Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères. (Heb. 13: 4)
Ce n'est que lorsque chacun apprendra à dépasser ses désirs égoïstes naturels que la relation pourra mûrir et s'épanouir. (Anonyme)
«Je regarde le mariage comme un paradis, même avec la plus extrême misère en partage »
(Martin Luther, Lettre à Nic. Gerbell, 1er novembre 1524)
"You cannot really have the lady, and, say, the lady’s Pride, walking about on the same stage as if they were entities on the same plane. Nor is it unnatural for a lover to regard his courtship as an adventure, not with a single person, but with that person’s varying moods, some of which are his friends and some his enemies. A man need not go to the Middle Ages to discover that his mistress is many women as well as one, and that sometimes the woman he hoped to meet is replaced by a very different woman."
(CS Lewis - The Allegory of Love - 1936)
Le rire de bon coeur d'une femme, un clin d'oeil du ciel... (Anonyme)
"Dissimulée ou affichée, il y a une épée entre les sexes, jusqu'à ce qu'un véritable mariage les réconcilie. C'est de l'arrogance de notre part de qualifier de « masculines » la franchise, l'équité, la chevalerie, quand nous les trouvons chez une femme; et c'est arrogance de leur part de qualifier de « féminine » chez un homme la sensibilité, le tact, ou la tendresse. Mais aussi, la plupart des hommes et des femmes doivent être de bien pauvres fragments tordus d'humanité pour faire en sorte que ces insinuations arrogantes soient plausibles. Le mariage y apporte remède. La combinaison des deux les rend l'un et l'autre totalement humains. «Il les créa à son image» C'est ainsi que, paradoxalement, ce festival de sexualité nous conduit à dépasser nos sexes respectifs."
(pp. 82-83 CS Lewis: Apprendre la mort. Paris : Éditions du Cerf 1974 124 p.)
Ce que l'on découvre dans le Cantique des Cantiques c'est une beauté plus grande que l'homme et d'une beauté plus grande que la femme. Il s'agit en somme, de l'image de Dieu que le Créateur nous a fait don (Gen 1: 26-27), le Créateur à qui est dû toute louange et toute gloire! Évidemment le Cantique des Cantiques c'est la célébration de cette image de Dieu imprimé dans le genre humain dont il reste encore quelques vestiges chez les fils déchus d'Adam et chez les filles déchues d'Ève... Mais à ceux qui cherchent à corrompre cette image, Christ leur sert cet avertissement solennel: “Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui mît au cou une grosse meule de moulin, et qu’on le jetât dans la mer.” (Marc 9: 42) (Anonyme)
N'oublie pas jeune homme que la Bible nous dit que l'homme le plus fort que la terre ait porté ainsi que l'homme le plus intelligent tombèrent à cause de la FEMME. Ainsi certains des plus grands combats qu'un homme peut livrer sont invisibles à l'œil humain car ils ont lieu dans le coeur... (Georges Darveau)
Une femme, c'est un tourbillon d'émotions contradictoires. (Anonyme)
But it will also be noticed - and this is a pretty instance of the vast change which occurred during the Middle Ages - that the very same conduct which Ovid ironically recommends could be recommended seriously by the courtly tradition. To leap up on errands, to go through heat or cold, at the bidding of one's lady, or even of any lady, would seem but honourable and natural to a gentleman of the thirteenth or even of the seventeenth century; and most of us have gone shopping in the twentieth with ladies who showed no sign of regarding the tradition as a dead letter. (CS Lewis - The Allegory of Love - 1936)
Le corps nu est loin d'être la seule espression du sexe. (Anonyme)
Aux couples mariés: « Ne vous privez point l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence. » (1Co 7: 5)
Le vrai test de la femme chrétienne est d'avouer ses torts face à son mari. Et face à ce test, la tentation sera toujours de changer de sujet et de jouer la victime... (Georges Darveau)
Un couple bien assorti mène entre eux une vie joyeuse tout comme les deux espions portaient la grappe d'Eshcol. Ils sont une paire d'oiseaux du Paradis. Ils multiplient leurs joies en les partageant et réduisent leurs troubles en les divisant: c'est une belle arithmétique.
Le mariage était le dernier résidu du paradis laissée aux hommes et Jésus se hâta de l'honorer avec son premier miracle. (Charles Spurgeon)
Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification; c'est que vous vous absteniez de l'impudicité; c'est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l'honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu; (...) Car Dieu ne nous a pas appelés à l'impureté, mais à la sanctification. Celui donc qui rejette ces préceptes ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Saint-Esprit.
