque qu'une part très large du leadership évangélique actuelle voit son rôle essentiellement comme dirigeant une « business religieuse » elle se soucie TRES peu de jouer un rôle de sel de la terre dans cette génération. De ce fait, il faut paraphraser Schaeffer pour dire à son sujet: "Le danger touchant la montée d'un État autoritaire est que les chrétiens se tairont même bien longtemps après que leurs activités religieuses, l'évangélisation, et leur mode de vie auront été perturbés." Se taire, ne pas faire face aux dangers, aux tentations, aux compromis devient un reflexe, une habitude bien enracinée... (évidemment défendu par d'oiseuses justifications théologiques). Réfléchissant sur ces questions, un rabbin Allemand, Joachim Prinz, ayant dirigé une synagogue à Berlin sous le régime hitlernien fit ces commentaires (1963)

When I was the rabbi of the Jewish community in Berlin under the Hitler regime, I learned many things. The most important thing that I learned under those tragic circumstances was that bigotry and hatred are not the most urgent problem. The most urgent, the most disgraceful, the most shameful and the most tragic problem is silence. A great people which had created a great civilization had become a nation of silent onlookers. They remained silent in the face of hate, in the face of brutality and in the face of mass murder. America must not become a nation of onlookers. America must not remain silent.

En conclusion je veux me contenter ici d’attirer l’attention sur quelques faits plutôt qu'assommer le lecteur avec une masse de données sur les mondialistes et leurs projets. Je pense que les quelques faits relatés ci-dessus suffisent à exposer la gravité et la réalité de la situation… Mais je ne peux résister de citer un auteur anglicain, Stephen Perks, qui pour sa part refuse tout complotisme[12], mais propose une vision assez juste de l'attitude de l'Église des premiers siècles, attitude qui contraste de manière TRES marquée avec l'attitude des églises au 21e siècle... (2006: 2):

The contest between the early Church and Rome was a political one, not a religious one in the narrow sense. To say Jesus is Lord was primarily a political statement, and the Holy Spirit, in choosing the word ekklesia for the proper designation of God's people, chose a highly political term that had no cultic associations whatsoever. The ekklesia was a meeting of the demos—the people constituted as a body politic—for political purpose. The term is purely political. To claim that one belonged to a new ekklesia with a divine king whose law is absolute and whose rule is universal, as the early Christians did, in opposition to the Roman State, which claimed its emperor was divine and that the State was sovereign of all things, was treasonous to the Romans.

Mais, évidemment lorsque l'Église, motivée par la crainte des hommes, abondonne son rôle de sel de la terre, son seul rôle face à l'État c'est la servilité la plus pitoyable. Faut-il s'étonner alors du mépris des élites pour l'Église?? Notons en terminant que l'attitude du leadership évangélique de cette génération comporte quelques parallèles instructives avec le leadership politique de l'Occident pendant la guerre froide (avant la chute du Rideau de Fer). Dans son livre Comment les démocraties finissent (1983) le politicologue français Jean-François Revel expose les nombreux compromis et manques de courage du leadership politique de l'Occident devant les aggessions du bloc soviétique. Ouais, voyez cette description de la situation des pays de l'Europe de l'Est, pays comme la Hongrie, la Pologne ou l'Allemagne de l'Est, alors contrôlés par l'URSS pendant l'époque soviétique (1983: 230):

Le peuple de l'Est est le résistant et la victime, dans ce scénario périodiquement rejoué, les pays occidentaux le maillon le plus faible, le témoin passif et vaguement grommelant, le complice de fait. Le Kremlin sait que le seul obstacle à la répression sera le courage du peuple supplicié, en aucun cas celui de l'Occident.

Il faut constater que devant les agressions des élites postmodernes, le leadership évangélique de cette génération se comporte avec le même manque de courage... Toujours à se trouver des explications spirituelles pour leurs compromis et manques de courage. Ceci pose la question, est-ce que les évangéliques de cette génération doivent ignorer leur dirigeants dans le combat avec les postmodernes, l'esprit du monde qu voudrait corrompre l'Église?


Une anecdote historique instructive

Voyez les parallèles étonnantes entre notre réalité en 2021 et les détails historiques au sujet de la société des Égaux, relatés par le mathématicien, dissident russe et historien du socialisme, Igor Chafarévitch (dans Soljénitsyne 1974: 50-51):

En 1796 est fondée à Paris une organisation secrète, la « société des Égaux » , dont le but est de préparer un coup d'État. Le complot est découvert, ses membres arrêtés, mais leurs projets nous sont connus grâce aux documents publiés et aux souvenirs des rescapés. Le premier but des conspirateurs est d'abolir la propriété individuelle. Toute l'économie française doit être centralisée. Le commerce est supprimé, l'État prenant à sa charge le ravitaillement de la collectivité. La bureaucratie est toute-puissante : « la patrie prend l'individu en charge depuis le jour de sa naissance jusqu'au jour de sa mort ». Chaque individu doit être considéré comme un fonctionnaire qui se surveille lui-même tout en surveillant son voisin. Le travail dû à l'État est obligatoire. « Le fainéants, les négligents, les débauchés ou ceux qui ne donnent pas l'exemple du civisme » sont condamnés aux travaux forcés. À cet effet plusieurs îles sont aménagées en lieux de réclusion. Chacun est tenu de prendre ses repas en commun. Tout déplacement non autorisé est interdit. Les divertissements non collectifs sont sévèrement prohibés. La censure est instaurée, et la publication d'œuvres « prétendument dénonciatrices » proscrite.



