Paul Gosselin (29/7/2023)
Depuis le début de la crise du Covid, les interventions et l'idéologie promue par la secte de Davos et du Forum Économique Mondial (FEM) ont reçu beaucoup plus d'attention qu'auparavant. En examinant les discours et l'influence politique de Davos un public plus large a graduellement pris conscience d'un profond courant d'eugénisme génocidaire chez les pions de Davos. Par exemple, Yuval Harari, bras droit de Klaus Schuab et porte-parole du FEM a déclaré publiquement qu'a son avis il y avait “ trop de personnes sur la planète ”[1]. Un autre membre imminent de la secte de Davos, soit le milliardaire Bill Gates, a des avis semblables.
Récemment, en feuilletant au hasard un vieux roman de C.S. Lewis (soit That Hideous Strength/Cette puissance hideuse, chap. 12), je suis tombé sur la citation qui suit qui décrit avec précision la logique génocidaire (et le mépris absolu du peuple) qui est un courant profond chez la secte de Davos au pouvoir pratiquement partout en Occident. Dans le roman, c'est le personnage Frost qui parle, un membre de la secte mondialiste et élitiste, la NICE [ou “National Institute of Co-ordinated Experiments”]. Discutant des répercussions d'un série de guerres mondiales Frost affirma (1945/2008: 348-349) :
Cette idée est une survivance de conditions qui vont changer rapidement. Il y a quelques siècles, la guerre n'avait pas l'effet que vous décrivez. L'essentiel était une importante population agricole et la guerre détruisait des sujets qui étaient fort utiles. Même les progrès dans l'industrie et l'agriculture réduisent le nombre des ouvriers requis. Une vaste population inintelligente est en train de devenir un poids mort. La véritable importance de la guerre scientifique est que les savants doivent être mis en réserve. Les morts et les blessés du siège de Stalingrad ne se trouvent pas dans les rangs des grands technocrates de Koenigsberg ou Moscou, mais dans ceux des paysans bavarois superstitieux et des ouvriers agricoles russes d'humble condition. L'effet de la guerre moderne est d'éliminer les types rétrogrades tout en épargnant la technocratie et en augmentant sa mainmise sur les affaires publiques. Dans le nouvel âge, ce qui jusqu'ici constituait le noyau intellectuel de la race va devenir, progressivement, la race elle-même. Vous devez concevoir l'espèce comme un animal qui aurait découvert le moyen de simplifier la nutrition et la locomotion à un point tel que les anciens organes compliqués et le corps volumineux qui les contient ne sont plus nécessaires. Ce corps encombrant est donc appelé à disparaître. Seulement le dixième en sera nécessaire pour alimenter le cerveau. L'individu va devenir une tête. La race humaine est appelée à devenir Technocratie.
Chose curieuse, si ce roman avait été publié pendant la crise du Covid, on aurait accusé Lewis d'être «complotiste», car il est amplement question de complot dans ce roman. Mais revenons à Davos. Si on tient compte du discours sortant de ce groupe, il est manifeste que le concept d'un eugénisme génocidaire décrit ici par Lewis ici n'a pas quitté les cercles de pouvoir en Occident malgré les horreurs de l'Holocauste. Il est également manifeste que chez nos élites postmodernes, aucune leçon n'a été apprise suite aux horreurs du 20e siècle, sinon qu'il fallait changer de stratégie et se faire plus subtils... Ainsi, comme les nazis, les pions de Davos actuellement au pouvoir dans le monde développé sont tout à fait engagés vis-à-vis du concept d'eugénisme génocidaire sauf qu'ils jouissent d'une maîtrise décuplée du marketing et de la manipulation de la population que les nazis n'auraient jamais imaginés.