(1Thess 4: 3-5; 7-8)
« Quel merveilleux joug pour deux chrétiens qu'une même espérance, une même loi, un même service ! Ils sont tous deux frères, tous deux compagnons d'esclavages. Rien ne les divise dans la chair ou l'esprit. Ils sont, en vérité, deux en une seule chair, et là où est une seule chair est aussi un seul esprit. Ensemble ils prient, ensemble se mettent à genoux, ensemble jeûnent. Ils s'instruisent l'un l'autre, s'exhortent l'un l'autre, se soutiennent l'un l'autre. Dans l'Église de Dieu, ils vont côte à côte, partageant le repas de Dieu, affrontant d'un même cœur les épreuves, les persécutions, ensemble se réconfortant. De l'un à l'autre, point de secret, point de faux-fuyant, point de chagrin. En toute liberté, ils visitent les malades, nourrissent les affamés. Ils font l'aumône sans anxiété, accomplissent leurs devoirs quotidiens sans entraves ; ils ne se signent point à la dérobée, ne rendent point grâces en tremblant, ne demandent point de bénédiction en silence. Chez eux retentissent hymnes et psaumes : c'est à qui au Seigneur chantera les plus belles louanges. Le Christ se complaît à les regarder, à les entendre, et leur envoie sa paix. Là où deux sont assemblés, il est (Mt 18, 20). [Tertullien - À ma femme/Ad uxorem - 199 ap. J-C]
N'as-tu rien compris à l'amour? Vient d'abord le plaisir: ensuite la douleur: ensuite le fruit. Et puis il y a la joie du fruit, mais c'est différent du premier ravissement. Les amoureux mortels ne doivent pas demeurer à la première étape: une passion sans fin, c'est le rêve de la prostituée et ça ne mène qu'au désespoir. Vous ne devez pas tenter de préserver les ravissements: ils ont fait leur travail. La manne gardée, attire les vers.*
(CS Lewis - The Pilgrim's Regress - 1933)
L'homme-objet: L'homme-objet est l'homme utile pour nourrir l'égo et les fantasmes féminins, mais il est avant tout un trophée dont le prestige (lié à ses accomplissements) est convoité par les femmes, car son prestige rejaillit sur la femme (à ses côtés) et la place au-dessus des autres femmes (et lui donnant droit à de l'ATTENTION). Autre variante de l'homme-objet, les Julio Iglesias de ce monde, utiles uniquement pour flatter et gonfler l'ego féminin (business très rentable d'ailleurs, si on a la gueule du métier). En contrepartie, le "loser", l'homme sans grand prestige, est l'anti-homme-objet. Lui, les femmes ne peuvent le sentir...
(Georges Darveau)
(paraphrase non-autorisée) Les femmes ont besoin d'être dérangées et les hommes sont tout à fait disposés à le faire. Les hommes n'ont pas besoin d'être dérangés, car ils le sont déjà...
L'égalité des sexes
Les femmes ont tendance d'éviter de passer des commentaires sur un homme qui ne sent pas très bon (mais qui a bel gueule).
Les hommes ont tendance d'ignorer le caractère qui empeste chez une femme très belle. (Anonyme)
Le mariage est une chose merveilleuse, mais à moins que les deux soient des enfants de Dieu par la foi en Christ, et à moins que les deux ne placent Christ en premier dans leur vie, un mariage ne peut jamais être ce que le Seigneur voulait qu'il soit. Cette chose serait toujours vrai, mais il est doublement vrai dans une époque comme la nôtre tellement remplie de confusion et de tensions. Ce n'est que lorsque chaque partie met Christ en premier qu'il peut y avoir une base inébranlable. Et même si, au début, une telle attitude pourrait sembler perturber un mariage - même placer le Christ avant l'autre - ce n'est pas le cas. En effet, si nous plaçons Christ avant l’autre personne, nous pourrons alors aimer et penser à l’autre d’une manière qui ne serait pas possible si cette personne était mise en premier.*
(Letters of Francis A. Schaeffer: Spiritual Reality in the Personal Christian Life. Crossway 1986 264 p.)
"... elle avait conçu ce monde comme " spirituel "
au sens négatif - comme un vide neutre ou démocratique où
les différences disparaissaient, où le sexe et les sens étaient
non pas transcendés, mais simplement retirés. Maintenant pointait
le soupçon que, au cours de la montée, on pouvait rencontrer
des différences et des contrastes plus riches, plus marqués,
et même plus violents, à chaque échelon de l'ascension.
Qu'arriverait-il si cette invasion de son être dans le mariage devant
laquelle elle avait toujours reculé, souvent malgré les sollicitations
mêmes de l'instinct, n'était pas, comme elle I'avait supposé,
la simple survivance d'une vie animale ou d'une barbarie patriarcale, mais
bien plutôt la forme première la plus basse, et la plus facile
d'un contact traumatisant avec la réalité qui devait se répéter
- mais selon des modes plus forts et plus inquiétants - aux niveaux
les plus élevés ?
- Oui, dit le Directeur, il n'y a pas de fuite possible. S'il s'agissait du rejet virginal du mâle, Il le permettrait. De telles âmes peuvent éviter le mâle et aller à la rencontre de quelque chose de beaucoup plus masculin, plus haut, auquel elles doivent pourtant faire une reddition bien plus profonde. Mais votre désordre est ce que les poètes anciens ont appelé "Daungier " et que nous, nous appelons orgueil. Vous étes offensée par le masculin en tant que tel: la chose véhémente, irruptive, possessive - le lion d'or, le taureau barbu - qui brise les barrières et disperse le petit royaume de votre formalisme comme les nains ont détruit la belle ordonnance du lit. Au mâle, vous auriez pu échapper, car il existe seulement au niveau biologique. Mais au masculin, aucun de nous ne peut y échapper. Tout ce qui est au-dessus et au-delà de toutes choses est si masculin que nous sommes tous féminins par rapport à lui. "
(CS Lewis: Cette hideuse puissance
(La
trilogie cosmique). Lausanne : L'Âge d'homme. 1946/1997 pp.
555-556)
Point de vue féminin : Au ciel, les hommes ne diront que des choses
gentilles aux femmes.
Point de vue masculin: Au ciel, désormais il ne sera plus nécessaire pour les hommes de dire aux femmes des choses « pas gentilles ». (et les femmes seront toujours de bonne humeur)...
Ransom finit par se rendre compte que l'affaire des robes et du miroir n'avaient qu'un lien superficiel avec ce qui est communément appelé la vanité féminine. L'image de son beau corps lui avait été offerte uniquement dans le but d'éveiller une image beaucoup plus périlleuse, celle de sa grande âme. Cette conception extérieure et dramatique d'elle-même était l'objectif véritable de l'ennemi. Il faisait ainsi de son esprit un théâtre sur lequel ce fantôme devrait tenir la scène. Et il avait déjà rédigé le script de cette pièce.
(CS Lewis : Perelandra)