Sur le conspirationnisme
(Charles Robin - YouTube - 26 minutes - 20/7/2016)

Coeurs sensibles s'abstenir... (Roxanne Labanane - FaceBook - 4 minutes - 6/12/2022) -> Voici le témoignage troublant d'une courageuse survivante ayant été victime d'un proche atteint de complotisme, cette maladie mentale incurable et dévastatrice pour l'entourage de la personne atteinte. Une exclusivité VTA.


Références


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BARRETT, Kevin et HSN (2013) Une étude : les "conspirationnistes" sont sains ! (Seronet.info - 12/7/2013)

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BILHERAN, Ariane (2020) Le totalitarisme et le choix de la vie héroïque - Entrevue avec Pierre Barnérias. (YouTube - 47 min. 21/10/2020)
-> Ariane Bilheran est une psychologue et écrivain française, auteur d'ouvrages et d'articles sur le harcèlement, la manipulation mentale et la psychologie du pouvoir.

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LITTLEFIELD, Matthew (2023) Conspiracy: An Extension of Evil Into This World: "Evil flourishes in the darkness, but as evil increases, it does not like to remain hidden, it becomes arrogant, proud, and seeks to flaunt itself." (Caldron Pool - 20/1/2023)

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MUEHLENBERG, Bill (2020) Church Leaders and the Great Reset: Not all Catholics are happy about where the Pope is heading on things like the Great Reset. (CultureWatch - 6/12/2020)

MUEHLENBERG, Bill (2020) Lessons from the Prora Complex: If we do not learn from history, and real soon, we are all toast. (CultureWatch - 14/12/2020)

MUEHLENBERG, Bill (2021) This Is What Horrifies Me the Most. (CultureWatch - 16/2/2021)

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POLLINI, Jacques (2021) Faut-il être complotiste face à la crise COVID-19 et qu'est-ce que cela veut dire ? (Jean-Michel Denis - Anthropo-Logiques - 4/2/2021)

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REVEL, Jean-François (1983) Comment les démocraties finissent.  Grasset Paris  332 p.

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Notes

[1] - Voici quelques infos biographiques au sujet de Lisle. Et pour cette présentation (en anglais):



Discerning Truth: COVID-19 Part 1.
(Jason Lisle - Biblical Science Institute - YouTube - 41 min. - 14/12/2020)

[2] - Huxley fut également l’auteur d’un texte intitulé The coming new religion of humanism (1962).

[3] - Voir à ce sujet : http://www.churchillarchiveforschools.com/themes/the-themes/key-events-and-developments-in-world-history/did-people-agree-with-churchills-stand-on-appeasement/background-information

[4] - Et le mensonge bien répandu : « J’ai le DROIT d’être heureux/se », une fois avalé, y contribue évidemment…

[5] - Il est curieux de noter qu’une allusion de Lewis dans le premier roman de cette série, Out of the Silent Planet, laisse entendre que Lewis avait une intention sérieuse en rédigeant cette série (1938/2015 : 132-133) :

It was Dr Ransom who first saw that our only chance was to publish in the form of fiction what would certainly not be listened to as fact. He even thought — greatly overrating my literary powers — that this might have the incidental advantage of reaching a wider public,and that, certainly, it would reach a great many people sooner than‘Weston’. To my objection that if accepted as fiction, it would for that very reason be regarded as false, he replied that there would be indications enough in the narrative for the few readers — the very few — who at present were prepared to go farther into the matter.
‘And they,’ he said,‘will easily find out you, or me, and will easily identify Weston. Anyway,’ he continued, ‘what we need for the moment is not so much a body of belief as a body of people familiarized with certain ideas. If we could even effect in one per cent of our readers a change-over from the conception of Space to the conception of Heaven, we should have made a beginning.’

[6] - Où Lewis a-t-il pris ces idées je me le demande bien… Lewis avait quelques contacts obscures. Parmi ceux-ci, il y avait un ami d’enfance, Owen Barfield qui tombera sous l’influence du Rosicrucien George Steiner, ce qui est probablement une branche occulte des francs-maçons. Au sujet de Barfield, voir Gosselin (2016)

[7] - Ce qui peut impliquer le renversement des régimes démocratiques du monde et la mise en place d’un gouvernement mondiale…

[8] - Et sont donc le prétexte tout trouvé pour justifier…

[9] - Hybrid press briefing by the Secretary-General. along with the Prime Ministers of Canada and Jamaica, H.E. Justin Trudeau and H.E. Andrew Holness.

[10] - Encore du jargon mondialiste = « Sustainable Development Goals ».

[11] - Participant à des efforts de propagande…

[12] - Mais ceci s'explique par le fait que Perks s'impatiente avec le complotisme habituel, car bien qu'il admet (dans le même article) l'existence de complots anti-chrétiens, pour sa part il les regroupe TOUS sous la rébellion de l'homme contre Dieu et ultimement le régime de l'AntiChrist. Si cela peut être admissible sur le plan strictement théologique, sur le plan pratique que ça me semble un peu naïf, car au 18e siècle, tandis que William Wilberforce luttait contre l'esclavagisme, il se devait d'identifier les forces dressés contre lui, entre autres ces politiciens et commerçants qui tiraient un profit direct du commerce très lucratif des esclaves. Idem pour Néhémie qui a lutté pour reconstruire les murs de Jérusalem et qui a fait face à des ennemis organisés et actifs.