Et voici un passage assez préscient de Lewis (toujours trié de That Hideous Strength/Cette puissance hideuse) qui laisse entendre que la secte de Davos sont des dévots d'une idéologie comparable aux méchants du roman de Lewis (1945/2008: 275-276):
He understood the whole business now. Frost was not trying to make him insane: at least not in the sense Mark had hitherto given to the word"insanity". Frost had meant what he said. To sit in the room was the first step towards what Frost called objectivity — the process whereby all specally human reactions were killed in a man so that he might become fit for the fastidious society of the Macrobes. Higher degrees in the asceticism of anti-Nature would doubtless follow: the eating of abominable food, the dabbling in dirt and blood, the ritual performances of calculated obscenities. They were, in a sense, playing quite fair with him — offering him the very same initiation through which they themselves had passed and which had divided them from humanity, distending and dissipating Wither into a shapeless ruin while it condensed and sharpened Frost into the hard, bright, little needle that he now was.
Eh si le personnage principal de Lewis est la victime d'un processus initiatique manipulteur et perverse, il y a lieu de penser que la secte de Davos a en quelque sorte débuté une initiation semblable, mais à échelle planétaire... Certains seront étonnés d'apprendre que non seulement ce roman apocalyptique de Lewis a été lu par le fameux romancier George Orwell, auteur de 1984, mais que Orwell a fait un compte rendu du roman de Lewis qui comporte cette observation.
Plenty of people in our age do entertain the monstrous dreams of power that Mr. Lewis attributes to his characters, and we are within sight of the time when such dreams will be realizable.
Et dans son roman 1984, Orwell fit expliquer par un de ses personnages maléfiques (O'Brien) le stade final du processus cauchemardesque initié par les mondialistes (1949 : Troisième Partie - Chapitre III) :
Nous écrasons déjà les habitudes de pensée qui ont survécu à la Révolution. Nous avons coupé les liens entre l'enfant et les parents, entre l'homme et l'homme, entre l'homme et la femme. Personne n'ose plus se fier à une femme, un enfant ou un ami. Mais plus tard, il n'y aura ni femme ni ami. Les enfants seront à leur naissance enlevés aux mères, comme on enlève leurs œufs aux poules. L'instinct sexuel sera extirpé. La procréation sera une formalité annuelle, comme le renouvellement de la carte d'alimentation. Nous abolirons l'orgasme. Nos neurologistes y travaillent actuellement. Il n'y aura plus de loyauté qu'envers le Parti, il n'y aura plus d'amour que l'amour éprouvé pour Big Brother. Il n'y aura plus de rire que le rire de triomphe provoqué par la défaite d'un ennemi. Il n'y aura ni art, ni littérature, ni science. Quand nous serons tout-puissants, nous n'aurons plus besoin de science. Il n'y aura aucune distinction entre la beauté et la laideur. Il n'y aura ni curiosité, ni joie de vivre. Tous les plaisirs de l'émulation seront détruits. Mais il y aura toujours, n'oubliez pas cela, Winston, il y aura l'ivresse toujours croissante du pouvoir, qui s'affinera de plus en plus. Il y aura toujours, à chaque instant, le frisson de la victoire, la sensation de piétiner un ennemi impuissant. Si vous désirez une image de l'avenir, imaginez une botte piétinant un visage humain... éternellement.
Il faut noter que le roman 1984 par Orwell fut publié en 1949, c'est-à-dire APRÈS la publication de la Trilogie de l'espace par CS Lewis (That Hideous Strength est le dernier de cette série). Il est donc tout à fait possible que Lewis ait pu influencer Orwell[2]...
Mais revenons à ce courant génocidaire chez nos élites. Je le sais, certains ne pourront jamais imaginer qu'en 2023 nos élites soient méchants à ce point (c'est-à-dire agissant avec une logique comparable à celle affichée par les personnages de That Hideous Strength ou encore 1984), mais pour se faire une idée juste au sujet des élites au pouvoir en 2023, notez bien toute l'énergie que ces mêmes dirigeants mettent pour exercer la censure sur Internet, violer la liberté de conscience sur le plan médical[3] imposeraient volontiers un système de contrôle économique comme la Chine [via l'abolition de l'argent papier] et corrompre la moralité sexuelle de la jeunesse, la génération qui monte. Ils sont tout à fait disposés de nous conduire à Sodome et Gomorrhe[4]...
Si au 20e siècle le mal s'est montré le visage sous l'intermédiaire de régimes totalitaires comme les Nazis et les Communistes, il faut considérer qu'en 2023 le Mal puisse se présenter avec un visage autre, un visage plus subtil, plus hypocrite... Il me semble clair que les pions de Davos partout au pouvoir en Occident sont un jugement sur cette génération. Mais dans les églises chrétiennes, combien de pasteurs osent parler SÉRIEUSEMENT de jugement à cette génération? Où sont les Jean-Baptistes?? Le "confort" les a-t-il tous tués??
Mais à ces pervers assoiffés de pouvoir les Écritures répliquent
Ils discourent, ils parlent avec arrogance; Tous ceux qui font le mal se glorifient. Eternel! ils écrasent ton peuple, Ils oppriment ton héritage; Ils égorgent la veuve et l'étranger, ils assassinent les orphelins. Et ils disent: L'Eternel ne regarde pas, Le Dieu de Jacob ne fait pas attention! Prenez-y garde, hommes stupides! Insensés, quand serez-vous sages? Celui qui a planté l'oreille n'entendrait-il pas? Celui qui a formé l'oeil ne verrait-il pas? Celui qui châtie les nations ne punirait-il point, Lui qui donne à l'homme l'intelligence? L'Eternel connaît les pensées de l'homme, Il sait qu'elles sont vaines. Heureux l'homme que tu châties, ô Eternel! Et que tu instruis par ta loi, pour le calmer aux jours du malheur, jusqu'à ce que la fosse soit creusée pour le méchant!. (Ps. 94: 4-13)
Et au jour de détresse Dieu dit à ses fidèles
Il menace la mer et la dessèche, Il fait tarir tous les fleuves; Le Basan et le Carmel languissent, La fleur du Liban se flétrit. Les montagnes s'ébranlent devant lui, et les collines se fondent; La terre se soulève devant sa face, Le monde et tous ses habitants. Qui résistera devant sa fureur? Qui tiendra contre son ardente colère? Sa fureur se répand comme le feu, Et les rochers se brisent devant lui. L'Eternel est bon, Il est un refuge au jour de la détresse; Il connaît ceux qui se confient en lui. (Nahum 1: 4-7)
Que Dieu nous garde et nous secourt et nous garde les yeux sur Lui.
Lewis, C. S. (1946) That Hideous Strength. -> Ebook
Lewis, C. S. (1945/1967) La trilogie cosmique: Le silence de la terre ; Voyage à Venus ; Cette hideuse puissance. traduit de l'anglais par Maurice Le Pichoux - Éditions Opta, xiv, 543 p.
Lewis, C. S. (1945/2008) La trilogie cosmique. 3, Cette hideuse puissance : conte de fées moderne pour adultes. [Maurice Le Péchoux - Traducteur] Gallimard, Paris (Collection: Folio science-fiction, 314) 520 p.
Orwell, George, (1945) The Scientist Takes Over”, Review of C. S. Lewis, That Hideous Strength (1945) by Manchester Evening News, 16 August 1945
Orwell, George (1949) Nineteen Eighty Four. (Ebook)
Orwell, George (1949/2018) Mille Neuf Cent Quatre-Vingt-Quatre. Trad. de l'anglais par Josée Kamoun, Gallimard [Collection Du monde entier] 384 p.
[1] - Eh non, ce n'est PAS une blague. Mais on peut supposer que celui qui exprime un tel avis s'exclut des individus en trop... Pour se faire une petite idée de la vision qui nourrit le “prophète” de la secte de Davos, on peut prendre connaissance des deux articles qui suivent.
Un conseiller du Forum économique mondial affirme que la planète n'a plus besoin de la “ grande majorité ” de la population. (Emily Mangiaracina/LifeSiteActualités - Les moutons enragés - 16/8/2022)
WEF Adviser Yuval Harari: 'We Just Don't Need the Vast Majority of the Population' in Today's World. (Robert Kraychik - Breitbart - 10/8/2022)
En France, on attribue ces commentaires méprisables au gourou politique Jacques Attali
“ À l'avenir, il s'agira de trouver un moyen de réduire la population. Nous commencerons par les vieux, car dès qu'il dépasse 60-65 ans l'homme vit plus longtemps qu'il ne produit et il coûte cher à la société. Ensuite les faibles puis les inutiles qui n'apportent rien à la société, car il y en aura de plus en plus, et surtout enfin les plus stupides.Une euthanasie ciblant ces groupes ; l'euthanasie devra être un instrument essentiel de nos sociétés futures, dans tous les cas de figure. On ne pourra bien sûr par exécuter les gens ou faire des camps. Nous nous en débarrasserons en leur faisant croire que c'est pour leur bien. La population trop nombreuse, et pour la plupart inutile, c'est quelque chose d'économiquement trop coûteux.Sociétalement, il est également bien préférable que la machine humaine s'arrête brutalement plutôt qu'elle ne se détériore progressivement. On ne pourra pas non plus faire passer des tests d'intelligence à des millions et des millions de gens, vous pensez bien ! Nous trouverons quelque chose ou le provoquerons, une pandémie qui cible certaines personnes, une crise économique réelle ou pas, un virus qui touchera les vieux ou les gros, peu importe, les faibles y succomberont, les peureux et les stupides y croiront et demanderont à être traités.Nous aurons pris soin d'avoir prévu le traitement, un traitement qui sera la solution. La sélection des idiots se fera ainsi toute seule : ils iront d'eux-mêmes à l'abattoir. ” (pages 407-429)
Conversation avec Jacques Attali, (1981) tiré de “ L'avenir de la Vie ” par Michel Salomon (Éditions Robert Laffont, collection Les Visages de l'avenir. Prospective sociale, France, Paris, 1 février 1981)
Difficile de trouver mieux comme expression ouverte du mépris des élites pour le peuple... Et en 2010 le prince Philip (conjoint de feu reine Elizabeth II), fit ce commentaire lugubre :
Si j'étais réincarné, j'aimerais l'être sous la forme d'un virus mortel afin de contribuer à résoudre le problème de la surpopulation. (Le Prince Philip d'Édimbourg, mari d'Élizabeth II, reine d'Angleterre)
Le Prince Philip, le WWF [World Wildlife Fund] et la conspiration bénédictine. (Karel Vereycken - Solidarité & Progrès - 8/12/2010)
Et il faut bien prendre conscience que Harari, Attali et le prince Philippe parlent pour un cercle d'individus parmi les plus puissants de la terre actuellement, tant sur le plan politique, économique, médical, juridique et médiatique. Ce ne sont PAS des paroles en l'air....
[2] - Note que Lewis a publié un bref essai intitulé Abolition of Man/Abolition de l'homme qui reprends les idées de That Hideous Strength, mais sous forme de texte philosophique. Et tous ces textes intégraux sont au catalogue des Ebooks de Samizdat. Notons qu'au Canada, tous les ouvrages de Lewis publiés de son vivant sont de domaine publique depuis 2014.
[3] - C'est-à-dire imposer un traitement médical expérimental (vaccin anti-Covid) avec la force de l'État et ce au moyen de violations massives de la convention de Nuremberg et les Accords de Helsinki (avec la complicité des technocrates médicaux de presque tous les pays développé).
[4] - Et si on pense que je blague ou que “j'exagère” sur cette question, alors consultez le dossier de presse sur le djihad sexuel postmoderne.